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Pages i, 23 et 73 Visite pastorale à Paris. 8, 20, 37, 71, 1 32, 167, 180, 199, 263 et 293 Assemblées de charité. ^9, 21, 37, 38, 5i, 71, 82, loS, 168^ 181, 200, aïo, 281, 294^ 295 et 324 Missions en province. *o, 409 ^33, 3i 1, 326, 34^, 363,37651389 UJpoIogétiqve de Tertulhen; traduite par Pabbé Meunier. 1 7 Projets de construction au Mont-Valénen. Quêtes. 21, 181 , . 201 et 345 Sur réglise et sur TafTaire d'Espagne. Souscription. 22^ 2<>, 80, io5, 137, 219, 232, 3io, 346 et 363 Lettres pastorales de prélats allemands. 24 Sur les Esquisses historiques de la rt^volution^ par Dulaure. 3o Decem triduatia^acerdolum exercitia, 3i Du rétablissement des études. Ûiscours de Tnbbé Guillon. 33 Oraison funèbre àe M. de Yaricourt , évêqne d'Orléans. 39 Lettre de M. Besson , curé d'Avucy, à M. Bellot. 4* Concordat entre les disperses opinions politiques, fyj OEuvres complètes de saint François de Sales. 49 ®' 353 Sur le couvent des Chartreuses h fieauregard. 54 Noitco sur rah]>é Reynaud. 69 L'Expérience du jmne âge; par M"*, de Courval. 64 OEnvres de Fénélon , diaprés les manuscrits originaux. 65 r^olice sur lo bieidieureux André Grcgo. 74 Examen des principales difficultés sur l'office divin; par Collet. -81 Sur M. Sanrine , évéque de JStrasbourg. 84 Notice sur le Père Eudes. > 90 et i23 Modèles du Clergé; par Tabbé Carron. * 96 Dé r Influence de la Ré formation ;^ par M. Robelot. 97 Conversions de juifs, protestans, etc. > 104, 218, 220, a34 et 346 ^^■' ■ 6 *- ■ . ' ■ .c (5) Notice sur l'abbé Barbier. Page lo^ La Mission à Paris; par M. Boïeldîeu. 1 1 1 Mémoires de M. de ÈelvaL n ^ Sur le renvoi do nonce de Madrid. ^ ^ 129 Discours de Va Borderies pour les petits séminaires. i33 Stfr la conimunauté des Frères cordonniers. i34 Sur la proposition de M. le comte Ferrand. i36 Installation de la nouvelle Faculté de médecine de Paris. i4^ Sur Ifi Zodiaque de Denderah; par M. d*A.ysac. - i44 Bienfaits de la Religion chrétienne. i^5 Sur les conférences ecclésiastiques du diocèse de Digne. i5i Sur la congrégation de la Miséricorde de Jésus. i52 Conduite pour le temps pascal. Le noui^eau Mois de Marie; par M. l'abbé Letourneur. ^ iSg Société biblique protestante de Paris. 161 Notice sur TaobéPichot. 169 Sur le couvent du grand Saint-Bernard. 170 Manuel du Séminariste; par M. Tronson. 177 Association de Saint- Josepb. 17901201 Sur les Frères de la Charité. 182 et 4^4 Notice sur M. Ortric. ibid. Jugement rendu à Marseille contre des jeunes gens. i84 Sur la théologie morale du bienheureux Liguori. i85 Méthode pour abréger Tétude^ du lalin, , ,<- 188 OEui^res çornplètes de Masstllon^TotïkeslV el\. \ 192 Sur l'histoire ecclésiastique des Pays-Bas. 198 Consistoire. Promotions. 198, 212, 217, 228 et 23i Sur la sanctification des Dimanches; par M. Marguet. 208 p^ie de Fénélon. Abrégé. 209 Catéchisme, et autres ouvrages; par M. Couturier. 210 La Cène aux Tuileries; discours de M. l'évéque de Troyes, 2i4 Sur le concile national de Hongrie/ 225 Association de Sainte-Geneviève. 281 I^otice sur le cardinal de Bourbon. ibid» Notice sur M. Demandre. 234 Leçons de Morale; par M. Garrigues. 240 Portrait politique des Papes; par M. Llorente. 241 Le prétendu Mystère de l'Usure dévoilé; par M. Baronnat. 257 Troubles à Fribourg. 265 et 876 Histoire des troubles du Béarn; par Poyedavant. 278 Sur quelques écrits publiés pendant la déporUtion. 289 (4) Koniînation d'évéques. P^c 293 ' Rétractation du sêrnie»t â la constitunon civile. 296 Notice sur M. André Ferrari. ^ 297 y te de M. de Juigné; par M. l'aibbé Laïuberl. 3a4 Nouvelles Lettres édifiantes des Missions, t. VU «t Vlll. 3e$ Mission à Saint-Lazare. 809 Consécration d'églises. 3io et 327 Notice sur Tabbé de Latour. 3 12 Nouvelles Tuscuhnes; par M. Baillot-Saînt-Martin. 319 OEuvres complètes de IJourdnloue. 33i Motion de M. Plunkelt pour les catbniicnies. 333 Lettre sur V Histoire universelle de M. de Ségur. 334 Notice sur M. Lacombe , évéque d'Angouiéme. 337 .Discours de M. de Marcellus sur les frais de l'évêcbédc Mar- seille. 35 1 et 37a Rctrailes à Saint-Lazare et à la Salpétfiëre. iSj, 371 et 4<>4 Bref à M. l'arcbevêqùe de Bordeaux. 36 1 Sur les aumôniers pour la marine. 3^2 T^émoire sur le Zodiaque; par M. de Dalmas. 368 Thésaurus Patrum. I*^ volume. 369 Notice sur M. de Cambon. 375 Visite générale de la Martinique. 37^ Fables poliUqu^§; jpf^r M« de Valmalëte. 3Û2 EssaianalJ^tiqu^u,r.VJtistQire^ttiv»r^elle^fêrV^, Roche. 385 Notice su r M • Ir^àrdinal Zoné«d«ri. 387 Décret de la cougr.égatien xle l'Index. 391 Quête pour une église .du Kentuckey. 393 Quelques réflexions sur lé budget; par M. de Bonald. 398 Bibliothèque sacrée; par Richard et'Giraud. 399 f^ie de înaris^dotilde-Adéléide^Xavier de France, reine de Sardaignc; traduite de Ficalien par M. Lit. 4^' Mort de quelques ecclésiastiques. 408 Association des missionnaires de Besançon. 4^9 Afffire de M. Ghavannes.. 4^0 Fin de ,la Table du trente-^inquièmc volutne. {Itéfcrcifi iA février iS^.) (N\ 888.) Bfi* L'AMI DE LA RELIGION ET DU ROI. » Mandemens des é^fétjues pour le Carême^ il air t prenons plaisir tous les tns à montrer «y«c .quel «èle les ^emiers pasteur$ varient leurs instructions ponr ce saint temps, défendent, la discipline de rE^lîse contre les prétextes de Torgueil ou de la sensualité, ou bien Quelquefois profitent de cette occasion pour traiter des" sujets généraux oii donner les, conseils que leur sollicitude leur' fait |uger ùtileSi lïous citerons donc quelques passages dea Mandemens qui nous sont parvenus. Noos avons déjà parié dé eeuk de M. le cardinal de Gler« monl-Tonnerre et de M. rarchévéque de Paris. M'', le grand^aum^Bier fait paroitre é^^alenient un. Mao» dennent pont les personnes soumises à sa jnndîctton. Le prince leur rappelle le ^rand mystère de la croiic et les anciennes ri*> gucurs de là pénitence, dans l'Ëdise. Son langage est aussi fioble que s%s ^piXt^xclx^xkB sont saliitaires; on en jugera par lè passage suivant x « Ne déddîgnonl pas cés.trsdifiot» it nos p^rei; intefr^n^opHes, f>onr y puiser les règles dont le luéprls d cause tant de pertes à fa rc- igîon, tant de calamitcs publiques, tant dmfôrtunes particulières. Interrogeons-les, pour comprendre la nécessité dç revenir sinccre- ment à des règles. aussi snct'é^s que la religion qui nous les prescrit. |£hî à nous ayons ^ N. T. C. F., a bénir la PWvidénce de que^1tf; /a%«tir* de quelque' pro9p<('''rit«« ne le l^ais aussi qu'il se garde d'irriter le Seigneur e( de provoquer sa justice, par lobstination dans le péché. Souverain dispensateur des temps et des momens, notre vie est dans ses mains , et «es desseins sont impénétrables. Vous entendez aujourd'hui sa voix , n'endurei^^sez pas vos cœurs, comme ceux dont vous ccnnoissez la fin déplorable. '. . » L'Ë|;lise, en ces jours de remission, environne d'abondantes grâces le pécheur qui veut revenir ù Dieu, comme le juste qui vit de la t\.i; elle ouvre ù tous le sein des miséricordes de Dieu. Nous vous exhor- tons donc, N. T. C. F. , nous vous conjurons de vous rendre, par votre fidélité aux œuvres prescrites, par la componction du cœur, parla ferveur de vos dispositions , dignes des bienfaits de Tincflabie èharité:>deJértis-Chri«t. 1 ^ ' » Et vous, braves militaires françois, si dignes de ce nom par la gloirft qui dans tous les temps a environné nos armes,^ontrez-vDUs-cn dignes de plus en plus par votre fidélité à la loi de Dieu, k cette loi qui est la vôtre 9 comme celle de tous. C'étoit avec des cris qui mon- troient leur foi que les soldats françois^ marchoicnt autrefois au com- bat; et vous savez combien de fois la victoire en a été la récompense f iVolis craindfiitJns de vous offenser en Tous.ex.hortant a l'amour et à la fidélifé envers un monarque aussi chéri que vénéré : ces- sâ»ttmens, tfaQ: la .religion .vous' oraonhe, sont profondément écrits dans vos cœurs, et vous brûlez d'en donner des preuves. Enfin, vous vOu« mon- trerez dignes du titrç de soldai françois par votre exactitude ù lu su^- 'bordinatioh et aux règles de la discipline militaire : c'est la volonté de ]>ieu, les désordres ternissent l'éclat des trophées; pour de vrais sol- daits, il n'en faut pas davantage. Tels sont les avis que le désir arJcnt de votre salut et de votre gloire suggère à celui qui se glorifie du titre d'évéquc deTarmée, d'une année qui peut-être sous pensera appcb'c aux armes pour défendre la plus saidte des causes, celle de la ftri et des trônes légitimes ». • M. l'ëvéque de Bayeux, ëla à Varchevéché d'^AIbi, qui a coutume de traiter tous les ans, en pai*eil]e circonstance, quel* 3u'une des grandes yérités du salut, instruit, cette atinée /ses iocésains sur reducation chrétienne que les parens doivent à leurs enfans. Ce sujet si important est développe par le prélat de Ja manière la plus propre à faire impression; nous nous bornerons à ce passage : , ; , à^vMes de Ti^ducation de leurs enfa^ns, c*cst eneore k la sodëté, dont il^ sont membres. En les recevant dans son^ein, effe's^est en^ gagée à les di^fendre et à les protéger: Par un juste retour/ elle a acquit des droits incontestables h leors services et k leur dévoàment. Destines k remplir un jour^l^s charges et les emploi» dont il^ seront capables, ils devront contribuer par leurs talens et leur ssèlc h main- tenir dans la société Tordre et Vharmonie qui en font la beauté et la perfection : tels sont les desseins de la souveraine sagesse dans le gouvernement du monde. Mais répondrlez-vous, pérés et mères, aux vues de la Providence , en laissant croître dés inclînafions vicieusei dans lame de vos enfans, en négligeant de réprimer les saillies de leurs passions naissantes, de leur inculquer des principes de religion , • de droiture et d'équité, de leur inspirer ces nobles séntimens qui for- ment la, véritable grandeur d*ame? Çue pourroit espérer la société^ ou plutôt que n'auroit-elle pas k craindre d*one jeunesse imbue de^ préjugés du siècle, nourrie des maximes impies et séditieuses d*utoe» fausse philosophie, séduire par Tappât trompeur d'une funeste in- dépendance et d'une liberté sans frein, élevée dan^ le lu^e et Ta mollesse , sans crainte de Dieu ni des hommes? Bieiitôt dîsparoî-'' troient tous les principes, tous les séntimens, toutes les vertus ^ toutes les actions généreuses qui font la gloire et la sûreté de la so- ciété : non, il n*y auroit plus ni sujets fidèles^ ni magistrats intè- gres, ni justice, ni modération dans les armées, ni probité dans 1^ commerce. Où trouveriez* vous des artisans laborieux et modestes ^ ^es maîtres' vigilans, des serviteurs Soumis, des époux verfueux? L*amour de la patrie , «rhumanité , la rccobndissance,'ramitié, ne seroient plus que de vaiùs noms : peHidie, ingratitude, oubli des devoirs les plus sacrés, crimes, désordres, voilà quels seroient les fruits 'd*une éducation négligée ou contraire aux maximes dit christianisme. Quels dommages ne causeroient donc pas à la société les parens qui élèveroient ainsi leurs enfans, et de combien dd, maux ne seroient -ils pas responsables! Si vous vous> intéressez , pères .et mères, à la gloire et au bonheur d\B;vptre_çatrie, appliquez-vous a former une génération vertueuse ^i répare ses maux passés, et lui pVocure Je repos âpres lequel elle soupire. Faut- il pour vous émouvoir que la patrie vous «lécouvre «on sein, qui fut si long- temps déchiré par de fatales dissensions j,^ qu'eHe vous conjure 4vec larmes de ne pas r*onvrir ses plaies à' peine fermées, de la garantir 4te nouveaux périls, et de lui conserver seé' plus chères espérahces»? M. l'ëvëque de Soissons indique trois, moyens de sanQtîfîcar lion , la prière , le jéûqe et Pauxpune. Nous ne rapporterons ,que le Gommence^Qtde ce qu'il dit sar la, prière s ^ , ^ • . m^Pemahdes , Bt^cfut ttcev^ez, ifoop dit Jésùs-Chrtsl. G'*Sf la *•«* .yejruRe misériuoide, jointe à la.iouveraine puissance , qui fiiit eatté .liliyil^^iDU si;({Ouq^aAte : et à^yni 9*adreâse-t-çUc.? ik to^s les bommea^i ,et spécialênièât k ceux qui ont le plus gr^d. besoin de X'T,ssjlstance ilivine, et qui sont les plus éloignés de ïa'voie.dU salut; iTarec 'que' la ftUtiiittotl «te te ni" atnfr ^tbcut plus Tiv^iiieiit te etttif t>ftUsHiel At kiotre Dieë. Aynst lea bomiites les plus coupables , qui ont le pliii fBdigDeiiM^nt.abtts^ de ^es donsi q^iî ont opposé si tong-teiops un« ^oilsirueu.'ie ingratiiiKfe à ses bicnraits, et une ri^sistance opmiâtr^ aux liil|>ira lions dé 59 ifi-ât e « ce sont ceux qiie Dieu sollicite spécia- lement de venir à lui, d implorer sa mWricoi'de, et il promet de leur en faire rt'ssentir les précieux efiets. Tons les hiçns spirituels t tous les dons de la grâce , tous les trésors de la nitséricorae divine •ont k la dbp09iti«n des pécheur*» puisqu'il ne s^agit que de les dc^ mander avec foi pour y participer. Jésus- Christ v a ieneagé sa pa^ t'oie. Voilà le diiin canal par où tous les biens célestes leur serpn| communiqués. Jésus-Christ ne se réserve rien , tant il est prodigui) de ses dons, tant la prière a de pouvoir et d*elHcacité sur son cœur! Ce divin Agneau ne sW-B pas offert en sacrifice pour le salut des bécbeurs? n*a-t-il pas répandu sur (a croix son sang adorable- pour leur donner un iémpignage. inefi'ablc de sa charité ? (^ue peut*-il nouf tefuser, lorsque nous nous présentons à lui tout couverts -du sang qui nous a rachetés?- Il n'est donc plus permis aux pécheurs d'allé-^ Ijuer leur Impuissance comme une excuse et nn palliatif de leurs d^t •Qrd/es« de se prévaloir contre nos exhortations de la force de leurs liabitudes* et de l'impétu6sité de leurs penchans, de nous repré-^ tenter la loi évangélique comme trop au5tcre pour la foible«se bu*» majne* Jésus-Christ , en nous promettant de nous exaucer toutes lef fois que noua aurons recours à lui pour le salut de jiatre ame, confond leur lâcheté y et anéantit leurs vains prétextes. Vous dites que voua ne pouvez pardonner à votre rn^emi, que Tinjure qu^îl nous a faite n attaaué votre honneur, et qu'aimer celui qiii vous a si cruellement outrage^ est an-dessus des forces de votre nature^ mais vous poovea prier, et Dieu, qui est le maître absolu des cœurs , changera le vôtre en y^ répandant cette tharité divine, dont le caractère, propre, au témoignage de VApptre, est d*çtre patîante ,. douée, de tout tùuffrir •ans se plaindre » et qui , «'alimentant continuellement k sa source immorteÙe» au milieu des discordes, des haÂii^s,- des injustices sus-' citées par les passions des hotnmés, ne ceste de faire du bien, de iMurdenner et d aimer ». A la fin du Handement^ M« TéYéqQe de Soissons annonce 3 ne, s*it loi a été pénible de ne pouvoir répondre au yœo ti parotfèes qui lai demandoient des pasteurs , cepcodanjl la aituatioh attnelle de soii séminaire Itai permet de considérer comme prochain lé temps ou chaque paroisse pourra être pourvue d^un pasteur. Nous avoué d'autant plus de plaisir à annoncer celte nouvelle, que nbus nous y attendions moins» le tableau hn^nmé dans le dernier Almanach du Clergé por^- l9j[^^ftte ie tdioctee et Soisson^ comptoit cent quatre-ving^ t^ pinar aiàw lw ak B ^r^ipuntes j et de plus vingt-trois places de nctftmwwi iiW>tJtri Dans te aiéjiie recneti , ta ne ôotnptoîl jpètil dnattapte-cîn^ élevés dans Tes petits sifmiiMlirèf 3é Sèf^ .4f09|f ft de tiieftsé. Quoi qull en soit de ces îndîcftlîons » Tas- séraKce que donne h freCut e&l »«im» rMlof anie que peiikive» Mb l^rvéque d*Àmîens iMhcrok fmnt ^pouvoir parjpétiier Faf* ^fioiblîssemeiit de ta dtsctptîne q«i s'^êloU inliedoii'dtes sm diocëfe^ il rappeife fe^ fidèles aux rëgle^ agcieuies et wix «sageis ôWrves autour dVux; H feur eiipose la nécessité et les moli/s de h pénittpce, et leur explique ,. avec aiUaiit 4* 'koBlé qiie de s^ésiN^ ^ ks raisons de sa eofUmte t S-dUÀMpwe »of ppéd^eiatHiM «ti««iUk dcvcâr i^fMkr l^îl^fMiC9fl|ie 'quadf«gé5j»ftle> iU tiF^re^ nYte^pv^t^BCf df .Ç!|*to-^iori|é qyç l'^ji'-^ f^pk iami km> 4uw^ ^sot^e ^tmr gouvertiew- rj^gliâe tk ^u. Il îû- pît iJoni raate«èr de»' éAprilu prét^wH , ne pat Febvtèr dès eauragès. «ja'uB lon^ oubli de ta tett^ioATét FmrrfHif)fioft .d» jctifce ditin a^eiesft i^oiblis ; il faltoîl , povf* ajDfli dàN^« «^«àolier l»e«a(t de la dévériré de k pétiitadee^ . ejtp. bélbs! tous savez q^e eeUe au- toritf^., plewc ae deueeuf et de con M m^vMrée; et- «ue, tandis que quelques ânes |lFTeiil|es ont eoaÉarvé Ihwsdoence- 'qan3 sp.n ifitr^té» une nnùilude df ^^tn^tîëii^ ,. kidignes «dfis ce nonr» ;ant même Mp^$»é tes bornes que la fSf^tlse et L'ûidiilgeiica avoseaft pre$erv^s. » Que pr^tendons-AoïjU .4on<:> 'T^wT^ C, F^, çn vétatt&sautî Tail- cU^ P8age,,et t>bslkieDoe ^e la ^viande pendant U Caféine, sinolkfe yii^blirtMie^saî^e nnjb^raiité' de la. db6i|^)e, pessérrer^Jes Iléus qui J^va .atlfaçheûft avec les auf»-es «paateqrs de l'Eg^se cattioti«pie , ré* iilacer les bornes jpi'oii. atoit essayé db rceu!er que son» l^èspolr* jd*un plus grand bien , perdre a la rclkion- ces anues saeréiu de- 'fe néuitence^ ^am lesqueFes elle fte saurpitr corabatti^ b%s winemis- ;vis(bles et Mkvbâiles, èlr enfiai fo49ritîr aui^ ami'S véritablementi géf^ «ere.u^^es , et daoR lèsqufUcs semble slélre réfugù^' tout Jfesprk dur "cbrktianissne , n)» mofea plhis .eJEji^Qe de (^feouNie»^ ,da dessw no& V't,es coupables les flëaiix de la colère .(iK'vine, et de faire descendre ^siir noire pairie eçs ii^n^'die'jbns céb*sie.v quinseultts peiiyentrâini- ^^r la foî prête à s'c oindre , lel r^sjM^.cituur la cKarîlé mortà presque^ «j[aBs.tou^ie>s eopurs, V. ttJSlinbrassez 4'euc, W^T. C. F., av-ec fin, esprit d^?^ soumissiimv j;dè paix et d/p recontioissiuice, ce'gne mms ne !you# ordonnons que . j^o^r te plus grand b^n dé «vos ames^ l^çu.» au:b9ni: ^ qui»* nous vQu« pjiiîicmK» et qre$crivoitt cette soluUûre ri^uearqti^ pour dimiiitier ^elle ((nesbi) ihéTÎtable. justice vous imposeroît, avant de tou9 ad- Biettrc i la participation de sa ivoire. Bien plus ^ nous avons' la - douce confiance que pliisieiira de ceux un Àfaiiclement et «ne Lettre pastorale. Le premier est adressé attx fidèles du graïKl ^dècfaetde'Luxemlxnirg^ c|dî est' sôiis la juridîctîdQ du prélat f la Lettre pastorale , qui est de méçae date, traité de la durée dé rEglîsé, de ses épreuves et de ses trîoÎDpbe^v Le prélat fait voir que les T,^es.aé la Provideace s'accompUs^ent ail oiîlieii des i^volaticui^ Wmaînes* « Dans le ménie temps que les ministres de r^yangile étoient de toutes parts baonis et déportés dans les contrées éfrangèrès , que l'é- glise de France opéroît les plus grands prodiges ,* plusieurs de se» Ï prêtres» jetés ^n quelque sorte plus loin que les autres, animés de *esprit de Dieu» s étaplissent dans le nouveau meade^ et f posent les fondemens dé nouvelles églises catholiques^ auxquelles Us ont lia floire de donner leur» premiers éyéqucs. C'est ici, nous en attes- tons les annales de notre sièele, rhisloire de nos xouys, le miracle qui s'est manifesté soua nos yeu%., dans. planteurs pays de rAméri- que. Nous en avons vu les prélats se rendre à Rome pour y réoe* Toir leurs buUes d'instîtutîop» et's'y faire sacrer pontilês. Nous, lés avons vus visiter la France a leur retour, et emrnenep avec eux qoeU ques nouveaux prêtres pour établir let^rs séminaires, et se créer une < nouvelle génération de elercs^ Nous avons été les téjnoins heureux de la visite qu'ont faite à la France, ces yénér^bleâf prélats, avec lès* cpiels nous correspondons maintenant. AinsI^^ lorsque nos impies ré- générateurs et tous nos (hux sages, fabricateuVs de systèmes msensés - et d'opinions subversives , crojroient être parvenus ^ l'entière deS" ' truction de l'Eglise par Tèmprisonnement, la déportation ou Vim-* . molation de ses prêtres., par. la «uine de ses temples et le renverse-, vient de ses autels, et qu^ils e$péroient anéantir les institutions re- ligieuses, en décrétant leur suppression : de nouvelles églises étoient fondées aux extrémités do monde, l'église de la Louisiane » du Ma- riland, de la Nouvelle- Orléans s'élahlissoit; un clergé s'y formoil» et de nouveaux Instituts dévoient bien tj6t s'y propager^ Nous avons nous-mêmes donné notre bénédiction, le dernier printemps que noue fîmes (e voyage de Paris, à de ferventes religieuses d'une commn-i> iiauté recommandable, qui dévoient partir, le lendemain, pour deux maisons particulières, Tune à la Nouvelle-Orléans , l'antre à la Loui- siane «iQU de jeunes personnes de ces contrées sont élevées danai toiitrs les coiinoissanccs religieuses qui eonvienacnt anx ïamilles chri^tiennes ». M. révêaue de Bayôtiné profité aussi* du spectacle des, mai- heurs passes pour ràiiîmer Ja foi âe$ lldèles^ il leur preseote rimmutabilite de la parole divine au mitieu des orages. ' ' « Nous avons vu en effet cette fermeté de Ta parole divine, en même temps «^ue nous avons été les témoins de la fragilité de ia gloire humaine. Cette divine parère nous àvoit appris que toutes les nations réunies sont devant Dieu comme si elles n*^étotent pasj qnelesraair -1res du monde ne sont qn'un néant a ses yeux; ({ûe les trônes mémCy n'étant poûu affermis en teire par des racines-, disparofessent quand i) lui plaît, comme une paille légère empertée par un tourbillon ^ et noH^ avons v«, dans un petit nombre d'années, les empires s'écroin^r, «e diviser, se détruire ou se relever à son gré^ » La parole divine nous avoit appris qœ la justice élève les peuplés » et que Vînîquité les rend misérables ; que le règne dés impies est la destruction des hommes j qu'un prince ennemi de Dtcu est pour le peuple malheureui^ comjato un lîon rugissant et comme un ours affamé j cl nous avons vu , dans cet infortuné royaume , la corruption engcn^ drerrimpiétéj^rimpiété, une fois, maîtresse, Vûser de la puissance su,- préme que ponr ravager le monde, et n'asseoir son- trôile mal assuré que Sur des ruines sanglantes. , ,. M La parole divine nous avoit appris que, quaml la religion dispa^- roi», la société se dissout^ et au moment où. les autels du. Dieu, yir vant ont été renversiez», ses temples fermés, ses ministres [proscrits, nous ayons vu la France sans monarque ,,sans lois, sans justice, si^m citoyens , ne renfermant plus dans son sein que des tyrans et des vicy times,. ou plutôt, ^dans ces jours de renversement ei de calamités^ jiou« avons vainement cherché là. F»*an<;e dans k France même. • » La parole divine nous avoit appris (juc^.sireiifer doit arvoir» dans les desseins même de Dieu, ses heures de puissance^ il ne prévaudra cependant jamais eontrè la religion, à qui. une durée éternelle est pro; mise. L'Eglise, dit Jésus-Christ^est ce tic pierre a ngulaii-e,. contre U-, quelle toute puissance ennemie viendra se briser ^ et de nos jours, après une des pins cruelles persécutions que l'Eglise eut jamais souf- fert», quand toiit paroissoit désespéré , que hi religion scmbloit anéan- tie , nous avons yu tcfut à coup le calme succéder à la tempête v«. ' L»e iDéme: prélat termine son Mandement par une invita- ,tton à secourir lesEspa^ols réfugiés. « Ces malheureux pros^ crits, dk^il^ sont nos mres; ils peus ont accueillis autrefois nons-mémes; parmi eux sont des prêtres fidèles, d'austères cénobites, de» peniifes vénérables; tous sont des chrétiens gé^ iiéreux qui souffrent persécution pour la justice ». M. d'Astro» recommande, de la manière la plus pressante, les besoins d0 c;e4 hooosaUes bannis ^ et y joint ceux de soii séminaire. • t ■in . - M. Véyé^we 4? Carcassenne ft^mir ^s g^Mw' n^mhrti^ otnn qui sont sourds k h voix de FEçlîse et C|ui eiifretgaeiit «b» préceptes ; t) Teor rdppeNe à ce sujet fçurs mtëréls et feure^^ \6Ws\ ei; revenant sàr un su|ei ^«ll » &>pt à cœur, û leur îpai^le ètt tés tèirties £ ^ ecmcoàriraver.ipMiis a» soîn que nous d*evôns avoir, et, àus mesqjies que iiçus deVomrrprendre pour métti*ë ces infortunes %' l'abrîrdu besoin et de la mmètz ,. et ^poAur adioucir, attta&t qu'iï est eni - Dotts, Vamertumé de tsur e&il »^ . rjmift.I>»êxevciees de k visite p^sterafe aavont liév, àSeint-- Boçb^^ to»# )es jours d^ Cavénae, I^ nsdtin., k cîm teures et jieQiî^ , et fe sôir^ à six Vu'^'V M. rarehevécj^e ms ouvrir» le séererecli des Cendres^ à àm^ heures et ifeinie; M. l'abbé de Janson dif îgere les eicrciees. Le vendredi i4 ^««r» o» ifera l'office des cin^ Plates de N. S. J. C. , premier tî^tiilaire de la paroisse» Il j au va procession solccmelie y sersÊon et ado«^ jratioft de k croix^ Le w^me jour, »l sera célëbre> à Taistel pour kf ftineadu purgiftioirei dia nesses e» aoiv pour le lepM» (9) ^ rame- de M«'. le eue de Berri : cVst cejo^t qui est renni* yersaire -de su mort, Le^ eyercice s de la fnû^on nVmpeche»* ront pas là àtatioa orâîiiaire du Carême danâ cette église s If. Tabbe Landrieux préckera lesdîi^anches, ^lardit et jeudU« a une heure. Tous les vendredis de Carême, il jn indulgence pjénîëre applicable aux.ames du purgatoire. . —- L'excellent ai>bé Davaux , qui a été enlevé , il y a troia mois» à la religion et à ses auiis, affectipnnoit parttculière-» mentuneceuvrequ^il a voit contribué à. rétablir; c'étoit la société pour le soulagement et la ^éltifance des prisonniers* lien fut. long temps le président^ et, dans ses dernières an^ n^es, il reçut, des uiains les plu» augustes, des secours qu'il distribuoit avec autant d'intelligence que de bonté. De pieu^ fidèles le secondoient dans 8ê$\ anîns tonchans, et l'abbe Oar vaux, peu avant s# mort, avqit terminé la distribution d'une somme considérable confiée à sa discrétion. Il a voit, avec ua don de i5,ooo.fr. , éteint pour environ So^ooc fr. de dettes^^ et délivré trente et quelques prisonniers. Sa mort ne fera fMMut tomber une oeuvre si précieuse à rbuinauité. i*a société tiendra, le premier vendredi de Carime» son assemblée an*> iiuelle k Sami-Thomas-d'AqulB. BL l'abbé Borderies, arcbi- diacre et.grand-vicaire^ prononcera le discours à^eux iMures» La^«*te sera faite par M"", les comtesses Léon de Juigné ei âe Morfontaiiies. Le^ personnes qui ne pourroient se trouver à l'assemblée peuvent envoyer leur oârande èi M*«. la mar^ Îuisede LaTour-du-Pin-^ootaubasyniecleVarennes/u*. i& ette qame est aujourd'hui trésoriers de l'œuvre, en rempla;- çéinent de M'**, de Giboa , q^i sivbit long-temps rempli cetta fonction, et que la mort a enlevée* — Le clergé des paroi^at . vient de faire coup sur coup 4|aelquef perles que la disette actuelle de prêtres tend plua fensibles. Un jeune cclésiastique attaché à la paroisse Samt* Germain-des-Prés est mort la semaine dernière. SaUiedi , une apoplexie .foudroyante a enlevé Al. l'abbé Barlier, premier vicaire de Sainte* Elisabeth : il a été frappé dans son confes- sionnal méme^ et tî'a-pas survécu à ce coup terrible. M. Bar- bier , autrefois religieux de l'ordre des Capucins» étoit un des ecclésiastiques les plus laborieux ; il préchoit souvent, et il est .peu de paroisses qui ue l'aknt enteudu remplir quelque Station. Il n étoit pas d'ailleurs âgé, et on pouvoit espérer ]ouir.^acore plusieurs années de se$ services. . : (""^y ■....■■ - \- .; " •^ La 'nouvelle cl)aj>dîe de sain t Maurice ^ ^ans l 'égtîse cTé Saîni-Snlpice , est ouverte depuis quelque temps ; les P^^"* tures à fresque ont éic cxéculéçs par M, Aug. Vinchon. Deux 'grands tableaax occupent ta gauche et la^ droite de la cha- pelle. Sur un des côtés, 6n a représenté ta deuxième décima- lion. Au pied de l'idole, un prêtre païen exhorte un soldat chrétien /qui lé repousse et se dévoue à la moft. Saint Mau- rice refuse la naleice^ d'autres chrétiens annoncent leur réso- lution par diffeVens f;éstes;'lVlaxiinien, du haut d'un palais^ semble encourager l'efécution. La scène est ^ Octodurum> dans le Valais. X>ahs rautré tableau, saint Maurice vient de logues se rattachent au sujet pnncip tue de saint Maurice est sur l'autel, avec une inscription q»i rappelle lé ttiartyre de la légion thébéenne. La voûte offre une 'peinture qui se rapporte au même objet; des chceurs d'ange& vont au-devant des légionnaires. Les quatre angles présenten t la religion, la foi, rcspérance et la charité, chr^c une avec dif- férent attributs. L'artiste n'a pas cru devoir suivre les allégo- ries les plus usitées ; ïa religion s'appuie sur le livre de la loi ;^ la foi foute le monstre dû paganistne , et tient tes palmes àa mârtvre; l'espérance, attachée même sur les inslrnmcns du supplice, tend les bras vers le ciel, et Fa charité prodigue ses soms k dés en fans. Telle est la description générale de celte chapelle, dont l'ordonnance et Fexéculion annoncent un talent distingué. Ces sortes de peintures sont nojivellés pour nous;' et ce -genre, qui est fort cultivé en Italie , étoit à pea près inconnu chez^ nous. On ne peut qu'applaudir à l'idée de le faire servir a la décoration de nos églises. On prépare en- «e ni<$ment , dans l'église Saînt-Sulpict , deux autres chapel- ies, vis-à-vis celles de saint Roch et de saini Maurice , et Ton- doit y exécuter aussi des peintures à fresque, qui complète-^ ront fe décoration de cette partie dé Téghse. — La ville de Chinon , dans le diocèse de Tours, a été der- fiiërement favorisée d'une mission , et s'en est montréedigne. W. Gloriot, chef de la mission, M. Caillât, et quatre autres missionnaires, ont donné, pendant éinq semaines^ dians les deux églises de cette ville, des exercices qui ont eu tout le succès possible. De mauvais livres sacrilrés, des désordres et des scandales réparés, des inimitiés éteintes , les église visU iles,4es incrèmeés fréquentés, Tes pnuyrés secourus, teîs ont été fes. fruits psteiisibles ei apparenJs de la mission; mais elle aura surtout, nous Tespérons, des effets du râbles ^ la pain des consciences, celle des familles, le retour à la religion et à la morale, ta pieté mieux connue et mieux pratiquée^ les bonnes ceuvres en honneur. La procession pour la plantation de la croix, et celle du sain t Sacrement , qui ont terminé la mis- .sion, ont fait éclater Pentliousiasme des habi tans ; toutes les maispkis étoient tendues et les rues décorées d'arcs de triom'-* phe. M. le coadjûteurde Tours ; archevêque de €arthàg^> etoit Tenu, malgré la mauvaise ^saison, présider à la cérénxdniey qui, en dépit du froid, a été imposante par le nombre et le recueillement: La procession étant arrivée au Galyaîre, le prélat a.féiicité les habitans de leurs boniiies dispositions/ et à remercié les missionnaires de leur zële'et de leur charité, il est difficile , en eflfet, de montrer plus d^ardeur etde dévoû- meiît que ces laborieux ouvriers. Les conférences de MM. GIo* riot et Balandret , les instructions de M, Caillât, lc« discours de M^ Donaet pour la retraite des hommes, ont fait une S refonde impression. En sprtant de Chinon , les missionnaires' e Laval sont aHés les uns à Baugé, tes autres à l'Aiglf^* .Quant aux missionnaires du diocèse de Tours,. ils sont en ce moment a Bourgueil f et doivent ouvrir la mission à Ambois^ le a3 février,^ — -Le 1*'; janvier, on a fait, à Bourbonne^les^-Bains , Tînis- talfa lion d'une école de Frères d# l^iristîtut du vertueux abbé de La Salle. Cet établissement est dÀ surtout aUi zèle de . M. l'abbé Matbej, curé de la paroisse , qui a célébré la messe pour rinstallàtion. et a prononcé un discoure; Le maire et les autorités ont assisté à la cérémonie, et ont conduit les Frères dans le local préparé pour eux. — On dit que l'empereur d'Autriche a prié le souverain Pontife de rétablir quatre fêtes que Joseph II avoit fait su p- Ï rimer dans ses Etats; ce sont, le lundi de Pâques, là saint eaoy la saint Jacques et la sainte Anne. NOUVELLES POLITIQUES. . Paris. Le 9, M. Bavez, à la tête de la grande députation de la cham- bre des dépatés, a présenté au Roi Tadrease de cette chambre, où se trouvent exprimés les principes et les vœax manifestés dans te y .^MH» dà II cooromie.. On; remaroue. ««rteot b iMMSge «itTiBCs % Sire, il étok réservé ài» Roi li^9-chrëfien de relever lès mine» Je nos fempî^. 6ir&ce9 â Tnere pieuse stilliclïadé, îk rieligibii reprend "^cikaifae jottr cette saliitâfre mUbenee ^q lii mspîre iux hommes plils 4*atbiebe«eiit ft leurs devoirt , phis de tetpect pomr^ les leis de leur Eijs*. Le» coaVeiiltoM rëcelDfneDl oeoehies pair V.. If. ^vec le saîiit . ^ge ont rend» à »m ëglîies leurs premiers pasteurs. BientAt fe tra* Tail et nndîgenée trovreront jusque daqs lés eampagnés les conso- liitions et les secoardr dont lié ont èt^ pri^vés si )o|ftg*lei|ftpè ». %, tf » '« répondit ] tt Je reçois vtet le pins grand plaisir i*JEidres9é de la diarn- •Vre des dépvfri. Je serai fidélè aux engagemtns ^ile j^af pris^ maia» «uoi qu'il poisse anwer^ ^*est de n^n wuon îof!im«>Mrèe.l«s cliani>^ Aret » qi^i composent la législatiire, que résultera la prospérité de l^ 'France & Tintérieur et la eowîdératioii à )*extérieur ». — ^ LL. AA. ftR. rioHsiBUR et M^^. lé duc d^AngouTéme ont passé ' «ir revue , lé ^ de ce mois , dons ?a cour ées Tnilerliês et sur la place» idn Carromel, tt^s troisièmes bataflloas des i«*. » 4^. , â«^, 6«. , ^^ et 6«^ régimens de la garde re^ale« mie batterie dWt^lerJi&à pied et nne .demj-batterie d*artillerîe à cbeval , avec dix-hnit pij^es de canon ^t leurs caisson*» Après que les tronpes ont eu dé61é devant LL. A A. BR. j^ avec la plus grande précision, Mohsikur a réuni en cercle autour de ta personpe les généraux et les officiers des corpi qui doivent partir» €t teurn adressé «m discours dicté parrhonneur ef leecnrage i^nçois^ , •— Une ordonnance du a février porte qu'il sera eréé qualre non^ yexwt réfîqiem d'iafanterie de ligne à .tr^is iwtaitlpns. ITne autre 'ordonnance du même jour prescrit la formation jipmédiate d'un t.roi^ nème bataillon pourles virîgt dernier» tégimens d^âifantêriie de lign» qui n'en avaient en que deux ju.pUqné. MM. Ouyérgîer de Çç^uran^e et Lainé ont proposé nne modincalion de rédaction sur les espérances 'de paiïL que le dùcours d« Boi pouvoît ehcnre laisser. BjP. le- gé-> :néral Foy ë proposé un amendement tendant à décliner toute oç* >cQpatioi» ou toute ooopératJon 4es paîssances étrangères JL Tégard de ]*Ëspagne. On dit que ces amenderaens ont été soutenus par MM* Se-- ba-^tiani, Cabanon, Lesdçoeur et Cbauvefin { ntai» ils j»at tous été rejetés par la question préalable^ Qà assure que Fadcesse a été rédige»^ |Mr M. Hyde de Neuvile. '^ M. îeL confie de Lagnde, màûstre de F^s(nc« à Madrid, e^t arrivé li Parî« le q, & dix heures du matin. Sf. £^c. ^t descendue à rbô^el du ministère dès affaires étrangères. — Le sieur Magallon , éditeur dé IV/Smai j, et M. Dumesni), auteUr- d*un article dirigé contre le prélat qiu est à la tête de rin^traction^ publique , ont comparu , le 6 de ce mois , au -tribunal de police cor-^ rccTionnelle. L article incriminé de M. Dumesnil est intitulé : 7Vt> huùuionê de, i*komme de Dieu, Le lyînistère pubnc a établi que oe- |ouriul« purement lUtcvaire» t*étoit nèlé dct matières pobUques^ «oH àToi^kcitè 1 la lïame et ao mépris du gonreroement du Rot); loutragë la lreli{;ion , ses ministres et des fenctioi^naires publics à rài« «on de leurs fonelionsb Après la plaidoirie de son défenseur, M. Dii^ ttiesnîl a lu an dbcours écrit , dans lequel il a annoncé qu*il étoit en* toemîdes Jésuite»^ La x^nse a été contiau^e ^huitaine. — BfT te ministre de ta jgueirre a adressé ^ MM. les préfctt, la 1*^ de ce mois, cme eîrculaïre dans laaueHe îl leur recommande d^ Ciire connoiire «nx souff-oilficiers et soldats libérés du service actif, les avantages ^ui seront accordés k cchx d entre eux qui voudront contracter des engagemens dans les armes qalls auront choisies. — M. ^ouy a interjeté appel du jugemoit cpiî le condamn^o à. nn mois de prison et i5o fç. d^amende , pour Tarticle qHt lesjf^s fiut^ .•cher, inséré dans la Biographie des Contemporains^ • «^ tTn -commissaïre de police s'est transporté , le 8, k- Sainte-Pé» lagic dans le cabinet occupé par 1^ sieur Léonard Gallois, et y • procédé 11 la saisie de Touvrage intitulé : Trots mois en Portugal^ , — " L*a«tor%è a. fait saisir une gravure représentant le serment .du OTeu de Paume, d^'Après le tableau du convenlionnel David, — bes numéros du 9 féyrîçr du Courrier françois et. du Joumat idu Commerce ont été saisis sur la réquisition . du procureur du Boi» |>our un prétendu com^ite rendu de la séiance secrète de là chambre des députés, tans autorisation de cette èhambre, et pour avoir prête ealomnieusement à un ministre du Roi un discours quirn^^a pas tenus — MM. Sarran et Dentii a voient publié, dans le mois de janviei^ «8I1, quelques numéros d*utt journal intitulé : le JtégiUateur. Getti( feuille, qui n*eut a cette épo<]|ue qu'une existence de peu de jours, reparut tout ^ coup dans le mois de décembre i8a3. Les propriér taires n'ajant pas obtenu de nouvelle autorisation du Boi pour cette dernière ii|>panitioii, ont été déférés par le ministère public à la |Jor «ômp4^ënt, eV les parties oui été rejnvej^es. ^ M. Dulong, professeur à rEcoIe. polytechnique, vient d'éir^ mommé ii la place que M. Fourier, devenu secrétaire perpétuel de l*Académie des^ Sciences, avoit laissée yacante à la section de phjr^ «que générate. fours, vient i . - ^ , t ^ — — Vingt-quatre aggrégés en exercice près la Faculté de .médccîuè de Paris ont été nommés, le 7 de ce mois» par un arrêté de M. 1« grand-maltre de riTnîvereité. — M!* Royer-Collard , médecin eu chef de la maison royale de Clyi- renton, a adressé k M. le^ ministre de riutérieur un rapport curieux Unr les aliéner dé cette maison pendant lés années 1818, 1819, 'i8ao et i8ai . Le nouibte total des malades entrés a été de 769, savoir, .445 iiommes et 3i4 femmes. Pendant ces années, il est entré dans l'ét^ i^lissemeiit i38 ooiaUdet de plus que pendant les quatre anuées . imm^'* ( ï4 ) . iliateittent antëfkures. Déjà une augmentation asfgz grande, qiiol^ntf moins consî Icrahlc dans le nioinbri; des entrées, avoît eu lifft en i8i4# i8i5y iSiC'et 1817, cotnparatî'venient aux années lirocçdehtes. -JP^en" dant les quatre années compri-es dans le rapport, il y a eu 3oi guéri- rons, dont 24^ complètes'; et 56 incomplètes. En retranchant les indi- vidus qijî^ au tnoment de Içur entrée, 'étôient atteints de maladies infHntiLlémcnt mortelle^, et ceux qui ont succombé à des àccidèns imprévus, tels que le suicide, le nombre des morts est au nombre des malades entrés aT>eu prés dans la proportion de i à u6. La proportion dé's gurrfsoDs a été un peu plus ibite chez les femmes que cliêz. lesr hommes. ' . * • ^ Ee collège royal d'Hcnri-Quhtre a déposé entre. les mains du maire ^ du douzième arrondissement une somme de 1,000 fr.. pour.leâr pauvres.. .... . ^ * ■ ^ — ^M, dé Viilcle a accepté remploi de prieur honoraire jqui lui a été offert par les pénifcns gris de Toulouse, en remplacement de son res^ pecfable père. " ^ ». • ■-*- M: Lepoitievin ,dé Lacroix, substitut du procureur du Boi » Vervins (Aisne), vient d'être nommé procureur durKbi à CbâteaiH Thierry. ' . / — ' 'On poursuit avec activité à Bordeaux Tes travaux commencés 9Ur la tour de $aibt-Mich(l pour'^établir dés «îgnàux télégraphiques» • —1 Le Roi vient de. décorer de la Légîon-d'Honneur le marcchat des logis de gendarmerie d'Abadie, qui arrêta leis constitutionnels espagnols, lors dc$ leur riûlatioii dn territoire françois dans la commune des Al*^ âules. ' . ... . ■ • — Une qo^tefatfe par les . âèves de .l'école de la Flèche , en fa- teur d*un tamfeoar que .Von kvoît renvoyé, quelques expressions de H^écontentcinfcnt contre le général .de féçole, et les arrêts forcés aiix- 'Oiiëls on'-a niis plusieurs élè ves , ont provoqué , dans Técple , le desor- 'dre dont. npu» avons déjà parlé, et qui n-a duré que quelques heures. " — Là commune de Saint-Jùst et le faubourg de Sàint-Çuentin , a Sëauvais, ont été victimes d'une inondation, lie 27 jan^vîer dernier^ De. nombreuses manufactures , plus de 209 maisons,. une population' 'd'environ tjoo habitans, ont été envahis par les eaux. En moins duîic henre, une superficie de plusieurs lieues carrées a été convertie en un Vaste bassin , où sont venus s'engloutir les l-ésultats dé Tindustrie et des travaux de plusieurs années. . ^ ' ' '— 1-e maire de Carcassotine à donné sa démission. Le commissaire de police de cette ville a été remplacé paV celui qui ripmplissoit cette fonction ea i8i5 , et qui avbit été destitué par M. Decàzes. ^ • —7 Lés eprtès de Madrid ont adopté , le 27 janvier, une loi relative^ à la rupture des relations commerciales avec les puis^nccs qui ont in- terrbnipu. leurs relations amicales' avec le gouvernement .espagnol. •n*ns les séances des 29, 3o et 3t janvier, on a' discuté le régîçinc'n|.,Vu clergé. Il a été décidé, le i®'*. février, à une majQrité de.70 voix contre 5o, qu'il n'y avoit.pas lieu à voter sur le projet. — Le général Roitjafgosa qui défcndoit la Sco d'Urgcl , a été forcé d'abandonner cfette place qui luanquojt de vivres et de muni- ( ,5 ) lions. Mina» aprét avoir occupi^IaSéo crUrgel, a fitAé lâ neutralité de la vallée trAinlorrc, qu'il a occupée militairement. Quelques-uiU ée» priacipaux babitans ont été arrêté« comme* otages. — L ambassadeur de Pruwei Madrid est arrivé )iBayoBiie lé i«'. fé- vrier, après avoir couru de grands dangers dans sa route. ii*ambaasadeur et sa femme ont éprouvé de durs tttiitemens de la part d*un' officier constitutionnel. — Le Roi des Payfr-Bas a offert au capitaine [Beaubis, du i4'. régi- ment de ligne, une médaille de première grandeur, et une somme de Soofr. à la troupe, qni, avoit porté dos fccôurs. au village belge d'A-* thus, lors de l'incendie qui y a éclaté dan» la nuit du 26 au 27 août dernier. Le Roi de France a autorisé racceptatioh de ces témoignages de reconnoissance. — Le général Pépé\ après avoir visité successivement >^adri.l et Lisbonne,' vient d'arriver à Londres. * — La chambre, dès. communes d'Angleterre a entendu, le 4 fé- vrier, liannonce de la proposition qui doit rtre faite dans le cours de la- session ttit-'rairaire des catbbliques, par M'. Pfunkett. L'opinion bienconnue du non veau ministre qui esta la tété du gouvernemcht, et ses discours éioquens, font espérer que le sort des catholiques sera . iiméllorc. ~ CHAMBRE DÈS DEPUTES. , ^ Le 8,1a chambre a discuté en comité secret, depuis deux hcure^ fiisqu'à biiit heures du soir, 1^ projet d'adresse présenté par sa com- mission. Divers amcndem'ens proposés, en laveur de la continiiation de la paix , ont été rejclés. Le projet a été adopté tel auc l'avoit pré- senté là commi:ision. Nombre des votans» 296 ; boules Dlanchci,!20!2; Boules noires, 98 : majorité, 109. MM^de Villèle, de Pc^ronnet, de Corbière, de Chateaubriand et dé Clei-mont-Tonherfe, oiit assisté à cette discussion ^ qui a été longue et animée. On a ensuite tiré au sort la grande députation chargée de présenter Tadresse au Roi. ' Le 10, MM. Ducheray et de Puymaurin font conrioif ré à la chambre que leur santé né leur permet pas de se rendre à leur poste.' MM. DtH tlicnay et Descorbîac sont ensuite adniis. Tous les mimslrcs, à l'excep- tion de M. de Chateaubriand, assirent à cette séance. M. le ministre 'des finances donne coniioîissance , 1°. d'un projet de loi pour la fixation dés comptes antérieurs de l'exercice de 1821. ao. du buJjct de 1824; 3*>. d'un projet de loi pour un supplément de crédit de 100 mil- lions. L'excédent de recette disponible au le'. janvier iSàS s'élève à 32,G58,8o 1 fr. , qui, joint aux 10, '287, ïo6*r. d'cxcédcnf disponible sut 1821, porte* à 4^,945,907 fr. la réserve avec laquelle nous commen- çons i'exercice de 182^. LiCs besoins extraordinan-cs que nécessiteront surtout les armemens auxquels le gouvernement devra se livrer, .éy,i- genf que l'on démande aux chambres un crédit de 100 raillious (inur- • mures et rire» à gauebé*). Une création de 4 millions de rentes ajoute s (,6) ttti!lL esEtè^tieni àè^ oLtentu swr les dépenses^ complétera pour tdaS Ici ttioyens de satiifaire aux besoins éventueb et extraoHIi&aires de cet. exercice. . . * Le ministte passe efisoite au projet de loi d«i finances pour i8!24. Les demandtes pour cette année , comparées à eelles de i8a3 , nVpron-^ vent qu*|ine augmentation de d,^f ,601 h, somme' égale an crédit en rente, dont les circonstances extraordinaires de i833 auront nécessité' la création. £n résamé» Id montant des Kceftes^ en j8ii&, sera de (^,334, 190 fr.; les dépenses seront de90il)77ô,di4 fc*. rc\cédclitde».re*î cettes présumées sur les demandes présentées 5^4**7^ ^^* ^^ guerre d*En>agne, si elle a liea> ni^oinite le crédit dcmmidéf (les murma^> tes an c6té gauche^ et Tap'probation'du côté droit, interrompent phi^> lieurs fois le ministre lorsqu*il parte de cette guerre )« L'cmpriinb Hroposè est la mesure la plus £ivorab)e «fue le gouvernement pitisse ' proposer. En définitif, malgré la demande de cet emprunt iUe trouve, ùue la caisse djamortissement libérera le trésor, dans le cour^ de cette mince , d'une somme de ^3 millions. Le ministre donne ensuite lec*v tûre de h^is projets de loi , dont les principales dispositions sont com*' prises dans Fexposé que nous venons de donner. . " ' ^ M.'de Villele arrive ensuite aux deu* projets de loiïelatift à lar, dotation de la chambre des pairs et de la chambre des députés.- L\ dignité et Tindépendance de la chambre des pairs exigent de ^ire eèsset ce qu'a de précaire son état actuel en assurant rtrrévocabililé des dotations» L'allocation dite jusqu'à ee jour seroit supprimée et remplacée par l'inscription aurie gràiid It^re d'une 4ehte perpétuelle de 3,6oo>ooo francs. Le palais dû Petit- luxémbourg sera également Affecté à la dotation de la chambre des pairs. Le reste de la loi déter-» mine le mode de transmission des pensions. *Cne rente perpétuelle de 600,000 francs sera inscrite au grand livre , pour la dotation de la ehambre des député?» Trois forêts appartenant à l'Etet seront échaa* fiées coatre le Palais Boui^n > qui sera affecté avee toutes les dépen- iaâcès ^ SicttvieB de la clia|{ibre des députés, et fera partie de s« , dotation; ciale ] qui a a^jà , ait-ii , cqwc i«hi. uc lun.ivii» « « * *«..^v» • L'orateur est plusieurs fols interrompu par les murmures de la droi^ ^ Xe présitîelit ooserve à l'orateiir que l'on nomme toujours des com- missions pour les projets de loi. On désigne le jour de réunion -des commissions. . ..•■*.'..• M le ministre de la guerre présente un projet de loi portant que les militaires libérés du service le 3i décembre dernier pourront Hjeé employés en cas de guerre au service des vétérans dans l'intérieur du royaume, même hors de la division militaire dont fait partie le département auquel ils appartiennent. M. de Ch«ivelin demande que, surtout dans le moment ou nous sommés, il soit fait chaque semaine un rapport de pélition. La chambre témoigne de Timpatience. On répond k l'orateur qujî sa demande est iniitile, parce que le. rappoit te fera chaque semame. • (Samedi iS février iSsàS.y {N^ 889 ) %j^ Apologétique de Tertuliien, traduite par 1 abbé Meunier, et*publiéc par M. Dampmartin (i). U Apologétique de Tertullien esi un monument ce-* lèbre de discussion et de vigueur; il fait connôître la pui'eté de la doctrine de TEvangile et les vertus de ses disciples, eu même temps qu^il réfute les difficultés et confond les calomnies des ennemis du christianisme. L'auteur, Qui ntus Septîmiiis Florens TertuUianus ^i- voit sur la fin du second siècle, et au commencement du troisième; il écrivit son apologie sous le règne de Sévère. Il paroît qu'il demeuroît alors à Carthage. Son génie hardi, ses raisonuemens pressans, son style con- ins et plein de nerf, lui ont procuré une juste répu- tation, Wusîeurs anciens Pères en parlent avec beau- coup dVstime, et des savans modernes ont commenté ses traités. Les éditions de Rigaud et de Pamelius sont estimées. Le protestant Ail iv, etDufossé, de Port- royal, ont donné la Vie de Tertullien. Giry et Vaisoult ont traduit Y Apologétique ^ mais leurs traductions ^ vieillies, sembloient appeler un nouveau travail, ouï fut entrepris prcsqu'en même temps par deux ecclé*^ sîastîques du dernier siècle. L'un est TabEé Meunier, qui n'étoit pas connu Jus- qu'ici, mais sur lequel on trouve une Notice dans \é velu me que nous annonçons; Jean-Antoine Meunier^ né à Chàlons-sur-Saône en 1707, devint chanoine de IsL collégiale de Saint-Georges, dans la même ville, puis prieur de Saint-Martin-des-Champs, à peu de distance (i)In-ia; prix, 2 fr. 5o cent et 3 fr. franc de port. A Paris^ chcz^^bert j ^et chez Adr. 1« Clere, au bureau d© ce journal. Tome XXXir. L'Ami de la llelig. et du Hoi. B ( »8 ) de Chàlons. Il eut la conGanceide M. Madot, évéqu^'^ de ce siécCf et, étant venu à j^ris pour les aifaires de ce prélat y il fit la connoîssancè de l'abbé Coutu- rier, supérieur-général de Saint-Sulpice. On dît que ce fut cet homqfie estimable qui engagea l'abbé Meu- nier à traduire les ouvrages de Terlullien, La lutte phi- losophique commençoit alors, et les ouvrages qui se suc- cédoient contre la relieion faisoient sentir la nécessité de leur opposer une digue. On jugea qu'une traduc- tion des ouvrages les plus estimés de l'antiquité pour* roit être utile. U Apologétique de Tertullien convénoît, èntr'autres, à un siècle où on attaquoit le christia- nisme comme aux premiers âges de l'Eglise, et ou Ton Touloit remettre en doute toutes les vérités. L'abbé Meunier entreprit donc de traduire ce Traité. On dit ^ue c'est vers lySo qu'il fit sa traduction^ mais il la garda dans son porte-feuille, ainsi qu'une traduction du livre des Prescriptions, du même auteur, et un ex- trait des écrits de saint Augustin^, dirigé aussi contre les inci'édules. L'abbé Meunier mourut le 20 octobre Ï780, sans avoir publié le fruit de ses travaux. Cependant le vœu de l'abbé Couturier n'avoit» pas été rejupli, et les amis de la religion attendoient tou- jours la traduction de Y Apologétique, L'assemblée du clergé de 1770 forma le vœu de voir publier les an- ciennes apologies du christianisme. LVbbé de Gourcy s'occupa de ce travail. Charles - Joseph de Gourcy, grand-vicaire de Bordeaux», étoit déjà connu par des Mémoires et des Discours qui avoient remporté le prix a rAcadémie des Inscriptions en 1768 et 1769. Il avoit travaillé sur les anciens apologistes, et aToit fait dé larges extraits die leurs ouvrages. Député à l'assemblée du clergé de 1776, par la province de Bordeaux, il y fit agréer sou travail, dont l'évêque d'Auxerre ren- dît compte dans la séance du 23 novembre. Le prélat fit reloge des traductions de l'abbé de Gourcy; en (i9> , il'e^borta à les publier ^ et on lui dOBna pour cela :6ooo fr- «La modicité actuelle de sa fortupe, dit révêquc .d'Auxerre dans »o 11 rapport, est bien peu conforme à sa naissance, à son âge et à son mérite» .L'abbé de Gourcy ne jouissoit alors que d*un petit bénéfice, la chapelle de Pierre-Gaussent, et c'est en vertu de ce béiiéfice qu'il .fut dépu^té à l'assemblée. Il fut nommé, la même année, au prieuré de Compriant.-Sa traduction de VApologéti" que et AesPrescriptions.de Tertullien^aYnien 1 780, în-ia. IJne approbation, du docteur Riballier montre que l'ou- vrage étoit achevé en 1777- Le volume comprend une .Préface, le texte latin des deux livres, la traduction ^ de chacun et quelques notes critiques. L'auteur dit dsins sa Préface que ce volume n'est qu'une portion .d'un grand travail, que sa santé l'a forcé de suspen- dre. Depuis cependant il fit paroîti'e la Suite des an^ çiens ^Apologistes de la religion chrétienne, 1785, a. vol. in-8°. L'assemblée du clergé de 1780 lui accorda une pension de 2000 fr. Danis le rapport fait à son sujet, il est parlé de lui avec éloge j et il est question de ses malheurs ; nous ne savons à quel événement cela fait 9^U4ioji. L'abbé de Gotfrcy vivoit encore en 1790^ on ignore l'époque de sa rnort.Çe q,u'il a publié anjpLonce .tin. bornée instruit et laborieux. Il.avoit fait beaucoup 4l'extraits des ouvragés des Pères, et montre de la cri- t tique et du goût. On lui a consacré dans la Biographie universelle un article honorable bien qu'un peu suc- cinct j le procès-verbal de l'assemblée du clergé de 1.^75 ^uroit donné quelques rens.eignemens de plus sur cet homm^ estimable^ c est là que nous ayons puisé ce .qu'on vient de .li;re sur lui. L'éditeur de la traduction de l'abbé Meunier ne pa- roitpas avoir connu la traduction de l'abbé de Gourcy j il n'en fait aucune mention, et il ne parle que- de la su- périorité du travail de Meunier sur Giry et Vassoult. Quant au mérite comparé des 4<^ux t|:aduclîohs liiô- B 2 bernes, uotw n^'essaierons pas de pointer un jugement à ^ct égard. L'uB et l'autre paroi-ssent ftvoîr fait d'hêureui efforts pour entendre un auteur souvent obscur et dif- ficile. Le stylé de Ta tbè de Gourcy est peut-être plua soigné^ mais celui de Tabbé Menniet est naturel et facile dans sa simplicité. Au total , cette seconde tia« duction, qui est antérieure à la première pour le tra- vail, quoique postérieure par sa publication, nous semble un service rendu à la religion. Il est bon de multiplier ces sortes d'ouvçagcs, et d'offrir à ceux qui chercbent la vérité plus de secours pour la connaître, Nous souhaitons dx)nc que l'éditeur publie aussi la tra- duction des Prescriptions de Terlullieïi^ cet auvrage, qui est assez court,- auroit pu être joint à VApologéti- Îue; les deux ne formeroient qu'un val «me ordinaire, .'éditeur a joint à V Apologétique une Introduction oh il montre les sentîmens les plus religieux; mais il s'e»t glissé beaucoup de fautes d'impression dans ce mor-< ceau, et plusieurs nom^ propres y sont défigurés. Ainsi on y t Bigulf^oxir ItigauU, Allin pour AUix, du Fosse pour U^ifossé^ etc. Un peu d'attention eAtfait dispft«ii' roître oes. taches. . ' C NOUVISLLES ECCLESIASTIQUES. ' '\ Pakis. Le i4 février, )6ur d'un doulout'eux anniversaire» des messes ont été célébrées dans toutes les églises pour le rç- pos de Tame d'un Prince victime du pins noir altenlat. Beau- x:oup de fidèles sont venus unir'Ieurs prières aux sacrifices of-* ferls pour le Prince, et il y a eu ce jour-là un plus grand nombre de communions. M"*', la duchesse de Bern , pendant ces jours funestes, n'est pas sortie de ses appartemèns, et a entendu la messe au ipavillon Marsan. — Les exercices de la visite pastorale ont commencé à Saint-Roch. M. l'archevêque s'y est rendu mercredi soir, e Texercice de Teufs fonc- tions. Le prélat., après \e salut, a été recoiiduit par le- clergé avec les mêmes hanneurs qu^à son arrivée. Il y auri^ lous les soirs instructions familière ou glose, et ensuite un discours principal. Jeudi, c'est M. rabbé Levasseur qui a. fait fa glose. Toute la nef de Téglise éloit reniplie de fidèles^ 0i le plus grand &îferice y régnoit. -r- Le lundi 17 février, il y aura une assemblée de charité à< Saint-Ger maih-rAuxerrois , pour rétablissement des Grphcr }in/^9 de la Providence ,. formé sur cette paroisse ,. et pl^^é sous )a protection de Matiemoiselle. l\ sera célébré une messe du^ 5aint^£sprit , qui sera suivie d'un discours prononcé par M. l'abbé Baucan» supérieur des missions^. Les Princesses se proposent , dit-on 9 d'y assister avec les Enfans de France. La qoéle sera faite par M***. Delà va u> de Çhaselle et Lebrun. -<^ On distribue ,. depiris quelques jours, une gravure reprér sa«(a|it les projets de construction du Mont-Valérien» Le bâ« tinrent existant est conservé, et du^ milieu du cerps-de^tlpgig^ principal s'élèvera l'egHsc^ quj s^ l^,olongepa du côté du jar- din. Quelques personnes ènf ^aru craindre que la dépense ne- s^ékyàl trop bau(, et ne put être couverte p.-^r des aons vo- lontaires : avec de pareill'es craintes on n'entreprendroit jamais^ jrien de grand et de généreux. Kpus devons croire que le dé* «ir d'élever une église au Xi'ès.-Raufe excitera fa piété âek^ fidèles : c'est un mayen puissant d'attifer les bénédictions de 'Ùitusur nous. Ne devons-nous pas aussi saisir l'occasion (d'exj^iér tant de destructions- dVgîises qui ont eu lieu depuie. trente ans, et de réparer tant de profanations dpnt nous àvoni gcini? Nous sommes dpnc persuadés que beaucoup d'ames^ pieuses contribueront à Ta construction de la nouvelle église, «t dé|à nops savons que de$ personnes même peu aisées ont «Quscrii pour des .somnies assez considérables. Quant à la dé* ^^ensé, on peut s'en rapporter à la prudence d'es oaîssionnaires. M-. l'abbé de Janson ^ qui est a la tête de ce projet , en a entre- iettu decnièreoient une céuaion nombreuse et choisie y, dooà lîou^ avons parlé; îl a excité rintérêt par le^ détails' ^u'îl « donnés. Son zële même pour le succès de son entreprise lui a fait sentir la nécessité de ne pas adopter un plan trop vaste , et dont rexécntion sonffriroit trop de diificujlés et de lenteurs. Kous formons donc des vœux pour que le Mont-Valérien voie s'élever bientôt une église, sinon grande et magnificiae, au moins suffisante pour la dévotion des fidèles. Les soms que M. l'abbé de Janson ^a donner à la mission de Saint-Roch ne l'empêcheront pas de s'occuper de l'exécution du projet d'église. On continue à recevoir les souscriptions , soit à Ja maison de» Missions, rue d'Enfer, soit à la sacristie de Sainte-Geneviëfe, soit chez MM. Chevalier et Agasse, notaires. pour! qui ont commencé , le 5 février, dans l'églîi M. l'archevêque de Valence a dit la messe ; on y a remarqué un grand nombre d'ecclésiastiques et séculiers. La souscrip- tion ouverte a Paris, en faveur des réfugiés espagnols-, conti- nue à offrir des exemples d'intérêt et de générosité; on dit qu'elle s'élève à 17,600 fr. Nous espérons que ce n'est là qtfc le commencement d'un concours d'efforts envers d'honorables victime^ de l'esprit révolutionnaire. Nous avons reçu, de notre côté, des dons pour le même objet. M. Duplain, curéiie Saint-Germain-Lespinasse , diocèse de Lyon , nous "tenvtôe ' 200 fr. pour les ecclésiastiques espagnols. Accueilli luîrmême^ dit-if, par dès prêtres étrangerj , dans le Valais,. i^I se. (pit tia devoir d' et qui oie se dire le siècle des lumières, parce qu'il sème sur toutes les vérités r^r ligieuses les ténèbres et l'obscurité, il est du devoir' des premiers-pas- teurs de prendre en main les infêrjêts et la défense de cette religion sainte. Les saints Pères leur en ont donné l'exemple j toujours i£ se sont attachés à signaler et à combattre les erreurs de leur temps. ' . » C'est pour satisfaire à cette obligation, N. T. C» F*, que nous allons vous tracer son histoire , vons en rappeler toutes les époques, et kl suivre pas à pas depuis Jésus-Ckrist jusqu'à nos. jours. Eh l que nous serviroit-il de vous parler des préceptes de la religion,, de npn» élever contre leur scandaleuse transgression, d'insister sur la nécessité d'obéir aux lois de l'Eglise, de ne pas profaner le jour du Seigneur et de vivre en bon chrétien , si la religion chrétienne n'étoit pour vous Su'un objet de dpute , d'incertitude et peut-être de raillerie ? Il faut oac, avant: tout, établir ses.droitsk votre respect, à votre-amour «t à votr« fouminion ; il faut yoas immtrer qti*«tlt D*eft pas TonTnife ,det hommes. T» Si nous ayons le bonheur dVcarter les nuages donif on cherche à V couvrir ; si nous sommes assez heureux pour la soustraire , à vo» yeux, aux prcstrgestlu mensonge et de l'imposture } en un liiot, si iious pouvons ranimer dans vos cœursvta foi de ^t» pères qui sVteîntf 'alors y corn me eux , vous serez dociles aux leçons de vos pasteurs, vous «nteadtea leur voix,, et vous porterez sans peine et sans murmure le 4(>ug d^s cûmmandcm.e is de Dieu et de ceux de snn £gU e #. M . Tarchevêque considère donc Fa reîigiVrt chréttenRe ^"atib le donblei prodige de son établissement et de ul durée. Il pres- sente rapîdetneat ce double caractère; d^ebqrd la destruetion .AeU, synagogue, le r^en versement det^idolâtrie, les persécn* lions, les martyres, les raîracWa, tous les grimds traits enfin qui «ccompa|pf)ejii l^tablissemenidu christianisme. Dans la seconde partie, le prélat expose le prodige de la durée de la religion ^ qui s^est toujours maintenue, malgré Thérési&et le schisme et lears fureurs, malgré ^incrédulité et s^s anciens et nourêaux efforts, malgré les réformateurs du i6*. siècle, et lés )réîot^ jnateurs plus hardis encore de ces derniers temps. Ce Mandé- snent, qui est sîgné de M. Tarcbevéquo d^Adana, coadjuteuf de Besançon, forme une excellente fnstpuction pastorale; et ce tableau rapide i\ts grandes preuves de la religion est pro- pre à faire impression sur les esprits les plus prévenus. On ne p^utv qu^applaudir à i^lSQge de traiter: ainsi des sujets gêné- «rnuxi donl (a ^}iite et Fensembie peuvent former avec le temps un cours complelde religion. M. le coadjuteur destine -à la iln da Mandement les cantons q.u%l se proposé de visiter cette nnnée, et exhorte le's pasteurs à préparer de tondue jnain les fidèles et les en fans de la première communion .pour recevoir diencment le sacrement de confirmation. ^-M. LéopoJd-Maximilien, comté de Firmian, préconisé «re)ievé€(i»e de Yienne le 19 avril dernier, a, le 2 {uin sui* Tant , adressé h son clergé une Lettre pastorale latine', qui est jaus$i remarqiiable par la sagesse des conseils que par Pélé- eance du style. Ce prélat, qui est né en 1766, et qui a été* Mit y en 180Q , évêx]ue de Lavant , en Cartulhie» réclame lea giëres ei l^assistance de ses coopérateurs dans le ministère. s soins, dit-it, seroient inutiles sans te cèle des pasteurs or- dio^îres, et ce iéle est d^autant plus nécessaire que Timpiété et ^indifférence font au|ourdliui plus de ravages. M. de Fir« * avertit surtout les eecléôastiques de se défier: dea singo* lariiël et èei illusions âè qiie1t|uei |>ersdni1fès d^ufie imagîtaa-^ tîon ardente; ce qui nous paroît se rapportera qneYques en- thousiastes qui ont semé aans ces derniers temps leurs doc* tirines en Autriche.. Le prélat confirme les régleroens faits par ses prédécesseurs et par le vicaire-général capitulaire, M. Mat- thias«>Paul Steindl , évéque d'Antinopplis. 11 pfiie un tribut d'éloges au précédent archevêque, IVî. Sigîsmond-Anloine de HohenwÂrt , qui est inorC dans un âge trës-avancé. Le préial finit par des exhortations relatives aux diverses fonctions sa-i- cerdotales.' Cette Lettre past<^rale montre, dans l'iiiustre au- .^«ur^^'autaiit desële que de piété. Outre cet écrit, que nou» avons reçu ^en entier, noiM^ avons sous les yeux* quelques ex-^ Ira-its de quelques autres pièces ^'piscopàW d'AIIeniagne* M. l'archevêque de Bamberg, à l'occûsioa de sa prise de pos* session , donne aassi d'eacellens avisi^ son clergé. M. deGru- )>en , évéque suftragàiit d^OsT^abruck et administrateur du dio-» eèse, a publié, pour le Carême, un Mandement plein d'onc- tiofi, dans lequel il exhorta 'ses diocésains à redoubler de prières pour demandera à Dteti la 'conservation de celte an- tique église, fondée par Cbarlcmagne. Les catholiques de ce payfr son t. alarmés du bnii4 qui s'est répandu que le goiivcr- lieme^t d'Hanovre a voit renoncé à son premier dessein de dfiâev deux évêchés et deux chapitres à Hildesheim et à Osna- brack, et .que le plan actuel efoit £le n-avoir qu'on évêclié, qui seroit dans cette dernière viUe. Une circulaire de rordi^ ^iKaine de Ëuduveias se prononce contre la société bibltqufe , et jié&pâ loute intmduction et distrihutk>ii de Bibles data le dio- scée. Il paroît que l'empereur a donné des ordres dans le Vkême sens en Hongrie. M. Févêque d'À'ugsèourg' detnande ]es prières de son clergé^ et témoigne le plus vif dé$ir deprô^ Siager la gloire de Dieu. Une Instruction pour les dojrens du iocèse dé Wurtzbourg , lorsqu'ils visitent leurs chapitres^ «Qtre dans les plus grands détailsstir les objets de leur solli- tilude. L'évêque de ce siège adresse, en outre, des instruc- tions ^pour la confirmation. Ce zèle des premiers pasteurs de- vient de plus eit plus, nécessaire dans un pays oii la relfgsoQ' fait chaque jour de grandes perles. Des villes qui ont passé sous la domination des proiestans voient disparoitre les cta- blissemens, fruk de la piété des siècles précédens. A £rfurt, oui comptesix mille catholiques, on av oit déjà supprimé la «icullé de théologie et huit abbayes et couvepsi. Qp a eoccve » (?6) le ri avril ^emrer^ Kipprîmé le couvent des Augustins, qui avoîl fourni des hommes éclairés. Nous profitons de celte oc-* casion pour annoncer la mort d'un zélé pasteur. M, Gilles Kohlhaas, curé cantonnai à Duren, décédé le i6 février der« nier, après quarante-six ans de sacerdoce et. vingt-neuf ans passés dans les fonctions pastorales. La Notice donne une haute idée de ses vertus et ie ses services. — Nous avons annoncé que le projet de loi présente aux cor- tes d'£spas;ne, sur l'organisation du clergé, avoit été rejeté , et les arbîs de la religion se sont félicités aun tel résultat dans un moment surtout oii les esprits paroissoient assez échauffés contre le saint Siège-. On savoit que des partisans de la consti* tution civile du clergé de France s'étoient donné du mouve- ment pour faire adopter en Espagne une loi à peu près sem- blable , ou du moins dictée dans le même esprit. Ils y trou- vaient l'avantage d'une rupture- déclarée avec Rome, et il . leur paroissoit glorieux de réitérer utie tentative qui avoit été si malheureuse parmi nous, et qui devoît, à leurs yeux, re« lever leur parti et réaliser leurs chimères. Tous ces calculs ont échoué. Les journaux sont fort sobres de détails sur la dis- cussion qui a eu lieu dans les cortës. Nous voyons seulement que le projet a été examiné dans quatre séances consécutives,.. à partir du 29 janvier, et qu'enfin il a été écarté le i^*^. février^ à une majorité de 70 voix contre 5o. Nous nous en félicitons de tout notre cœur. Le mal qui se seroit fait auroit peut-être été de courte durée ; mais il «iroit toujours été d'un triste exempte , et .les conséquences eussent pu en être longues e| funestes. < «- Le docteur Llorente n'a pas joui long-temps du plaisir de se trouver au milieu d'une révolution. Il est mort subite- ment à Madrid , le 7 février au soir. Jean- Antoine Llorente ctoit né en Navarre , le 3o mars 1 756 ; il fut secrétaire de l'In- quisition en 17B9, grand-vîcaîre de Calahorra, chanoine de Tolède, conseiller d'Etal sous Joseph. Il avoit depuis quelques années publié des écrits qui respiroient l'erreur, (e schisme et l'amertume; triste préparation au fatal passage/ NOUVELLES POLITIQUES. Paki*. On awureque Ms"*. le duc d*Angoiilême partira le 5 murs poor Tamée dXspagne, qui sera réunie toute entière pour Lau5 du mémo ( ^7 ) «DDÎs. Une partie <)« la vaisselle do Prince a ëtre de la chambre des députés; le collège de Redon ( llle et Vil- aine) , nar M. de Labourdonnaye-Ment-Luc ; le collège d'Abbèville (Somme), par M. Blin de bourdon, ancien député. — MM. Bourdois de La Motte, Petit et Landré- Beauvoir, vien- nent d*étre nommés médecins consultans du Roi. — S. M. a approuvé la nomination de M. NicoUet à la place de membre adjoint du bureau des longitudes, laissée vacante par la no- miaation de M. Arago à celle de membre titvlaire. — Les notables commerçans de 'a ville de Paris ont procède le 12, k la nomination des membres de leur bureau définitif. Le i3, M. ITac- qvart a été nommé président du tribunal de commerce, en rempla- «ev>ent de M. (iaspard Got , et M. Luc Callaghan , juge au même 'tflbunal, en remplacement de M. Noël Desvergers. Le i4> on prùc éédera à Tèlectioft des trois autres juges» . -.y ''' '—'Le duc de San-Lorcnzo, ambassadeur d^Espagne à l^aris, est parti , le I f , pour Londres. — La cour de cassation a confirma, le i3 de ce mois, Tarrét de la cour dassi<ar M. Benjamin Cooptant contre le jugement de police conreciionnelle qui Ta condamné h six semaines de prison et à loo fr. d'^amcnde^ ponr sa lettre violente à M. de Carrère, sous-préfet de Saumur. Les éditeurs du Courrier et dn Piloté, condamnés à quoize JQurs de pri- son et 5oo fr^ d'amende, pour l'insertion de cette lettre, se sonè également pourvus. Le Constitutionnel et le JouniaC du Commerce o ?t acquiescé au premier jugement. Apre» la plaîdoieriè de f avo- cat du prévenu , on a eu le plaisir d'entendre M. Benjamin Con.«- tant, qui a certifié que c*étoit sa femme qui Favoit accompagné à Saumur, et a protesté qu'il étoit le mari le plus tendre. M. de Rroë , avocat»>généruI , a ramené la discussion dans le cercle d'oi\ on Tavoit •ortie, et, après des con^dérations élevées, il a fait sentir combien la justice dok protéger les témoins qui viennent lui donner les ren- «eignemens qu'elle réclame. L'erreur de M. de Carrère avoit sans doute pour fondement , dit-il , TesListence des deux précédent ma- riages de la dame Benjamin Constant. La cour, apj-ès avoir délibéré , a reconnu que le sieur Benjamin Con«tant avoit attaqué M. de Car- rère avec violence; en . conséquence » le prévenu a été condamné^ pour toute peine, a lood fr. a'amende et aux frai*. Le premier ju- gement a été confirmé purement et simplement envers les édîteur^.. ^ — M. de Lantivy, t\\n a été successivement sou<- préfet de Chà- tillon-sur-Seine et ^ Châlon.s>9tir<-$a6n« , vient d'être appelé à. la^ fOHs-préfecture dn Havre. — L*ordre.a été promptement rétabli dans réeole militaire de là Flèche. Le i*'. bataillon a Ah être licencie; mais le général", usanll de clémence, a renvoyé de l'école, pour être conduits vers leur» lamiUes, quarante -quatre élèves seulement, désigné* comme chef» des troubles ou j ayant pris part. — Le* Roi a accordé, le'22 janvier dernier, soi* aatorisation.au» statuts d'une association d'a^^surancc mutuelle contre l'iuccndîc for- mée à Arras pour le département du Pas-tle-Calai^, — Les inondations opt causé des dommages con.our Perpignan. Les autres membres de la régence ont dû également «{uitter cette TÎlle. — Les uniformes \erts des trois bataillons de ligne sont destmés . aui soldats de l'armée de la foi. — Les forts de' la Séo-d*t}rgel ont été rendas par capitulation , lé 3 de ce mois. Depuis quelques jours la garnison ne- se nourrissoit plus que àe 9çn. Les troupes, exténuées de faim, se sont retirées » ab nombre d'environ quin;e cents hommes, dans nn village de 1% vallée d'Andorre. Diaprés la capitulation, elles pouvoient se rendrç où elles voudroient. Trois ji quatre cents malades, femmes, enfans ou vieillards, qui ]i*ont pu suivre les troupes, sont restés dans les forts. — Le gouvern(**nent espagnol s*occupe de Torganisalion des trovpev. Les cortè^ ont voté, le 7, une levée de trente mille hommes: par ce moyen l'armée sera mise sur le pied de guerre. On va construire ou acheter une Aoltile de cent cinquante chaloupes. canonnières pour la défende des côtes. ^- Don Gamerero , ministre d'Espagne prè» la cour d'Autriche; à reçu, le 2^ janvier, ses passe-^rts du prince ée Mettemich,et par ordre spécial de Temperenr : il doit être parli le 39 ou Je 3)», aa plus tar(f, de Vienne pour retourner à^ Madrid. — M. dé Voss, président du conseil d'Etat de Prusse, est mort le 3o janvier, à jagc de 67 ans. Le 3i, une commission spéciale y composée du prince de Wittgcnstejn, et de MM. de Lottnm et de Klersitz , a été provisoirement chargée des aflaires du gouvernemenk — L'empereur de Russie ^ aprè» avoir passé dix jpurs à Varsovie^ est parti. Je 23 janvier, pour Saint-Péter^sbourg. ^ — Napoli de pomanie, dont les Grecs se sont rendus maîtres, le 12 décembre dernier, est la place la plus forte de la Turquie d'Eu'- rope. Bes fortifications que Tart et la nature ont rendues imprenat- hJes^ et quatre cent cinquante boucher hjevk e» hroaee / font de eefte place le boulevard 4^ 1^ Moree* » . 1 . ' ■■! Il CUAMBRÏ BES PAIRS. Le 12 fiévrier, M. le président du conseâ des ministres a prë^nté à la chambre deux projets de h>i relatifs à divéri échanges de baux, amphitéotiqnes intéressant la dotation de la couronne. Il a été pro;^ cédé à la réception de MM. le comte Tascher et le. comte d'Escar^ MM. les ducs de Fitz-James, de Crillçn et de Karbonne , . ont pro- noncé les éloges funèbres de MM. le comte d'Escars /le marqnis de Mortemart. et le duo de Sérent. M. le comte Ferraud a soumis à la chainbre deux propositions , dont la première; a .pour, objet de pro- voquer une loi sur la juridiction , et un règlement sur la forme d^ procédure de la cour des pairs , et dont la. seconde tend i solliciter une loi en vertu de laquelle l'érection des communautés de femmes podrroît à ravéiiir être autorisée avec une simple ordonnance. I^ dumbrt a décidé qa*cUe s*«cciip«roit de ee« deux proposition».. ' (5o) On n*a point oublié ce bon M. Dulaure, qui, dans son^FiV- tofre de Paris, a peint en traits si doux les prêtres, les nobles et les rois. C'étoit déjà avoir rendu un gralid service à la cause libérale que d'avoir présente sous les couleurs les plus odieuses toute Thistoire de notre pays, et d'avoir décrîé tout cet ancien régime souillé par les vertus de saint Louis, par la sagesse de Charles Y, par les qualités de Henri lY, par la Ï grandeur du règne de Louis XIY : îi restoit encore à M. Du- aure un autre travail à ilaire; c'étoit de peindre la révolu- tion à sa manière. ]l vent bien se chargei^de cette tâcbe , toujours pour la plus grande gloire du parti. On annonce, en ce moment , des Esquisses historiques des principaux évène*" mens de la révolulion; l'ouvrage formera 4 vol. in-8*v , et chaque volume se publiera en six livraisons, avec des gra- vures. Le prix de chaque livraison est fixé à 3 fr. 5o c. : ainsi> chaque volume ne reviendra pas à plus de 21 fr. , et tout l'ouvrage ne coûtera que 84 fr. Combien ces libéraux sont gé- néreux et désintéressés dans leurs entreprises! Quant à l'esprit dans lequel le tout sera rédigé , on ne peut . avoir de doute à cet égard; M. Dulaure a fait ses preuves e il annonce d'ailleurs, dans son Prospectus, qu'il sesi^envi" ronné dfi toutes les lumières, et qu'il y joindra ses propres sou' venirs. Or, les souvenirs de M. Dulaure seront sûrement pré* cieax; acteur lui-même dans ces scènes terribles, il a eu tanC un des prô* fcâsenrs de la Faculté de théologie > prononça, le ^3 décembre- dernier, pour l'ouvétture des cours en Sor- boiine^ un Discours dont nous fîmes mention; c'est ce même Discours qui vient d^être livré au publie* L'orateur y reti^ace les travaux et les services de 1a Faculté de théologie ^ et, à cette occasion > de rUnt-» Terstté de Paris > si célèbres Fune et l'autre dahsnotrfe histoire» Alors l'éducation étoit toute religieuse, et PUnivetsilé étoit toute ecclésiastique. Ce corps lutta constamment contre l'ignonnce et la barbarie ; il éloît révéré jusque dans les pays étrangers ; les princes «t les peuples invoquoient st médihliou» et ses eoHé^et étoicot fréquentés , non^seniément par les natian mais jp^r des Ecos$oisj des D«noiS) des Portugais^ de« I^bnâwirdé^ ou plafôt par des hommes de toutes léi na lions. «Celui-là, dît M*- l'abbé Gtiîllon, n'aul'oît pas ia moindre teinture de Vhistoîre à qui il faudroit ûppren*^ cire les Servîmes rendus par l'Université à l'Etat, k k patrie, à l'humanité tottle entière. Le clergé, Unt «é* culier que régulier qui la composoit, s'ensevelîssoit dans la poussière des écoles pour arracher nos* pèrrS à la barbarie. Ces savantes phalanges se dislribnoient lé Taste domaine de l'intelligence pour aller à ]a couqnéla toujours lente des découvertes iiltles; Elles fondoieiït Tios collèges et nos bibliothèques, saij.voieiit dit nau^ Irage les débris de la Grèce et de Rome, énrichtssoiètit Tomù^XXr. V Ami de la ReU^. et du Moi. C r . ..-..-.■ . ■. (54).... PEnvopê des 'dépouilles de TAsîe, étçnçloteiit le cbm* 'mcrce intérieur c*t extérieur;, iâvorisoient V'îiti primer îe à quî elles ou^ r oient ses prieiftkrs atellns dans le col- lège de Sorbonne cl dans le voisiu^'g^é, et préparolent le mouvement général vers les In njicres. Apres que Gonstantinople fut tombée sous le joug des Tnrçs, rUniversité fut le port où vinrent aboi'der les illustres fugitifs de Bvsaqce, el Athènes loute entière parât •9er retrouver. J^ns Paris >). , . • M. l'abbé Guillon ctHèbre surtout avec effusion la. gloii^ et les servies de la Faculté de tbéplogi«i, de ^tte illusise école qu'on -appeloit un concile perma^ : nent, qui étoit invoquée et cousultée de toutes parts, fi qui seinbloit la gai^dienne de la ibiy^ le fléau de iCHttes les nouvesiutés, etiun rempai^t contre les. a^s- aaats livrée à l'Eglise par la corruption ^u l'erreur, jflle fut Taine des conciles de Bâfe^ de Pise e^ de. Con^t^ce, et le princi^pal instriiment dont la Proyi*^ cL^nce se sf?rvit pour éteindre un schisme fune^ie» I^Uther, at^ ntiiteu âe ses emporten^eus, la choisit pour j^uge« U est peu d'erreurs à^ les temps mode^iies. av^% iK^flent été çoii4ampé«s ig^ ^ Eacttl|é dç thépiggie» fl ses censures forment ui| des mOnuipeus âe rlu^loirt écfelésiastique de notre pays. Cet illustre corps çomptii ' j^jpsmi.aes membres les 'gommes les plus illustres des d^ff^reus siècles 9 saint Thonotas d'Aquin, saiutBona* Y^iltiirej Pierre Loml>ar4> Glémangis» Pieyre. d*Ailly, Gers^QV et, à des époques- plus récentes eqcorc^ dea ivéques, des docteurs, des écrivains, des sa vans,, qui furent les oruemens de notre Eglise et 1^ glpire^ dç teuT siècle. ' . Apriis avoir présenté en raccourci l'histoire, de l'aur eiemie Faculté, l'orateur s'est attaché à lier le présent au passé, et a raconté la formation de )a uouvelle Far culte 9 qu'il a considérée comme l'ouvrage du yert|icmt et sage'Emery, cet habile restaurateur de la çoug^é- ^tion.de Sai«l-»SQlp[et» Il a montre l'atillté dent wÉ^ voit èlW èe- eorpê, et;a fitii par an ét^ge àé M. le grà'ii'd-maitt'e de iniFiiirmité^ qui étoit présent à celte aéâiMïC^. ^éllé est la sabstance de ce Discoure ^.éeiil Àans Intention , mais plehi dl? détails mtéreaBan» ;« c'est I^faistoire à la manL que Fora leur a peint les traTtiiK dé , la FaçuJté de théologie de Paris, et Thommage qu'il "^lui a rendu ekt d'autant plus^ glorieux qu'il repose ém* ' tièrèment sUr àen faits> r L'auteur a joint à son Discours quelques notes d'ér« appartcnoit à Pcpoqûe du i8*. siècle» Ces anadironismes et quelques autres sont peu impor*- tans sans doute, et n^ôteot rien au mérltedl'un Dis- cours fort sagement écrit. Seulement 9 si nous pou-»- •vions nous. permettre de, donner un conseil à -M,ri'abbé GuilloU) dont nous honoi-ons extrêmement les prin* ifcipes. et- les ialens^.cc scroit de ifrvoir toute cette liste cibronologique dans une. nouvelle éditit^ti, de donner sur chaque doctseur des indications plus dévelappecSj^ «t siirtéul de mieut ;distinguer les temps où cuacua la .vécu* * . . ' . HX>UyJEI.tES,EiCf:Lï:SI ANTIQUES. , , ' 1^0|lt. ^n. poursuit «n ce moment à Brome la- canoBÎ^Élioti ^én^abié serviteur de Dieu Jean-Baptiste de Ros6i «"cbaî^ fioîne de la basilique de Sainte -Marie m Cof m ê^/iW. J^é'k Voltaggfo, diocèse de Gêûes, le 2î février i6g6, il alla se ' .fixer à Rome en î7it>, et y retraça les vertus et le zhie d« saitit Oaêtan et de saint Pliîlippe Nérî. Il sembloit être un noûSnel apôtre pour la tapitaVe du monde chi*é tien. Il éloit die Yll.usîèots ctrnft'e ries, et sèrvoil les Pèlerins dans Thosplce d« fa' Trinité^ 'oii il mourut' le 29 mai 1764^ 5on corpS re^se dans l'église de PJiosptce. Le ^S janvier dernier, il s'e&t tèflU iune séance: de tp congrégation ées Rits^pbur examinef si' Jean- ^ Baptiste avoit pratiqué les vertus aa degré héroïque ; cette congrégation a eu k'cu en présence de S. £m. M. le cardinal délia Somaglia , doyen du, sacre collège^ préfet des rils, el rapporteur de la cause , pour le succès de laquelle on a fait te prières dan» pluaeors é^flises de B.9Daie; . t^àft»., L.!««sembl«e de cbarîté de IwntH , à Saint-G^rmaiir» rA(ix.erroky avoit attiré un (afraud nombre de personnes. Mat^ »^iific s'y ^st rendue à midi, et y a été reçue par M.Jé cusé de la paroisse, à U t^e de son çierp|é. Après la luesse d» Saiii^È&p»l,.M. Tabbé Bauzan a prononcé un discours suf )e ' bonheur, *et a montré, dans sa première partie, que Ita. I^laism et Fcs g.randeurs de la lerrc prom^ttoient.Ie bonheur^ jci ne le dannoiçnl pas, ^ , dans sa seconde partie vC|nt--Gefmaii>-l*Awxcrroii5. M» i'archevêrjfUc ■n*qyai>lr ^u- alîer en feire rouverlnre en porsonne , M. l'abblJ Ja la berl, arckid'iaere de Notre-Dame et grtind-vîcatre , I éi remplacé; et a- prononcé te discours, oii il- a paraphrasé ce texte de I^Evahqile du jour r Non iir solo petit» vivii}iomo\ sedin omiii veroq qiioà prùeedii déore Def. l/oraleur a fitit • sentir avrx fidèhïs combien \\ leur kllpor^oil de ne pas'négîifçer Jcs secoure que fa Providenee leur mé«ageoit. M. f'abbé CatHati , mi>^sionirafre , qui est moî)té en chaire après M. lè grand-yicaîre,. a retracé ausi-r les avantages df» ce temps d'ins^ ti'uctioîi-el de recneilhîrnenh L'églî^e étoil remplie de- fi'dèles,. - «t l^ot*dre et le silence ont cependant régné pendant toute la eérémonie. L<*s instruettons ont commencé le lendèmaki. A Saint-RoclV, Fatfditoire poroH augmenler- chaque jour, les «hœurs d>s canlïqiïts sont formés, et la paroJte de Dieu est entendue arec rccueilleiitent^ Tout annonce nue ce f te m is*^ •ion prodhira fes frurts qne se pro[;osè It pemicr pasteur. -^ M J'ûbbé Feutrîer vient d'ôlre nommé vicaii'c-gétiéral de FacÎK Oa sait que ft'u AL le cardinal Je Périgord konoroit tf'inie aifcctfon ei d'une cslîme paritouIfer<*s cet ecbMria^» Iwjite, <ïonlil av©it pu apprécrer, pendant pluwenrs années-, ai les connoîssances .en administra h'nn, et Je kële pour le» fthctions du roi'nîslërey et la conduite plefne de noblesse et de'dëvoAment dans des temps difficiles, et surtout à Vépifi^ùé 'désâstrense des cent joiirs. ' — *0n a célébré le mardi i8, à Saint-Sulpîce, avec b^n- '€6up de pompe, les obsèques de M. de Beroi^, archevêque flte nouen , mort sur cette paroisse, (.e corps du prélat étoU resté depuis quinze jours dans sa maison; quelques difficulté a'étant élevées relativement k son transport dans soti égine isathédrâle « le corps a été déposé provisoirement dans'iaf ctf veaux de l'égftse oaiiH-*Sulpice, à c6té des restes de M. Vé»» réqm de Gatid« Piosieure evéques, un nombreux clergé , tl èe«uceup de personnes de distinction , asatstoient.au service. i j-^ M..Fabbé Borderies à prêché, comme nous l'avionj» «n^^^ nencé , le premier vendredi de Carême , dans l'assemblée de charité pour le soulageraeot et la,délivrance des prisonniers. iSon discoors étoit sur Kaamône, qn^ l'orateur a repréiientée comme ce qu'il j a en quek|oe'9orte de plus auguste, de plu« Miéi et de plus efficace dans, la religion. L'aumône, t*i-il dfl^ eal un mjstère qneta reNgion nons ç^vèle, un sen^ncvt ou^ie ennoblît, et un sacrifice qu'elle nous command^e!%2ètt€ /ptviston, i^eiive, a été rempH^de la manière la plus heorsa^e. Ç^est la religion, a dit M. l'abbé Borderies, qui nous adé- coavert, sous les haillons du pauvre, des objets dignes de tout notre intérêt et même de notre respect ; c'est elle qui nous m jnontré, dans l'indigent., un frère oésbérité ^ qui reclame de les frères sa part dans la succession du Père commun. Le riche, jqai n'est point éclairé des lumières de la foi, n'entendra, dans Jes accens de la douleur, que des clanieurs .importunes; mais rame pieuse sera touchée dfs cris de celui qui a été créé à l^image de Dieu , et qui souffre coaune J. C« a souffert. Plus en est élevé en saintele, plus on sera sensible aux besoins du imlhenreust. La foi nous découvre que Tiofortuoe a quelque chose de sacré; dans la délivrance de ce captif, elle nom tait voir J, C. dont nous brisons les: fers^ Dans le demièrf partie ^urtouii l'orateur, considérant l'aumône comme sjacrifice « a montré quelles en étotent la vertu et Feifiçacité : l'aumône ra- chète les péchés et efface les plus grandes taclics. LMrateur, dans sa peroraisooi a iotércsse particulièrement son auditoire (59) > ^ favcar des rtrîsonnîcrs. Péat-élire vnus-inêine, a-t-iT i)i\ êtel-y^ii5 caiiroës sous un dur esclavage : rendez la liberté a H0& captifs, pour obtenfr Avi Dieu celle que vos passions vous 49ï%i ravie. Ce discours a été snivt du salut et de la qnéicf, M. l'évéaue d'Hei^inopoliii j assistcît, ainsi que pjusfeurs e<^- i2lëliasttC|Cie8 et un grafid nombre de personfieii dé disfiheiiotf» ..-.Le^clergé d'Orléans a payé un nouveau tribut à la- mé^ iMire. d'mi prélat d:Ont lo court épiscopal a laissé de. lonM :regret&. Le 3f janvier diîrmer, tin service solennel a été cé£^ |>ré pouf Uii dans Téf^lise cathédrcile; et une oraison fan ëbre ^ é(e prononcée par M. Tabbé Chaboux, châhoin«' boit<>réîi€ ei.)>rofesseor an sémifMiire* Gel ecdcsiasirquey no Aespliii ^tstingués du diocèse par 9es taléns et son mérite, avott )otri ée l'estime et de la cooéiaiice du prélat , et tl lui appartemiit da faire l'élogé d'un év'êtiiie dont i4 avoit oonnn de plos prëa Jes li^ureDses <|ualitéa» L'orateur avoit pris paiir tektecetpif^ rôles do I^**. livre dies Rois : Placebat tant Domino qaéMê ,homin{bus,ei ce texte même a formé la division* du discours. .|d* de Variç^urt sut plaire à Dieu par sa Foi vive et agiss^nte^ paternelle ; c'est ça qu^ manière attachante^ ^ , ait i&^. siëc{e,îavoift , éjljf/cii traînée dans les. erreurs de la prétencCue reforspe; ff >ï^4MÎ^al0it,.r!eyetjue, sous Louis XIV ^ au «ronde TJ^i^: La s^ter dans les momens de péril , à voir sans frayeur $ùifk,ff.e.r^ Plier passaj^e^ Dana la. seconde partie , l'oraleiir a micrntré M. de Variconrt gagnant tons les ccèMrs., tantôt;^ la tâtede^ .iràinll)e., tantôt au milieu de ses concitoyens, tantôt da)is k jKoayernemenrt d'un vaste diocèse. Il a surtoi^t insiste sur .cetâ^ iJerniejre partie de la vie du prélat, et sur. ses c|eriiiers wo^ meiis ob on' Ta vu si résigne, si cpnragçux, si pléiQ.4e fo| j ^t d^fispérance. Les détails que donne à cet égard 1^. Chfkr I iKrais sont aussi toucbans qu*édifiaus; on j voit éclatée ! If piélé dn prélat, la pureté de ses sentimens, sa tendre 1 alpsciion pour son clergé, s^s vœux pour tout son cfio** | cèsje, son abandon parfait entre les mains de la Providence | J et, ce qui' l'end ce discoui^» plus intéressant encore^ c'est J q|«t%Br sail qult est Fexpression fidèle des régreis ûnitversél^ | . <4o V parinî U t^iip««n qui « perdu 00 digne eyéqae. Ce .diicourr^ . gaî vieïïl d^étre imprirpë » fdît bonneur au latent coixime^ U «ensibilitë de M. l'âbbé Chaboux , c(uî a su y faire entrer avc« les principales circonstances de la vie du prélat, des rëfle^nf pleines de sagesse^ et de ces traits qui parlent du çeeun ^•^«^M. Kabbë Desquiron, curédeMenug, âîot^e i*^^ ' Jëens , a donné dans un journal des détails édîHans suf la niori de M. le baron Lecoulenx du Molay, acquéreur du châtétfa 4e Menug, et ancien trésorier de l'extraorditiaire. Il paroH ' ^ae M..du Molay étoit fort ardent dans ses opinions libérales ; inaîs que b maladie Ta ramené à des sentiment plus eliré- lieas< Il a montré publiquement son repentir de ses fautes, et â demandé et obtenu que l'on célébrât plusieurs fois le sâifii •acrifice dai^s son appartement. Le raafade a reçu le viatique Avec des signes de piété, et est mort le 8 février, anrès avoir ibadé tin lit h UH6tél-Dieu, et donné en sus loooir. à celte nùisODi et '800 fr. pour les pauvres de la paroisse. *— «Leis missionnaires de la Mense viennent de donne** une mission à CBarny , tUocèse de Verdun. Celle mission a été • closé le 7 février, par la plantation d*unc croix. Quoique cor- frarrée , pendant plusieurs jours, par le mauvais temps et par le débordeitient de la Meuse à Ja suite du dégel, ce qui ren- é%>\( tés çopamùnications di^ciles, cette mission a ,eu nein- ^ j lnortr|,^*faênreuk résultats.' Let^lrois quorW déî liatîtâA de '. Cbarlty, avec leurs autorités à leur tête, ont approché ÎFe* iacremenS) 'd'autres s'y préparent encore. Un grand meuve- Daent a été donné , et des conversions inespérées ont eu lîeu^ on arrivoit en foule des villages voisins. M. le curé de firas^ iquî est ^éparé de Charny par la Meuse , s'é toi f abonné avec le bac pour qu'il donnât le passage gratis k tous ses paroissiens qui voudroient se rendre aux exercices. Le nombre de ceux Iqni ont profité de cette occasion est considérable. Les mis^ #ionnaires, et les curés des environs qui ont pri.« part à là ioissîon, ont ouvert une souscription pour les prêtres espa- gnols, réfugiés en France: le résultat a été de fournir une aomme de 220 fr, pour chaque trimestre, . j ■"—Les dernières Insfructioas pastorales de M. l'évoque 4e . Treyes= Re sont pas seulement recherchées en France; 4ç4 ' pays étrangers veulent aussi en jouir.' £l|ejs ont éié Xiradvil^f fQ nngîois par M. Vàhhé Cummins^ ci imprimées i^ Paris, . (4« > ffli;^s Smîtfa. Laioc^de ëdiUoii a paru U moîMéfnitfr^ 4f Ibi^nte l'Vpl. in-Ç?. ^ -^^La répubiiqii^ <îe Genève a pris uée mésuro qui e«l un sij|Bttl« chagrin et d'alarmes pour les. caiholrques. Pariina loi du 26 dëcehabre i8?.i, elle a statué q^e Ws dhpositiOQs du Codé <^vii.ë(oient les seules règles à observer, dans. tout le can^ ton^^, peur ia çolébrati^n du mariage et pour sa validités Get^ loi, prescrit de célébrer publiquement le mariage devant Tof* ficier de rélai civil, ^ne reconnoît que quelques-uns des ém«r pécîieu)«iis adiuis par V'£glise , et proclame le divorce , quf est ftij>xpressément interdit dans l'Eglise cailiolique. M. Bel-r Jot, proiesjseurde droit H membre du'conseij représentatif da- Geoèye, qai avoit été le «apporleùr et le défenseur du projet^ . de ^i dans. le conseil, â publié depuis, àstï\s]Q^JlnfUth.s.de législation et d* économie politique , une longue Disafriaiion ^urje mariage, oii il déclame contre la. doctiine catholique , aur le mariage, contre les papes, contre hi tj-rannie sqcer^ dotale, contre les impostures dw clergé. Cette Dissertation a» étoopé et affligé tons les geirî sages. Gomment un homme en plaûg peiit-^il ainsi attaquer dv gaî té de cœur les minîslra» d'une religion à laquelle l'Etat doit au moins des égards ft protetîtion ? C'est ce qui a donné Keu » une Lciirede M,, ifç/f- ion^àuré d'j^xHisjr, à M- BeUotfA'? pages in-S*; Cetle Lellce^ dale^d^, ï.'j e^écembie d|;rnter, n©te des assertions plus^u*!- tran^ës de la dissertation. Venant ensuite' à la loi dû ab ^- cembre 1821, l'auteur remarque qu'elle s'accorde difficile'^ ment' avec les promesses du conseil d'£(at de Genève , c|ui a*étoil engagé à maintenir l'entière liberlé du culte, comme le protocole de Vienne lui en faisoit l'obligafion. Dans lé trailé de Turin du 16 mars i8i6, il étoit stipulé que les lois- et usages en vigueur dans tout le territoire cédé seroient main- tenus. Or, à cette époque, les curés avoient recouvré le droit de tenir les registres de l'état civil : n'est-ce pas une infrac- tion aux traites que de les dépouiller de ce droit ? Aùssr M, l'évêque de Prinourg, sous la juridiction duquel le canton 4e Genève est'placé, a réclamé contre la Ipi du 26 décembre^ et a écrit en conséquence au conseil d'£tat et au saint Siège*, et on-^it que le nonce en Suisse à fait des représentations 9u't If même objet. La Lettre fmît par opposer à M . Bcllot:^"éu- forité d'un savant et respectable genevois, M. Del^jic, proies- , iMty ^«li |[émif«oit dl^^voir çbanger la législation sur le ma* (4v) Hage. M. BeMOn annonce qu^il examinera ^ dnns une antre Le lire, ce que la Ditscriadon çlil des usurpa fions dé c^erjçé tUT cette matière. Nous ne dootons pas qt»e rauten/ ne traite ce sujet airec la même sagesse. Il a plu au Constitutionnel de dire, <)an$ le numéro du 12 février, que le curé avoit ré- pondu à M. Beliot par des injures : c'est une calomnie inatgrie «t assez maladroite, car elfe peut servir à rapffeler que la Jyisêertûlion rsl pleine d'injures contre le clergé , tandis qoe W Leure de M. le curé d'A-vusy envisage la question en gé<- héral et en droit, et ne contient rfen qui ressemble a la moindre personnalité contre l'auteur de la Dissenaéian ovL rontre les promoteurs de là loi dtt a6 décembre. C'est ce qne «loua^ouvons attester aprën avoir 4u celle Z.e//rtf^, qiiîj pour la modération comme pour les principes, est idigne da carac- tère d'un pasteur cathoKqae.. NpUVELtES POLITIQUES. Pams. S. A. R. Ms'. le duc d'AnsiôUliéme s'est rendu, le i4,.â Sa lut- Detttf pour, anitter «.une messe funèbre pour le repos de Tame do M^r/ le dqe (le Berri. Une mçué 4es morts a été célébrée It h <;ba* pelle des Tuileries. . '•--rS. A., R. Mn. le duc d'Angouléme a fait (passer à M. le ,rtiaîf c'd« B^frdeaux uiie somme de âoo ftf^ pour être remise , ^ titre; ^Ic gra- tiftéitfion, an «ienr Desamaud , cfui a -sauvé la vie à plu5fcoYs per- sonnes. ; — S, A; R. Madamk , iafonnée qu'un incendie avoit. éclaté .dans le ^iltage de Crévoux ( Hautes - Alpes ) , a Tait transmettre dcç secourt «uffi'ians àtix victimes de ce déplorable événcracnt. — f.e général Quésada^ qiii doit partir sows.trcjî-pcu de JQur* ponr rejoindre Tarméc de la foi., a rû Ijîonncur d'être rc— MM. tes notables commerçans ont nommé, l« i4* le\troi$der<»< niera ju^és, qui «ont MM. Puget, père, Guyot et M. Michaud. Dan» Va^mblée du i5 , ils ont nommé MM. Plahaut^-Lamaillc, Charbn et tedieu , juges suppléons. Le 17, MM. Pan9 contré Bandrillct et Dnret, reconnus cohpabtes de participation à Id ré"volte de Bcrton. - — Le code pénal militaire , auquel on trhv.iille depuis'^cpt ans , cl tftti est enfîn terminé, va, dit-on, être présenté à la efaambre deê pairt. — L^ribnnal de police correctionnelle a entendu , Te i5 , les an* cals et le ministère public dans raHfaire de VAlhum. M. TaToealda Rq.1 s'en est rapporté a la prudence du tribunal sur 1 appiieatitn de la peine eh ce qui coneerne Je sieur Dnmesnil , aiiteur d'un des^ article» •tiiêulpés. Il a concin contre réditeHr, M. Magallon» k treize nioi«^e prison et 6000 francs d'amende. Le prononcé du jugement a été reiliii ^ai bm^inr* . r ^ \ "4^^® mini«eere tmblic a inter|^.é appel à mitnmâ da jttgeviènl ' 'du 'mb'ohar correctionnel de MalSicièle, qui a condamné les $î)tfair» Pourria et Olivier à six. mois d'emprisonnement et à 1000 franc^d'a* , — Le tribunal corrccfionnel de Nanci vient de condamner à cinq ans de prison et à 5oO fr. d amende les sieur< Massa, père et fils, nés dans les £tats de Gènes. Ces Italiens, dont Tun. est âgé de 6$ ans, et Tantrc de 26, se disoient, le premier. Père , et le second. Frère du mont Saint-Bernard, et étoieht vétns tous deux d'habits de religion : -41 a été constaté par la procédure que le père , traînant toujours à sa suke l'un des membres de sa famille , faisoit des quêtes depuis plus de trente ans. Muni de faux papiers, il a voit parcouru , en i>ii5 et 1816^ .une grande partie du midi de la France , et surpris la slgnatdre de ^atorze évéqucs ou vicaires-généradx, de deux préfets, de quarante» .cinq 80U9-^réfets , d'autant de commandans de gendarmerie, et de deux cent soixante^douze maires. En 18a 1 et 1823, il avoit parcoum les départemens du Jura , clu Haut et Bas-Rbin , des Vosges et de la .Meurtbe, et y avoit surpris un nombre de signatures encore infi-w • niment plus considérable qu'en i8i5. Dans )e même temps, d'an-* 1res individus de la même cohlrée parcouroient d*autrcs départe- iftcnstons le même prétexte. Dans le cours de riniii r*gc»' «nt^té donntWii radjudieation tëfxo de ce mci"^ v —•Une forte division de bnlimens de la marine royate, sortie des ports de l'Onest, vient d'arriver à. Gibraltar. Eile est «Icflincc à rilier tous les bÀtimens de commerce qui entreront dans la Médi'erri»née,^ afin d'assurer leur navigation jusqu'à Marôcitle. Cette criii-ii-rc comv binera sa protection avec celle que doivent donner les armcmcns pré-- ^ parés à Toulon. • -^ Le général Ronfagosa n'est point sorti librement de la Sco-d'Ur- ^el, comme on l'avoît dit d'abord. Il s'est vu forcé h s'eiivi^ir un pa«^ •âge avec les baïonnettes. Plu ieurs femmes, quelques ©(liciers, et i:n- vironMrcnte ou quarante soldats, ont perdu la vie. Sots» nie à «oixante - dix malades ont été laissés dans les forts. Cesb le nnilif '«jui a porté R orna gosa à ne point enclouer les ]^ièces , et à ne r.on>^ mettre aucun détiàt; Il ne s'est déterminé à évcciwT Ur^e! <\*rh la tiernière extrémité , et parce qu il voyoit journellement mourir d'ina- nition ses soldats. Il s'e^^t réfugié, le 5, sur le lerri*r.ire francois. TT Le secrétaire de la légation d*Autriche , resté h Madril comme 'èhargé d^afTaircs des villes anséat'qncs , vient (t^éLtre rappelé. - -^ M. Cannîag» qui a été élu député de Harwicli , va- rcparpi tue- dans le parlement, où U donnera sans doute des éclainisscmens «ur hk politique étrangère» et sur les iotci^tiuns ih L'Angleterre» ( 4* > ■' ^- L« 'goiiTeniémeiit ahgToi» tient d*exp^dicr dès circulaires k loui tes chirergkiis de rarmée,^^ur les requérir de déclarer s*ils «ont pirét» » eirtrer en activité de service îmnipdiat. Cette décision est i* }>remi^re inesnre importante d^bne nature guerrière. Depuis qnelqu# -teinps yon popuue avec une grande énergie 4^'s prépara (ifs maritii^es. ' — : Le nouvel «ssai qu on a l'ait du gouvernement -Constitutionnel 'dans'^ duché de Bade n'a pas été heureux Le grand-duc a fait p^i-» ïoitre , au sujet de la séparation de l'assemblée des Etaf s- généraux, •nip;.décfaraftion frès-élendue, dans laquelle on voit qu'il a régné un« espèce d'hoî^ilité entre le gouyerncmcnt et Iff seconde cbumbre. Lea Etats. ont rcftisé d'adopter les projets de loi du ministère , et le grand- duc déclare à son tour qu'il ne pourra donner sa sanction aux résolu- tionsr prises par l'assemblée. Le grand-duc se plaint des innovationt -prëcipiièes que vouloient introduire les Etats-genéraux. • — :• L*€mpereur d'Autriche vient de conférer la croix de. Saint- Stiennê m son ambassadeur à Madrid. Les Anglois ont reconnu le blocus déclaré par les Grecs, et «mpéchent qu'aucun bâtiment ne sorte des îles Ioniennes pour por- ter secours aux places fortes du Péloponèse, occupées par les Turcs, . Après la prise de Napoli de Botnacie, les Grecs ont chanté un Te .Deum , à fa suite duquel ils ont prié pour le Roi de France et ses con* »oI< de Paîtras et de Prevesa , qui se sont montrés les protecteurs dçj Hellènes. - . — jEn iSai,. il est né à Saint-Pétçrsboufg 85o4 enfans : il- est mort,' «n ttXXjé même année.' 9706 individus. Ainsi le nombre des décèii surpîf^ de iaoa eelbi des naissances. Le nombre des naissances >des -prote^^tïiniï est à celui des catholiques comlhe cinq et demi est à un; et le AombVe d^ morts comme cinq trois quarts est à un. Deux'ju^ ' (ii^vidus seulement ont prolongé leur» existences au-delà de ùeni sàtfl 11 y. a ett 1404 ^mariages. , .. ' ■ ^- '''*•. -^»fae^ 18 «nôvemlyre damier, des sccotisses de tremblement de teri* 'Continuo-ient k se fjrtre sentir en Syrie.' Les habitans d'Alcp sont toU^ jours'darni dos niafi<;ons de bois qu'ils'ont élevées dans la campagne. • —^L'empereur du Brésil a rendu, le 11 décembre dernier, «un dé- cret qui met sous le 8éq[(f^tre toutes les propriétés «pparfenant wxx sujets du royaume de Portugal. Ce décret est motivé sur ùne.mé^^ «lire de sùretégénèrale , et en Teprésailles des hostilités dti Portugal. Ci{A.MBHlB DES DEPUTES. Iie\i 4 février, MM; les députés se sont assemblés dans les bureaux , .«t -sur«M.er demandeftl ui^ 4eini-soldé sur la cai«s« des {invalides de la marine. Sur liés pçncJtUituis^dv U'e^tSK- giWion y et après quel(|ués d^ vcloppemens de M. Leseigneur, U rfaM'- re ordonne le renvoi au ministre de la m;»rîne. On renvoie aH ne* nisire de l'inicrieiir une pctilion des notaire de LaoM^ relative ^li| Di-escription des amendes encourues par les noiairer, LesioiirSeliin»«t!' (plusieurs \pix : Ah! çVst le pétition naiire éternel !) dem|m4le sa r«^M(- tfgraûon dans la place de contrôleur des contirtbutionjf directes» L'or* dire du JQiir est |>roiu)nôé« L^odre du }oùr est également adepte mxtmUù p4ti'jpa^e| tonneliers de la Râpée.. Skir le rapport de A^. Boscal oe R^ats, on renvoie «ux ninistrés d^ la. guerre et de \à justice une pétiiion de La dame VormeSe, relalivè à la saisie des pensions de retraite des militaires. I>ans un tn^moire» plein de Vues sage^, et rédigé dans le meHleur esprit; les professeurs de i'Ëcole secon^Taire de médecine à Bordeaux demandent une loi-^ fixe les bases et TorganMation de ces écoles; et^ si Ton crée dé ft«»p Telles Facultés de médecine «^qb'il en soit é|abiie une k BùrdeeuXi L« c«yqi|ini^i<«^propii5e le renvoi au ministre de Tintérievir» et U dép6( d'une CjQpie du Inémqire au bureau des renseignetoens. M . Oij^tmÂr Terrier monte k la tribune, «r J^appuie /dit-il, la pétition des profes* s#ora; mais ,.ceaune le ministère actuel se divine en d^ux parties, itti^ iroiry la partie influente et la partie influencée , je demande iWretrMpi «u président des ministres, e!t.non an minisire de l'intérieur. lÀe^'^^r-» clonnance récente vient da doiiner à TEcole de médecine une organi^ , jMtion qui n'est rien mojns <|ue conforme à.la loi : la s^|^pressio# d« .'jl^qle. dcf piédei.inc de Pans (plusieurs voix de la droite: Ah! l'y '•^oiii !) fera époque dans les annales de l'histoire 4t0 sciefMs. '4ieB f'' rofesseurs doivent è|re garaiîlîs par t'inafncIvibiKté >y' IfWimAfkit élpg^ des professeurs qui oi^t été supprimés. «Ce nVst'pas lè1^é«ij^« tie qui est à craindre, dit-il, mais le jésuitisme nous knènace, et coule à pleins bords. 11 faii^ déclarer la guerre au carbonarisme dé l'igneraftce et de la.snpert^titiôn »,^ JL'eratenr a été plusieurs fois intcr^ jBowpu par les murmures de la droite. . M; ]ie ministre de l'intérieur : « Ume loi existante autorisoit le goo- vernement k dissoudre la Faculté de médecine. Si Ton veut critiquer TcH-donnance , que je m'applaudis- dlav-oicsignée, qu'on prenne un« marche plus loyale et plus parlementaire ^ et )e répondrai. C'étost aux {professeurs, plutôt c^'au gouvernement, à. svirvqilJer l'intérienr de 'Ecole. Par malheur pour l'opposition, la division quelle défireroit dm» le imnistère n existe pas. Si la fv^titionétoit reni^iyee.inrpré- rsident du conseil des ministres, celui-ci ne manquerait }hb- de me Iti :jDen^o3rcr ». M. de Chauvelin : u M. Casimir Perrier a parlé avec modération et frandiise. Dans le département que j'habite, la dûsototion dé lEVole de médecine a éié l:onMdéréi^* comme, une feuté impardonnslbie ; eot -aple u. plongé dans le. deuil le monde eotiiTr, Desavaas professéuasi «ot ( 47 r M KAVojFét, et* la fôveur leur en a sub^tftué crvifrrs.* Los (iéf^r^ drefl (le VEcole RavoienjL cependant p^is 4.Hé violent. Du rcde Marchangy, n'ayant pas produit des pièces suffisantes, MtpouTiHt être admis comme disputé de la Nièvre. Malgré cca conelii- stnns, M^ die Girardîn est mMité k la tribunt'. M. le président et Coût te* «ôt4 dreJlpnl inutilement manifesté leur impatience-; M: de Girariliir 9^ €Olitip^é 4€.p9r^er : il aattac^ujé M. de ViHcn0uvc» préfet dç la î^iètr^. uaç>'«uou* .m».«(3 > iiicncuTCw^u aui or avou u auoni rciusc la parole, • est iji.«tifié des attatpies de M. de Girardin. Tandis qu'il se dôlendoil/ Ji arfeé tr^H^foii ^ité d^insplentpar M, Adam de la Pommeraye/ La< ç^nfusiofvaau^nveiït^. Mt For^ierdcSai^t-Lary, Tun des que^tëum, , tçjj»! justifié, dq t^rôciie qu* on a volt fait de ^oustr4clioi|s c|e piC»cc4 (1;^i^ les bureaux, SnQn la clôture a i' té prononcée à une immense ra»v^ ^{téy^t la chambre a décicié à runanimité que> M. dç MarchaiigVL^v . jKinvoift être adnii, Un arôenâeiiient de M. Méciiin , tendant nu il^*^ ;tlo*4ç* pi^€P *iictig»naîres pub!lc8,a été rc^té a une B^)(àvké eqn^iâi'^ . raMc^ ... Le 17, la comipission ch^r^^e d'examiner le proict de leî i^atif i'iMfi r3iffB4.idfjmil4taîres libérés A entendu M. le général Dupoi^t, iu>n iilWWJiSi^-Jl y a eu^réuniott danjiiéj bfe^aux pour l'examen W- . 1^wt^fta« diirew projets dé loi, et la «oniinabon des commisâéna chairgéfBf dcL |«ur ;|JA*«iea défipJMf, et d'en faire l^ rawïdrt-ala 4;liau^^,rc«. . . '^ ^ C&ncordai etart les A'vehfeé opinions pùHitqves (1), L'aateur de cet ouvrage , affligé, de voir la divergence d'o- jdbions ^ui existe en France, et rcxaflation des partis qui en t$iU suite ^ a cru qu*î! étoil »»ssîbJe de réMnîr lea esprits par Unçlransactîon sagement médilëe. Tout eh protesîaiit de soii reipect pour raugusie auteur de la charte, il «tgiiaïe queU ^ms imperfections dans- cet acte important, et propose une noûvefle rédaction poifr certains articles, et, pour d'antres, ^î *»po"lions qu'il juge propres à consolider les trois pou- Voira,; e| à d otingr à nos institution» plus de slabilité, d'en-» (i) I Vol.;iu-8û, prix, f> fr. et 7 fr. -S ocnï. franc dé port A y*riii, chez Guiraudcl et G«lii.y, »uc SxuDi-Uiwioré} et chez Athicn i.e Clere, au bureau de ceviouroal. (4S) , scmHe'fel cl^eMcactlé. Nou^ ne ferons itienuon Ici qtie êettliei de ces «Hspdsilions qui ont mpport à la religion et aa clergé. N'auroil-il pa$ été convenable, par exemple, tfiie iWlkf» oui reconnoit la religion catholique comme la religion im rElat, présentât aussi pour elle quelque; garantie s^>éciafe7 Ne séroit'il pas à propos que le clergé tût une dotation fixe^ «u lieu d'un traîtement qui ressemble^irop à. un salaire? LVu« (eur propose donc de convertir ce traitement en rentes, avec lesquelles le clergé pourroit acquérir des icnmeubleit, par voie d'échange ou autrement. Montesquieu pensoit qu'il étoit utile que le clergé eût un domaine fixe; et les Anglois, si faloux de leur gouvernement, n'ont pas cru que leur liberté fût me- nacée parce que leur clergé étoit propriétaire. L'auteur dé- veloppe cette idée, et montre qu'il seroit à la fois plus hono<- rable et plus avantageux pour l'Etat comme pour les partie ciiliers que le clergé eût des biens-fonds, qui né seroient point stériles entre ses mains, et qoi^ en ajoutant à sa considéra- tion et à son aisance, lui donneroient aussi les moyens de faire davantage pour les pauvres. fii s'étonne aussi qu'on ait omis de donner aux ministres d^ la religion quelque participation aux affaires publiques, et il Sropose, en conséquence, d admetre dahs la chambre des pairs es notables pris dans le clergé. Ces pairies seroient lempi lO— rairâlf et il y en auroit de semblables pour les magistrats et pisuftes militaires. Nom renvoyons à l'ouvrage poar coo-* Boltre ,1e mode et les avantages de cette institution* On y verra les autres mesures que propose l'auteur; et si totiles q« paroissent pas possibles ou convenables, on applaudira ' dd moins à l'esprit qui les a dictées. L'auteur parott un dtni de son pavs; il se flatte d*appaiser les fermens de discorde entr« nous, di c'est un rêve, c est au moins celui d'un homme de Wn, yolul pouillés < On publie en ce inQment la septième édition ou f«^* volume dv V Es&ai sur Vindifféi'^ncç en mature de religion; par M: Vabbé F.. de la Mennais (i^ Le succès soutenu de cet ouvrage et le nom de «o(> auteur nous dispensent de rien ajouter à cette annonce. (i) I vol. in-8«. ; prix, 6 fr. 5o cent, et 8 fr. a5 cent, franc ëe porK; A Parii, «bcz Mi^quignon fils aîné; et chFeroii; et chez Adr. Le Clere , au bureau de ce journal. Tome KXKF, L'Ami de la nelig. et dujtoi. I> ( 5o ) On trouve dans ce volume des lettres de femmes qui soUîcitofont de ]m ce service , et qui y mettoi^»t un grand prix. Le zèle et la charité du saint évêque fai- saient qu'il cédoit volonlîers à de pareilles demandes. De là tant de lelli'e* spirituelles qju'il écrivoit aux per- sonnes dont il se trouvoit éloigné. La plupart offrent des réflexions et des avîs qui sont applicames à toutes 1^ situations, et dont ch a cuti peut encore aujourdlinî fcire son profit. L'éditeur a classé parmi les lettres datées plusieurs dte.celles qui ne Tétoient pas dans l'origine,. et dont i! a retrouvé Tépoque véritable. Je ne sais si on n'au- fpït.paspu, avec de nouvelles recherches, retrouver li datedfe quérques autres qui sont dans ce tome XI. Je crois-, p^r exemple, que la lettré 642'.,* à M™*, de Çfaantal , ékt de 161 5 bu de 16165 l'auteur antionce. Îu'îl va se mettre à coipposer le Traité de V Amour àé )ieu, Différens indices qui se trouvent dans les let- tres 65i, 6B73, 68i,-;722, n5^9 781, pourroieht, ce^em- bïe, servil' à classer ces lettres dans l'ordi'e chronolo- gique, *et il ne faudroît que les comparer avec dauti'és lettres^ ou,ayec la Vîè du savnt ptr Marsollier, ou avec- d'autres écrits du temps. Dans la lettre 7aa*'., par exem- ple, le saint évéque donne des conseils à M"**, de Bcauvilliers, abbesse de Montmartre, qui songeoît à mettre la réforme dans ce monastère 5 eu comparant cette lettre avec l'éloge, de la pieuse abbesse qui se trouve dans les Eloges de plusieurs personnes illustres 'qn piété dé tondre de saint Benoit j^diV Bouettede Blé- î^ur, tome II, page i43, je pensé qu'on trouveroît à i|uelié ^nnée la lettre se rapporte. C'est dans cette lettre que le saint pose cette maxime : Votre sexe "veut être conduit y et jamais en aucuhe entreprise il neréas- ^it que par la soumission^ non que bien somment il n'ait autant de lumière que l'autre^ mais parée que J^eu ta ainsi établi. - ' ^ <5.) Vôîlà'déjà doUzc volumes de cette édîtî oh publiés f le* autres suîvtont très-prochaineûient, (ïtnous savons ta'éme qu'il y en a deux dont rîinpresstou est terminée» çt qui doivent être donnés au public sous peu de temps, Beaucoup de personnes recU>utent de souscrive pour des éditions que Ton fait queli^uefois marcbev trop lentement; elles aiment à fOuir de suite d^ui» litre, et à entrevoir' la fin d'une entreprise; or, liOu^ touchons au terme de celle-ci, et on n'a point à* craiiidi-e de la voir traîner en longueur^ ou niai ré- pondre à la confiance des personnes pieuses. ;Nous Mofitero^s del'occa'sion pour annoncer.en mçme teoops des Lettres dfi saint français de Suies adressée^s à des gens du monde, nouvelle édition, augmentée de la Vie du comte Louis de Sales, ft^èrif du saint évêque, et d'une lettre de M**', de Chantai, 2 vol. in-iii. Ce choix de lettr^sparut en iÇoi j on a crU le rfeiidre [îlilli utile en. y joignant la Vie. du comte Louis de Salés pu: Biiffiep, Ce yequeii ne peut, sans doute tenir l,îci| de toutos les lettre^ du saint évique, mais il peot (^ufiire à une certaine cliisse^de leeietirs. NOUVCLHES ÉIÎCLFSIASTKJUKS» Parîs'. Pliiiîeurs dés éVêipies nommés par là dêrirt^'ëiie ër^ donnâht^e'ârrî^etït successivement à Paris. A ceu'X' qiïé t\6vlh àvôriS déjà indiqués, il faut jX)indre''MM: DèVie , n<>tott4é évé- 'quë'de BeHey-de' Màzcfeod, nommé éveqae de Màrséinc; et Arbâud; liommé cvêque de* Gap. D'ablres,. icfs que M. âé Morlhon, iSofnmë archevêque d'Auch; M. de Chamon, nomyiié cVélqtte deSaint-Clatide; et M. de la Tour-Làrrdôrthe, rtomnié, cvèque de Pamièrs, étoient, attendes a cfaaqaè insbnt,>t sont pcfdipéire arrivés en ce rnoniénl. Ptosieufs dés nou veau* préials QOl fait leurè infoniialiôns , et lès' autres les prépaténiK •— Lé vcWcfrèaî 21, iîy a et, dâfi^ Ta* chapelle du GatécJiîsnae, à'Sâ{nt-Th6mVs-d'A(joih, urté réurt?6Vi dès daines atfaèhée^ Whxcîrtq otnï^i^ès dé l'abbé Du i'a!. M/l^bbé dé fé Boûrdojh-. ïi^jV a hî^te'rkitpoft afitmcIMJii plu^igîràftd rïéhyf'ffède'dàiiiA D 2 C 5^a > avoît ilè AppeW a ccMe rctinîon , (U»)s la, viw d'étendre > s'il eioît possible , plusieuii» Oiiivres , et d'en àssiirrr r le sncccs. — M. le vicaire apo^joli^jtnî de l.ondres^ «mi éjoil li Paris, depuis six mois, occU|>é 'à plaider les intiiêls dés établisse* mens cailit)liqiies iinglois, esl rcparli, le ?o, pour son dià« ées^j avec la douleur de t»'avoir pas encore réussi dans si mission^ Ce prélat, aussi di.^^iinp^ué par son mérite. perseniMil que par sqr rèle et sa piélé, n'a cependant' pas perdu tout espoir : le gouverneioeni. nnglois appuie ses réçlanpation^, et 9n espère que les biens dosiiné* à soutenir la religion cetbd* licjiie en Angleterre seront enfirt rendus à leùrdeslinnlion pçi» aînilive et à leu^s propriétaires légilirnes. L'administration ac- tuelle ne fat créée, par Buojiaparte, que da«ns les intérêts de éa politique, et il est digne de la justice comme de la géné- yosilé du Koi> de rendre à des *érrangers dépouillés ce que la ^révolution n'a pas absorbé d(? leurs bieofi. — ^ Il est encore. des familles où on contÎQue^ à montrer un firofond éloig:nement.pour ce^s propriétés dont rorigihe.ne re- pose que sur les spoîiatiop^.révoluû.onnaires. Une noble déli- catesse sur tout ce qni tient à. la religion et à l'honneur ré- pugne a grossir sa fortune par des biens ravis à leur destina- tion primitive. M. le comte Roger de Damas ayant découvert ^ns la dot de sa Jeune époiuse quelques portions de biens appartenant autrefois à ijes établissemens déj,ruits, n'a' pas voulu en jouir. lie» deux eppux„fle , pou van t^je/id ré ces biefts aux.mêmes^étabiissemens, les ont, d'un çonim un ac- cord, donnés au séminaire du ÎVfans. Ce sacrifice est d'autant plus remarquable que les biens doot il sagit for ment ydt4-on, un capital assez fort. Quand on tie verroit là qu'un scrupule de conscience, on ne pourroit, ce semble, s'empêcher d ad- mirer un tel désintéressement. Nous respectons, comme nous devons^ les actes pie l'une et de l'autre autorité qui ont sanc- tionné les acquisitions passées;, mais ces actes n'imposent point sans doute aux cotisciences délicates, k qui ces biens rë* pugnent , l'obligation de surmonter cçtte répugnance , ei il «st toujours honorable de faire le sacrifice d'une partie de sa fortune à des motifs purs et respectables. —^ Parmi les.dotiis qui ont été faits en faveur d«s Espagnols iréfugiés, et principalement d^s ecclésiastiques , on distingue les suivansî un évéque nomnié a envoyé 120 fr.;*MM. les ^hbéi Clauael et d'Hautpoul, auaiôniers de Madame, chacun (56) iiSfr. ; cina)c0#y 3oo fr. il est lioriorable pour le clergé françois de donner diiist Kexemple des sacrifice» dans Tétai de dénueaienl oit I* révolution la réduit. > -—On a fmHué, à Ljon , une iiMiison d^ refbge pour les îéunes prisonnirrs, à Tinstar de celle quf existe depuis plu« «iears années à Pa^cjs. Ai. Fabbé Barbier esta- la lete de cette lionne œuvve, cpii peut avoir d*>itJportans résultat». C'est rendre un grand service k la religion et à ha société que d^ -ramener à des idées d'ordre et de travail des enfaus ytctimes. éef& mauvaié e»cnFipk>s et ée \» corruption qui les entoure. Des personnes pieuses se sont ^ifites à M. Fabbé Barbier, et le secondent dans son projet. CoiWtne » Paris , ia> maison de refuge est destinée à rece\*ùir les cnEans eondomnés à un em« jirisonne^ner^l liiniié', et qtni , iwr leur bonne G(lnduHc,. obtien» ^ droieiu des lelires de grâee. Qà lètir eriseigneà .lire, » écrire -été cofùptcjp; en Je»r aj)prénd uff raétier; mai« on Iràvaille Yurtoiit à en faire de boos cliréfrieihs et à l«ur iaspiirer l'hoiv- reur du vice. S. M-. , hs Princes et Princesses et kîs autorîtée^ ont bifnr youlxt favoriser ^H établissement par let Tr^piste , dorl^ no^its avons defo r-aconté les pieuses eoorses; le Père Màrt6oJo.se|)h (de Gémiub^), a vwiié «Jernieremen^ la ville de Ciiâ-teaù-Oonthier, pour y. recueillir lés dpna en- faveur de son moïKistere'. La ngueur da f/oid et les incoownôHitéi^ de la.sai«oi> ne l'ont ponitempedié d*al)er, tête nue, par tou te- Iti^viNe solliciter la charilédès fkKHes poar.la.re^ constrii<:tion de r<^glisedu Pcyrt-du-Salul^Les habitans de Châ- teau «004) tbier, diï leur cd lé-, ont iiieiilré dans, celte circons- tance le bonesprit^qni les aniaie; ta collecte faite dans^I^ttr ville •e monte à pliM de 24^0 &. Avant de partir, le religieux ré- connoissanè a fait disiribuer dans (otites les maisons unjo lettre ûe reiuercknentqtri- renier me de» prières, et des vectijc en fa> veur des babitanS. Cette lettre respire |a piété et la charité -^ t»' bar<|a de^Gcramlx fieuiecçie tucloui la Eamitie iios£àuliâi'«r T:54) . ^ il 4 i^é «citaeiUf '. ^Cetle Mire a été^trUlîée daas le )châtea« de Beaoregard , près Voiron 9 .à quel(|,ues lieues. de • Grenoble et de la (^rande-Cbartreuse. Ce lieu, éloigaé d^ toute habitation , leur offrit la solitude qu'elles: cherchoievt» Elles sont parvenues à payer le tiers de l'acquisition, et at* tendent pour le reste les secours de la Providence. On a disf* .]K>sé le château de là manière la plus convenable ; on y a pra* tiqué une chapelle, on choeur pour les religieuses, et une .d^ture régulière pour «éparer ces filles de. la partie qu'habî- lenl les deux Chartreux , aèut J'un les dirige potor le spirituel , tandis que l'autre est chargé du temporel' de la maison» Ce5 dispositions faites, M. l'évéque de Grenoble se transtioHa^f le S juin de l'année dernière, à Beauregard, avec M. l'abbé Bouehard , viicaire-généraH ^t M. le chanoine JoulFrey. Les -religieuses avoicni repris leur habit^ et une nouvelle prieure avoit été établie. M. l'évêque célébra la. messe, et toute la xomoHinauté communia de sa main. I/après midi, oii. reçut .deux novices^ qui étoient depj^is lon^-temps postulaoti^Sy et dont la ferveur ne a'étoit piis démentie. M. l'àbbé Bouf^rd prononça un discours sur. la reprise d'habit des religieuses, et adressa une exhortation aux novices, auxquelles M. I e-^ véque '6>upa les cheveux , et mit le voile sur la tête. Malgré l'alflucnce des personnes du voisîoage que la dévotioa ou Ja curiosité avoient attirées, tout se passa de la manière la plus 4édi&inte, soit au dedans, soit même. an dehors de la chapelle, <}ui a'avoit pu recevoir tous les étrangers, La plus parfaite clôture a été établie dans la maison ; les religieuses n'ont plus •aujourd'hui d'autre soin que de vaquer à la prière et d'obser- •ver leur règle. Cependant , pour jse rendre encore plus utiles , «Iles se proposent d'ouvrir une école gratuite pour les jeunes filles de Ploubevic, qui est la {/aroisse du monastère. Il né inanqueroit à ces religieuses qu'une, chapelle un peu plus grande , et un bâtiment extérieur pour recevoir les religieux i{ui les dirigent; le local qu'ellejS occupent dans le château ayant é^ fort ressercé par les dispositions qu'il a fallu y &ire. ;(;«5) JU«» ^nonnes ^i voatlroîent 'faire d(ii bien à ce pirnni écii^ biisseiuéat, peuvetvt 4i(lressfr If^tir oifratifl^ à M. I abbé Bosu sard. mpénéur du séminaire rie Grenobïe, 6a à M. îe ctia- noitie Jmiffrey, secrétaire de révêché. 1t nVxisloit , avant la 'révolution , que quatre maisons religieuses de ChaMreuses^à .Preinol j près GrcivoWc; à Salî<>nes, près Crîewiieli ; à JMé4an, «|»rès Tatiin^es, diocèse d'An necî, cl près ; Sain t*Oaier. t* maison de BeaureganI empêchera du imyins f'extincttoA tti^ îiière d'au ordre édifiant. • — Dans no,lre n*. 884 • mws avons pJtrîé d'uni» Icttlre l^cffite 1M1 i8o4 à Tau leur de VEséai sur IHnkuehce de îa réforma- -twn de Luther, Charles "Y iMers. On a imprimé par erreur qUjé celte lettre élpi^ de M. Lavame. Nous sommes prié de recii- fier cette méprise. La lettre à M. Yillers étoit de M. le comte •de Laveroe (Léger-^Mario-Phiiippe), qui est mort le 26 avril -iSiSf et dont la venve, M<^<'. la cotntcsse de Laveme, èéetle Barlon, demeure à Paris. Cette rectification intéressera iét ..kmiset ceux qui recbercheul l'exactitude des détails biblio- graphiques. . . I , MI I NOUVELLES POLITIQUES. Paris. LL. ÂA. RR. Moksisur et Ms'. le duc d'Angouléme ,. àecom- ipagnës d*uti brillant élab^nàjor, otît pawé,'le i% de ce mois, daii«1a cour ' des l'uilerieê, la revue des gavdes da cosps du Roi et .de MoFSistm ■cmi doivent partir pour llaritaée. Ces gardes, au nombre' de quatre • è Jmitl^« 3«^nl eoiDmaJ]4^|i par M. le comte d'Oude^arde. M6v9kfiva a . jidressé. à cette belle, troupe un dijcéo» qui a été accueillie par les plus vives acclamâtioas. Lés gardes sont 'eiandte partis ponr 8aintk jGermain et Versailles. 'Le 33 » leurs camarades leur donneront uH r»- pas dans lenrs quartiers resfieétifs» Le ad > 1^ premier détachemaiit Hb mettra en route pour Tarméc \ le second partira te 95« ' > ' -^ Mi le baron d'Ërolçs est parti le 18 pour la Catalogne^ M. le -gc^- 4iéral Quësada est parti le 19. Ce général avoit eu rhonheur d*étrè areçu la veille par S. A:. R. MS% le duc d'Angouléme. -^M. le comte delà Ferronays, ambassaîdeur de Frai^ce enRuseiîH lest parti le ao pour Saint-Pétersbourg. ' — M. Landré-Beauvais, professeur de eUttique interne à la Fàduhé de médecine de Paris,. est nommé doyen de ladite- Faculté. ^— Dans leur assemblée du 18 février, MM. les notables- commer- Sns ont terminé leurs opérations par la nomination de AÏM. Rémi aye et Henri Meynard aux fonctions de juges-suppléans y en rem- placement de MM. Dupont et Loth.^ qui n'ont pu accepter/ L'assem- blée s'est séparée aux cr^s de ^7(/e ^i2o/ .' •—Une ordonnance du Roi 9 du 5 février, modifie le décvet du (56) tf ÎQÎii i8r3, en ce qui concerne la durée du traitement de Motam ponr les oHiciea^ de tous grades et de toute*: armes^ — Une foule du soldats et de fous-oificiors de la garde q|ii avoient r/Çu \vur congé ont redemandé à prendre du service dans les régi- mens qui partoient; ne pouvant Tobtcnir, ils se sont engagés dans I« ligne. — Le total des legs faits àwx pauvres de Paris, et acceptés par Tad— niinistration des liosp|ce< civils, pendant le second semestre de Tan» née iSiiei, s*élève & 3o,955 fr. en eapiUuz et k aooo fr. en renies. — M. Prud'hon , peintre d*liistoire , et hierabre de l'Acadénik dite oraux arts, auteur de plujieurs tableaux célèbres, vient de mourir. — Sur les conclusions de M. lavocat-géuéral Marcbangy, la. cour, de ca8>*ation,a ca«é, le 20 de ce rooij,. Tarrét de la cour royale île s Poitiers, qni avoit déclaré que M«. Drault , nommé défenseur d'oflïçe et Bcrton , < t condamné par déiaut à être rayé du tableau des avo- Oals, n*etoit pas rx'ccvable à former opposition a ce jugement,^ *- Le lîbràirc" Lliuâlier, condamné à six mois de détention et %. laoo fr. d'amende ^ pour avoir publii^ TOrainoB funèbre du jeuuie La!r lemand, a élé arrêté le 18^, et conduit à Sainte- Pélagie. —7 l»c nommé Passinge, ancien militaire, déjà condamne deux fois pour avoir proféré des crU séditieux^ vient il'étrc condamné" ù neuf mob de prison pour le même délits — Les sieurs Descbien» et ChiVQlin, condamnés par contumace pour' des lettres men.- anfc:s écrites afrx jurés de PiU'i» lors de ra(îairc d* La Rochelle, viennent de se constituer prisonniers, et seront, dit-on y. jugés le G mnps pn chain. ^ — . L*arinée d'Espagne est divisée en cinq Corps; le premier sera commandé par le. marécbal duc dtî Heggio; le second .par le général Molkor; le troriième par le prince de Hobenlohe; le quatrième de* fQÏt Télre par M» le maMuis de Laur^f oir, te^Hre de la maison ui Boi; SoÂËxc. ne se reiïara point à 1 armée.;' et le cinquième par ]*« maréchal due àe ConegiÎAno. M.- le général Guiiicmsnot est iiommi ■ia)or-générBl ; M^le général Mérraçe ca nommé aide^majer généraK H. le général Laurencel e»t nt^mnu^ chef d'ctat-major du. corps que . commande M. le maréchal duc de Hcggio. — M. 1« baron d*Eroles ecramandrera rartwée espagnole en Cata- logne : JM . le général d'Espagne lannéc de Navarre ; le général Longa t*armce d'Arràgon, et le général Qnésada, Tarmée des provMicet — Le traitement des rîeutenan»>gém'rattx employés ù Tarmée eaft porté t 36^000 fr; ; ïU ott% em outre 8000 fr. de grali6catioB de cumpa- gne 'y. les nmri^ehaux. de camp , 4000 fr. : les eoloncbi sooo fr. — M. te maréchal do camp comte de la Tour-t^Auvergnc-Laura- £lla» vient d*étre noffiin^ att commandement des départcméns de lit oire et de la Hante- Loire. •— M. le soiisrpréfiit de Gannat a distribué, le i3 février* ^ des fa» niHes victimes d une inondation, les secours qui leur avoient été ac^ cordé» fcr LU AA^ EE. Maaa.ia et ti^; là duchesse de Ben^. Afox-^ (^7) iispa et M*, le duc d'Angouléme avoient d^jk envoyé /pour le mente objet, «ne somme de 700 fr. ^- M» le baron Pellelicr, maréchal de çaâip lionoraire , é»t dt^cëd<5 le 27 janvier à Crépy, dépaTtemenl de î'OiiC, à Tâge de soixante- seize ans. — Les gardes nationales vont être réorgajii«»écs dans le nord, pour remplacer un grand nombre de troupes de toute arme qui ont élé ti- rées des places fortes, depuis Strasbourg jusqu'à Dunkerque , et en«^ ▼oyëcs àTannée d'Espagne. Le service. de la gardci nationale à déjà comtmencé dans plusieurs villes. — Une. rixe, survenue enti'é 'des militaires de la garnison d* A gen et des jeunes gens ouvriers, ou récemment retirés du service , a excité quelque f umuïtc dans cette ville. Màij cette affaire h'à j)âs eu de suîte^ grâces au 2èle qu'ont déployé los autorités-civiles efmifitaires. 0n in*- - truit une procédure coiltrc les auteurs de cctfe querelle. -^ Dans leî^rcmiersjours du mois prochain , on commencera a là Soudrière de Sâuit-Médard^ k Bordeaux , les tiiavaux de construction 'uh magasin à poudre. , . • ^ ■ - -*- Lès députés des Pays-Bas ne se montrent pas très-ardcns pouf' remplir leur mît's^on, et pour obéir aux devoirs que" Iciit imposé le gouvernement représentatif. X.a seconde ehambre.dcs Efaîs-genéraux travaille tous les jours à une matière bien importante pour tons les ci* teyens, la rédaction du Code civil; et^pendant , sur i f o membres, II- peine en compte-t-on 66 qui soient à 'leur poste. - ' ^ — Le gouvernement a défendu a Francfort, aux journaux, de pu- blier le difcours prononcé par le prince de Talleyrand k la chambre des pairs. ; • •. — . L*Autrichc , la Prusse et la Bussié ont donné communicatiop h la diète , le 6 de ce mois, de la «icculairc adressée à leurs légations res-t pcçl ivcs relativement k VEàaagç^ei ^Tjûws les mittlWVrs-plériinotentiàiré^ accrééTiléspipes de la confédération germanique ént adhère compléte-r meni/au nom de leur cour, aux principes sage* et' conservateurs éncrr- cés par les trois puissances. En outre, les ministres d'Autriche, de' Prusse et de Saxe, eut. voté des remexcimens -aux^ trois grandes cou-*» ronnes. — Les funérailles de Canova ont été célébrées à Rome avec liiïc magnificence. extraordinaire dans réglisc des Sainls-Apôtres.Teutei ' les pèr.«onnes distinguées par le rang qu^eUes' occupent dans TËtat', ou par leurs talens dans les arfs, ont assiette à cette pieuse céréraonicfi — Le roi de Sardaigne a^réé^ le 7 janvier dernier, une commission , à Chambéri, chargée d'examiner les divers projets qui ont été formé* jusqu'à ce jour pour diguer'risère , dans toute- la partie de ses Etats, jusqu'aux limites de la France. * — La grande cour spéciale de Naples, déléguée. pour instruire îâ cause des accusés qui renversèrent le gouvernement royal en iHao , a £ recédé eh contumaee colitre les prévenus absens : Pcpé, Carascosa ^ linîchini, de Concilii« ,' et nutres non. moins recommaïKlables, ont été cob ntillûrd 3f>o raillions i)6*6,îï5i fr. ^5 cent, La dëpei^se s'est élevée h i milliard .a3.7 luiliionfi |!j78,25 1 fr. i)0 cent. — M. le comte de TAlbisbal, envoyé contre Bcssières, a envoyé, le 10 février, au ministère espagnol, une dépêche qui montre que son adversaire, loin dV^tre l»attu, est maître de la campagne, et décon- ccrie toutes les mesures du général cnnstitutLonnei. Dans la séance du i;j , le gouvernement avidressé aux cortès un exposé de sa relation fivcc les quatre grandes puissances. On a présente en même tempa une analyse succincte du discours prononce par le Roi de France à l'ouverture des chambres* Les çortès sont invités d'après cet exposé à Î>rcndrje les mesures qu'ils jugeront convenables. Ils ont décidé, dans a même séance, que les religieux qui n*ont pas reçu les ordres sacré» seront cornpris dans le tirage au sort, et employés dans le service actif. On dit que les ministres doivent proposer a rcusscmblée de transférer le siège du gouve^rnement à Cadix ou à la Corogne.' — L^aveqturier nommé Ducoudrai Holstein , qui a échoué dan« «on expédition contre Porto-Rioo, étoit en relation avec des émi ^emprunt des 100 millions. Le 19, ont été nom;nés membres de la commission du budget', poi|r le quatrième bureau , MM. de la Bouillerie et Ledissez de Penanrun; ponr le huitième bureau , MM. de BerbisetDussumlei^Foiibruiie* La 4:oluiniwiop dei comptes a*ie«t réunie. Notice sur P abbé Renaud. Cet eccicsîastîqiie , mort pendant la révolutipp ,, mpntra if lœie tontre pliisieuff des efrei^ de son temps; il combagjjt sif£ces^vé Viard, ^^f^^ vicaire de oens ^t curé d'Auieri-e, qui, sur notre invitaypAy «I hi^x voulu faire des recherchas et tïQ}^s eu trap^qieljl^ Jf irësullat* Marc-Antoîne Rejnaud,' pé, vers 171^, à Limoui: e^ l^BâOr ,guedoc, se destina de bonne heure à l'état ecclésiastique» fit jreçut la tonsure. Il pass^ que]|que temps à Tabbaye 4^ Saôitr Polycarpe de Razës, réformé^e récemmentpar l'abbé de la.Fila^ Blaria j msiU^ les appelaos étant parvenus à dominer dans cette abbaye , le v^i ordonna , en 1 74 1 9 de renvoyer les pos(^l^,l|s ci les novicej. Reynaud , qui y éloit alors novice sous le noua de frère Marc, fut dope obligé d'en sortir^ il trouva ua asile 4^n% le 4iacèse d'^uxerr^, oii M. de.Caylus accueilloit volontiers ceux que le refus de signer le formulaire empcchoit de pafv venir au^ ordres dans les autres diocèses*' X>o prélat conféra Jes ordres à Reynaud, et, ^^ qu'il j';eat fait prêtre, il l|ii dPim^j près Auxfrre, la cure de Yaiu , à laquelle é|ç4 ui^? (6^) pf^C^fe nn ettràit A^ plus de éettt ibâPiiascrifs cfe çùtwuU HitHitiah'eh ei de secourûtes, clepaw 17^2 jusqu'en 1787. C'est* ûh àhtaicle fo^es et d'îmi>féiës, et, én les parcourant, on né pèû\ cc^iite'voir que dé tefîe^ illusion.* aient' subsisté pendant éi'nqliâlilè ans. Les nouveaux' écrits , dit Réyhaud^ présentent isL , inërhë dotlrfne que, les manuscfifs, et approuvent le* iiiénies horfeurs. Il d'onheroif, ajoute-t-il, un caitafoeue dé qijataïUe ou cinquante des plus célèbres secouristes dfe Pâ- fîs; o'ri y vcrroil des curés, des Bénédictins, its Dwnini- Câitis', dfeflluiait répondu, h^ révolution grôndoil dé]à , ei des Controverses plxis terrible^ ûllirerertt ratlention des combattané et des spectateurs. » Celié grande criiie ne trouva point le curé de Vaux oisif» ' et lé i^Ie qu'il avoit nlont ré contre lés ihnatiqués dé «on parti lùî^mérità petft-efre dé suivre, dans cette occasion, la lignes de l*h6nhèiiir et de la vérité : il fut toujours opposé aux inria- Vâtions. Lorsque l'abbé de Cournand, professeur au Collrgc rbyal, fit, le 27 hoveiiibre 1789, dans le district de Saint-=- Éliêrtné-du-Mont, s* motion pouir le mariage des prêtres^ Reynaud fit parôître la Réponse d'un curé de campagne à (à Tiiàdon scandaleuse et un prêtre , 1790, ^9 pages in- 12» Cet écrit' eàt fort bien, et réfuté su<:cessiveineht les divers passages de la motion. Nous louerons aussi sans Festriclioil «né Lettre à une religieuse sortie de son couvent , et qjiL a pfétènâu justifiet sa sortie par le décret de rassemblée Ptaiio- nate sur l'état religieux, 22 septembre 1790, 24 pages.. On lie trouve, dans celle Lettre , aucune trace des préventions dé l^auféifi-. Peu après, il puilfa urve Lettre dCun curé d^ji". vignon à un curé dé campagne , auteur de la Constitution ei là Kt'iigion parjàitcfili^nt d* accord, -i^ deeeuibrc 1796 , 64 pag. (65) H y gêmh âeB ponvéaax dëci*eU, et répond à quelques ôbj^c- timis. Enfin, on a encore JeReynauil, sur ces matières, la' Réponse à VAvis aux fidèha par nn janséniste jétùaoUmi^' Vain, L^Ai^is aux fidèles par un Janséniste samaYùain, 1791, avoit pout but de montrer que , dans laf dispute présehte, il" fallbit garder- le* milieu «t ne* faire schisme avtré pertoniie'f Reyn^ud répond que ce système, est illusoire. On n'a pas garde de milieu avec lui, on l'a chassé de sa cure. l/Avis et la Réponse n^ont que 8' pages îo-12. 1/abbé Reynaud se vit GK>nc privé de sa cure pour son refus de serment. U occupoit cette place depuis au moins qiiarante ans, et Taïunt desservie aveo zèle. On voit qn'il avoit-subi un* procès pour ta^suocursale de Chnmp, qu'on vir>uioil lui relirerj iliais^il«n resta en possession; Tous les aVis il venoit- à Péris'/ danr le* temps de* lar moisson , pour y voir «es amîs, et, dans' , là dîsputO sur les secours, se$ adversaires lui reprochent ces- v/>y âges. Reynaud étoit un homme très-vif; ses écrits ati-^ noBOent même de la pétulance^ le style n'en est pak-très^* seigni*^ Fauteur é toit sévère ésNUs ses mœurs', et inenoit'utie' yiè fort dure. On a encore de liir des Eptites et Bs^angiles' à riisâge.des malades, in- 13. l3ans Tjcmj- stère dUmquilê. dévoilé., il ■■ parle, d'un Supplément à la Vie de M. Sarn^ son coMune ayant été publié par lui, on ne sait e^ quelle Mlnée.- La révolnlionr ne së borna point àoMpoiiiHef Reynilid de* A cure, el(e lui ôta bientôt jusqn'à sa ^berté. FI se trouva eiu veloppé dans les décrets portés contre les préires qn'oD dppe«« lott refrac taires^ il fut enfermé pendant deux ans; Il se trouvsl depuis réduit » un tel état de besoins qu'il demanda d'être reçu à l'hôM-Dieu d-Amierre, et il y passa plus d'une an- née. Enfin, il se retira dans une maison sur Tancieniie pa- roisse Saint-Mamert, à AoKerre, el il y mourut. Je 2^ octobre 1796,. étant e«V'iron dams sa* soixonte-dix-neuvièsmeann^eJ Son. corps «fut transféré à Vaux, d'après le vœu général de« haiûtans.de.la..paroisse,.et on l'enterra- devant 1» pointe prin» cî))ale de J'cgiisc du lieu. On a, son £lo^e funibre, prononcé à Paris, le iq janvier 1797, dans l'église Saint-Etienne*du-Mont, p»r Pefobé SaiU ]»n(, qui éloït atfacbé bf-Végliie cditsti'iuKonncHe; H fait ce- pendant^ IVk)ge de Rèymiud , et' crie de lui nne lettre de piété, son Explication des Evangiles à l'usage des malades, et ufi (-64) Cateelit^ine pour prouver que )a religion dirétienne étoit utilt datis toute espèce cle gouvernemenr. Nous ne «aTons si ce dernier ^crit a ëte imprimé. Saillant dit que Reynaud alloit tous (es ans, pendant les vacances, visiter les ruines de Port- Rojal. A TEIoge funèbre de Reynaud est joint celui de deux autres prêtres, Eâchausses et Durand ; c'est un in* 12 de 36 p. L* Expétietvce du jeune âge , dëdiée à M'ï«. d'Arfois, par M"«. de Courval (i). L*auteur s'jest proposé de réunir dans ce tecueil des exemples pro* près à développer dans les enfans le germe de la vertu , et à leur ap- prendre à triompher de leurs défauts. C'est une suite d'histoires déta- chées qui montrent les avantages de la modestie, de la franchise , de la bonté , de l'application , etc. , et les tristes conséquences deS vicea contraires j ces conséquences naisrent du fond môme du sujet » et la morale de l'auteur n est pas seulement pure, mais naturelle. Seule- ment il nous semble, que M»»«. de Courval auroit pu la fonder plut souvent sur des motifs de religitn qui ont tant de force pour la -per- suader. Ces motifs, mêlés à ceux que donne l'auteur, anrelent pe^t- étre rendu ces histoires plus utiles encore. S'il y a de l'incoiivéBklit \ {)arler trop souvent de religion aux enfans , il n'y en a paa, 9i<^- à eur parler trop rarement de ce qui peut seul assurer le bonk^or^ïleuf espérons que l'auteur voudra bien prendre en bonne pari cet avis», que nous nous permettons de lui adresser. Son recueû lui donne dea' droitssi Feslime des amis de l'enfance, le style a le mérite du genre ;'• il n'y a point d'aiTectaficn ni d'exagération , et les incidens comio^: les conversations paroissent offrir de la simplicité et du naturei.- On flous a remis, depuis assez lon^-temps , un autre recueil dont nous avons différé de parler; il est intitulé les SoiWes de RosabelU (a)," par M"®. Touchard, L'intention est la môme ; ce sont de petites his- loires qu'on a crues propres s intéresser les enfans , et à leur inspirer t'amour de la vertu. Nous les avons parcourues', et U nous a paru qu'elles étoient morales; peut-être les incideos ne sont-ils pas tous^ très-vrai?emblables , tt le style n'est-il pas assez soigné. Au tond ce- Sendant ces défauts frapperont peut-être moins des lecteurs moiip ifficiles; le peu de goût que nous nous sentons pour les romans fait que nous jugeons assez sévèrement ceux même qui méritent quelque indulgence par Tesprit qui y-rt gne et par le but qu'on s'y propose. '■'»*■■ " ' f ' " ■■ ■.■■.■■ I . .I. I • I . - ■ I r II .. i .i ' . .1 ■ ■ (ï) a vol. in-12; prix, 5 fr. et 6 fr. franc déport A Paris, chez Ant. Boucher, rue des Bons-Enfàns; et eh et A arien Le Glere,, au bureau de ce journal. (2) In-iij PWXf "• fr. et 6 fr. frane.de part. A Paris, , NOUVELLES ECCLÉSIASTIQUES. . Pabis, M>^. l'archevêque de Paris est beaucoup mieux. Lit prélat avoii encore éprouve, vers le milieu de la semaine der» (7») lilire, une iiidtfl|>osition assee vive, mkîi qui a ëtë courte» et Wui dfe sa santé est aujourd'hui aussi satisfaisaot que po^ sible. ' ' ^ — Les exerdces âè ta visite Jpa^ol'ale Sont ti^ës^siiivîs '4 5atfit-Gerniaffn*>rÂoiehroîs et h Saint-Roch. M. Pabbé Ra\i* xan prêche tour à tour «ïans les deux églises. Il est secoRdé^^à SÉÎtit4loçh , par M. Tabbé de Jatison, et par MM. Leyasseur, Pencefet^ Polie et. Tharîti^ k $aînt-Gerinaîq*î'Auxerrbis, MM. Ferait, Caîllan , Gnndin et Beaocé fe.paîrtag^t jes^ îiis« tructions et les gloses. M. I*abl>e Rauzan a donnedèrniërê* ment, dans lès deux églises, son sermon sur les fins 3t Thooime. Un grand concours se porte surtout aux exercices *âo soir; les hommes particulièrement y sont nombreux, el il a fâll^ agrandir la partie de t'enceinte qui leur e^t destinéf. >i/ordre et le silence n'ont pas été troublés un instant, et cette mission commence de la manière la plus heureuse i TempréW sèment et le recueillement des fidèles attestent dé)â un moii- vement imprimé, et font espérer les résultats lés plus coa« solans. — Le vendredi 28 février, il y an rà , a deux I^eores trh^ précises, dans l'église Saint-Sutpice, une assemblée de co- mité pour le noviciat des Steurs de Saint-André, établi dans *}e diocèse' de Paris. Le sermon sera prononcé par M. Pabbtf "Béraâd , curé de Dian , le même qui fut chargé , l'année de^* mère, d'on discours pour la translation 4>s restes des. princes de la maison de Conaé, et qui s^en acquitta avec talent et •ticccs. La quête sera faite par M'**', les comtesses du Cayla et d'Orglandes. Les dons peuvent aussi être envoyés ches^"«. la marquise de Vibraye, trésorière de TceuVre: La congrégation des Sœurs de Saint-André, placée, comme oii sait, sous 1^ protection de M**, la ducl^sse dé Berri , continue k rente|»,x>ii Ton cbntrnueroit à instruite et k fortifier dans Ta pieté des jeunes personnes que l'on p]ar cerpit eiifuite suivant leur goàt ou leurs besoins. Les étabMs^ semens des Sœurs de'Saini-Àndré conlinuent à prospérer; ces Sœurs et les Frères des éco)es chrétiennes sont peut-être un des moyens destinés pas: la Providence pour régénérer ki jeunesse, t^pur Pœuvre des missions , Torateur a parlé de celles de GahorSy dç Fi^eac et de Paris. Celle dernière fait d'àulai^t ylus d^honnenr .aux missionoaires qu'elle épuise leurs res^r sources; ils ne montrent pas moins de désintéressement- dai^ les services qu'ils rendent à Téglise SainLe-Geneyiive, oii le |>auvre est accueilli sans rien payer. La maison mëre.dfk» missions mérite donc tout rinlérêl des fidèles; sans elle tout CrôUleroit, et c'est un devoir de la soutenir;, le salut de U France est peut-être allaché à celle œuvre. L'ofateur n*« point CMiblié noti^ plus l'église du Calvaire , et a fai^ Téloge^da sèîe ée M/1'aJ^bé de Jansori et de son projet pour relever ua ' édifice cher à la piété; mais ce projet^ a-t-il dit, n'est que de conseil Candis que le, soutien des missions est de précepte. I^bur l'Œuvre du bon Paslcury on. sent déjà la nécessité ç*er grand i Baîre est celle sur laquelle l'orateur a appelé singalièremen|^ Fatlention;^ tant d^e prêtres qui disparoissent, tant d'églises sauf j^steurs, les peuples s'accoutumant à se passer.de religion et ne' vojant plus dans le ministère ecdésiaslique que le soin àé baptiser le* enfahs et d'enterrer les morts.; rindilTéccnce et l'apatlife se répandant partout x tel est le tableau désolant qu^ M. de La Bourdonnaye a peint , et ces images péilétrante^ ont S lus cTune fois ému son auditoire. Il a terminé par l'éloge e M**, ta marquise de Croîsy et d^un magistrat qui favorise tous les efibrits du asèle et de la piété. L'assemblée éloit nom- breuse; M. révequed'Hermopolis, M. l'évéque élude Rodès^ phisiéurs ecclésiastiques et un grand nombre de dames s'y trpuvoîent féunisy et lous ont entendu avec intérêt ce'rap» fort sut det œuvrei qui oat perdu dans l'abbé Duval et dao^ ( 75 ) M"^. de Cf ois^^léliri prhicipatix soàttens^ mais que ta dhâfMr n^ laissera point tothber, et qu'elle travàîne en ce moineiit k cGi^sôKder et ménie à étendre. — M. révéque d'Evreul, dans son demiéV* Mand'enitsrft KoV feCaféiue, rappelle les fidèles li Tesprît et àlà lettre dé^ ncienne discipliné, et explique quels sont ceux qui ont droit A quékjutft dis]'>énsés. «< Les pauvres et lès infirmes-, dît le pin^- làt, pe«(vent rédhraer l'indufjffence de TEglise; mais en doit- efté k ces esclaves de la vanité et des plaisirs , qui ti^ouven^ assez de 'forces pour assister à toutes les fêlés du monde et J)oor endurer toutes les veilles, et qui ne sont foiblés et déli^ cats que lorsqu'il s'agît de faire pénitence; qui ne se refusent aucune des jouissances du luxe, et qui n'allegacnt la ;nédioi^ critë de leur fortune que lorsqu^on leur prêche la lof de rabsti* nence » ? Nous ne citerons du Mandement que Talinéa qui Ir termine s « Lés pauvres de notre diocèsp et les riches eux-mêmes sont tour- ttientés a*nne autre faim, N. T. C. F. j ils nous demandent te pair^ spirituel et ne trouv^ent personne pour If leur rompre datns un grand- iir>a^bi« de psroissfS. La vidtiité toujours croissante des* (^gli-tès danà ' ■ * " '" - - . • "epluàf nous tliidiffcrynce et Qgratitude méritent que Je flambeau cle la fol leur soit retire ? Les^ jours arriveront, dit îe Seigneur, où Je vous en^^zrrai la famine ,,' non là' J^Mtine iktpain'^- ni ta êùifdé l^'eau , mais lajhim et In soif dé là parole de *&9tti fiom/espéton» de la divine mifl^icordf qu elte éèarfera d^ nous ù;i châtiment si terrible. Qui», malgré la. de tresse piKiioussprôme^ ida^s rexercice d*un ministère, dont les ressources s'affoiblisseiitcba-r^ qûc^jour, nous avons des idées plus favorables a votre salut, parce que fions savons qu'afïe grande charité règne àu'iond de vos' coeurs. îîonâ . ne fanlerons pas ù lui faire un appet, afin auVllé iuii)|iplîe d'ans dos| I9ains les nmyens xle grossir le nombre des élèves dn sanctuaire , et de pouvoir un jour donner ua pasteur ù chaque trpppcau. Nous vou« invitons d'avance à travailler par vos bonnes œuvres et par le? larmçs, d*unc FÎncère pénitence à disposer le père de famille a envoyer des ouvriers dans sa vigne i>. i —M. l'evéque de Saint^Brieuii a donné, pour la mémei^ occasion, un Mandement qui embrasse plusieurs objets. X^e }Mrëlat regrette dé Voir les paAeur^ consumer un temps pré-^ eieus à lire les. feuilles politiques. A l'occiision d'un livre, récent, il dcdare qu'il s'en. tient auK règles artciennes re-^ laU«saieat.auxpompeuse* Plusieurs faveurs obtenues du ciel par Pintereession du bienheureux André ont contribué k entrete«* oirson culte dans laValteiine, et ont sans doute décidé H •saint Siège k approuver les honneurs qu'on rend à ce pieux missionnaire. C'est le 23 septembre 1820 que cette approbar tion a eu lieu. Aucun auteur françois n'ayant parlé du bien^* heureux André, nous avons profité avec reconnoissance dte Meenseignemens qo'v recueillis inr lui l'hoonme estimable qiû «uns a envoyé cette mtice. NOUVELI.E8 POLITIQUES. Paris. S. A. R. Mit. le duc d'Angouléme, après avoir assisté, le 14» fc •la messe funèbre pour le repos de Tame du duc de Beiry, a fait remettre .uiieieu^ esl condamné , pour injure^ envers lei ministrei risonn€mcnt et à aS fr. d'amende. , . •^ Un ouvrier} nommé Carpentîer, accusé d'avoir proferé déê cris ■ëditieux , a été condamné à huit jours de prison. - ' -^Sur la demande faite par M. le préfet de la Vendée à M. le garde des sceaux, si la loi du i8 novembre i8i4 > qui délend aux ctfbaretier» de donner à boire et a manger Ie& dimancbea et )|Otirs de fêtes re,-^ connues , pendant l'office, de voit s'étendre aux divers exercices re- ligieux célébrés ces jours-là dans l'église , tel que la messe , Tes vêpres , le salut, etc. ,..-. Son Exe. lui a répondu que la disposition légale do'nt il s'agit ayant évideounent pour objet de prévenir le scandale qnii pourroit résulter des bruits , du tapage, qui' s'élèveretent pendant le service divin, ou qui le troubleroient, n est bon de doute qu'elle* doit s'étendre à tout le temps où se font les prières publiques à Tegiise.. — Le sieur Vérmot, tenant un magasin de librairie à Laon, a été traduit le 3 de ce mois devant le trîbunar correctionnel de cette ville V. comine prévenu, i». de s'être ren^n- coupable d'outraçes envers ïk religion et d'attaque eontrc la cUgnké royale et .les droits que le Boi tient de sa naissance, en vendant V Abrégé de la vévoluiionjrançoisej. par Thouret, et VAbre'géd^ l'origine de tous lès cukes^ par Dupuis^;. a», d'avoir exercé sans brevet le commerce de ta librairie». Le sieuj* Vermot a été condamné h trois mois d*emprfs6nnement et a 5oo fr.. 4*amende , et les livres renfermés dans son magasin ont été confisquéî^. -^M, de Bellegârde, jmaîre.de Toulouse* est remplacé i>ar M. d*Har^ fénviiliers, ancien prjj^sidentdela courpévétale en tSi^, eti^connv IMu* son. âévoûmenf aux Bourbons. — MM. Frédéric Cailtaud et Constant Letorzecsent arrivés à Nantes^ de retour de leur périlleux voyage en Egypte. ' — La flotte , commandée par le contre-amiral Hamelin ,. a mu à la» Toile du port de Brest le 1 4 février. -^ Une lettrcr, écrite par M, le sous-'préfet d^ Brest, dément la pour , irelle qu'aucun de nos bâtimens ait été attaqué suj; les côtes du Fier nistère. ^ — M. le lieutenant-général comte d'Autichan^ commander^ la pre~ inière division du premier corps de l'armée d'Espagne ,. sous les orclre* de M. le maréchal duc de Rcggio, qui doit partir très-prccb^inemcnt; pimr la frontière. — Les détachemcns de Tarmée de Ta fbr, qui étoient dans le dé- . pertement du Tarn y, sont passés a Toulouse , se dirigeant sur la fron- tière. — Une mascarade a. donné Kefu à quelque tumulfc dans la ville de Lyon le iQ de ce mois. Deux ou frois cents personnes, dont on découvre aisément les intentions, se sont. réunies pour représen-^ *tr la mort du. commerce Un corbillard , si^r lequef étoilfnt placés. (77). . . '^ attrîbutf analo^es k cette* cérémonie , prëcjédpit la i];0iq;>e. tîtt. agent de police, aidé de quelques surveillans, voulut en vam sorte* ter le convoi. L*autorité fut tti(*connue, et la cën'moiie se tetmintt. €n jetant à la Saône le corbillard et les attributs gâi le couvroientf après quoi la troupe se dispersa. Les auteurs et instig.. leurs sont connuf^ et vont être traduits devant les tribunaux. Le peuple n*a pris aucune part à cet évèiienient , et paroissôit même imprôuver cette parade. - L* i^, un gendarme ayant voulu arrêter un individu qui yenoit de proférer publiquement, et à plusieurs reprises, sur la placé de BeU lecour, le cri de f^we Vempereur! a été assailli par un certain nombre dç personnes. Deux officiers de là garnison , revêtus de leur uniforme, >ajant voulu faire respecter le gendarme , ont été eux-mêmes insultés , «t outragés , et on dit que du milieu du i-assemblement sont partis t les cris Au Rhône! au JKhône! La force armée a enfin appaisé le tu- ' ïmilte , et est parvenue, non sans difficulté, h remettre entre les mains ■dé la justice le premier auteur de ce désoHre. - -^ia société royale des sciences . lettrés et arts d'Orléans, a décerné îe prix proposé pour l'éloge de Pothier an discours de M. fioscfaeron ' D^sporte, nls, substitat de M.' le procureut-générd. — Deux ou trois cents individus de la ^classe la plus basse du peuple ont accordé à ÎVI. dèSan^-Lorena», k son arrivée a Londres, le triom- phe déjà obtenu par Hunt et la reine. D^affreux hurlemens et des vitres cassées ont lait les frais de cette cérémonie. Le Çanstitutionnel n6us fissure que rex-àtadbassadeur se fait remarquer par des maniérés dîstmguées; elles éfoient sans doute assez déplacées au milieu des ai- mables personnes qui composoient son cortège. — L'ambassadeur d'Espagne auprès de la cour de Berlin' a reçu se$ passeports, et quitté cette viUe le 7 fiL'vricT. ' — Dès constitutionnels de duré tsois- heures!, ' la^chanibre a déclaré réditeur npH. co.upablo« Le ^ieur Martatnviile a été condamné , comme auteur de Turticle , à un mois de prisen. et à ^ loo fr. d'amende. On dit que le jugement a été rendu ir une- majorité de i34pairs cûnlrCT9. . . ' . - ... CHAMBRE DES D^PUTlÊS. • Le ai février, MM. Descordes', d'Hauteroclie , dé Pomm^ol et Du* cfaesnaj, prêtent serment. M. de Martfgnac; rapporreur de la coni- mission charg4*e do projet de loi tendant à ouvrir uin crédit éventuel ■ { 7« ). dé foo fnîllîom , monte h la tribune, k Lfl gtieite ^ui se mofih'e im-» tnînente avrc TË-spagne nrcr^site, dit-il, la demande de ce crédit. Aucun membre df: la commissicm ii*a pensé qu'il fût possible de-te*' fousser une semblifbie proposition, f Murmures à gauche*^ Toos letf Vançois, quelles qde soient leurs opinions, reconnoitront qu il importe par-dessus tout d*assurèr an besoin la gloire de nos armes , le repob «le la France et la majesté du trône. ( Vives acdamation» à droite.) La commission a diacide que la quotité du crédit demandé n'étolt pas eiLC- gçrée^ et que les moyens a exécution étoient les plus ecUvenables. S. ulement elle propose une légère modification de rédactiou. C» sa- crifice tiécessaire n'aura pas pour la France la gravité dont oa clicrclie . Il rinquiéter* f Murmures a gauche*) La défiance n*existe pasv Les •< ^« forts de l*intrigue et les combinaisons de ^intérêt seroat tou)ouft m^ pur5sans. Le courage fut sans doute impuissant il y a qnelf qp^on \ient d*eBfendrc «oit ouverte avant les débats sur la loi dew comptes de ifea. M. de Villéle observe que la chambre pottsède déjà tous hv doeomens jd'aprè^ lesquels^ elle pourra résoudre la question concernant les créais supplémentaires. La proposition de M« Casimir Pèrrier est rejetée à une forte majorité. M. fe lieutenant-général Dupont a lli parole au nom.de la commis-' sion qui a examiné le projet de loi relarifau rappel d«fs militaires libé- rés le 3i décembre dernier. La commission a jugé nécessaire un léger changement de i-édaction cour ne pas restremdre les droits de la eôur* ronfte , et protrose à rtinanimité Tàdoption du projet de loh La ehani* bre ordonne la disciusaion de ee projet immédiatement après celle dà enédit des loo millions. Dix orateurs du côté droit se font inscrire pour le projet de loi, et trente-trois do côté gauche contre ce projet* 'Le as ; M. Le Clerc de BeauUeu fait un rapport au nom de Ta com<* mission dos pétitions; La veuve du général Ronzier et les sieurs Lrir- par les pétitionnaires , mi^ion conclut ù Tordre do jour, attendu la déchéance encourut.- M. le conite d'Ambrùgeac, ancien camarade d armes dn général Roi—' 2Îër, rfctoande le renvoi aii ministre dé la guerre. M. Çeauséjour dit <|U4e Tômi^îon des formes ne doit pas faire repousser la demande. MM. Par* ( 79 ) des8U/i et Bazh« réGlament Vexi'cution de la loi, cl concluent coftitnf la commission. Le . général Foy parle en faveur fies pétitionnaires. M. le. garde des sceaux donne de nouveaux développemens , et Tor^ drc du joar est prononce k une forte majorité. On passe à Tordre, du joursan» discussion sur une pétition du sieur Comte d£ Léauraonf* M. Bazire, rapporteur, propose de renvoyer à la commission du budget la pétition du maire de i^uiclan ( Finistère), : qui demande la suppression, où au moins la diminution, de 1 impôt sur le sel. M. Kératry déplore la misère de. quelques déoartemens de la Bretagne , parle contre la guerre d'Ev^pagne , et .vote pour le renvoi de la pétition au président du conseil des ministres. M, de la Ffuglaye pense qu^on ne -doit point abolir cet impôt dans un moment où nous avons oesoin de toutes nos ressources pour soMtenir une guerre indispensable. 11 appuie les conclusions de la commission, qui sont adoptées sans réclamation* tfn propriétaire du département du Nord demande la prohibition de Tusage du gaz hydrogène en France ( éclats de rires univewel»), à eau5e du tort qui en résulte pour les cultivateurs de graines oléagi- neuses. Après avoir entendu MM. Bazire , Leroux Duchàtelet » de La- borde et de Bourienne, la chambre adopte Tordre du )our. Quelques dé;enn8 à Sainte-Pélagie demandent Tabolitipn de la contramte par 'corps. (On rît.) On passe à Tordre du jour. Le sieur Laignel, ancien . capitaine de vaisseau , se plaint de différentes ordonnances: qui fixent les pensions de retraite des officiers de marine. 11 demande q.ae le mi- nistre de la marine soit engagé à nçmmer une commission, dans la- quelle il scroit entendu pour les réclamations qu*il fuit k.ee sujet pour set anciens camarades. La commission propose 4 .ordre du jour^ M. Hydef de Neuville pense .que la demande du pétitionnaire devroit être ad- taUe. L'ordonnance de décembre i8i5 ne doit point avoir un effet ré- troactif. L* orateur fait T éloge des marins, et demande le renvoi de la pi'titipn au ministre de la marine. M.Laisné de ViHcvéque appuie ce renvoi, qui est ordonné par la chambre* Le a4 , une affluence extraordinaire de spectateurs s'étoit portée , dès six heures du matin , à toutes les avenues qui aboutissaient aux tribunes publiques. A une heure et demie la séance est ouverte* Tous les roiningager dans la question positive , s^est renfermé dans des théories abstraites ». Le ministre repond ensuite au discours de M. de Labourdonnaye , et.au reproche de ne faire la guerre que pour con^eryel" le portefeuille. « J*ai toujours voulu, toujours désiré la paix , dit-il ; mais je préfère la guerre qui sauve, à la paix qui met en péril les plus grands intérêts de notre pays. L*état actuel de l'Es- pagne n'est plus compatible avec l'honneur de la couronne de France^ avec ^honneur et la «îireté de notre pays. La France n*a jamais cobçvi ridée d'importer en Espagne la Charte françoise ; c'est a l'esprit de parti qu'il faut attribuer les diverses alarmes que l'on a conçues»». M. Ba5terrèch'e prononce un long diseours contre le projet. L'impres- fion a été refusée à tou^ lC0 discours. AU REDACTEUR. Votre journal, Monsieur, m'a appris que vous receviez aussi les dons en faveur dés prêtres espagnols rt'fugiés en France. Ma première pensée a été de vous adresser celui qu'à la tête de mon chapitre, et avec lui, je fais à ces malheureuses victimes de leur dévoûment'a Dieu et à leur roi. Votre attachement à la même cause vous rend digne da recevoir les offrandes faitçs à la loyauté proscrite. Je suis bien aise de trouver cette occasion de vous faire connoitre mes sentimens; re- cevez-en l'assurance, et croyez-moi avec un sincère attachement. Monsieur, votre Mcaux, 1^ février i8!i3. J. M. V. , évêque de Meaux. A cette lettre étoit joint un billet de 5oo francs, qui sera remis par ^ mous à M. le vicaire-général de Mr» le grand-Aumônier. (Samedi t^!- mars tSa^.) (W. 89$.), ' V^^ i '* > jf lerre ViOiict, un aes ûuieurs les pius le^fj^udâ du ^J^ dernier siècle, étoit de la congrégation de Saîftt-LA- iBare, et doctour en théologie. Il étoit né dan^Ie Yen« dôtaois en i6q'^, et mourut le 6 octobw 1776. Totir i lotir k'ograpliè, théologien, moraliste, écrivain a^cé^» tique, il étoit instruit sur beaucoup de matières^ mait trnvailloit un peu vUe, et affecteil un style ijmgulier. H aimoit à plaisanter sur les sujets kft'plus sérieux, et il sembler lui'^méme reconnoUre ce défaut dans la Pré^ face de VExanieit, Comme il s'étfïil dédale en toute rencontre contre les erreurs d'un parti assex accrédité de sou ti*mps, ce même parti ne Tépa|rgba point. Oql le pei|7iit comme un casuiste relâché, et; comme ua tiicologieu superficiel. Le ai septetubre 1)764 > cent neuf ecclésiastiques du diocèse de l'rojes remirent à M. de Bari*al, étéque de cette ville, une liénonciittion' contrôla théologie de Collet ^ cette Détiondàtion fut imprimée, l'atHiée suivante, en 1 20 pages i|i-ili. Qn y vil le caciict d*uii boiâme de parti, et cette levée 4)0 Louciitr n'eut pas d'autre suite. Le journal des appe* hins se plat à rabafssrr le mérite de Collet, soit en disséquant ses écrits, soit en racontant de lui des anec- dotes ridicules. Un autre adversaire s'élévâ contre lui dans. la persbnue du Père Nicolas ÇoUin» Pifémpntré réformé, docteqr en théologie, et prieur a^Kange val $ celui-ci fit parottre, en 1765, en 1770, des Noa\fettes ObsersHi-^ T^me XKKF. VAmi de tàltclig. et du Roi. T; éion'jf critiques sur ce même Ttaiiéj în-12 de a82 pag'. Il paroît que le Père Collîn n'épargne pas CoHet dans sm^Sbsmvatiofiê, et qu'il rdève avec aévérité des méprises, des inexactitudes et A^s U'aces de préeipi* taf^» et de légère le. \. Il est vrai que CoUet nerdoiinoit na^ asaex de tempsy soit à -la recherche, soit à Temploi de ses matériaux , ' U'cifoit acmvedt de! confiance où de- mémoire; ce qui Êai; entraîné dans des erreurs qu'tm peu plus de soin lui. eût fiiit éviter. G'étoit d'aîuenrs un hoimne pleifl 4^ zèle et de J^Qunefoi; il a voit pirodigieusement lu, et cnmposoit av^c une grande £aicilité. Son Examen etXé" Ji/0fi4iiqn4 dks, principales difficultés qui regardent l'office diyin^ eéX plein de recherche^. L'auteur y discute les ! principales, queftiona qui ont rapport à la récitation dé !offiee divin, les obligations desbénéficîers à cet égard, celles de^ religieux/ le temps et la manièrede dire l'of-*' fice> les^ (lausea qui en exemptent, etc. Il traite de l'ofr ^çe public ;.(Ç^ particulier, ^nfin, il entre dans tous l^s détail»' qui se rattachent, à son. sujet, et porte des 4é€i#iQna qui paroisstuit en général sages et fondées iprde^ vairons solides. Otte édition est la septième, .#t cette '40«i6 cifCQU^tance indique le^suecès qu'a eu Ifnnvrage^ qui peut être, Sfunè grande utilité, et qui «st d'ailleuts açiqompagné de citations et d'autorités I^Oar ii^otivej^il^s avis et décisiona dé l'atiteur. ... NOUTEl^liÉS ECCLisiASTlQUES. ' Pikis. I> mercredi 26 février, M^'. Tarche^que de Pans à présidé, dans son palais, une réunion clés dames ponr l'rcu* vre- de j petits sëminairesw M. l'abbé Bot^dç ries a 'pTY>nonèc un 4îiGoùçs aer cetle œuvre, et a exposé les principales raison» qui ^itfyit evcît^ |t.la soqlentn Les autres œuvres qui s« Ito^ formées d^uis q^ei|quç teoips.di^s la çainule font V^ute» (85) téipectabtçs , et mèfiieni sans doute jdPêire encqara^e'és; malt celle-ci est le foodetneivt de toutes les autres; car avant tout il faut des prêtres à l'Eglise^ et des pasteurs àut peuples. Ce discours, assek courte mais plein de choses, étoit propre à animef encore les dames^ qui se éoniiacretit à cette 'œuVre. i/l* l>rchev,éque , quorqu'àffoibli par' son' indisposition , a -Voulu leur adresser aussi des paroles d'«difiOation , et lei a félicitées de leur eèle > qui a ^onûnttë pendant ce trimestre à donner les résultats les'pjus. satisfaisant. -^ On a enregistré au conscrit d'£ta| Jes bulles tie M^ Ifar- cfa^éque d'Albi et de M, révêque îdè Rqdef » et on e^pë^'e que les deut prélats entreront prochainement en possessioâ. ïjeê bulles de M.< l'évéque de Rôdec'sont les mêmes qu'en 18179 .la circonscription de son dtooNe n'ayant pa»été^ changée par - la bulle de l année dernière. Maia il seâible que les bulles ne ; 3>eayent pas être le» mêmes .pour Albi, puisque ce. diocèse ne jcomprenoit t f 1) i8i%.quela moitié idu déprtementduTarni «t qu'au)dfrru'hui i^en renferaie Jà totalité.; Castres, qui a voit, été rétabli en 1817, ayant été ^qpprime de 'nouveau par. la bulle Pqtem0 carJlaîis\ 'Sioûs sommes persuadé qu'o|i a pris dès otesures pour obvier à cette difficulté* V. -** VÉchô du Midi, journal qui s'imprime a Toulouse ^ assure qtie /M. le'cafdiaal de Ciermoftl-xonuerrè a refusé , Farcbevêché de Rouen ^i. qui tcri était offert 1 et que S; Em. à . téiAcâgiié le désirrde f eslçr à Toulouse, et.de continuer à goii-»* ^ yj^ïiM lîHjtrouuRa» :àui,iui:est cher- Le même îournal ato* ».r,7 . ^.^^ f,.... .,. .^r.^ __ , ... i.Toulou^* l'abord re-* sa n\0* destie, et qu'il cède aux instances qui lui' ont été faites. C'est SI. d'Arbou qui a établi le sémit^aire de Toulbuse, et la ré- putàHon qu'il laisse dans cette ville est du plus heureux au-* ^nre pour le «ucc^ de ses soins à Yerdun. D'autres ecclésias<« tiques nommés récemment à des évêch^s, et qui avoient dFab^fdrelusé, jparoissént avoir aussi bédé-àUx ordres réitérés -âaRor/oifcilnxs repréèehtatiqFns dé leurs arnis^ datis ce cas se -^tnMj«e> à'ce qu'jcm dit, M. l'abbé de Saiitin, rromttié à'Blois^ .4fi»i avoit d'alx)/d allégtié des raisdnsde santé. M^ l'abbé de .8a|izm,'§rand*vicaire de Valence; eàt nti ecclésiastique ex- '.t^mféaenr recomàiandabie par sa piété, et par foulés le# vértoadeioii élai. • *^ M. Valjîîé TRenaud , cure ùe Saii»UNicolas du Chartlon* ^et, fera célébrer, lundi 3 Tnars, dans son^gîise, «n servie* your quelques confrcres^^qiie Ja mort a culevés depuis plusieurs années. Ces confrères sont MM. Jenn-Louis Lévis, curé d« Saint-Germain des Prës^ Anne-Antnine Hure, curé de Satnt*> î^icolas du' Chardomncl;' Augustin BarrueK si connu par ses «crits; Jean-Louis Barbier, Pierre Desroches, Charles-Marre Vincenl et Françors Porthéze^u , tjoi ont été areixibres du clergé de Saint-Germain des Prés, m, le curé de Sainl-Nico* ^asi qui a appartenu lnr-mèrùe à ce -cierge^ a voulu donner à ^'anciens confrères un léiuoignage d'attachement et d^inlérêt •en faisant pour eux des prières publiqiies. Ce trait de charité «hrélienne et d'union sacerdotale fait honneur ^au zèle et à la •pi^lé de Mr le curé de Saint-Nicolas dàChardonnet. I.eser- vicede lundi sera célébré par M. l'àbbé Desjardtns, archi-^ tiiacre et vicaire-génçral; «des messes seront dîtes, le même iour, à la même intention. M. le cnré a invité par ^s billets les ecclésiastiques et les fidMes à' se joindre aux prières qui se feront pour les sept ecclésiastiques ci-dessus nomotés. — L assemblée de charité q^ùi devoît avoir lieu hier vett- *dredi, à Saint-Thomas d*Aqtiin, à été renvoyée; cette dfe Saint-Snlpice a été fort nombreuse; • w. Nous avons donné, n". 841 ; sur M. Saurîhe, evêquede iStrasbourg, une Notice que nous avions reçue de ce diocëséi Cette Notice, fort etacte sur les détails relatifs aux derniënet «anées du prélat; î*éloit tnoiri^ su'f sa le'èi'rfessey que i-^uteur de la Notice n'avoit pas connue d'aussi près. On nous transf «let à cet égard, de la patrie même de M. Saurine, des do-^ "cumens qui paroisseni surs, et qui achèveront de faire con- kioitrc ce donstitoUotinel. M. Jean-Pierre Saurine sortit très^ •jeune d'Ëysus, et passa quelque .temps à Bayonne, oii ilavoit vers l'âge de 20 ans, dans son diocèse, oà •M. François de Revol, évêqoe d'Oleron, Tordônna prêtre, et le nomma vicaire de Saiiite-Marie d'Oleron , où etoît sa cathédrale. Mais l'abbé Saurine encourut la disgrâoe du pré- lat; ajant refusé d'alleri comme vicaire , k Urdosy «Un» lea Fjrëiiees, t^eveqthB ÎUi relira tous ses pouvoir». Un ami lui» procura la place d^'nstituteur eliez le m.irquîs de Castelar, «*. Sarragosse. Ce fui la ce qui fit passer Saurine en EspagneV mais il n'y resU guère qu'un an et cTenii. Son frère, qui ëtoit». passé cTans les colonies, et qui j avoit acquis uun grande for- tune, le pressa de rentrer dans sa patrie. L'àbbc Saurine avoit environ j^o ans lo/squ'il partit pour Paris, oii il conduisoit le iils du seigneur de 8»n lieu natal^ Ëjsus. Il se fixa da.ns la ca- pitale, et il y prit je grade d'avocat; on nous assure qu'il' plaida même dans un ^)*and procès entre son fière et une mai«^ son de négociant de Rouen, dout-il éloib l'associé, l/abbé Saurine gagna son affaire. Bien p!us,.soB frère ayant été emr poisonné aa.Cap au moment oti il revenoii eu France^ la for» lune pas^a à Tabbé Sanrine, qui gardn tout, sans doute par attachement pour 1% nvémoire de son frère. Il y eut quelques • discussions sur ce sujet entre lui el le reste de la famille ; mais- Jfabbé Saurine sesta jnakre de presque toute la sticoession , qui ne paroitpas lu» avoir beaucoup^profité ; car on dit qu'i]< perdit une forte som^ie qu'il avoit placée sur iV1._Le P^lieiier de Saint- Fàrgeau , depuis membre de l»- convention. l,a révolution ab- sorba sans doute aussi une pariie de cette fifH*lune^.qut> h la- mort d.e révêque, s'est» trouvée- réduite à environ 80,000 fr. ;, reste , à ce qu'on jcroit , d^im million et demi*. li existe encore- wne sœur dt l'éveque; mais elle n'âvoit^ a ^i eu 11 rapport avec lui. On poprra imndrp. çf s détails à^ ceux> q,t>e nous avons. ^bnnés n*. 84i; ils complètent la biographie de M. Saurîne". JJ est fort remarquable que les deui Notices que nous avi)'ns reçues sur hii, lune de Strasbourg/ l'autre d'Oleron, s'^- cordent aie présenter comme un homme intéressé et àvidel. Paris,. M»«. ïe dlic d'Angoulémc a visiti';, le 27, TEcole polytechnî^ <^ie. $. A. R'. s^cst entretenue avec la plupart des élevés ^ et a adressé Il chacun d eux des parotrs pleines de bonté. L'Ecole a fait éclater a plusieurs reprises les scotimenâ de reconnaissance et de respect doqtr elle est pénétrée envers S. A. R. — Plusieurs officiers de la maison Tdu duc d^ÂugouléiQQ, sont partis/ Ifi 24 f»rvrier, pourlannée. Le$ gardes diLcorps de Moksisur sontparr- tis le même JQur. ' — M. le baron de {lay.neyal, anibassadeur de France pr^s I» r&Ldî?. Prusse ^ est arrivé a Paru dans la nuit du 25 février» (86) -^ M. le marcchatl «le qihip comfc Grundlcr passe, comme clief d'ëtat-raajor, dans le «quatrième corps d'armëc , commande par le^ma-* rt'chal Moncey^ et a reçu Tordre du miuistre de la guerre de^e rendra) à Perpignan. * , . , • . i— Âpres six jour| de débats, |a cour d'assises de Metz ;i r<;ndu, le . 23 fcvripr, fion arr/t sur le procès instniit contre Roger, Jatissaud et Forel. Roger, d<^claré coupable apier. ouvert à M. le prèiidciU^ et dcvceml de la Iftbnne.. Âpplaudissçmens de tout le côté droit .: A ùaf Matuàel/ plus 4f ^a— nuel/'M./àe CnâuvelinsTefiorce vainement de so faire entendre,, M. le i^réiident déclare que , puisqu'il ne pewt rétablir le calme, la séance esjt levée. Tout le côté droit : ywfi% Âqj^I vivent tou$ les.^qwùonsi' à bas l'apôlo0iste du régicide I , , . . Le 27, les députés sont convoqués pour prendre communication 4i^ 4enx proposiiioiis réglementaires^^ remise cAtiç les mains de M. le> président par MM. de labourdonoaye et D^pIessU-|tJréné.dan.;Tolis les ministres arrivent luecessivcment.. L'extrcuic gauche^ etT Iç cenlre- gauche restent long-temps dégarnis. M* Iljde, de ;^'c^vitle demande ^*il soit fait mentioii daj»s le procâs'verbaTde^i séance d'hier de ce qui a été dit par M. le président au mpn^ent eu il a «appelé jiVI* Mft^ nuel à Tordre. M^ le président répond 911c ees paroles ne peuvent x 4tre rapportée*. M. de Labourdonnâye est. appelé à la tribitiie poufr- développer sa propesition* MM. Girardin e( Cat^imir Perrier deinan«>. dent la priorité pev la discussion des 100 jnltltoiuf .. L-ajçurnem.en^ propofé est rejeté par lue inuposante.maiorité. , M. dé Labourdoaiuiye ; « Tu Thono^r. de proposée à U çhapabre. («9) 4*iuer du droit f|ti*a tout pouvoir politique , de juger l^s délits <;oiniDti parTun de «e« nrtiiibres, dans l^xeitice iie ses fonction^ et dan» IVii- ceinte da lieu de ses délibérations , en expulsant de son fiein M. Ma- nuel ». L*orateur traite à fond la i^'uestîon du pouvoir poliHque delà i^hasibrc, t{ni* < un droit dé' haute juridiction sur ses membres « -ttficaiton. La mesure .proposée contre Jui-^^st jHégaT^^ et i^p*- Befté la convention ». L'orateur vote contre la pti>e en considértitiori F^ Girardin regarde la proposition comai« renversant le gouverne*^ nient rcprrscritaiii*, ri comme ctan.t Touvrage d'uiie faction. (Vioîew Jimrrtiurcs.) M. Te président rappelle rofaleur.âî rordrc, (jBravo ,k dri.îté.) La eonimissi»h <|ui a été nommée est insurrecîionncllc. (Vio- lente interruption.) 11 y avoît une cbb^le dirigée contre M. Manuel. (M, le président fait observer a M. Gj>ardin.qu'ii s'écarte de l'or- dre.^) Le centre auroit rougi dé prendre pari, ù cette scène tumuU tueuse. ("Voi.i du centre droit : Ntus avons tous éprouvé la raèiae i:i- dignafion.) (Aux voix ! aux voix! ) M. Délai ot n envisage la question cjue dan^ son principe général. M.' Tripier s'oppose à la proposition. MV MahUcI moule II la trib^mej. « J*en*ai, dit-il , ni l'espoir, ni le 8é>ir de coBJuref Toragc; je veux seulement présenter quelques ré- flexions sur' les co^iscqucnees de l'a méfure'qu on propose., et.cortré tui acte de t^^ranniei^ tsÔB relative 4 VtAcIiisioti de M. Manuel. > : ' > > ' (90) Noiice sur le Pire Eudes et sur les congrégations étaèlies par lui. Parmi les ecclésiastiques du dix-septièrae siècle les plus xélës pour la réforme des moeurs et la sanctification desdnie»^ il faut compter le Përe Eudes, fondateur d'une sodéfé âe prêtres consacrée à la direction des séminaires, tt aussi d'à ne congrégation de fiHes destinée à tenir dès maisons de refuge* Son tële, sa charité ,.ses travaux, tiepnent une place boqui denxrotection de la sainte Vierge; C9 qpi fait que son image étoit autrefois placée sur les portes» Le fléau cessa apr«s ce vœu. A Caon, le charitable prélre sol- licita également le. périlleux honneur de se consacrer au ser-^ vice des malades. On le vojoit parcourir les diffécens qoar^ tiers , entrer dans les réduits les plus misérables, et passer le» jours et les nuits dans ces exercices de miséricorde , sans avoilr , même d'asile; la crainte de la contagion ayant refroidi ceux qui Ttivoient logé d'abord. Le même mal ayant attaqué sea confrères, il revint auprès d'eux pour leur donner ses soins; A la fkf, la maladie Tatteignît lui*même ; toutefois hi Provi* dence permit €10*11 n'y succombât point. A cette époque , le aèle pouf les missions commençoit à ae répandre dans le clergé.. Le^ père £udes, qui sentoit rim** porlance de cette œuvre, commença en rè3!2 à i^y livrer^ Le diocèse de Coutances fut le premier' théâtre de ses^ tra« vaux. Il parcourut plusieurs campagnes à la tète de mission* naires qu'il avoit choisis ,. passa successivement dans les dio* ch8e% de Baveux , de Saint^MaJo , de Lisieux el de Séw , et &t partout de grands fraits. On dit entr'antres qu'il convertit ^nn grand nombre de protestans , et que sa charité, jointe à ^aon talent pour la controverse, 'firent des conquêtes inatten** daes. Cec missions l'occupèrent pendant six afiiiées. En ifiS^^ devasn aupérienr de.la:maisDA^e l'Oratoire de Gaen, il donnst^ une mission dans l'église de Sâinl-Etienne^ qui se trouva trop petite noor Taffluence du peuple* On bâtissoit alors l^opilal arénérai de Coen, et on manqoott de fonds pour continuer rentrepnse; on eut recours au Père Eudes ^ qui pari» phi<^ aieurs jours en faveur de celte .œuvre avec tant de. force et ^€ sucoès qu'il procura bientôt au-delà des sommes dont on a voit befoin. Il donna peu après des missions è Coutancea, à Rouen, à Saint-Malo, à Saiut-rLo; ce fut la duchesse d'Ai* guillon qui fit tous les frais de U mission de Rbuen^ Eudes etoit occupé k la mission de Saint*L6 , quand il fut appelé, inopinément à Paris par le cardinal de Richelieu, qui vouloit conférer avec lui Jui' l'établissement des séminaires. L'habile ministre a voit senti la nécessité de ces pieui^ asiles pour renouveler l'esprit sacerdotal. Il entendit plusieurs fois le Père Eudes à ce sujet , guùla ses vues , et cfiargea l'abbé de Pf refixe de se concerter, avec lui povur l'exécuttoa, EJudea (90 ifiioit occopé lui-^méme de )& formation des tésnitiaîres ^ et a voit donne à Cae n d^ confërence« ecelësiasciqoes. Son pro^ jet étoitde rëanir de jeoQea clercs, et le cardin^rl aroit d^k fait ei^pëdier des lettres-patentes pour rëtablissenieBt d'un Bé** minairc à Caen, quand il mourut» £ude* retourna de suite îi^ Caen, et, le aS mars 164^, il qailla TOratoire, etcomœens^ avec cinq associes Tëtablissement de sa nouvelle congréga- tion. Sa sortie de TOratoire a donne lieu contré lui h des re^ proches que l'auteur de sa Vie diseute , et paroit dissiper Vio- torieosement. Tant d'hommes estimables ont qjQiltë l'Oralotre sans qu'on leur en ait fait nn crime, qu'on nâ voit pas pour<- quoi le Père Eudes seroit traite plussëv-èrement. Use croyoit appelë à la direction des séminaires^ et l'Oratoire n'en a voit alors que très-» peu« Eudes n'agit pointai -ailleurs sans con- seil ; il consulta plusieurs prélats , François de Harlay, arche>-^ véque de Rouen; Jacques d'Angennes, évéqBe de Bajeux ; Philippe Gospéan, évéquede Lbîeux; de Laval et de la Molhè-»^ Lambert ,- depuis évéques en Canada et dans llode; les Pères^ Jean de Sainl-Chrjsostome et Saii^t-'Jare, religieux fort es- timés, et des laïques renommés pour lesNr piété» le bacon de- Renty et le trésorier de France , de Berniëres. Tous eibortèr-^ rcnt le Père^udes à réaliser^on projet ; la duchesse d' A iguif- lon, M"«. de Budos, abbesse de Caen; M»«. de Camilly, ee AIM. de Répichon , père et ftis., contribuësent p«r Ibvrsdoutf «ux premiers frais de l!é|ab!iMemeiktiiI.«a premiers assocMts, ^ Père Eudes, cotnme on coolinna de ^'appeler, fttFcai aïK xnoa Manoury, Thomas Manchon^ Pierre Jourdan^ André Godfroj et Jean Fossel, t^Msde Nartii»ndie;.ils s'ctablirent^ anr la Place Royale à C^en.. La congrégation devoit porter le nom de Jésus et de JUarie, mais elle est plus eonnue soua- celui à*Eud£stes, Le supérieur étoit perpétuel , et avott troî^ assistans; on n'y faisoil point de vœux, et on a^ proposoi^ deux objets, l'éducation -des clercs et lestttYssioiis. Des missions qu'Eudes donna dans le.dioeèse de Cou tances et une suite de conférences qu^il fib pour les cccléâias^iques v opérèrent tant de biens que le grand^vicairede Coulonces, darvs^ un écrit rendu public, et dalé du 3 septourbre 1643, décla^ roit qu'on avait l'obligation à Eudes d^lrv nmouvelleiitenfe de ferveur, soit parmi les fidèles « soit dvin» le clergé. Lea^ évéques de Coutanceaet de Baycux écrivirent au Pape pour l'engager à autoriser la nouvelle congrégaiio». Eudes.9.c|UL.&t, (95) ilans'ce terôp3«tà un voyage à Paris, y vit saint Vincent d# Paul, qui engagea îa reine régente k i'appuyerà Rome. Ru attendant, M-. d'Angennes, évéque de Bayeux, autorisa la| nouvelte congrégation et Je seininalre , par des lettres da ]4 janvier i644- ^^ cvêqncs et le clergé s'occupoient alors -de- toutes paris de l'ët^iblissement âes séminaires. On avoit senti universellement l'importance de cette œuvre. Saint Yin« centt de Paul, Dourdoise, BéruUe, Olief, d'Authier de Sew g^n y etc., travailloien t., chacun de^léur côté, à former des séminaires^ et des congrégations pour les diriger. Eudes peut leur être associé, et (^assemblée du clergé de i645 loua sonr «ète. Celui qui , après Ëudes^ eut le plus de part à la fon- ûskiionAa séminaire de Caen , fut Nicolas Blouet de Than^ fieveu de M, de Garni) lj,J^^<>^I étoit ami et protecteur dtt Père Eudes. Le jeune de Than éloît arrivé à l'âge de vinst- cinq anSj et ori le soi! ici toit de faire les établissemens les plus avantageux , lorsqu'il résolut de se donner à Dieu ^ et d'en* irer dans la nouvelle congrégation. £n attendant ^oe son séminaire fût autorisé, Eudes conti« nuoit ses missions. Il alla, sur les instances du baron de Rentj, rendre le même service dans^ le diocèse d'Aiitun , k Arnay-(e- Doc et à Conches. En 1647, ^^ saint prêtre parcourut les dio* cèscs de Chartres et d'Evreux; les évêques âeS deux diocèses présidèrent souvent a^x exerci^Sr A peine relevé d'une grande nva^drie, il partit f^ur Autiin , oi> il ouvrit, dans l'Avent de iG4^ 9 uné'tàissi]isseniènf d*wi' anden hôpital et la formation d'un nouveau; l«s exhorta* lions des: missionnaires furent si efficaces qu'on recueillit sûr» ^ ]6-champ les^ fonds nécessaires^ pour commencer ces entr^^ prises. Cette mission fut suivie de celle de Beaunej ce fut le baron de Reniy qui fit les frais de l'une elâe l'autre. Il at* tira ensuite les missionnaires dans le diocèse de Soissôns, et A y eut dès missions à Cilnr et à la Fère. La princesse de Condé voulut faire la dépense de cette dernière, et l'évéque de Sois» sons, s Simon Le Gras, y assista» ^ Le 23 mars 1648^ un décret favorable fût rendu à Rome pour le séminaire de Caen, et, le ao avril suivant, InnO^ cent X écrivit au Père Eudes pour l'encourager dans l'oeulrra des miséions. L'archevêque de Rouen , de Harlai , autorisais - fliOtt?elle Aésociatîoo; Ces faveura arrivèrent ji propos pour cob>* / >* / itôUr les ihisriomiajrest Edouard Mole y sdceesSëor Ût M. d'Arif gennes sur le siëgede Bayeux, étoit prévenu contre eiix, et tes interdit dans son diocèse. Ils portèrent leurs saws dans ie diocèse de Coutanc^s, oiî l'évéqne, Claude Auvrj, sue*» eesseiir de Léoii'de Mati^on^ leni- permit de donner des missions. II fut si content de leurs services qu'en i65i il les chargea d'étajilir sOit sëm inaire. Eudes en nomma supérieur i'abN de Monl^igu, ancien chanoine d'Aotuuj qui atoit quitte aon bénéfice pour s'a ttadief k lui -, et qui consacra sa fortune a consolider cet établissement ; M. Hymbelot , sorti aussi du cbapitfe d^Autun pour s*assocîerau Père Eudes, donna quel-» ^ues fbnds, ei une pauvre fille, nommée Marie des Vallées^ à qufon avoit laissé une somme de i loo livres, voulut l'offrir toute entière pour la même oeuvre; - Une autre œtivre étoit aussi l'objet des soitfs du Père jËpides. Il avoit fdrmé, des 1641 « le projet de recueillir des fepEimes d'une conduite déréglée qui témoîgnerotent le désir de changer de Vie^ et, secondé par une femme du penpief Ddais pleine dé Sens et de zèle , Ma^delaine Larhi , il réunît plusieurs fille) à Caen , dans une maison près la Porte- Mile t^ Elles y entrèrent le a5 Novembre 164' 9 et le P. Eudes fut éta- bli leur supérieur. Il les visitok souvent* leur donna des rè-* ^es^ et ce fut la l'origine dé la congrégation de iV. Z>. de Charité f qUi , outre l'instruction des jeunes personnes , avoit encore, pour but je salut des personnes déréglées qulvouloient sievenirà Dieu. MM. de Bernières et de Gainillj'fiavorisèireTit «let établissements On obtint des lettres» patentes en 't642< En 1644 ) ui*^ pieuse fille de la Visitation, Marguerite Patin , fut chargée de diriger la maison. Les premières novices qui se présentèrent furent une demoiselle ae Taillefer, Marie Her- spn^ nièce du P. Eudes ; M"^«. de Boisdavid et sa fille, )es sœurs de Gokiville, Pierre, Leblond, MadueU Deschamps, etc. M' "le Roilx de Lartgrîe, président au parlement de Houea, tse déclara fondateur de la maison, et donna 10,000 fr.f de ki Bonéssière, associé du P. Éodes, y ajouta 4000 fr. , et M. Molé^ malgré ses préventions, autorisa l'éfablissement le 8 février ii^i. La Mère Pa'tfn mourut dans cette maison^ oii elle avbil ibrmé d'excellentes religieoscs. • ' Cependant le P. Eudes continuoit ses missions ; il ea donna Une. dans là paroisse,Saint-*Sulpieca Paris pendant tout le wcarêoie de i65i, puis à Coibeil ^ àBernây^, à Maroltes^ tkCwaf C95) i«fices. Ëclooiard Mole étant mort le 6 «yrîl î65l, Primfoii Sefvien f son soccesseur, ordonna le a décembre 1657 l'ou- verture du séminaîre'de Caen , et le P. Eudes eut enfin la sa- tisfaction de réussir dans une entreprise qu'il poursuitoit de-" Suis si long-temps. Quel^ue& années auparavant ^ Léonor de [ttlignon , évéqoe de Lisieux , lui avoîl confié son collège, et l*avoit.charg€ d'établir un séminaire. Dans le même temps^ Jean-Jacques Blouet de Camilly^ fils aîné d^un des meilleurs amis du P. Eudes, entra dans sa congrégation; acquisition plus importante encore par le mérite que par le nom d'un tel sujet, tfn évëoemeot qui fait aussi époque, dans l'bisfoire du ^. Eudes ^ est la mort d'one de $és pénitenter ^ Marie dea Y «t« ]éés(i). ^^ ( La Jln â ùriniiméto prochain) 4 AV n£DACTEUR. Momieur^. je eroîs poutoir assurer que le système de M. Tabbé Bar^Miniat sm le prêt, système dont la tiouvéaulé nous étonne uif peu , aoroit peine à se soutenir, si l'auteur ne lui doiiïiok datiire - (i)*Marîe, des Vaillées, sur laquelle on "a porté des jageraens très- divers, et qui ëtoit en effet, à cenqu'il^naroil, dans des états fort cxlraor- dinaircs, étoit une fille >pauyre et vertueuse; M. de Briroy, évéque àe CoatancaSj et le cardinal de Joyeuse, archevêque de Rouen, la ju^C" ^eot, dii-oa 9- possédée du dénioii j ce qui nç prouve rien contre sa • Yc>Hu et M piété. EHëfatd^noneée au parlement de Rouen, quf lafît enfermer eu iC$i4j ni«it, an bout de sixiuois, on la renvoya. Elle se relira à Goutances»:oii Eudes ia connut pendant la mission de 164 r, et pendant le Carême qu'il prêcha en ^644- 1^ TasVista à la mort, qui ar- riva le a5 février i656, cette fi|le étant alors âgée de 66 ans. Elle Tnt d*abord enterrée dans la paroisse; mais ensuite Eudes obtint qu'ell«r fiît Irantférée. au séminaire Ilxourut àes bruits contre le Père Eirdesr ^ 4!occasian id« cette fille, et Tolfickd de Çoutances commença ifne procédure eon|re lui. Mais Tévéque, Auyry; arrêta les poursuites, et -iiflimna^ pour juger l'affaire , les docteurs More) et Cornet, Seguin ^^ tliéoldgal de Parisj Blampi^oU, curé de Safnt-Merry, et les Jhuiies Boudber et Hayiieuve. L'offîciai et Eudes furent entendus, ef; ^ur Vavis des docteurs, M. Auviy donna, le 14 septembre i658, uue sen* tencefayorableàlamémoire et ai»jL vertus de Marie des Vallées. On débita , vingt ans après , un écrit plein de folies sur cette, fille , et€>n attribua cet écrit à Eudes, qui le désavoua constamment; c'est proba- biement Touvragé que Lelong et Morert ont cotitinué a lui attribuer. Il sembl/ç qu'en; ne peut reiuser de 8*cn rappôrier à la dénégation c\* ^presse d'ua homme du caractère et de la pieté du Père Eudc^. (9«) . ^ppui Eont élre .£iDmpIet> (Joit, ce i»emiile> enkhiasser àuiêt ,i iiogme et la croyfttice. Acisst M. Tabbé Rofaefofe* 9^1-ii joiol ctgttiî çonsidératvon à celles que présen-te lâr- <|nestîoa posée par Tliistitutb En çOniséqueiice il dirîs^ «on ouva-age en trois pai?tîe$/qUi tj^aitcllt de l^infiaeiice' de la rcformaiion di JLuth^çr snr la croyance y sur Ià; politique et âur ie progrès de3 lumières, il s'applique» à dévoiler Pesprît de la réforme , ses suites prochaineft». ses conséquences éloi^guées^ U doone même. plus qu6« ti'avoit promis son titre; car il Oppose à TinAuence. du protestantmne celle de la reltclott catholique | et cette double considération se fortme Tune l'autre^ ttt donne à son ouvrage plus^ d^ej^semble et d^întérAt. tlacr cotu*te analyse va m^m^rer lout ce que reBfei*«ie>cet excellent onvragCv . La preuïière pai'tie> qui a poutf objet Tindaence de la réfoi^maiiou sut: ie dpgttie) comprend ,k réponse ai deux questian^ : Etoitdli au temp^ de LuAetj îié&àSsmfeè et urne d'épurer îe catlioUcisme? t'a'-t^it 4té^ Or^ii-pU tetrept^t fes réfo^niamarsi t^'bistoire de TEglise mr^ pne réponse facile à ces questions* Le catholicisme d^ dei*niers temps n est pas distinct de celui des prenukrii âges ; Içs dogmes , les préceptes , la liturgie, la hiéral^i mm «i - . nr i - - ïi i i é.>,i i h ■ nrTn -- ■■ > i.. i ii . ' i r ■ -» ai « i Tftrii >a Jt 'm i w mMMfcii*yiiw Kri»mH (tii i i H •■•r a ni i ^t M f it m^m^^mi ( i) f yol. in*3o. ; pria » 6 fr. H 7 fr. 5o cent, franc d« port. A Parlf^ çbct Husand, rue ue TAbbaye > «t thez Adr» LeCieri^ ai| bareau âc ce jQiirnal:i Tome XXXr. L'Ami de la Relig. et du Rot, G (g«) €hie> toat ce' qui est de Fessence de la religion , a'a pas changé ; la foi et le culte d'un pays catholique sont ceux àts autres contrées, et, di^Taveti même de Gibbon, un homme instruit ne saurait résister au poids de l'évi" dence historique qui établis que dans toute la période des quatre premiers siècles de l'Eglise^ les points prin* cipaux des docùines papistes étoient déjà admis en méorie et en pratique. L'église gallicane cfont Yillers a voulu fort indiscrètement faire une sorte de rivale de Téglise romaine, se fait gloire, au contraire, d'en auivre la foi et la morale; L'épuration du catholicisme au temps de Luther n'étoit pas plus utile qu'elle n'étoit nécessaire ^ on s'en convaincra en examinant Tinfittence de la doctrine catholique pour le bien de la société. Que l'on parcoure en enet les différais points de notre croyance et de nos pratiques, qu'il a plu. aux réfor- mateurs de prétendjK abroger, le péché originel, la confession, la prière pour les morts, l'autorité de FEglise, l'indissolubilité du mariage; on verra, que ces dogmes et ces pratiques fortifient la morale chré- tienne, en facilitent l'observation, et ne sont pas moins ntilés i la société qu'aux individus. A cette occàsioh fauteur discute Psrtitle de la tolérance pratique des protéstâiis, 'et ii*a'|^^ de pèlné'à feire voir qu'on ne trouve chez eux que le nom et le iantôme de cette to- lérance si fastuemement proclamée, et si nal«uivie« CSette portion de son livre est semée de détails curieux» ' Poiir résoudre la seconde question ; savoir, si le ca- tholicisme pouvoit être et a été épuré par les réfor- mateurs, M. Robelot présente d'abord des observa» tions préliminaires sur les causes des abus qui s'étoient glissés dans FEglise, et sur les moyens d'y remédier. Ces abus avoient pris leur souree dans l'irruption des barbares, dans l'anarchie civile, dans les discordes des S rinces, dans les moeurs du temps. La réforme de Lu- l^cr ne pouvoit être le remède à ces abus, puisqu'elle (99) ;: étoitv AU conèraire > une nouy elle soutce de discO|rdes 9 qu'elle ébranloît toutes le» -croyances^ qu'elle jetoit dans les esprits des idée^^ dindépendanciÇy et qu'elle midtipUoit les .sectes. La.réforhie n'a pomt épuré le catholictsxne> puisque lef premiers réformateurs eux- mêm«s:se plaj|[noient îles désordres qui e.xistoient dans leur partie des troi^lessans^^essâ-ren^issâ^^lesfiiierreSy les spoliations^ les cruautés d^s ana^ptistes^ l'audace â iii€r les dogmes ou à en. iQvent^r de nouveaux , n'étoient pas des mt)yens fort heur^u;i. pour ramener Tf^lise à l'esprit primitif. \ La seconde partie y^ de riofluençe delà réformation ^« ^nr la politique » forme deux sections . Dans l'une ^ rau* feur» se bornant aux considérations générales^ montre la différence, de la doctrine cathc4iq^e. et de la doc« trine protestante. Le catholicisme seul e^nçeigne aux ^ • trois comme aux peuples^ et leurs. droits> 4ît le^rs de**^ voirs^ tapdis que le protestantisnie place le^ £};ats en* trele despotisme et l'anarchiej et n'a enfanté^ que des tiiéories inadm^issibles ou des r é^uiion$;4ésastr euses • Il a ébranlé h droit de propriété j le sys);ème d'équi^ ^^ libre existoit avant Luther. I)ans la secpnde section > loii examine Viikfljiience du. p^ffgstantisine sur 4a ^tua« /. iion de différensf Etats ji eton^pr^cie le^|PLaiix, que la réforme a causés en, Allemagne, , en. jj^jl^eterç^, en -.-:cjEî?^Ç^^^*^P^* î^^^ pn voit les p-rotestans toujours prêts à prendre les arvijés, formant des associations , .se liai^t avec Tes étrangeVs, appelant leurs armées dans le royaume^ réclamant des places de «ùreté, eux qui>tiisoient*ils, ne deman:déient que des temples 3 toujours reijnuans et tojujours factiçuxi tenant des assemblées générales malgré les 4éfense^/ et in- quiétant par leur aUîtude .hostUe les princes içnêmes qui avoient paru les nueux (disposés en leur 'faveur. Sans eux no lis n'eussio^^s p^s eii^JU g-uc^je; civile pçndant ^^aranttç luif , sanseux^les milliers ^de^Fra^cbis n'au'» ( lOO ) roîcnt pas péin datis les combats, sans eux FEglise et l'Etat n'auroient p«& été déchirés par âes factions, le^^ familles divisées, des liaiiirs et d«s rivalités fomentéesT entre les provinces, les villes et les citoyens, L'înipar* tial Villçrs regrette que toule la France ne soit pas devenue protestante, ce qui nous eûl^ dît-il, épargné ta Saim-Barthélemi ; ne peut-on pas regretter avec plus de fondemeat que les réforma leurs soient venus tFOttbl'Çt la paix du toyanme en égarant une foi blé ttiînorité? Si la Franco étoît ^e5^é€ (oute catholique i nous n'eussions pas eu la Saint-Barlbclemi j nb tous les excès qui Pont précédée, ni le massacre des prêtres et des religieux dans le Béarn, ni les complots de» protestans, les guerres, ks séditions, les dévastations, qui ont si long -temps désolé le royaume. Dans la troisième partie, qui a pour objet Vinfltienee de la réformatîon de Luther sur le progrès des lu- ^nièréSj M. Robelet examine d'abord s'il est Vrai, comme on l'a prétendu, qcie le catholicisme soit Ten^ nemi des lumières. Cette religion nous a, au contraire^ éclairés sur notre nature et notre fin*^ elle a di^îpé les ténèbres du paganisme,, indiqué à la raison une voie tiit'^x ouvert une nouvelle route au génie, agrandi îè domaine Ses arts>k4té 'la tïidture des sciences, ré- Sandu de nouvelles ccleirtés sur. l-étude de la mm^ale^ e la philosophie et de toute ta nature" en- gén««ak Les laits répondent ici à, des accusations hasardées;. Trop, d'exemples prouvent que la religion calholique, avant l'époque de la réformatîon de Luther, ne fut {>oint l'en-nemie du progrès des lumières. Lès Pères^de 'Eglise n'étoient sans doute pas des barbares; dans^ les temps d'ignorance, c'est dans les monastères que se réfugia l'étude des sciences et des lettres 5 c'est TEglifle qui fonda des écoles et des universités 5 ce sont des religieux qui conservèrie^t les anciens manuscrits', Ites papes furent le» plus zélés^prote^teurs des lettre»; ( »<^» ), les noms de Nicolas V> de ÎJîxte IV/ JeXceii X.>»«Qii* célèbres parla protection qu'ils accord oient aux savana tpt aux artistes; des biblîoUièques se formèrent, de» aociétés littéraires s^établirent, les ouvrages de^, an- ciens furent traduits, rimprîmerie vhit multiplier lea secours de tout genre. Le cardinal Ximenès favorisoift Pélude des langues savantes et les travaux d'érudition^ En Italie, «n Allemagne, en France, une louable ému- lation s'étoît emparée des esprits, et des efforts una^ nimes étoient faits pour dissiper les ténèbres des kges précédens,Tout cela est antérieur à l'époque de Luther. Depuis lui le mouvement conlinua; mais la réfor- ^ation n'en doit pas avoir la gloire. Son esprit éloit plutôt nuisible qu'utile aux progrès des lumières. L'a-^ mour de l'indépendance > la fureur des disputes, le sens priv,é, la haine du catholicisme et de ses inslitù- tians, l^s troubles et les guerres suscitées en AUema-^ gne, en France, en Suisse, en Angleterre, tout ct-let n'étoit pas assurément favornbje' à la culture des let-. très. Luther vouleit qu'on bi i*ilàt les anciens auteurs;, Calvin fit chasser de Genève Câstaliou, et décapiter- Gruel. En HoUaiide, en Angletèi^re, le parti dominante ne çoulfi-oit les catholiques^ ni dans4es universités^ ni dajKs.Ieîs emplois. L'Italie, où le protestantisme ne pé- nétra pas, continua de se signaler par des travaux et des entreprises honorables-,- et compte un grand nom-^ bre d'écrivains et d'artistes. Dans CCS derniers temps une nouvelle ardeur s'est j^anifestée pour la propagation des sciences. L'Alle- magne a vu s'élever, depuis k milieu du siècle dernier,. »b plus grand nombre d'écrivains, dont nou^^ne vou- lons point discuter le mérite et les services. Les diflféréos.^ genres de littérature ont été Çî^ltivés avec des succès.' divers. Mais en mém^ temps une nouvelle philosophie s'est annoncée pour vouloir refaire. en quelque sorte- Tesprit humain „ et «efondi'e la relîgii)n et la morale^ <. 103 j ^ Les livres saints , la seule aùtaiatSqueXuther eût res- pectée , sont^âé^primés à Venift^fiSÊt une nnée ^e P^o^ ' fesseursy «l'érudits, d*atchéolDgaes. Sçiiî^r, TeUer, ' Eichhorny 6t^nt,è 1^ Bi|>ie son caT^cfére^divin. K^nt sapela réyélationpar la base^sesdiscipl^sepcrdei^dàiis une succession de systèmes et d'abcïTations qiiî, loîii de contribuer au progrès des lumières ^^tH>ùs ramèité- roicnt plutôt aux ténèbres des temps pa'^svTont le corps de la révélation es t^ébranlé parades discussions ^ des recherches et des conjectures qui tendent à ne voir partout que de la matière. Si tel éSt le tem^é où a abouti cette civilisation dont nous sommes si fiers, né serions-^ nous pas heu|*eux d'aypir fait moiçs de; chemin ;daiià cette voie? Si c'est à l'influence du protestantisme a*c«|^s^j#iav,çe^p 6te oii- nie à son-|[té quelque» 'dogme, jet.il semble y avoir enfr^èux une fâcheuse' émiuation à qui ira plus loin dans la carrière d'une audacieuse incrédulité; Trrjtesr^ lumijères et malheureux progi'ès! quoi de plus'déplo» rable en effet que de voir des ministres d*un culte chrétien saper tous les fondemens du christianisme, et se, fatiguer à paixourir un cerclé d'erreurs et de rêve- ries qui ne laissent plus voir eu eux que des déisttes froids ou. des mécréans décidés ! Telle est l'ioialyse rapide de ce livre, e.t elle suffit;^ ce semble, pour faire vpir combien il embrasse de con* sidérations e( de faits 'du plus haut intérêt. L'auteur s'est livré à de grandes recherches 5 il a beaucoup lu , et observé plus encore. Sage, gravé, exact, judicieux, il parle des prqtMtans avec une înodératioii qui doit . (»o5J . . . . les satisfaire 3^ el fe ne sais même si son îinparti4îté me leur fait pas quelques aoncessions un, peu hasardées^ Daus wx dernier article^ je cHei*ài quelques passa gesr^ €t îé risquerai quelques observatioHs sur le livre , qu^, à tout prendre^ est bien certainement un véritable présent &it à la bonne littérature et i ta càu^. de V religion « ^ KaUVfiLLES VCCLESIÀSTIQITBS.^ : . Paris» L*aiseni)>}é6 de charité qui a ep lieu vendredi demifr k Satnt-Sulpice/Doair tes Sœurs <|e Saint-André , étoît mipô» santé par |(^Mmbre et le rang des ipersonnes qui la compo- soient. M"^, f|^ Richesse de ^rri s jr éloit rendue avec*]m« sieurs, personiits dt sa suite. Dans le banc d*ceuvre étoiefit plusieurs préfats » entr'aulre^^ M. Tévéque d'HermopoUs , et beaucoup d'ecclésiastiques. Le discours a été prononcé par M. Tabb^ Béraud , enté de Dian , près Monterean , dans (e diocèse de Sens. Cet orateur n'avoit pas encore été entéiid« dans les ebaires de la capitale, et n^tofrl connu» que par Ib discours qu'il prononça, le 17 septembre de Tannée derniër»| dans l*éeKse dé Yallery, pour la tiânsl&Hon d^ft restes dee princes de' ta maison de Gondé» ML^Séràud avol^ mime la mérite d'avoir provoqué cctte^traostalÎQi' qui répfra le^ ou^ trajgjef faits aux morts , et rendît à leurs cendres lés hpnneqiii qwhar étoîent dus. On .sait que ce discours a été imprimé depuis ; it a paru écrit avae talent ^et a sarvi^à fiiire désigner rautéur pour k sern\on de cbarité de vendredi dérmei^. M. Béraud avoit priii poux sujet hi crois, et il a célébré la puissance et les bilpnfaita de ta croix. Son discours , ûnr peu long, et mêlé de cbpses disparates, n^ pas entièrenaient reiui!- pli l'attente èt^ ceux qui avoient hi le premier discours. Il -^cst possible que l'orateur ait été gêné par l'^ispect d'Un audir toicé nouvea^^il est revenu à plusiéucs repmses sur la cata^ tropha quia ravi à la Finance un Pnnce généreux;, sujet que fai présence de^b. Princesse readôit difficile à traiter. Du resta ^ on A remarqué dans son discouiis d'heureuses intentions^ et le germe de pensées plus ou moins saillantes. M.* la auré de IKan nVoit pas^ ambitionné Tbonnenr du parottré ( »o4 ) êûm les cliairei de la carfftafe^ cr^'est k tort ^q^oo a semblé dire ijtre JOQ tal^t ne dèvoît pas rester en/oui dans sa pra^ ,lVÎnce,€OiDii[ie si tant d'il ORirnes de. talent qui sont len pro— yînc^ y éloient. enjbnts; celte prélerition orgueilleuse serait encore^plus lia usse qu'impolie. Après ie discours^ M. I'évéqu#^ d'Amieiis abonné le sàlut , qoï aëtë-suivi de la qu^te. .— Ces jours derniers, trois protestans étrangers, apparté»- nant à des familles LoDorablea, qiU- fait abjuralion, à Paris ^ entre les mains d'un ecclésiastique de leur nation. Depuis trois mbis il y a eu dans la capitale environ dis abjurations ^ dont plusieurs de juifs; oû- dit même qu'il s'en prépare une fort remarquable. — On nous .transmet de pins amples détails sur M. l'abbé Barbier, premier vLaire de Sainte -Eiisabetli^ dont noijs avorrs annoncé la mort. Jean-towis Barbier élpit lié à Paris sur la paroisse Saint-Merrjr, Ie4avril ijSSjjrtl ses étudc;s au collège des Quatre-ÎJations, et appntcu même lémps^le dessin pour ïequel il avoil beaucoup de goût^ mai$ e^ goutne le détourna pas de ses devoirs de cb/élien. Le jeune^Barbier se cru t oicme appeïé a rélal veligieux , et entra cnex les Capucins du faubourg Sainl-Jacqurîi, im.il fit profession à l'âge de 21 ans. Devenu prêtre, il sq rendit utile , dans la carrière de la Ïïrédtcaïion, et fit, cntr'auires, des conférences à Saint-PUi* ippp du Roule, et dans d'autresegHseset des communaotés. Peudaul 1;^ révoïuLÎon „ iî par\'int k se soustraire 'au» persécu- teurs en occupant une plate au bureau des plans dés bâtijuens publics, cl il resta dans cy postèÎJkisqu.'afc» çélablisisetnent du culte. I>ès que la liberté euiçté r^n^ueieet égard, jl^ reprît ^^exercice public de ses.fauciionsVet fut d'aiord ^aUîicbé à là. paroisse Sainl-Lowis àe la cfiau^sée d'An tin, qui étoitran»^ cjenne église de son coiJvpTit, et où un. denses çpn frères^, 3M. fionier, éloil curé, En outre,, il parut djns les cb aire s* des î*ulres églises. M. l'abbé Lévîs, curé de Saint*Geruiaia. des Prés, raUira daui sa pnroisse, oii.M. Bar bi«r fut .plufiieurs •ahées vicaire. En dernier lieu^ il Hev in t premier vàcaire d^ Sainte-£|i^belk^ lorsque M. ratté;Mal«iaisaM,futno^n)é à la cure de 5aint-Louis en l'He. l^a prédication et ^ ^confe^- aion l'oçctipoient entièreù^nî, et il qe cannoissoit d*a^tre délaissement de son miMÏstère que rexercîçe de^ bonnes .o&mt Vres. Cet utile et laborieiix ecclésiastique est )axor^ au miliei^i lies {bIlcti90il^ de son ctai. Il fut frappé, d'apoplcwe^ le s*- ( io5 ) medî & février, ckns I^glise mémey ei au sortir du confies-^ sionna): L'autre prêtre mort quelques jaurA auparavant est M. labbé Porttiëzeau, du diocèse de Bayonne, et attaché au clergé de Saint*Germain des Prës^ ,M. François Porlhézeau étoit ne à Pau le 1 1 iiiars 1795., et aypît été Qrd|oni)é prêtre à la Trinité de 1820; sa jeunesse permeltoit d'espéjr^r qu^il rendroit de longs services au dioc^e. , — IVf. révéque de Chartres, depuis qu'il a pris possession de son sîép^e, rt'occupoit qu'un logement très-étroit au séminaire de Chartres, ou étoit obligé de rester dans le château d'un de ses amis, à quelque distance de la ville. L'évêché ctoit occupé par le préfet e^ses bureaux. Une ordonnance du Roi a rendu cet édifice à sa destination naturelh;, et M. réyéq'ufe de Chartres y îiabîte en ce moment. Qn à loué pour le préfet des maisons danàja ville, et on va les réunir pour lui faire un hqtel convenaDje,. ^ - . — M. l'évêque d'Anton a fait, danr son Manderaènt da ' Carême, un appel à la charité de son clergé. et des fidèles dé «on diocèse, f&n faveur des Espagnols bannis de leur patrie e% réfugiés. sur notre territoire. Entre les doné'qui ont été en- royés au |^élat pour cet objet, on rémarque celui de M, Moî- reau , cujré de Lormes, dans le départeiïi.ènt de la Jîièvre ; ce généreux pasteur a envoyé âoo fr. Noos avons reçii i^ou87 mêmes 3o^fr..qu- via chftViatier dé Sainlj-Louis, d'Ortéans,, nousi fait.passerpour Jeï^ottlageineBtdwfprêfrèstflpâgnd^^^^ — La capitale nVpas joui cet hiver âés tàlens de M. Tabl^ de Maçcarrhy; après â Voir prêché li Avignon, cet orateur s'est rendu à "^Kîmey, ou il donne la Station du Carême dar> l'église cathédrale. On dit qu'il sepro()osoit de se faire enten- dre quatre fois par semaine. Le premier dimanche de Càrêmè il a prêché sur les dispoilions nécessaires pour bien entendrç la parole divine. Sa répul^ation avoit attiré dans l'église unç grande affluence, et le talent de l'orateur à surpassé rattenle de ceux qui ne Je connoissoîeht pas. — Deux religieux Augustins-Déçhanssés , les Pères An* selfue et Déodat, anciens missionnaires en Chine , viennent' de moàrirdahs le couvent dé leur ordre à Manille. lU étoient partis de EoTue popr Pékin, en i7&f, et avoieiil exercé leiii^ xèle pendant trente ans dans l'empiré , jnsqu'à ce qu*iU furen^ bannis, en t8 1 1 . (J^qyezce, qui est dit d'eux à l'occasion de U ( io6) persécution suscité^ alors , Nouvelles Lettres édifiantes',, tome IV, page 558)/ NOUVELLES POLITIQUES. PAiiiSt S. A. B. Madamx a fait remettre à la paroisse de Villers-Ie- Vicomie ( Oise ) la somme de Soo francs , qui doivent être employés a la réparation de Téglise de cette commune qui tombe en ruine. — M*"^* 1a comtes.«e de Gain de Montagnac a été nommée sous- gouvernante des enfans de France» en remplacement de M'^^'^la mai^ quifc de Foresta, décédée. — Une ordonnance du Roi, du a8 février, fixe les altribations et Tadministration de la commission du sceau. — Une ordonnance royajç, du 19 février, a autbrisé rétablîmement de bienfaisance et d^utUité publique de las^ocialion paternelie dcas chevaliers de Tordre royal et militaire de Saint-Louis et du Mérite- Militaire , et les statuts y annexés. ^ . i» — 11 a, paru une ordonnance royale, du ao février, relative aux pcrfectipnnemens des grandes manufacture^, au rapport qui doit clk être fait au gouvernement, et aux récompenses qui seront accordée» aux auteurs de ces perfectionnemens. — M. le général Bordesoultest parti le i«». mars pour Tannée d'Es- pagne. — D*après des ordonnances royales du 26 février, les collèges élec* iorau^ d arrondis^emens de Bayeux^Morlaix et Fontenay, et les col- lèges de département de la Kièvre et du Nord, sont convoqués pour le 17 avril prochain. Les listes des membres de ces collèges seront affi- chées le 10 mars; les réclamations seront admises )usqu*ati 16 a\I-i^; «t 4«^|i«l:es seront 44^* ^^ l3 du même mois. La puDlkaiion et lài vériffcfttioD A99 liate^ielectorîdes du yoUégç départemental de rXune> ayant éprouvé du Têtard, ce collège ne se réunira que le 18 mars^ W licudiiÔ. I — M. de Nicolai, membre de la chambre des députés; M. de La- bonrdonnaye-Montluc , et M. Blin de Bourdon , ancien député , sont nommés, le preniier pour présider le collège électoral de F Aisne, le second celui de Bedon , et le dernier celui d'Abbe ville. — Le- sieur ffiogret, libraire , éditeur du Système social, du baron d'Holback, avoit inter)eté appel du jugement du tribunal correction-^ «el , qui le condamnoit à trois mois d^emprisonnement et à 3oo francs d'amende. La cour royale a maintenu. Le i*<^. de ce mois,' la peine de trois mois de prison , et k élevé l'amende à 1000 fr, — Le collège-royal de Saint-Louis a versé une somme de 744 francs pour le soulagement des pauvres du onzième arrondissement* -^ M. Martain ville s'est constitué prisonnier le a8 février, pour exé- cuter le jugement 4^ la chambre des pairs qui le condamne a an mois âe prison. > . -1- M. BénArd, maire de Calais, vient de donner un démenti for- mel au Conêtitutionnel , qui avoit annoncé qu'un grand nombre d*ha^ hlUaa s'ékiieQt rassembles près de l'hôtel ou étoit descendu rhcroifqu& ( 107 ) éB[ù4e.'Sat>Amfa$Êi^v^^^ Upniice iéio'ii opposée à la maniât* iatio» lie* «nliinem du puLtic. Quotqae M. de San-Lorena^o fètan- «QBcéii rj^^l OH il a logé, aucun des habîratis de Gâtais «e s'est décaugé pour le voir, et la fiolice n'a prU aucune mesure. — Le ni^ûtère public vient de faire arrètei* la 3^o«. livraison de /j^^poifavi^ journal historique et litttVaire. Cette mesure a été provo- qae'e'par une liettre sur Paris , où Ton rend eompte en prose ct en ^eit d'une séance de la ehambre des députés. -p» Lé lieùr Marc^nd , ancien rédacteur du Patriote ahacien , a été interrogé. le â6 par le ministère public à Strasbourg* Il a paru daiis celte ville une brochure , sans nom cTauteur ni d'imprimem»^ ^9fA pow titre : Lettre à M. Deaclaux^ procureur-général, sur son réqiiisitoiFe dans l'affaire de Roger et conforts. •^ fî, le garde des sceaux vient de faire présent au barreau de Bor- deaux du portrait dé Doinat. Ce portrait^ le seul qui nou9 reste de ce célèbre )Uriscdn8ti1te, et qu'on attribue au pîpceau de Lebrun ^ avok été donné k Sa Gran4eur par le dernier descendant de Tanteur des I/fif cii^iies. — Le tribunal de Saînt-Gaudens vient de condamner k l'emprison- nement tfuèlques individus dcf la counnune de Cbaum , près- Saint» Beat, qui, par des scènes scandaleuses, avoient insulté au malheur de l'épouse du baron d'Eroles. Deux individus de la troupe avoient chante une chanson espagnole qui rappelle la MarseiUoise. T On dit que le ministre de la marine a écrit a la chambre du com- merce du Havre' (fue les armateurs dévoient prendre des précautions pour les navires qu'ils ont en mer, et que , par pmdeïice , ilsdevroirnt les j^rê dirisèr sur Brest : les points vevs lesqudls jsont dirigée^ les stations sont incVlqués.; > • . V — Les marmiérs de Roanne (t»ôîre ) , ayant lahpi'élentiorf'de Mfé exéla^veiiientlès voyages pour le commerce, et Voillàhfcmp6ch«r'iesr négocians de se servir des mariniers de Digoin et autres lieux, se sont portés k des menaces contre le commissaire de police et la gendarme- rie qui vouïpient les faire rentrer dans l'ordre. Les coupables connus sont traduits devant les tribunaux. Un détachement d^infantétie d« ligne a été dirigé sûr cette ville pour éteindre entièrtment une rébel- lion qui n'a pas eu la moindre couleur politique. ^ La corvette la (hmàline, poussée par un ouragan tferriWe, s'est brisée, le a février, sur la côte du Portugal. Plus de trois cent cini*. quante personnes sont parvenues à se sauver. Le ministère portùgaif a fait preuve des dispositions les plus bienveillantes envers nos nud« heureux compatriotes. •— M. le général Quédada , accompagné de deux officiers d*état>» major, est arrivé à Bordeaux le a4, et a quitté cette ville le lende- main pour aller prendre , dans la Biscaye , le commandement qui vient de lui être cçnfié. Ce général a été invité et accueilli de la manière la plus distingniée par les membres composant le cercle du i a mars. *— Le rpi d'Espagne n'a pas prononcé lui-même le discours- pour la clôture .des. cortès extraordinaires. Ce discours a été remis au pré- Hdént, qui efi Si donné lecture à l'assemblée U i^ février; Le roi, on (•w8) plutôt ses ministi'es , se félicitent des ëvènemèns miliuires cptt ont ew lieu depuis six mois, et des travaux des cortés. Les çortès ordinairst ont été installées le 35. CHAMBBE DES DEPUTES.^ > Le 38 février, MM. les députés se sont réunis dans le<( bureaux poar 1 l'examen pri'>paratoire de la proposition de M. de Labourdonnaye, tendant k Texelusion de M. Manuel. Les commissaires nommés ponr en faire le rapport sont MM. Pardessus, de Puy vallée, le comte de Labourdonnaye , le comte de Louvigny, le marquis de Forbin des Is- •arts, le prince de Croy-Solre, de Bouville, Dussumier-Fonbrune » Hyde de iVeuville. ^ Toiis les ministres sont présens à la séance. publtlaignent de la nomination de M. de Labourdonnaye pour rapporteur. M. de Labourdonnaye : « La commission, en confiant le rapport à l'auteur deja proposition , a ou pour but de vous faire cçnnoitrc que, non-seulement elle admcttoit a l'unanimité cette proposition dans toute son étendue, mai-< qu'elle avouoit tous les principes que j'ai déjà dévclop{>és. Elle a déclaré à l'unanimité que le discours de M. Manuel tcndoit à jiislificr le régicide C interruption )j que parcon- «équént il ne pouvoit plus siéger sans porter atteinte h la dignité et à Ja considération de la chambre ». Vingt- deux députés se sont fait Inscrire pour soutenir la proposition , et soixante-huk. pour la coin- i>attfe. La chambre ordonne l'impression et la distribution de Tcxtrait di\ procès-verbal du 'à6 février, contenant la phrase inculpée. M, Planetli de la Valette, rapporteur de m commission des pélh- tions, propose Tordre du jour sur une pétition du sieur BourbaLL^ «acieu lieutenant-colonel, qui se plaint des vexations qu'il a éptou.- Oo9 ) vées. MM. Sëbastianî et Méchin parlent en faveut du péfîtîonnalre* l'ordre du jour est adopte'. M. Chemin, curé d'Ars file de Rhë ), de- mande que T-on sV-ntende avec le Pape pour r^fablir/aux jours ùxén i'Ottve que M. Manuel ait voulu justifier le régicide : la eonvcation ]i*a pas condamné ses membres; elle 1rs a livrés à des tribunaux fé^ toces ». (Plusieurs voix à droite citent & Torateur des condamnations de la convention.) 11 termine en s*étonnant du silence que garde le ministère. • ^ M. André -d^Âvbières : <( Excluons de notre sein Tapoiogiste dn ré- gicide, et prouvons que flous avons une invincible répugnance, sinon pour M. Manuel, au moins pour ses doctrines ». M«i Casimir Perrier excite dé forts murmures en citant un passage du plaidoyei- dé M. de Séze pour Louis XVI et quelques paroles de ce monarque infortané. La chambre rejette la clôture qui étoit proposée. M« Troncbcm pro- . nonce un discours contre la proposition* La clôture est de nouveau réclamée. M. de Ladourdonnaye dit que la commission n*a entendu exclure M« Manuel que pour la session présente. M. Foy : « La mesure proposée est un grand attentat prémédité par des factieux; on avott ccnn pris jusqu'à présent qu'il s^agissoit de Tex- pulsion absolue de M. Manuel : je réclame rajotirncment à demain ». M: Manuel refuse la parole qui lui e&t accordée par M. le président* Mi le ministre de Tintérieur répond à M. Girardin que les ministres ont gardé le silence , afin de n*inâucnrer, ni par leurs discours, ni par leur vote, une question qui tient toute entière à la discipline inté- rieure. La clôture dç la discussion est prononcée k unp îhkmense ma" jorité* M. Manuel remercie ses amis de leurs efforts en sa faveur : « Je ne reconnois ici a personne, dit-il, le droit de m'accuser ni de me juger< Je cherche ici des juges, je n'y trouve que des accusateurs : je n'at- tends pas un acte de justice ; c'est à un acte de vengeimce que je me résigne. Le champ de la liberté a été quelquefois fécondé par un san^ généreux »• , _ * . Une imméniî^ltiajorité se prononce pour Vamendem^x^ ^e M. Hyde de Neuville. M ;%appey demande que M. Manuel ne puisse être exclus qu'à la majorité Ses Jeux tiers de voix. M. Casimir Perrier propose que M. Manuel puisse récuser soixante-dix membres. MM. Foy, Giranlin et Demarçay, parlent au milieu du tumulte; ce dernier est rappelé » ^l'ordre. M. le président lit enfita, au milieu du bniit^ la rédaction définitive de la proposition , ainsi conçue : u La chambre exclut de son seiu M- Manuel pendant la durée de la session actuelle ». Tout le côté drovt e^le centre droit, moins deux ou trois membres, se lèvent pour laf' iirmative. Le côté gauche, extrêmement a^té, déclare qu'il ne vole! pas. M. le président prononce l'exclusion de M. Manuel pondant la session actuelle. Le côté gauche et une partie de la section du centre gauche se retirent confusément, en dédarant qu'ils protestent, qu'iU ne voteront pas. Le if»r. et le 3 , des groupet , réunis aux environs de la chambre des , députés, ont tenté de renouveler les scènes du mois de juin i8^o« Des cris de ^'iVe Manuel! vive la liberté! mort au coté droit! mort mux tyrans! se sont fait entendre. Un assez grand AoBibre àb pcr- (m) ftomies ont i^té atrtèUed. La gendurmerie, la ^râe roynle et la troupe dé ligne, se toùl conduites dans cette circonstance avec calme et fermeté. JLa MisBion à Paris, ou les Noui^aux inomphes de la reb'^ion catho^ Utfue dans le véritable intérêt de l^Etat.j paç M. Boieldieu ( i). Témoin dej succès de la yisite pastorale l'hiver dernier, M. Boïel- "" dieu. a entrepris de les célébrer en vers. Cet. auteur est déjà connu par queiqtiejt ouvrages, et entr'aotres p^r celui qui a pour titre : de î'Influaice de la Chcdre, du Théâtre et du Barreau dani la soçiétéj> il en a été rendu compte dans les Annales littéraires, t. III. M. BoiVK dieu est encore auteur. d*un livre qui a pour titre : Langage^ de la rai^ son et du sentiment. Le poème de la Mission à Paris n*a point été ins- piré par des vues moins pures. L'auteur change les progrès de la re- ligion et Us travaux de ses ministres ; il suppose un entretien ent^e un missionnaire et un jeune incrédule ; il passe en revue , autant qu« la poésie peut le permettre, les principales preuves de la religion.. iPout dans son poème indique non-seulement un chrétien croyant et' persuadé, mais encore un ndèle qui pratique ce qu'il croit* Nous ci- terons la fin de son poème , qui mettra le lecteur en état de juger Tes- prit et le mérite de cette composition : Quand des heures pour mot sonnera la dernière. Qu'aux portes du tombeau le flambeau du trépas Eclairera le jour du dernier des combats, ^ » ^ Implorez avec moi cette iauguste Marie , ■ j Dont la fécondité nous a donné la vie. I^our moi, dan^ ces instans toujours si dp^g^çreux, - I>e ilÊglise implorez les secours généret^. |/' ', Que sur vos saints autels le divin sacrifice , ' ' ■ ■ '^' D'un Dieu trop outragé désarme la justice, ' \ \ Donnez-moi de vos mains le pain du voyageur. ' ^ Sur mes lèvres posez la croix de mon Sauveur. ^ -U^'' - ï^ Que le prix innni de sa longue souffrance Dans mon cœur défaillant ranime l'espérance f C'est alors qu^affranchi des terreurs de la mort, t .* Du salut, en chrétien, j'entrerai dans le port... Mais toi. le digne objet de mes justes louieurs de cette espèce et qùelqaei autres tournures peu naturelles. Maïs du reste l'ouvrage est écrit avec facilité , et est surtout recommandablc par les sentimens et le but de restimablé auteur. Manuel du Séminariste, ou Entretiens sur ta Manière de sanctifie f ses principales actions f par M. Tronson; avec plusieurs aiitm Opuscuàs. Nous rendrons compte de ce nouvel ouvrage d*un homme aussi dis- tingué par son mérite que par sa piété. Ce Manuel, en a. vol. in-ia, se vend 6 fr. et 8 fr. franc de port; chez Méquignon junior, et chei Adr. Le fc^e, au bureau de ce journal. Kous rappelons à celte oc- casion qu'on trouve /opx mêmes adresses le Tirtiie de l'Qffice dts^in^ de Col'et, annoncé dans notre dernier numéro, et le Jjisdours sur le rétablissement des études, pav M. l'al.bé GulUon, annoncé n*. 890.. J-e Traité se vend 2 fr. et 3 fr. 20 cent, friiuc de pcrt j et L- Discours, s fr. et 2 fr. 26 cent, franc de port ; Tun et l'autre ohez Méquignon ju- nior, et chez Adr. Le Clere , au bureau de te journal. M. Lépatt, que nous avons nommé plusieurs fois a Toccasion de ses ouvrages contre Voltaire , prépare en ce moment une édition écono- mique de la Fie poUtique , littéraire et morale du coryphée dts pb* losophes. Ce sera un abrégé de la seconde édition qui a psTru il y a quelques années : cependant l'auteur y fera entrer plus de quatre- vi igts articles qui n'étoient pas dans la première 5 de sorte qu'on aura 4ans cet abrège un plus grand nombre de faits qwe dans 1 in-i>"« Le p:'ix du volume sera de 1 fr* 5o cent. La modicité du prix sera encore pour bien des lecteurs un motif de plus pour se procurer cet ouvragc,_ ;ui sera rédigé, dit l'auteur, avec le secours de la correspondance e Voltaire , et qui ne contiendra par conséquent rien gîon des hommes que leurs passions ont éloignéis d^elt^. Le Comte de Valmont^ le Triomphe de VEs>angile, et d'autres productions de la même nature, ont pttint deâ incré(lule4 clie% qui Pirrélidon étoit le fruit d^ pencfaans impétueux, et qiiî ne l'ont abjurée qu^aprés que des disgrâces éclalantes sont venues réveiller en eux les sentimens de la foi, et fortifier les preurcs siu* lesquelles cette foi repose» Mais on rencontre aruiour-* d'hui dans la société des mécréans qui se flattent d'élre étrangers aux agitations violentes, des bommes qui passent pour être d'un caractiredogix, d'une vie ci»ltne, d'une conduite sage et uniforme, qui rejettent (out ex« ces, et qui se font gloire d*étre sensibles, bienfaisans» généreux même. Ce seroit les blesser que de leur dire qu'ils doivent Leur éloignemeht de la religion à la fou« gvLC des passions et aulL écarts de la jeunesse $ ils se croient exempts de ces orages et supérieurs à ces dan^» gers. Les uns assurent qu'ils ont examiné froidement et à loisir les questions qui nous partagent \ les au-*' très se laissent aller an torrent de Topinion qui les entoure, et craignent Une^ opposition qui les fatigue-» roit, ou un examen approfondi qui troubleroit le som- meil commode dans lequel ils aiment à rester. Cette dernière disposition est aujourd'hui la plus commune | on est entraîné par le ton des sociétés où l'on vit ^ (1)1 toi. ifi-8*. prit, 3 fr. ei 4 fi*, fi-atic de poti.A P^ris, «hec E^oii^ et cU«B Actr. Le Gère, aa bureau de ce )ouri»«l. Tome XXX f^. VArni de la Jtclig. et du Rift. H \ (1.4) ; 00 ceclcà luie opinion que i'on reçoit de confiai^ice^ on ne veut 'point se singulariser pai* des principes qui ne par^oi.ssent plus de naode, ^i ou demeure dans rîniiîfféreiicc^ parce que ce système a prévalu autour dé nous. C'est cette clause de lec^eurs^que Tautcur des pressens Mémoires a eu probablement en \ue, M. de Belvai est un homme aimable, spirituel, qui recherche sur-* tout l'approbation de ies semblables, qui se plaît à fiâre du bien, et qui, plus ébloui que convaincu par les difiicullés des incrédules, reste sur des graves ques- tions dans une apathique insouciance^ dont il ne se rond pas compte à lui-même, ^t que favorisent les distractions du monde, le tumulte de^ aiTaîres, et /Cette succession rapide d'objetS' divers ou chacun se trouve engagé.par sa position ou par ks circonstances^ Une maladie de la'neneur ramène Belval à des goûts moins bruyans et à ^es pensées plus sérieuses. D con- çoit des doutt's, et il veut les éclaircir. II. a des entre- tiens tantôt, avec un ancien ami de son père, homnid sage et religieux, tantôt avec un ecclésiastique pru-r. dent et éclairé ^ l.e fe^re An^bvoisie* Un autre interlo- cuteur, frère de Belval, propose des objections aux- quelles les deux premiers répondent. Ces conversations se passent dans ies termes d une discussion paisible-et modérée. Le Père Ambroisc trace rapiriement le» grandes preuves du christianisme; Tami jeligieux ré- pond en délail aux principalds difficultés. Au bout de quelques, entre! jens , Belval et son frère rendent les armes, et le premier, ajant recouvré la santé, vit dans les pratiques de la religion , et fortifie ses qua- lités naturelles par Texerclce de toutes les vertus chré- tien nés. Tel cstic tadre de ce roiiian , qui n'offre d'ailleurs ni i^pidens extraordinaires, ni situations violentes, ni dâ- veioppement de passions. L'auteur sei*eiifermedansbi. ( ïiS ) \ simplkité de sou su jet, et a cru lés quéstîoflFs qu^il traite trop importantes pour avoir besoiti de fictions acces^ soires et d'épisodes créés par l'imagina ti on*. Cet écri-? vain , qui ne s'est point nommé , mais que l'on sait être un honorable député d'un département peu éloigné' de la capitale, n'est pas seulement un homme leli- gîêiix, mais encore un homme fort instruit de sa reli- gion^ qui en développe leis preuves avec exactitude et clarté^ et qui dissipe Tes objections d'une manière na- turelle. Le style est facile^, et toute la composition en général est sage et raisonnable. L'auteur n'a point la prétention de s'élever très-haut; il n'aspire point ausc grands mpuvemens, et si les gens accoutumés aux émo-^ tiens vives l'accuseut d'éti^e froid, il répondra sans doute qu'il n'a point cherché à éblouir, et qu'il se con- tente de persuader les hommes jgraves et l?é(léchis. Ce But là en vaut bien un autre, et l'ou virage de M. L. de G. augmentera ses droits à l'estime que ses prin- cipes et ses vertus lui ont acquise.. Il a destine le prix de la' vente de son livre au soutien du petit séminaire dé Châlons-sur-Marne, 'NOUVÏI4LES KCCLfiSlASTIQUCS* ' Pinisr ^n anBoiice un consistoire -qui aura . Ueu à Rome ^ers te t,i; ^on dit que 5. S. y fera la promotion de plusieurs . cardinaux; cTabord des six qui avo^nt reçu précëqemment l'avis de leur noiiiîn^UQa,,et.qne nous croyons être M<". Qde$- çalçhi, Orfini, Frosini, Palotta , Kiariq et Cristaldi ; et, en outre, de cinq autres, qui sont, à ce qu'il paréSt, M^'*. Pedi- cioî, Turiozzi, Falzacappa , Pandolfi et«...h. Tous ces prélals occupent des charges , soit auprès de S. S. , loil dans les congrégation^. 11 paroit qu'il n'y aura- pmt eeitief fois de.x:ar* dinaux étrangers. .. . . > V ^-»-7 Le 5 inara, .M. rarchevêque ,est alljé dobnér .U^^^ioiji.- -firoiatjOD chez les. Danses de la Congrégation, maison. de^ Ojteai|x« rue de Sèvres. Le prélat a: visite Ta maison, et exa- Atnë les diâerenles parties de cet' établissement , qui<^t di- ■ H a i ti<; ) .... 'Vigé bv'et ail)an|. Je sagesse que de xële. UMhpoîiiipn de ee -«rëbtest entièreinenl finie; etle a été ;»€tribuée par I^mé' ^ecrns à ce que le jour de j'o^verlure de la visite pastert-alei, .W mercredi de« Cendres , Monseigneur, p^ppcs aveir prêché^ Saint-RochV^t après avoir parlé tendant près d'unp bruire avec beaucoup de grâce et d'oiKTlion, alla., en descendaot de chaire, se placer dans le banc d'œuv^re, et fut saisi pftr. le 'froid. Le lendemain, la fièvre *se déclara; la semaine suivante, un incident survenu dans la miit effraya beaucoup. M. Tat- chevéquc se trouva mal;, cette crise s'est bettreasem^at.dis- <8ipée. Le cletgë et les fidèles oot pris \m vif intérêt à la santé du prélat; S. M. et les Princes et Princesses ont envoyé pla- . sieurs fois s'informer de ses nouvelles. — Nous avions annoncé que les bulles de M. l*archevéqae d'AIbi et de M. l'évêque de Rodez» a voient été. examinées au conseil d'Etat, et alloient êlre remises incessamment à ces prélats. Nou^ tenions lé fait d'un des prélats même, qui ap- paremment étoit aussi bien informé qu'un journaliste à qui il a plu de nous donner sn démenti. Nous pouvons donc confir- mer la preniière nouvelle :}e$ bulles, après avoir passé; aa conseil d'Etat ^ ont été envoyées ces jours-ci dans les bureaiK des affaires ecclésiastiques, au ministère de ^intérieur, ppur être remises aux prélats élus. M. rarclîevêque ineity'^clciitée avec beaucoup de goût, ei qu*on.îi pu voîr » îa défère exposriîon. Elle sort des aloliers de M. Caliier^, ©rjèvrcdu fioj. ^l8^ Falconieri, d'une Eaïuilîe distinguée dé Beiue, Vient 41-e nfçer dans la carrière deîa pretlature^'cl pa-i roîi appelé par son mérite comjnap^paF sa oaisswice à occupep* dé. grende's placesw H a été a£CueiJirc(anf Pam ôvee.lft dis- tifict$Dn<^(}ue k 60$ raiïg, et a paru Joindre à la p%si^nornie la pfôs;tieiirease^ PespHt, le goàl.^e Hnstniction., e^t teules lesT|uaRlës d^R.jdtgne prëia4. "; • . —M. de Lesquen, éveqpe nominé de Beauvais, et M. Mil- hux« éveque nommé de Nevers , sur piét^. — Le seriiftice que nous avioi>s afmoivci^. pour lundi à Saint- tîicf^fasduCbardionnet aété célébré à et^ze he^^r^s. Lagrand*- Riesse a; elé chantée par M* Tévéque élu de Rodes, eu Fèiur- plaCemem de RI- l'abbé Desjardina, quv n'a pu s!y. trouver. Un journaL, <|ui.n'à connu cetie.oërémonie que par. l'annonce- que nous^ÊP.flJvions faite, d^t ^ue M^Pâbbé Desjardins a of--^^ Qcié; c'est une erreur. Plusieurs ecçlésiastiq^V^es sont allés dans la matinée célébreïi la. messe dam la^méipe égjise pourJeur»- confrères... . — » NouSvde çhenchons poiht^^e5^ querelles ,,i»ais-oii ne sau- roit nops contester, te droit de parer lesvcoups qu'ôjfi cherché à nous }>oj\ler».yailà c^ii'pu jbucnal ^'arroge le monopole des. nouvelles ecclésiastiques;, il aâlcbeeeUe. prétention avec une . 'gravite tout-à-fàii miiusante. On a dit s* apercevoir, àh'W^qu'it'. jjouvoit danaerle premier j e/ avec la plus grande exa cl ùu de, ^ toutes les nouilles ecclésiasliqucf qui émanent de VaiUorite.^ U y. av des grivil^cs q[ue uqus respectons beaucoup; majsh ( "8) . celui que rércndiqoe U journal en question est nouréau et bizarre. Il y a dans cette préientîon une jaclaiT<:e gasconne, et je ne sais quel ton d'importance et de fatuilë qui prêtent beaucoup au fidicule., et qui d'ailleurs ont porté malheur au joitrnaliste; car dans ce flaéme numëro oii il se donne comme l'organe éfficfel de ^autorité, et le canal obligé de ioiH^ ^^ nouvelles ecclésiastiques j\\ commet deux t)u trois taé|irti4es qiic nous avons relevées cj-Jessus. Pour des gens qui se pi- 2 Ment de la plus grande exactitude , et qui rèdrçssent si ru- ement les autres, ces petites erreurs sont fâcheuses. Nous ne les aurions pa's relevées, si ce journal ne nous a voit. provoqué. iPius d'une fois nous avons né^rigé de signaler ses fausses noa<^ velles ou se$4>évue8. Ainsi il lui arriva /il y a quelque teDaps, de raconter ce qui s'étoit passé à l'enterrement de M. le car- dinal de La Luzerne, quatre jours avant que cet enterrement êAt lieu; de tii^me. daifs'ie numéro du ad décembre dernier, il rapporloit jçis'obsè'qiiièii de 1V|. Tabbé Bliçagaray, comme une chose faite, tandis qu ëlteà n^eurent lieu que le lendemain/ II est sAr que le meilleur moyen d'annoncer les nouvelles le pre* toier, c'est de raconter comme faites les choses qni sont à faire. Enfin récemment, n*: 224, ce journal amionçoit que le çon-> seil de M. Tarchevéqùé sVtoit augmenté depuis peu êe cinq ecclésiastiaoes distingués , et que MM. de Boîslëve , Biniéet, Abeil , Gal««d et EcMlrier, a^çient t^ipi des lettres dé gtand* vicaire, Aséttrément cette nouvelle 'ecclésiastique n'estt.\pas émanée de l'autorité ^^ car il V a bien Aeé erreurs dans ee peu de lignes. M. l'abbé de Boislëve a été admis dans le conseil par M. le cardinalde Wrigord, en 1819. M. l'abbé Abeil , archjprétré de Notre-Dame, e,«t de m^Kne entré au conseil de . l'Archevêché avant la mort de M. le cardinal : ainsi on ne peut pas dire que le conseil de M. Tarchevéque ait été aug^» rftenté depuis peu de ces ecclésiastiques. Enfin , MM. Abeil et Boudot n'ont point reçu de lettres de srand-vicaire ; ils sont membres du conseil, ce qui lest différent, comme tout le monde sait. Voilà bien des méprises pour un homme qui aspire au privilège exclusif de ioutes les nouvelles ecclésiastiques gui émanent de Vàutofité, Nous démandons modestement à notre censeur la permission de continuer à dire ce qui sera à notre connôis|ance , sans blesser les intérêts de son monopole ^ et nous lui promettons de l^ui laisser également, et ses nou- velles, et son ton hargneux, et ses jalousies misérables^ et sx factincA, et son charlatanisme. Sur ce, nous le saluons-, biea décide à ne plus revenir sarcelle triste quèrdk. NOUVELLES POLITIQUES. Pauis. m. le baron rlc î.anusse a «Hé nommé an cdkiiinai),(lement de la «bûème.dÎTisioa militaire à Besançon. -— M. le licuteiiant-gënëral Guillemino't , nin)or-gënrral de ranhëe .d*£spagne y est allé le 5 de ce mois chez M. le mmisf^^de la guerre t)our prendre les derniers ordres de Son Exe. Ce général est parti le même jour pour l'armée d*EM>agne. — Snr les conçlnsions de M. ravccat-général de Marcliiangy, la cour de cassatum a cassé Farrét de la cour ^royale de Poitiers qui condnra- nottà une peine correctionnelle le .sieur Catineaii, pour infidélité , .mauTaire foi et in|nre5 dans le compte rendu des débats de rutTaire de Berton^ Lé dcur Catinéau a été ren'voyé par-devant la cour de la Haote-Vîennr. • ^ — Lé ttibmial de. poUce correcttoni|f.lle a çond.anjiné, le 5, à six ji(ois d*eniprisonBÇBieitit et:à laoofr. d^inende^ M. tDomère, libraire^ poiMT avoir publié 'une Qoavelle édition do S/stèmé d^la iiatr/re^-par le baron a'Hpibach. -7- Lé siéor Dumesnil, cohdamAé parle tribunal correcHonnel k un inois'd'empriaonnement «t à i5o fr. d^amende pou? un article ii^séré «dans VMuM; V^uN^oiiilitiié prisonnier à Sainte-Péladr.. ."y ^-ï-X'éditeur de^ Lunes, pjiuisîeniiff a comparu , k 4 et le 5 , devàufr .H!Wn.We d'instrviction, i^^ \\ , . . , " ^ '-1- Sj]^ les tfcçte-^înq individus qui aVofeni été^rrélérf lors du Cu- mulée Î^Von à éxétttSi^fJ^lv^^^ rc^ldUMadeetaf. Manuel^ ^Ui- êieur» Ont. été mis en liberté le 4j U^autves^soiftt >cmis à la disposition de M. le jirocttrèm» du Jloi. «-^ Trois \i|i^qvatre. individus qui passotettt sur le <|uai des Tuileries, le 4 de ce mois , vers les trois beiires do matin,. ont' appelé une^des seotlnelles qui sont en faction sur lo terrassé du jardit%. A pctnc ce mf- litaire a-t-il paru qu'un coût) de pisto*«t a été tiré sur lui r il a riposté par un coup de fusîl/qui na atteint aucun des malveillant. La garde a pris les armes; des patrouilles ont parcouru le ^lai saiH trouver per- sonne. On-fait qne enquête sur cet événement. ' '• — M. Pelet, conseiller de préfecture a Nîmes, vient d'être révoqué de «es fonctions. » ' ' , ' — Les cbevaux de Ms^'. le duc d'Angoiiléme sont arrivés à Bor- deaux le d6 et le 28 février, et ont continué leur route pour Bayonne. — fâ.. le colonel Brt^uet, directeur de Tartilkirtc k Metz, a reçu |*ordre de se rendre à Toulouse, où il commandera le parc de réserve. , . — 16,700 hommes de toutes armes sont attendus à Pau. Les maires de toutes les communes du département des Basses-Pyrénées ont reçu l'ordre de mettre en réquisition toutes les charrettes à boeufs disponi- jblcs pour le service de 1 armée. Oti ea porte le nombre à 200Q. ^ ( i'ab ) — Le'ewpi â^^mké^ Èoéi lé» ôrdret de Bt.'tè comte d^Autl^hâÉkfi a dû aller ptenàrt positioD lur la Bidafsoa. ht quartier^ général doit étr« naiotpliaiit à Saint-Jean-dc-Lux. *—hcp généraux Qué«ada^ LoBga^ OMeneB et le-TraptoteV son» partis , le «8 février, ae Bayonne pour Saint-Jean' de>Lir/ y afin df y ar»- véta^ quelques nrcmirès'maritmies. Uite partie àc la digue de cett» dernière/ville yent de nenveau (Fétre emportée par un teup^d» grosse mer. ' ''" " , * '"■ ' ', — Le nombre dei victivts qtu ont pérr dans le naufrage de ht OoK na/f/ie s*élève à envrron cent lEfbai^ante personnes. ' '.'^ — Le i-oi d'Espagne étoit parvehu a se débarrasser de s«n- mitiis^ tère ; mais ce triomphe D*a auré que quelques heures. Les -voeiféra-- tions de la populace ont forcé c& priocb à remettre ses êwt et celui de TEtat dans les mêmes mains. Dans la séance 4n 17, les cortès oitt arrêté que les forces navale» de ta pénkuufe se compose roie^nt de soizanfe-douze bàfîmens de teute clattse. On a ensuite aécrdté amnis- tie pleine et entière en faveur de tous les Espagnols qui ont prâ lea arme> pour la défende de leur roL CHAMBIRV DM PAIRS. Le 6 mars , M. le comte été Lagardc a été admis à prêter sérmenl» M. le président du Conseil des ministres a présenté le projet de toi rtf« latif au crédit de» 100 milHohs. M; le niarquîs d*OrvilIiers a fait le.raf « port de trois projets de toi relatif ii divexs «^chances et haiix emphy-^ .théotiques ihtt^ressant le domaine de TEtat et la dolatioade' la cou^ ronne.'La'cha'mbre a nommé en dernier, lieu une commission de cinq membres pour rexam^n de la proposition faite par M* le comté ï''er» i-and, et relative à la cokm>éteaee! et àj^fcviné'd^.prgt^édilrje de l4 cour des paif8« '' " . CIIAMBRIE BIS5 E>SPI|iTE&« Le 4 OM'^B f 1a gai*de de la chambre a été augmentée d» cinquante^ hommes. M. Man^l, qui étbit atronr?u par ses àmh dans le salon da la Paix, parvient, vers une heure et demie .à tromper la surveillance des huissiers , et s*tntroduit dans lo lieu des séances, où il est aussitôt suivi par Textréme gauche. Les ministres se refirent danâ Ta saNe dea conférences. A deux heure a dix minutes, M. Ip préf^idenb annonce flué M. Manuel a violé la consigne, et invite la chambre ù se rein'er Jaiis ses bureaux. Les députés de la gauche et ciu*coatre gauche, au nombre d>ftvirbn quatre-vingts, restent à te4irs places. A trois heure% le chef des huissi^ers (K)nnc Içt^twe h M. Manuel d'ui> oVdi*e du pn'si^ ^ebt , qui enjoint aux huissiers tic faire sorfrlr^ce dé[pulé de ta salle des séoBtes, et de s6 faiipo assister di^la force armée , s*il en e t besoin. Le €iief des huÂHsien s'épuise ca moyeiiB pevsuasils; M. Manuel dé4:lare „ k plusieurs reprises » qu il ne cédera qu.à la violence. Le chef des huissiers sort, et rentre suivi 'de douté hommes du pQi9t« d'boDiieui^ d<^ llk garde, i^ioKKile et d'un piquet de \éuiraiis< ( la« ) ' nusieuvi mnob^es tîu e6ié gnùche karaqgi]Mil;la gftràe n^ioïKile et !• jcoiDmaiKUnt dc^ Yétérani. La garde natJoiiaU» reççU'J'ordre d'avan- cer : elle hésife d'abord, puis refuse tcwt à eoup. (ApfJaudiiseiueDs-d* tout le côM fauche.) - £b ce niomcnt uq colonel d'^ la t- major, «t M. ït vicomte de Four fault, colonel de gendarmerie^, ciitrent, à- la ivC^-^'environ tr^nt« gendarmes. M. de Foucault , après trois /sommations înàtiles, ofjonni» mux i^cndarmes de saisir M. ManucL CCri*» de fureur a gauche.) Les IQsniiarmes invitent aver douceur M. Ma^^l ù les suivre : il refuse. On le 5ai.<;ifc nar le collet. Tout le eôté|^cl)e est furieux. Les gend/iioni » «^mènent M, Manuel., malgr^ saréat«t'9nce, et repoussent les/ députa qui.faisoient de \ajns efibrts pour délivrer leur collègue. M*. Manuel a été conduit jusqu'à la voiture de M. G^>audao,04.il estvmonté pour retournera son domicile. . ^ Pendant ce!te sc^ne tumultueuse , le centre gauche est resté paisiT ble, quoiqu'une affliction profonde se peignit sur tous les visages. Une partie de lextréme eanche s'est retirée. A trois heures et demie ^ M. le président, le cote droit, le centre droit et les ministres, ren- trent dans la «aile. M. de Ricard prononce un discours en faveur du projet de loi sur le crédit deii lôo millions. M. Sébastiani , appelé p> r son tour d'inscription, à la tribune, .dé|:)«re que son indignation est trop grande pour pouvoir dixut^r le projet d^loi ; que la chambre a commis un grand attentat contre un de, ses membres. (Tout le côté droit : A Tordre ! il a publié ce qu'il a- fait sous Buonapar|<^.) M. Sébastian! retouiiie li sa. place. Plusieurs membres au çôté^gau- - che sont appelés successivement, -Les unç sont absent 4 1/bs autres refu-» sent die prendre la parole. JLa d|-(cussion est repvoyée à dcmaio* ■ 1.^5.., on âvoit epiployé tjus les moyens, possibles pour cmpéch^'r 1 introduction )3e ^. M^^ ucL M.,le pré^idfipt fa't quelques diuicujic» i>'our rccfevoîl" un éérît'quéJuî pircsente pt. de Caumartin. Tousjc» ministres sont introduits. M. le prt'siJent lit une lettre signée de soixante députés du 4;6té gaiichp , et dans laquelle on lui annonce une déciaraiiofu Noqgbre àt -voix à droite : 4A)rdVe du fàur! M. le prési- dent dit que cette- dcclaratioQ renfermé, des protestations contre, la mesure dont M« Manuel a été Tobjet. Ôq cjie.plm fprt à droite : Vor^ drcdwiouv!, ^. Pudop expose les motifs par lescmeU il s'oppose à la lecture dé la protestation., il rappelle qu!en 1701^ MM. Lameth^ Lafayctie, etc.^ s'opposèrent à U protestation des demi; cent cinquante-six membre^ de rassemblée constituante contre Tal^olition de la. nobleçsc^ La pro- testation d(' posée en -ce jour e^t une prorvocation à ia rébellion, le- discours de l'orateur est souvent interrompu' par les murmures du ce t^ gaufhe: le côté droit a applaiMll à plu^curs passages. M. Foy prc^ tend qu'une fraction de In chambre a le droit de faire des déclarations;^ el qii*elles doivent être lues par le lu^^éâdexit ;. il donne di;s éloges à la eondiute tenueia veille p^r la gaide nationale. (Vlolens muMDures i^ droite.) M. Jieniarçay .menace le président du foui' da la. justice. (<5rand* éeljits de rire à droite.i.L'ordxe.diiriour est m$9 aM\ vqix, £l;.adopté à. Hnc forte majorité. Presque toute l'êxtréme gauche sort de la salles ( laa ) L'orclr« clu jour c»l la suite de la discùssiott nirle crédit de.< loo mif- ïîone. M ni. Hurablot-Conté, Mcchin et «Je Villeyêque, qui ëtoient \en dcrtticra iiiM:r2t« contre le projet, déclarent qu'ils n'ont rien à dire. M. de Martignac, rapporteur, a là parole pour «on résumé II avoit . inséré dans son dHcours-un extrait de V/iwjfliwre en E»f>agniF^ de M. de Laborde ydaos lequel ce député fait féloge de rinâuisition. Ce passaj^e excitoit des murmures violens à gauche, quand le rappor- teur a annoncé qii'il lisoit Touvrage de M, de Laborde. (Longs étl»itf de rîrc.J L'orafenr termina* j^ar une brillante péroraison, ccwverte de» ^us vift applaudi9.«emcn8. ' • ^ - On passe immédiatement à la délibération sur les articles, qui sont adopt^'s san» réclamation^ On procède ensuite au scrutin sur 1 ensem- ble. Nombre des votans, 258; noulesblancbes, q39) boules nôtres, 19. . I^a comniission du' budget a nommé M. de nourrienne -rapporteur |mur la paHie des dépenses , et M. Planelli de Lavalette pour les Te- CCttcS. , * ': . • Le 6 mar.«, les banc« de Textréme gaiicbe sont presmie entièrement '. vides: on n*j remarque que huit ou diz.membres. MM. du Pavilloi», I. Camille Teyssère et Roaière^,, s'excusent de ne pouvoir, par diveri Aiotifs, se rendre à leuK posïe. L'ordre du jour est la discussion du projet de loi relatif aux Vétéra'hs. MM. Alexandre de Laborde et quel- 4"^^ membres dé la çaueke cpA àvoient là parole, sont absens. MM. Bas^ terrèche, Sébastiânt ctd'Aneifcliouardy appelés à. la tribune, déclarent qu'ils /l'ont rien. nÙ dire. M. Donnadieu :.« Les cplojnnies atroces, répandues ces jours der- niers sur mon compte , ip'intcrdivent tout ce qui pourroit avoir le plus léger caractère d'opposition;. je renonce donc à la parole «». M. Leteb- vre Gineau refuse de parler. M. de Lac'aiec prononce niî discours ?en faveur du |>rojet de loi. J^. Cltttt«cl de Cons^ergue» : ir Les natifs du prtyjet de loi sonlrlesto^fiaK'que cen.x du cn'dit de« 100. millions : il ne s'a$(îlpas de faire la guerre contre l'Espagne , mais en faveur ^do - TEspagne; la Fp-ance ne scr;^ qu'auxiliaire ». L'orateur' entre entsinfe dons les détails de ce qui s'est jpassé en Eispagiïé depuis 181 2 jùsqu^en l8ao. Il démontre, par lés écrits des hommes qui ëf oient à la tète 'du gouvernement, 'qu'ils trav.'iitlent à détruire la religion danscerojaume. M. le général Lafont déclare qu'il n'est pa^ prêt à parler. • M. de Marcellus : f< Le salut de la France exige que la révolution espagnole soit anéantie , et que Tordre et la religion rc/leurissent dans . ce OTalheur».'uX'pays. La jeunesse francoise ira avec joie conquérir la paix , et porter clu secours a' un roi captif et à un peuple malheureux ». M. le général' Dupont, rapporteur, persiste dans ses conclusions. Quel- ques membres de la gauche arrivent pendant ce discours» M. le président donne lecture du projet xle loi , qui consiste en un . article unique. M. d'Anthouard retire son an^jndement. Un amende- ment de Ja commission et l'article du projet ^ont adoptés. Les quinze ou vingt membres présens du centre 'gauche et dé 1 extrême gauche s'abstiennent de voter. On procède à l'appel nominal et au scrutin sur l'ensemble de la loi. Nombre des votans, 246i^boule8.bUnches, îi3i; boules noires j i5. Le centre gauche et rextréme gauche n'ont poiut participé au scrutin. -iVbeiicAi/r le Père Endcs et sur Us eongtégatlons établies par lui. (Suite eit fin du n". 891.) En 1659, François de Harlaj, archevêque de Roiren, neveit et successeur d*un autre prélat du même nom, chargea Eudes XjtXshWr un séminaire dans sa vifle. Ce fui aussi cette année .-i|iie le pieux missionnaire célébra OQur U première fois avec appareil la fête du cœur de' fa sainte Vierge; ii y avoit été au- torisé par révêque de Bayeui. Il n'établit dans m congréga- lioiî la fête du sacré Cœur de N. S. qu'en 1673; If com- nieiiça l'église et les bâtimens du séminaire de Caen, et i\n homme qui n'a jamais voulu se faire çonnoîtr? lui envoya pour cela 14^000 fr. La princesse de Guise et M. Bhmet d^ Camflly, contribuèrent aussi aux frais de la constçuctioo. En 1660^ Eudes, étant venu à Faris^ donna uiie mission atftt Quinze-Vingts; c^tte mission dura sept semailles, et on y vit plusieurs éveques suivre les sermons d'Etidéii.' Cette mission fut suivie d'une autre qu'il donna pendant deux mois dans ' i'égltsé de 5aînt*Germ«in àt% Prés, pour lés paroissiens d^ Saint-Sulpice ; la reine mère y vint, et Eudes y parla avec une grande Tbrce. Il prêcha encore à Paris en i66i . Dans une . misftion qu'il donna en 166Ï dans le diocèse de Bayeux , l'é* vêunc',' François de Nesmon4) voulut partager je travail et ptécha deux fois ta mêàie année. Appelé à Cbâlon^-sur-Mame ' par F^elix»de Vîalart, évêqu« dé cet«e>iUe^'ff ne put y fiiener que trois ou quatre de ses associés; mais dés Pères de- l'Ora- toire et des docteurs 4e Sorbonntf se joigrtîrent à lui, et il se trouva plus de trente missionnaires qui travaillèrent pendant les mois de mai et de juin i665. M. Vialart eut k féliciter le P. Eudes de son zde et de ses suiecès. Henri de Maupas, évê- que d'Evreux , rappela en 1666 pour une mission dans cette ville, et ensuite pour l'établissement d'unTséùfiinaire qui com-^ mença le 14 janvier 1667, et auqu(el le prélat consacra des sommes considérables. L'année suivante il y eut une mission à Rouen et en 166g une à Rennes; c'est à la suite de celle-ci qu'Eu4es établit à\Rennes un séminaire, qui fut ouvert en mars 1670. Les habilans de Rennes, touchés du zèle des mis • sionnaires, contribuèrent par leurs libéralités à l'établissement dû séminaire. • . En 1671 , M. de Harlay qui venoit d'être transféré à l'ar- chevêché dé Paris ; appela Eudes à Versailles ^ ou LouitXIV ?' Il sduhaitoit que ran donnât iine oiission. Le Roi el la Reîne j vinrent pla$ieurr fols de Saint^Gerraarn. Leprf nce encouragea les missionnaires de la manière la plus fiaUeusè, et leur accorda aooo fr. pour bâtir leur église de Caéiu La Reine leur donna aussi des marques d'estime et dlntérét. En 1673 Je Roi lui fii demander encore une niission pour Sainl-Germain-en-Laje^ et il assista plusiènrs foi.^aux exercices ainsi que la Reine. . On assure que M. de ArfSrupas, évoque d'£vreux , denlarida Eudes pour coadjuteur ; mais Te missionnaire étoit plus utile dans les deux œuvres qu'il ^irigeoit avec tant de zèle, et ce >ro)et n'eut pas de suite. L'aliteur de sa Vie revendique pour ui l'honneur d^avoir célébré le premier la fête du Sacré- Cceur: en effet , les religiei4ses de la Visitation de Dijon ne commencèrent à la célébrer qu'en 1686, et le P. Eudes l'a* voit établie dans son séminaire de Caen en 1673. Il ordonna Su'elle fàt également célébrée dans toutesjes nuisons de ses eux congrégations, et les religieuses de Notre-Dame de Cha- rité ont été les prèmières^à embrasser cette dévotion. Cette dernière congrégation avoit été solennellement approuvée par une bulle d'Alexandre VII, du 2 janvier 1666, pour être sous la règle de saint Augustin. Cette bulle avoit été sollicitée par. deux religieux alors célèbres, Tabbé Raocé et Tabb^ Georges, réformateurs des abbayes de la Trn]ipc et du Val-' Richer. Les Sœurs firent leurs vœu;^ le jour de rAscensî^i de cétt^ année, et l^. dé N'esmond voulut piésitteF à. la céré- monie. La Mère Patin mourut peu après, à l'âge de soixante-*^ huit aus^ dont eMe avoit passé vingt à former les Sœurs à l'esprit de leur état. Elle fut remplacée par la Sœur Pierres, dite Marie du Saint-Sacrement. La congrégation fît des éta- blissemens à Rennes, en 1674; à Guingamp, en 1678, et à. Vannes, en i683.. Une 4es personnes les plus, recomman-> dables de la congrégation fut M*^'. de Boisdavu) , veuve d'un capitaine aux gardes françoises, née Soulebien , et seligieuso sous le nom de Marie de rEnfanl- Jésus, qui mourut à Carii en odeur de sainteté , ïe 3o >anviér 1660, à l'âge de quarante-^ un ans.. Le pieux instituteur touehoil au terme de ses travaux. Dans les années-i674.,.i675 et 1676, il avoit encore parcourir les diocèses de Bayeux, de Rennes, d'Ëvreux, de Lisieux c^ de CoutaHces; dans t'espace de dncjqante-quatrç ans, il avoife travaillé en personne oans cent dix. missions., sans compteic { ii5 ) celles ' qu'il faisoit faire par ses disciples. Tant ie truTaux. «voient épuisé ses forces. De retour à C!aen ^ après son toyage. il Paris, il sentit l'a flfoiblisse ment de sa santé, et se cboisît pour vicaire, en 1679, ^^* ^^ ^^ Haye de Bonnefqnd/ lise aémit Tannée saîvanîe, dans une assemblée générale tenu» à ^aen le 20 juin. On lui donna pour successeur Jean- Jacques -Blouet de Camiliy, arbhidiâcraei grand*vicaire de Goutances. Depuis, Eude? ne s'occupa plus qua 3'exercices de piété pour iè préparer à la mort, qui arriva le ig'août 1680, après qu'il eut édifié tous ses confrères par sa ferveur et sa patience aaos les douleurs d'une longue lùaladie. Sa congrégalibn de missionnaires avoit alors six séminaires et un collège, et celle des religieuses avoit trois couvens. Non-seuletnent ces deux congrégations, mais toute la ville de €aen et tout le clergé du diocèse , témoignèrent le plus granS regret de cette perte. Le chapitre de Bayeux célébra un ser- vice pour le déiunt, et un des clfanoines prononça une orar*- sbn funèbre. Le P. Eudes avoit composé QQuze ouvrages di^ férens, dont l'auteur de sa Vie donne. la listes ce sont le Royaume de Jésus ^ le Contrai de F homme avec Dieu par k ^aint baptême, V Homme chrétien^ les Exercices intérieurs sur les mystères de Jésus , en douce livres; Y Enfance de la Mère de Dieu , Ie.Ca?«r admirable de la Mère de DieUy in-^*. ; un Catéchisme à la portée des personnes les plus simples ,< Méditations, en avof.j Mémori al\^cl^i astique , le JRrédi^ catéur apostolique y le bon Confesseur^ manuel du chré-» tien (i). -elle Telle est la substance de la Vie du P. £ude(i, par un prétré de sa congrégation. Cette Vie parpit avoir été rédigée en i^^8, où du moins achevée vers ce temps, car l'auteur Je- (i) Dans la Biogixtpïiie uniçerseUe on donne la Ihte'suivante des on- Tt-ages du Père Eudes : Exercices de piété pour vi^^re chrétiennement et saintement, 166Q, depuis refondus et publi dans le diocèse de B^yeus f ans la ville de»MayeBDe,'eo 1735, etc. Il y avoit à la Gar?- Itère jfHocèse d'Ayranches, une maison de missionnaires, dont le supérieur étott, aU moment de la révolution, M. Despcr- ques, mort depuis^coré de Saint-L6. Cette congrégation a eii quelques écrivains^ comme Pierre Lecoq , supérieur général , (i) Celte tnaijçm ne fut achetée par les Euilisles qu après 1703 ; elle leur seryoit pour ceux de leurs jeunes gens quivenoiént achever leurs ëUiiles à Paris; elle ne fut autorisée définitivernenr qu'en 1776, M. de Beatimont, archevêque dé Paris, ayant obtenu de nouvelles lettre*- Îatehtes à la sollicitation d^ M. Ht^bert , alors supérieur de la mkisôn. 1 s-y trofivoit^ au moment de la révoludin , environ vingt ecclésias- tique» pensionnaires > dont plusieurs anciens Jésuites. ^ ' aateor d*oavrages dé tbëoiogîe; Françoîs-Byacînthe Scyoy^ né fn Bretagae «n 1707, qMÎ donna le résoltat de ses confé- rences dans \e^ Devoirs ecclésiastfqiies, 1760, 4^®'* in-12, et moarut à Rennes le 11 {uin 1765; Vincent-Toussaint Beu- rier, né à Vannirrcn i^iS, missionnaire, auteur de Confié^* renoçs ecclésiastiques. ^ de Remarques sur V administration de^ sacremens , mor^ à Blois le 2^ novembre ifj%2, (sa Vie S9 troifve dans les Modèles du clergé, piirl'abbé Carron ) ; Fran« cols LiefranCf supérieur du séoiinairé de Goutances et^rand-^ vicaire du diocèse, né à Vire, auteur de la Conjuration contre la religion catholique et les souverains, et du Phile le^é pour les curieux, 1791 et 1792^* massaeré aux Carmes le 2 sep^ teœbre 179^» â l'âgé de cinquanle^-lrois ans ; Pierre Potier^ supérieur du séminaire de Rouen, qui avoit d'abord fait le serment, mais qui le rétracta an bout de peu de jours, et pu* blia quelques écrits, le Cri du cœur^ Adresse aux vierges chrétiennes, Adresse aux vrais ca^oUques^ \\ fut itrassacré k Saint-Firmin le 3 septembre 179^' Nous citerions encore M. Auger, supérieur du séminaire de Valogne, puis de celui de Coutances, homme de mérite,: profond dans l'Ëcriture safnte et la théologie; M. Martin ,isupérieur du séminaire de Lisieux, déporté en Angleterre, et qui fut. mis à la tête de la communauté des prêtres réunis à Winchester. :La congrégation Hes Eudistes s'est toujours distinguée par sa rég^kifite et par: sou éloigfiameut pouP .1012 tes 'ies nouveau fié^. Ejle a fournides confesseurs de la foi dans la dernière perse-* ciitioiu Le plus connu est Fraoçois^Louis Hébert, supérieur de la maison de Paris, né au diocèse de Lisieux, vers 1738 : c'éloit uu excellent prêtre et un homme d'un caractère, aimable. Louis XV i le prit pour son confesseur en 1791, et le chargea.de faire un vœu au Sacré-Cœur. Elnfermédans le couvent des Carmes. après le 10 août ^ l'abbé Hébert T fut massacré le à, septembre. Avec lui périrent plusieurs de ses confrères, lificofa^ Beaulicu» Pierre Dardan, André Grasset de Saint-Sauveur, Rpbert Lebis , François Lefranc,, cilé ci'- dessus (i).. A la jnémc époque, périt, dans lé séminaire de (1) On a confondu avec len Eudistes d autres prêtres- qui ('toieot re* tirés daas leur maison dé Paris, mais qui nVtoû'ntpos de leur congre*- Kalion, tels que J.-F. Bousquet, Jacques Fritc^re-Durvé; M. Guil- Ion , dans ses Martjrrs de la Foi, bamme encore Blainiii , Dupcrron ^ Saurin, Vourlal; il ne paroît pas qu*aucun ^leux fiit Ëudiste. Durvé^ 5aint-Firmtn, Pierre Potier, le rot d^£spàg:ne avoit nommé pour son envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire près te saint §iége, M. Jôacfaim- Laurent de Villanueva, chanoine de Cuença. S. Em. le car- dinal secrétaire d'£tat, dans, une réponse confidentielle du 1*'» octobre , fit observer Pinconvenance de ce choix. Tout lei monde sait^ disoit S. Em. , que M. Villmmeva est autenr deS' Jjeilrês de D, RockLeai, qui ont élé condamnées, l'anoée dernière, par le saint.Siége, par le tanatde la congrégation de Vifidect; personne n'ignore également que cet eocJésiasti-* que, étant député aux cortès de 1821, y a fait des motions sur les matières ecclésiastiques, ei j |i émis des prinoipas qui Tié* peuvent apurement lui niéyiler k confiance de S. S.; et S;rAl/Cf.i àrnsi qùfe sot» m. niAère '/Vivent senltr qu^un tel honiote n'est pas propre à maintenir et à resserrer les lîfoa d^SiiBÎtié entre les deux Ëtals , et que l'honneur du saint Siège seroit compromis par un tel choix. Le cardinal secrétaire d'Etat espéroit donc que cette réclamation secrète feroitim*^ pression ^ur S. M. C. , et Tengageroit à changei^ une nomina«r libn si peu aîlendue; : On s'ëtoil flatté que' cette dépêché arriveront à Madrid avant le départ de M. yîlîanueva^; mais on apprit qu'il étoia parti pour Rome, et le secrétaire d'Etat de S» S» écrivit à Sf. Antoine Tosti , chargé d'affaires du saint Siège près 1a V cour de Turin , pour le charger de voir M. Vtllanuevay à |oii passage par Turin , et de lui annoncer a ve^ politesse^ et en ToineJtXXKVAtiHdel:atl.eli!g.e^duRou l ( i3o) f tonfi(î<»nc^ , que le saint Père avant exposé au gouvernement espagnol les raisons qui lui faisoicnt juger peu opportun que M. y i'IIanneva résidât à Rome comme miiiislre d Espagne, et cette dé|>êche élant arrivée à Madrid |)eu de jours -après aon départ, on ehgageoit cet ecclésiastique a suspendre son. voyage, •t à attendre les ordres de ^on gouvememeht. M. VilUnueva arriva en effet à Turin le i3 novembre ; le chargé d'affaires pontiBcal alla le voir, et, s'élant retire avec lui à part, lui ^«mimuniqua ce qu'il avoit ordre de lui dire. M. Villamteva auroit d*^, pour tontes sortes de raisons, tenir secret ce qui ven'oii de se passer; a» contraire, il paroU s'êlre bâtéde le rendre public, et partit le i4 novembre pour Gènes, où il se "fréposoit d'etfehdreies ordres de son gouvernement. Le l6^ li écrivit nu chargé d'affaires à Turin pour le prier de lui transmettre par lettres ce qu'il lui avoit dif de vive voix,; M. Tosti se rendit à ses désirs, en lui recommandant txHtteTois de garder le silence sur cet incident. Cependant \e ministère espagnol ne fit aucune attention k )a lettré confideniielle du f*'. octobre; il n'y répondit même paj, et lorsqu^l fut instruit de ce qui étoit arrivé, à Turin , it chargea M. Aparici de déclarer qu'on avoit nommé AJ. \ti^ himieva avec une pleine cormoissance de son mérite et de ses vertus; que le refus de le recevoir étoii une injure faîfe à lardignilé du gouvernement espagnol, et forceroit le roi d'£<- Îagne a éloigner le nonce de Madrid.. M. Apartci adressa , r 37 décembre, une note dans ce sens. M, le cardinal Consaiwi fit, le i". janvier, àcette notetine fépomse fort étendue. Le saint Père, y éloii^ldir, "auroit' ywi /étonner qu'on lui envoyât comme ministre un ennemi de- cfarc^ et s'étoit cependant borné à des représentations gêné» raies. Mais 0^ ne fil aucune réponse à ces représentations, et ta -chose fut publiée à Madrid avec des réileiiions injurieuses pour le saint Siège. Tout souverain a droit de refuser unmw nistre qui lui seroit désagréable, et c'est une étrange tna- hieire d entretenir des relations d'amitié que d'eii confier le Soin à un homme qui s'çst mis en état d*ljo5lililé avec l'auto- rité auprès de laquelle oh I envoie, k un homme qui, loin tie se présenter comme médiateur, s'est annoncé par ses écrits et par ses opinions comme cherchant à susciter la haine et la discorde. Le ministère espagnol auroit du se rappeler les égards dont le saint Siège a coutume d'user dans le choiK dos ( i5i ) onfe fut Hnanime. L'orateqr demanda ensuite pardon pour les péchés, de tous. Uii grand nombre de personnes pôrioient des cierges,. A Saint-Germain-l'Auserrois la cérémonie fut. aussi très-^ imposante; l'autel avoH été élevé k l'entrée du cltceur;: M. l'jibbé Caillau porta la parole t la procession é.toït BoaiA- breuse, et la Çeule n*a point nui au recneillement. . — Le vendredi i^ mars, » deux heures très - préçisefs ^ M. l'abbé de Labourdontiaye, anmôniec de M"". la- duchesac^ de Berrî, prêchera dan* l'église Sainl-Gcriwain des Prés, c» faveur de la petite comminiauté des eîppcs de la parofsse. La* 2uêle sera faite par M***». Fa yicoralesse de Vaudreutl efc iharles de Lavanx, désignées par Ma^amb, duchesse d^An- goulême. Les offrahde^ péavetti être envoyées à M. Le curé^, ou ai^x quêteuse». / ;* _,,).i}Tr^^|4^"a^us cep«©choni.^*ayofiF parfé Irep brièvement du- 4iscourç pronipaeé par M, nabbé èordeuies , dans la deràiëre^ réunion pouf les petits séminaires, à l'Arfihevéehév li étoit» impossible de donner une idée plu»fuste de eette œuv«fe,.et de mieux montrer son importance. L'orateur avQÎI paiiagé- so^n su|et en deux poijils,. les môtifô qui uohs aMacheat ks celte œuvre, ei les difficultés c|:u'eUe présente: Dans^ la pre- mière partie, it a représenté l'Eglise demandant à ses en- fans, non pli]^ cet éclat, cet^ abondance, eet4« splendeur dont elle étoit autrefois entourée, mais le pain fouFnalwr, le- nécessaire, la. vie même. Les besoins et les cfîs d'une mkx^ A tendre ne doiventrils pas toucher }«'G«eur de sesenfajYs'2 L'œu*. vrc àes petits séminaires oflVe trois principales diffîjCHltés ;, de la part des incrédules,, de la part des indiiléren^, trt à* cause des préjugés dotit ne sont pas exemptes des personne»^ même piecises. L'iiiccédule croit n'avoir pa5 besoin <(e dowiiGi été prêtres £i VtL^Viêe ; .mais s*il refuse leur» lecoarr pour 1uî<* inémè, n'estai 1 pa^ intéressé à ce que ceux qui l'efflourent, ses enfans, ses amis^ ses domestiques, ses ouvriers, soient etitreienus dans les princpes de la religion?- L'orateur a sup-* posé qu'une des dames qui font des collectes pour le petit 5éin inaire se présente cirez un riche mécréant ; celui - cl s'élonn» d^crne telle demande, et ici M. l'abbé Borderîes a développé é loque m ment la nécessité du sacerdoce, et l'in^ térét qu'a toute la société à. perpétuer le ministère cciclésias-' ti^e. LesindifFérens, qui ne s'arrêtent qu'aux apparences ,: croient le itonibre des prêtres suffisant; mais il ne l'est pas, ni pour ce moment, ni pour l'avenir, et ici des faits trop réels attestent les besoins de l'Eglise. Enfin,, quelques per- sonnes croient pouvoir préférer d'autres oeuvres à celle-là; toutes sont estimables, toutes ont leur avantage et leur uti- lité-; fnais , avant tout , il nous faut des prêtres? Celte sèche analyse ne donnera qu'une bien foible idée d'un discours qui a paru un véritable clief-d'œuvre de précision , de grâce , d'élégance, de sagesse et de sentiment. Ou a demandé que ce discours fût imprimé, et il seroit à désirer en eftet que M. l'abbé Borderies voulut bien faire jouir le public d'une- production qui appelleroit etfcore <)avan1age l'intérêt sur une renvre d'une si h^ule importance dans l'état actuel de la re<«^ ligioD et de lasodété. » > ^— Il eiistoit à Paris , avant la révolution , des commu- nauiés de frères cordonnierscei de l^res tailleurs^ jQ.lIes,j9Voiei^t„ «lé fertnées, vers le milieu do dix-septième siècle « par les. soins d'un pieux artisan , Henri-Michel Bûche , né à Arlon , dans le Luxembourg, {} fut secondé dans son zèle à cet égard par un dés plus* vertueux gentil hommes de ce temps, le ba-* ron de Kenty, qni s'appliquoit à toutes. sortes de bonnes œu'» vres, visîtoit les hôpitaux, faisoit donner des rains, et fui leur lire mior supérieur. Cétoit sans doute , même k ne parler qu'humai^^- nement, lin grand service rendu à la sodéié qu'unt* associais tion de cette nature, qui prévenoil bien des désordres, et ù^ froil une garantie de la ]>robilé des ouvriers; mais, dan» l'or- dre de }a religion , une' lelle insrrtulîon ëloit plus précieuse encore, et ç'étoit une chose touchante que -ces réunions*' d'hommes de tout âge, oii régnoient- la charité, la ferveur, l'a-^ mour du recueHIentent et de la pénitrnee, etfe diroi« pitesquè tout l'esprit des premiers chrétiens. Il se forma de sembl^ble^ communautés de frètes tailleurs; il s'eu établit aussi à Tou- louse et à Soissons. Ces associations se/ sont perpeluéès jus«^ qu'à la révolution, et t)n vient d'entreprendre de les faire re» vivre. L'iHsociation de Saint-» Joseph en a fourniles inoyenr. Déjà ta communauté des frërcs cordonniers est en pleme ac^ tiviié^ et celle des tailleui^s se forme en ce mon/kent. Les coi^*^ donniers ont pour ifrëre maître Joseph Heisseler. frère 'et l'aneienne communauté ,i»t qui, depuis trente ans, demeu*- roit avec ses associés, rue Sainl-André-des-Arts, n**.''70. (Jir jeune Trçre de vingt-six ans^ est renommé pour son habileté dans son état , qui est telle que beaucoup d'ouvriers dier-L chent à ii^vailler avec lai pour se perfectionner. Déjà- àek hommes en dignité ont donné leur pratique à ces frêles, et ort espëne que les personnes pieuses favoriseront de Uout leur p6uvofr%in pareil étnblissenwdty cibilf sont assurés de troti^ ver, avec dé la bonne marchandise^ le soin, la probité et teua . les avantages que n'offrent pas toujours les ouvriers ôrdi^ nairês. On ne sauroil trop ene»urager utie institution qu^ o^ firira le moyen d'arracher au vice des feu nés gens ei posés 4 tant de dangers. Les frère» habitent à Satnt-Julien-Ie-Pauvre^ n®. i,près l'Hôlel-Dieu. — - On a vu que , dans la séance de la chambre des pairs dd 25 février, M. l'archevêque de Sens avoit prononcé l'éloge de M. l'archevêque de Rouen. M. l'archevêque de Sens étoit pri- rent, condiscij^le et ami de M. de Demis, et il lui appartenoit spécialement de rendre hommage à sa mémoire. Il l'a suivi dans les diverses situations de sa vie, el l'a présenté^ân^ tôt au séminaire oii il fut toujours aimé de ses «condisci-^ pies, tantôt à ROme, oii il fut appelé par son illustre pa» veat;. tantôt élevé à l'épiKopat, et eicercanl à. Albî- let ( i36 ) }bnclioiti de ftaffraganl, pia» àe coadjalear j (ai»l6i aux £iat>- fpéoéraux où il se tint uni à ses collègues. A Tissue de cette assemblée, M. de Berpis «e réfugia à Rome, et lorsqù^H eut perdu le cardinal qui Tavoit adopté , il vécut dans la retraitey et fui ensuite appelé a la cotir de Pétersbourg parPaut V., , qui Je fit commanaeur de Malle. Mais l'amour de la patrie ramena M. Tarchevéque d'Albi dans ses foyers ; il dotm;? ia démission ^ de son siège , et se retira auprès de Niiisies dans un domaine qui lui ayoit été laissé par un de $eB parens. Nous né rappor** tous poiot les autres circoostances de la yie du prélat, dont nous avons fait mention dans la notice que nous lui avons coo» aaçrée; nous ajouterons seulement que M. IVchevéque de Sens a peint ayecau^nt de vérité que de sensibilité le collë^ me qu'il avoît à louer. Ce petit discours est tout*à«fait digne d'un prélat dont du connoit d'ailleurs le talent et le goàt^ — >La chambre de i8i5 s'étoit occupée de favoriser les éla- Uisseniens religieux , et une résolution y avojt été prise pour autoriser ]es donations à ces établisseœens. Cette résolution fut adaptée par la chambre des pairs ^ ipaîs la fin de la sesaiofi «mi*» fèaxsL d'en faire une loi définitive. On .renvoya l'affaire à la session de 1816. Le34^écembre de cette année, la chambre des députés adopta iiu prmet de loi qui autorisoit les dons à tous les tftablissemeos ecclésiastiques reconnus par la loi» Ou voulut y dit-on , par ces derniers mçts , rendre plus difficiles les étahlissemens de commiinatttésrd'hommes^ contre lesqueia. il existe encore, bien des ^yemi^ns; mais M- te çom«'Fcr«' rand a cru qu'on pouvoitau moiiis diminuer les entraves ^your les communautés de femmes , et il a proposé que le Roi fàt supplié de présenter un projet de loi qui portât que toute communauté religieuse de îev^tnen pourroit étreautorisée et- reconoue par une simple ordonnance, en se conformant toute- fois aux dispositions de la loi de janvier 181 7. M. Fcrrand a développé sa proposition dans la séance, du 19 février, et a lait sentir la nécessité d'encourager les élablisseaiens de ces pieuses filles qui veulent vivre cjaiis la retraite el dans les exer- cices de la piété, et à plus forte raison celles qui se livrent à l'éducation à%% enfans, au soin des malades, ou à différentes bonnes œuvres. La société est intéressée à favoriser de tellesins^ tituttons^ et, loin de iesgén^r par des restrictions fâcheuses , il faut faciliter leur formation. C'est à quoi tend la propesilidn du noble pair ; on ne doute pas qu'elle ne 5oit adoptée par la ( «5? ) cfaambr*^ «^1 qu'elle ti*4mëne pour tes comniunautés de fehi- mes mie législation plus favorable. Il est i^morquable qu^ p'y a encore jusqu'ici aucune cnm menante de fernnnes auto- risée par une loi, et cel état de choses est trop précaire et trop peu rassurant pour cesétablisseoiens. , ; — La charité conlinue toujours à se raonfrer en faveur de? xoalheureuses vicrimes de là révolntion espagnole. M, revê- tue de Meauic, qui nous «voit fait précédemment rhonneur de nous adresser une «omme de Soo'fr. en faveur des ecclé-? siastiqaes espagnols réfugiés, vient -'encore de nous faire pas* «er 5j fr. pour le même objet; cette dernière somme est, ^ ce qu'if paroîr, le résultat d'une collecte faite dans le clergé de Meaux. M. le curé de Sainte - Msîrgueri te à Paris, 3O0 fr. ; M. Blampin, curé de Lunéville, et M. Dnbignoft-^ chanoine honoraire du Mans, nous ont envoyé cKaçnn loo fr. |>our la même fin. Parmi les autres souscripteurs, nous trou- vons un curé du canton d'Isigny pour 5o fr. M. l'abbé Ma- bire,anGÎeii chaoelain du Roi, pour 9.5 fr.; un ecclésiastique de Lances pour ne fr. ,'M. Portraîrei,curéde Sàint-Hilàire; diocèfsede Wevers, pour lo-fr.; un çnfé de Bourge^ pour la même somme, des Soeurs de la Providence, à Cherbourg ^ i|n ( Wle et Vilaine^ , a été nommé membre de la chambre de» députés; il a obtenu 67 voix sur 69. — M'M. le. Français, le baron Aubert et le comte de Gomèr, lieute- nans-colonels aif corps royal d'artillerie, viennent d'être promus au' grade de colonels dans la même arme« — M. le lieutenant-général Bafbot doit commander la dixième di-' vision militiire territoriale; et M. le vicomte Pamphile-Lacroi.! la, lixième division du deuxième corps d'armée. — Le capitaine Desse , commandant le brick de Bordeaux ia Jufia, a reçu du roi des Pays-Bas Tordre du I^ipn de la Belgique, ppur avoir' •auvë" d'une mort certaine quatre-vingt-douze hommes d un naVite lioUandois, en aflrontant les plus grands dangers. La chambré de com* merce de Bordeaux a décerné une médaille à M* Desso et h chacah desr boinmes de i^Jk,gtiîp^ge. ,, — Le» autorités de la ville de Bouen ont décerné , le 6 de ce moi», nne très-belle médaille en or au sieur Acarîn , pour récompense du dévotiment et du courage quHl déploya, au moi^ d'octobre dernier, en' sauvant, au péril de ses jours, six personnes qui étoient sur le point ' de périr dans la Seine» , «~ Le nombre des loups détruits en 1822, dans le département de la ' Mcufe , est de cent quatre-vingt-un. Les primes acquittées se montent à la somme de 122 1 ir« — Les nommés Grandmesnil, Houlain jeune, Foumicr et Bouheau» contumaces dans Taffuire de la conspiration de Saumur, ont été con- damnés, le 5 de ce mois, par la cour d'assises d'Orléans, à la peine de. mort Le nommé Pftr, également contumace , a été condamné à dix ans de bannis5:ement. — M. le préfet de l'Isère vient de faire arrôler et traduire devant les tribunaux deux individus qui se livroient a la fabrication des figures en pied et en buste représentant Bnonaparte et des allégories révoUi- tionnaires. r- mois. -— On assure que le général Normann, qui combattoit pour la cause- des Grecs, est mort à Missolun^hi, à la suite d'une fièvre maligne. — L'aymée turque, qui £uii5oit depuis plusieurs mois le sicgc de- Missolunghî en Acarnanie^ a éié abandonnée ft'.r Iqs Albanais, et contrainte de lever le siège, a])rès avoir e?suyé des pertes dans le der- PÎ&r assaut qui a été livré contre cette ptace. Le reste de l'arniée est arrivé, le 14 janvier, à Vraohori-- — Bepuis la chute d'^Haleb-ElicniH, Gonstantiiioj»kî jouk d'une par* faite tranquillité, et le gouvernement tràîte les Grec» avec douceur^ On espère que la guerre du Péloponèse prendra un caractère moins. ( î4i ) : «froce,, Le pacha de Bosnie^ qui avoit été envoyé pour succéder k Churschid , et prendra, le commandement de Tarmée tur^e, eh mpit lies fatigues de tfon voyage. CHAMBRE D£S PAIRS* Le 8 mars, la chambre a procédé au tenouvellemenl des bureaux* Elle a reçu communication du projet de loi relatif au rappel des. vé-* térans. On a examiné dans 1er oureaux et renvoyé à une commission le projet de loi sur le crédit des loo millions. La chambre a ensuite adopte deux projets de loi relatifs à divers échanges et baux emphy^ théotiques concernant le domaine de l'Ëtat et la dotation de la cou- ronne. Un troisième projet de même nature a été renvoyé de nou- veau à la eoiiunission pour iexamen d^une réclamation particulière , survenue depuis le rapport. c;EiAia[fiR£ D£8 députés; Le 7 mars> la chambre a'^ occupée du renouvellement àet pré- sidens «t des secrétaires des bureaux , et a nommé la comi&ission des pétitions* . Le 8 mars, M^ de.FoucauFt fait un rapport au nom de la commis- sùm des pétitions. Le chevalier d'Anders-soUicif e des secours pour l'établissement des Pères de la Terre-S^ntê. Ordre du jour. On ren- Toie à la commission du budget une pétition relative aux écus de six livresiF* La chambre passe à Tordre du jour sur une réclamation de è^hospice d^Agde; elle-adopte également Tordre du jour sur une plainte du sieur Maillet, eii-ofiicier, et sur une pétition des négocians ae Bor- deaux, concernant Temploi du demi>droit de tonnage. Plusieurs ora- teurs ont parl4 ^^^ cette pétition* • . M. de feerbis, second rapporteur, fait écarter par Tordre du jour, ou renv&y.4sr a^s. ministère compétfns, 4^9; pétitions d'un foible inté- rêt, présentées, par le chevalier dofHércy/ le ^ieur Remy et le sieur Beawlenet. Plusieurs détenus de Saintp-Pélagie réclament Tabolition de la contrainte par corps. Sur cette pétition , MM. de Marcellus et ilyde de Neuville ont présenté des (H>sérvations pleines d*humanité •et de sagesse. Ce n'est point au commerce , mais aux usuriers qn^est profitable cette loi, qui doit subir des réfoi^mes j ils proposent le ren- voi, au ministre de la )usiicc. La chambre adopte Tordre du jour à une •foible majorité. M. de Wendcl obtient un congé pour affaires indis- peosables* M. Slyrieis de Marinhac, raj^orleur du projet de loi sur le règle- ment définitif des comptes de idai, çntre dans les plus grands détails sur cette partie. L». commission n'a pas trouvé suffisans les motifs allé-' gués pour Tadoption de Tarticle relatif à la construction de la nouvelle ■salle de TOpéra. H conclut à Tadoption du projet de loi, sauf quelques modifications indiquées. Sur la proposrfion de M. le président, la chambre s'ajourne au i4 de ce mois, et écarte la proposition de M. Du^ fcrgief de Uaurannoi quidfimattdolt un plus long ajournement. ( '40 La Donvelle FarnUé de' médecine de Pam a Hv installer», le ïo^ par M. révéqne d'Hcrinopolis, grand -maître «le TUnivorsité, ayec nno pompe qui rappeloit les anciennen 5o!enoitéj! ,de l'Universil-^ de Pariai Les quatre Facnlt^vs étoiciVt réunies sous là présidence de leurs do^en*. Les nouveausL prof<:«-^eurs -et tous les of^gré-j^Ss et.. lent nr<'- sens^ le reste de TassemMce se composoit tVunc foule "de personnages distingués, de pairs de France, de députés, de médecins, etc. M le grand -maître e,«t entré à troii heures, prccédé du con<«eil royal de rin^trupliou puMîque et de quelques membres du conseil académique «le pari*. La séaqee a été ouverte par le discours suivant de cet élo- quent f réiat : « IJ'îessicurs, en paroissant an nûlîcn de vous, je ne puis qu'éprouver an sentiment dii douleur et de joie tout ensemble'. Le souvenir d«i passé m'afflige, la rue du présent me o«n?ole; j'ai respecté le nouvoîr 3(iand il a frappé ; je le bénis quand il relève, et je nie sens heureux *èfTe rinstruraont de- la re-taurat.ion. • » Il «étoit digne. Messieurs, d'un ^gouv'criiero^nt réparateur, dun Monarque ami et protecteur, si .éclairé dçfi sciencenjct des leljres, de reconstruire T/dificc sur un dessin plus vaste et plus régulier .à la fois. Ici , je pourrnis J)ien en appeler ^an^ crdixtte au ténuiignage de ci'ux qui son.t versés dans ca sorte» de matières; ils me tépondroîcnt, j'en suis sûr, que Je.s mesures adoptées doivent contribuer puis^samment k fortifier les études comme la discipline ; à donni-r au talent plus d'essor et ^lus d'éclat, et porter à la tête de renseignement dès hommi'S éprouvés t en qui la science qui éclaire s^allie à toutes les qualités ocio-^ raies qui en garantissent l'usage, i) Ouf, les maîtres ^entiroiit p^us que jamais que la sagesse doit .pré- sider k leurs "doctes leçons, pour en. bannir ce. qui ne sauroit y être sans danger; qu'ils doivent, avant to^t, respecter ces vériiés sacrées, j:)leincs d'immortalité, dans lesqofUes la foible, la, malb^ureuse hu- manité puise sa force et ses eon.<:o]teitions, et qui sont pour le monde intelligent ce qu'est la lumière pour le monde matériel, un pj^incipe de vie pt de féconditt;. » Oui, les élèves sentiront à leur tour tout ce que la noble profe'-*' sion ù LiqucHe ils aspirent exige de connoiasance , .de probité , de dé* iicate.i«e, même de courage, pour être ^es.ercée dignement; combien ]\ leur importe de fi'rmer l'opcille k ces apôtres d'impiété séditieuse ^ gwi ne flattent la jeunesse que pour l'égarer, et de se plier de bonne eurc il de louables habitudes qui puissent leur concilier restiihe et la conliancc des fafnillcs. . » H se peut, Messieurs, que parini ceux qui, très-jeunes encore i ^ont moins versés dans l'histoire de l'esprit humaii , pluvieitrs soient i^bus de préjugés coiitrje le sacerdoce, et tentes tie nous accuser d être Jes ennemis duijavoir; toutefois, s'il faut le rappeler en passant. , qui donc a fait de» efforts inouis p^^nr dissiper les. ténèbres de la barbarie, ^juP con?<'rver, reproduire, répandre les trésors scientifiques et litté- raires de l'antiquité? C'est incoat«:ii:a|>krdoDn<'es, niala« dies de Tame, ani troubleni: Livraison et l^n olTiisqucnt les lumière*. TkinR les trois derniers siècles, que de granien de ioas, et que, si le savoir doit éclairer la vertu, lu vertu doit régler le savoir. Heureuse alliance que nous sommes fondés ù nous prom< ttrc de ceux (pii nous enten'lénJ I Ainsi elle pros- pérera , elle jeteranuMne un éclat nouve u de cette école depnis long- temps célèbre «lans le ni<.nde entier, et Ton verra toujours se former (tans son sein des hommes faitj pour en perpétuer, pour en augmenter la glorieuse renommée ». ^^^ Apri's ce di'^cours, dont l'auditoire a vivement applaudi plusieurs passages , M. le baron Cuvier a donné 'ccturo de l'or 'onnance du Roi , •qui institue la nouvelle Faculté , ainsi que de-l'arrété de M, le grand-, maître, qui nomme M. Lantln'-Beauvais doyen tie la Faculté de mé- dei-iiIoçi«s de la révolution , oui ont retenti tant de fois à la tribune » et le itiedleur moyen de rétiblir Toi-dre et la paix dans l'Etat est d'impe-» U'ir silence à des déclamations qui échauffent les pas<^ions, réveillent ; . C î44) ]é< haines et ëtcmisent I9 discorde. Tout ««discours de M. pùplessii de GrénedaD est écrit dans cet esprit , et fait encore plus d*honnpur a sa loyauté qu*à son latent. - Démonttration de la seule épotjue à laquelle dut être tracé le Zo" diaque de Denderàh; par M. d'Aysac (1). Ir Cette dissertation n'est qu'un extrait d'un plus grand ouvrage. M. d'Aysac, ancien magistrat , est auteur du Regtdaieur wiwerselde la Chronologie , dans lequel il indique toutes les erreurs chronologi- ques qu'il croit avoir été commises par les anciens historiens. Cet ou'- ^rage, qui est propose par souscription, formcroit 2 volumet in-4''» » et M. d'Aysac en annohce le plan dans un Prospectus, qui annonce d'im- , menses recherches. Il ne nous app.articnt pas de prononcer sur le mé- rite d*une pfoduction si vaste, et' que nous n'avons poîht vu«. Iratf» tcur prétend avoir trouvé le moyen de coôciHer le récit de nos livres saints avec les monumens.profanes^ctil pense qu'une telle découverte doit isitércsser tous les savans, et notamment lés défenseurs dfe la re- ligion, qui y trouveront des armes en faveur de c€;tte cause. L'ou- vrage sera mis sous presse aussitôt ry, a dessiné une vue de cette chir|^eUe , et Ta lithogra];)hiéc. On y voit la façade de la chapelle , et la partie du paysage quji la précède. Cette gravui;'e ne se vend qu'un, franc, et au profit des puuvresf on |a trouve chez Ad. Le Clere , au bureau de ce journal. (Il ) Brochure in-8<^. ; prix , 8 fr. et 2 fr. 35 cent, franc de port. A Paris, chez L« I^ormant; et chez Adjr..L« Clere, au burfsau df. ce journal. ii 'ffr m-p iii T I l I MM, Siénfaip de la Rdîgvon vhrétiéHne, oit Histoire ék^ ^ets de Ui Âeligioti sto' té g^rire kunuiin, chez /e/^^ peoph^ anciens et modemej^j, hartiàres et ciuilisés("^ ■ tmTïage traduit de rangteU, die ftyan, par M.. Boé; ^ lard (i\ • ^ * • .; Ce sfef oit tttt l>«1îii t»bkait mie Phistoîre ct>mipl«fé 1ÎP9; bîcniaies du clH*i#iiaiti9>me cfiM^t totrs K?* peuples èC tiaits tous tes «get. Oh jyëtrok Vtvimçih apparotlr* à U teri^ cô'mïtfetr*r»^oVVVèAu stlèîI/e^C d^'iiner A toôl titt'« nôuveîle ^$«»5 M^ V(?Sgîoii «eMparidrc dans les dîi^ iTur les lois, k^é^ii^mi^^^^X^ nmfs\,i>nf,x^^r^» mâtre df» 'vmuaificdûiiiies )iin luondt?) et deerinst)* tufiotis précieuse» i VhnmaïiiliyntAtuitkifi^es pré<^ dens n V'rof ent pas ihérne eii H^e. Sànt do kte rétabli»* #é<îèt!ons, le tiombrè et le eoHr^S^ ^ ^sàtjts^^ rél>6qnence des Wms d dcf docteur», là he^LÛtié^ leuçts ij^î^^l)^ rittop; jeye'n^ fer de» «remplès de rffritii -Ott^îi a ^dtiorc»^! là* lëfW«> li'uniVery étoit plongé daTiis & 'jf htr effiroyabl^troftilpw tioa;tont à coud on toH paro1t«e dfl»:lmitaiidÉf£enij^ rans, chastes /dou»:> I p u „ • Il > - . • • - ''•%-, i •• ' .'..1'' a^ ^Jft^.l^tvpa. et chez Adr. Le Cler«, mi fofliHiim 4« cm iouftukl. \ J^ôiniî ^Xrr. IPAm 4t la Iletig. et du Hoi. " R ptopf^s priichans. Ces hommes ont eii TiorreuT Us sacrifices bai-bates, l«s vices grossiers^ les jeux san- ghtl», les tOuln mes cruelles, et ils les abolissent pai^ tout où ils dominent.  mesure au'ils se répanjdent, la guerre est moins atroce, l'esclavage est adotiét, les lois sopt moîps sévèi^es ^ les mœurs publiques moins corrompues. Le zèle cle^ apôtres, la patience e€*la fermeté clës martyrs, la vie pure de tant de pontifes, les austérités des solitaires, la ferveur des viei^ges, tai^t d'exemplea i^ sainteté,* de ^évoAmenrtfBt de cha- rité qui byillenl dans toutes les conditions ^ fcttent s^r rhi&tdice une teifttç :iixwiveUe« Les établis^emcéns poi|r le soulagement de l'hnmamté ^.se forment à la Toix de la religion. Les anciens ne connoissoîent pat les. hôpitiiux^ tt l«urj ckagiHSâiitaffroitnt même pas 4e.n»«ft« f^m'tn^Jiàdffffthf&dvaiàMon^des descriptions 4e. ra«oieii^ififime^iiKOilsij;javon^: quels étoien^ ies fadificaa^ af%J«ilqpllâs>u«ss-iétablissemens publics , ses- làaitis, etc. y nous nîj voyopa point d'hôpitaux, ni rien ^i y ressemble. Omve«> au i contraire, Tbistoire du Bioyen âge, vous y trouviçs des .asiles de toute espèce ypiiv le malheur^ dea bâpHaitTy des mabidreries, "des l^fToseries j, eLdesLassociaiioiija instituées pour soigner ^Qx «ui'an y M^evoit. Ces étaLHasemen^èe ntaïtiplieift daa^ les siècles suivans^ et le 17* • siècle parmi nous a yu les bôpitaux de toute espèce et les con^égationai ^l^^riiiib^ii iclore comme à l'envi, non-seulement dana U- capitale, 'mais dans toutes nos provinces ^ et avec une. arj^eur, ua dévoùmeat ce une générosité qui ne poûvoient ;élm ïi$j^è^^ifÊi^ ^piar la religion, . |>lu8êauiîir^i^i«diip.ifaQtiçvaigron parties 4e: ce tàlslÀu* I^^HVe^fMtEHtaMendy .dans son Génie du Christianisme j a peint rapldemeiit les principaux bleuTails de là religion , et c'est sans contredit la por- ftfénlA plut intéfeèsatrte de sôti livre* Un ministre pro- teatant en Irlande^ M ..Edouard l^ynn» vicaire deuo^ Mdtt|[h^oi'e) â éi^tôi entrepris de traiter ce ^U]èt. $011 î<>ttYrag«j>àrut en i j^88, Àdtis le litre "de ÏRe Histoiy bf ^ fffects ùf Religion on Mankind. fi j en à eu d'è- l^ui» placeur ji éditions. Mé Boulard^ à c(a\ on doit plu- «ledits 1radtt€tions. de bops livres, #- fait passer aussi Wni-^eidaiitis notre latfgi^^iMe publia eii 18075 cette éd^iSbU' «st la trOiHènie * ' f . ' L^ottvra^e de Âyiin est partagé «1 sii chapitres. Lé î-^'^i est employé principalement à eiposer lés effets im paganisme ; le u'';> ceux de la religion juive, etiè ni^;^ ceux du chrislianissue. 6*€sida»s ce ni^*. chapitre ..qiie.se trouve le fond diê J'onvragev et it forme à*}ùî seul pttts de la moitié, du volume .L^aufeur^ suit Fin* attenté du isteriafietiisme^ftiis dtfiS§ire»s>iéGiëS! et dàjis dirBr9->Etfrt6t?it SBOtttii0ifai^*e)i|pnw9A^ lèéiaaori' fice* kninaiaffyji^pirâaatzIioidolemffflHeÉriguëxve^, iii-^ trod^tsant nndroxl dë^^èn8^ui^é<(|i(lipfeiifm)Him/Mie^ lioràttt le sprt dfes femmes, adobcissffnt resclâvagé, .^rolî^eânt les foibles^ faisant cesser *la* polygamie ,' liant par des. liceudsrptus étaroits^ies Yri'^ces et le^ su- jets;, tépàlida&t4e goût des lettres^ et élevant dès m^- n^nmens 'dùraUes et- Tïrétîeux pon^ lefe arts et pour «19M9ai»hilé.iI)»ns-k it4i îbhi^ti'rfÇ l^rtenr tracé rm-i- gkie, les progrès et les effets du mahoraéthme> et cette l4>pp^fî'on sert encore* à foire ressôrtùrJes bienfaits de la religion chrétienne^ Ijs chapita^ev est une espèce ide «U»roHflà#e deapi^éçèdens^ otauroit pu ne pas en étire , détaché^ l^UteHr y traite de rdnfiuenceif ^latite *dct pa- @brTst a inséitaéeuTËiimT^ Idfidiapitné'îfKt e#t>iii^ijp^fii-i téfe CrtbV4}n et 4e VtfllBire, sur Finflneneç du chri»- 'tiam'mev ' ■■ ': îiC ministre anglîeauiiSe mofstx«: ddDS tout son ov-* vrâgC'.fott attaché â U ^révélàtîbn^ {1. corinoît méine assez bien l'histoire des premiei's srùcles de TEglise^ K 2 )i^is peut leï tmp i^çéLerpfiSy on ^t (Hani^é lU ii^ \^ir rolrécjr JLoirt à t^^.. spn. c&dfe, et se renférpirr dstufi âa commiioioii et dans soi) île.. Il sVst privé pjQtrJUl de^ erenipïes l?$ pîii» ét^Wn^ €t l^cphi^ aOtubr^UXf on dîroit qu^jl n'a pa3 connu les pfodigof d« a^èl€ ^t ilo charité 4'i|n a|amt V)nçertt de Paul , et xiie ta)it 4^jiGa^ très sàîht« personnages de oétle épotsnp. U i)'ea:dîtpa^ un vj^Qi'i ae sorte tjuB'sot^ livre ^q^i eçtasseï^ s^tîsifli^ *tet)t^sur Ie3 bîe^&its ^e la rt^ligipn d^ifks U^pte^itv^' siècles^ diçvi^^l presque nul et vîçte pour Les siédes ^oi- BUIS. 4^ .nèU\e. A «»t i^ossible que ie^ préJMgft^ in, pror te4|t«|niMme aien^t contribué i cette UpUnç^ jQes pr^-^ )ogé» paraissent trop à déco^v^rt ei^ p^usî^urf çnj]r(M^^ Babeth ^ elle fit p4fiff^pf9^eaki(^i^lmi^^ àil'^ïL , .eiKi^pfé ''essayètènt'dé'f*éiai^ir,^akia^v ^k fçf^ion tîQt moine. M; Ryati -setoit fort embari^s^é ^e..nf||(|^inet ^es catbplicjues jjui ensa^hre^t, wxxs Eliss^çth, dl^ »* 't * , JUe tradaoteur a essayé en qucî^ues. e^drqi^ d« ft^pf ' pléer à csqm Fauteu^r ^nglois a ojni&,.ou dispépoiidrjç à ses inoiid^tiW«j4aç»tafiâ§s,aa^\^^^^^ tîst lai-mjeme ®iiihamihieff)jijt jafitil^aÊjefiçn^is se;^ nçtes> )1 faut i^v^lI«^/^ô«l>r0mbli$se»ti.pas «ËDuteftles lacunes gu'a lalssçes ]\'L Ryamj elles ne présentent que .quel^e$ iaits isolés 9 là oà il y ^aui^oît xxu beau tablea^ à dé-^ roulai* s.ou;s les y<îUK du lecteur. .. Je ^isis cette occasion poRr réparer un tort que j'ai ^envers M. BouJard. J^ai reçu, il y a déjà quelque tenpiff) les dffftftcitt^ livr^iaous de sôû ÈtiitoiHs Hif^ mire du moye» âge, traduite <}e l'aDglôi cjé Bréing-- ton, ^t une IKsSPrlalii>n de^ F Origine de ta crémation ou de Vusàge dé-bru&r tes corps j tra.duîU; de J*àngloU 4« Jamîcsoiu En attendant yuc. je puisse en rendre- compte, i,e venx au Mioîn&. mentionn^v ces (écrits ^ ^i remercier .Veatimal>le et l£^b^rreu?c Iraductcciy «iju sotr «Bvok - . NOUVCI.LC6 «ÇCLÉSlASTïQl/H:*. Pmi». Lé samécl» r5, il: y airra itne orcTittdyîôn h l'Aretie^ Vêclié; M. l^accfceVêque se pi*ôpojé de la faire !rir<-rn^&; Elle ne doit pés être fort nombrensc; cinf[ diacres- dèrvéï^t étrt^ptomusnti ïrâc/rérteerciiKismis-i^tacrés rcc9^^^ qtii a ©té réiobHe dârys le dièecse au %cf mars., eonime uotis le tq-t inairl. L'assôctatioh de Saint-JLosc'pfi se rétifiir.'r ^aris èeitc église' pobr yolenniser fa fêle d^ son pntrmi. La eërémonie- aeira atissi édifiante qu'impésaiile; dn'dit t^W y ^ura urie cotanttuiiiOn' nombreuse âes associc&l' M^^ Férchevé^ùè éêM-' Mrettk laf méisè^, et M; Faèbe F-.e1buirnetfr pi^énoiïccrtf tin difc^ ^WRSi La e«mfèe^'co«ittn^)srt tMatiil#4G«f«s 44/^u^t «W aottes- parûùi^s', ' là eelrahr)i«llcjieii7q9lt 4?^m. la^ ^e^naîiiie de kk Passion.- • r ''.>*.->? -*'. r- - y •^— ^ Leanmedi 1 5 mars, ihsera célèbre urr service Ù Sjsàni" Réch pour les membres dccédës de la soeiëlé de Fa Pro- vidence ; des otesses basses seront dite* égalemetrl pot» la. npême lin dïHAS cette église, et dans la chapciie de Taûle leyal de la l'ro vide née. *^L£S Frères de la^ Cliai'ilé qui soui r Paris depnit tt€tt£. (i5a) suait, «I diiDt.Ie.BQinbre.« iti %u§wmlf-.i^mU peu par l'ar? rivée de nouveaux sujets venos du diocèse pe Meude , put cet tébtéy le 8 mari, dans la chapelle de la coogrégaiion 4^ Sacré-Cœur, rué Noire-Dame des Champs^ la fête 4e saî^i Jean ^e Dieu , fond^^ur de Vqrise. M« de Maseji^d , évéqua nommé de MarseilU, a offio^ fd, de Valdenuit, préfet ié la Lozère, qui se trQuye p Paris, et qui a été témoin des ser-> vices que rendent lesJS^jères, étoit présent. Ce magistrat es- time leurs vertus, et protège leurs établissemens, Le soiry M. l'abbé Giuestièrej^, prononcé Je. panégyriaue du saint» 3u^l a présenté comu^ le Viu^nt de Paul a^Espagne,. et qnt[;l a loué tour ^., tour I^ foi ^tja çJtar.ite enveis les pau- , vr^fli. Après le sermooj^ il y a,.eà salut et béuédiction. Lés Frères de .1^ Charité se.j^ndent de p)u^ eu plus, digues de rintéret qu^t^n Vf?r,pvfe,..W^,s3ù4iH^ ^«vrir, ^ y?r'%mejp^iViJ^^ralh^f^g^ assuré n^r Xoua les amis de J^ .Teligion. î et donne lieu de craindre, res.^plos .grands Juallie^S;, ^ ^^^ ^9^^^ simple^ que la charité. . «'éveille en faveur d'ua.pays. veur de plu&ieucseîièdlc^y av^itçréés, tout doû iatéi!ea$er W/ catholique eu faveur de cett^jutjéressaute portion 4e.la ca;«« tholicit^vOn.^ donc peusç que c'étpi^t le ujipi^eqtlç plus-Xa- vorahje {>ourréi9ipriuïer l|i NeMi^aine.de sainte Théiîe^^ U),} ce petit écrit. contient un al^égfé de la vie de la sainte » 1 of^ . £ce pour le jour île sa. fe^.^ et des méditatiuiis pour chaque- jour de la àimmi^ûpÇhfmndMiiifmf:^ neuvaiue: quand il M çûavibiit^'x^9lipjiyiâe4m9% j anu<^n« ([pus le iXiugsèJB'dife^liinciï^^ dbr^ik$lliM9dte^.l$jçUi5 jde.saiujte . Thérèse ont jeté itii^jr grAii4iést)it«)jp|^J#<)p^lfift^^ de repoupr . I^^son intercession , dans les circonstances actuelles., est venue eo iz^^ioe temps à beaucoup de pèfsanqes. .Auteur d'écrit«: ■ Il I ' - i . ii m Il >•) . I i M , ..■ rj . ^ i m i II . i M j iii xf l' .i i m il | i i . ■ ■ i ■ •- . (i )i'ln*-ia j prix , -JÔ o«nt; A Paris , 'éÎHtz le portier de Téglise âe»' Carmes i rne 4e Yaugirardi eÇ chez Àdr^ Le Qçrc, au bureau 4<^' ( *5« ) ti^aduUs cFaos tiotré^ Tanjgué et précieux ppur î« pîéié, fpa^tfi trîce d'une réforme qui s^esl propagée en France ». et y ^a doniié d'admirables exemples des vertus refig^'euses , Isatn^é Thérèse a droit d'être invo(|uée dans ces teinps de cnse pQ^r •a piatrie et pour la nôtre , et nous espérons que les fidel^ii ii*impIoreront point en vain sa protection et ses prières. •—Nous n^avions fait, dans notre avant-dermer numérc^jf €|ue repousser une attaqué au moins indiscrète; assurément,^ c'étoit bien nous harceler aue d'afficher la prétention de don^ ner le premier ei avec la plus grande exactitude les. nouveUc;/i^ ecclésiastiques. Nous aurions pu sans doute m^riser ce trait^ dont l'intention n'étoît pas équivoque ; mais il nous parut quif^ nous étions en droit de montrer le ridicule d^urie agress^fui mal déffùisée^et noij^ nous étions renfermé dans cet ob}et^ 'Mercredi dernie^V^t^re eeni^ur, n'ayant rUn de precb à rioug répondre, et ne ^ou^ant c^tê^i¥ les-c^etiri »et en|^^^ f oattite dons quelques détail». U est à désirer qu'on rédige dea ' Srocësrverfaanï.iT«c soiii^ et (l^^E>n yf9$$f mjoi.lioa dn aom êl pré^nft; Q^i?tc|li4s' ecclësrastiqnes ont mis en ar^nt àe$ prëleiâffs potiif W pas se retiilre aut covifilreiices : les. réponses aux i|uestiotis pronoé^es 6nl ëtê ^énëratement satisfaisantes ; 4llie|f|iiei>>[s cepeoaaiil on ëfiiile la df jKculté ati (tcu de là, ire- léùdre/Le prélat dbniîè des doftseils sur la manit^re de traiter tes questions, et jrend compte' des décisions qjai ont été prises» irpropose ensuite des sujets de conférërices pour les six mois de eétte année,' lavoir depuis le mois de mai jusqu'au mois pré- •nf^t1Vs|)rft!'^N\i^^V|toi^V¥£^^^^ un travail sur. h» .cpnAfrehces ecclésiastiques : nous pourrons çn donner un .ntriât:'' ■' tr«ts Sdëtiri m^^pitiBlilre^^ qui selohiç^rç^^^ «^igiMP^ïki. MflilÉdrs et dnnÀ^ife-Wjeopes fiHes dansTes.pàroisses d/0«i« soiier-le-14a'rc|!e ei aé'ViiteriiiaiB, déi^artement de Loir et €her. .= ..■., •—Parmi' les congrégations d^ospilaîleres formées dans le 17*. siècle y et qui coiitinueul à remplir leur sub(i»MP et tou-- âiatllé vocation , H en est une que nous ne .vôyoïis cit,ée dans aucun '«%«* %J;Ç,Sf ï^f^tjgViHr l«rqueîJe on nous a coi^mu* lèrenl ta règle cfe' saint A^i^ustm/cn ajoutant ^^ troi^vieux. êé religion celui de 'servir lés pauvres,. Effes obtiori^nt des lettres-patentes eA. 16^; eî des h^\\es eu 1664 è] e^ ifiô^/Cet institn'i fut adopté suecessivément dans vingts-quatre o^pi* tàùt} à Vannes, eii i635, k Rennçs, à Baje^x^ ai Q^fiuper.^ a En ,4 Viti*é, 4 GcntiU^^ a G^émênée^^ à C^r- lidhi, à Cliâl«aii^GûntieT> à Àuray, à Fojig^rei, à Çimigaiiipi a Morliis^ à Tréguter, à $aint»Man4é , a JÙ^tccnh^,^ Cod^^ ■ rousse, à Guër0nde et à.^aiot- Marcel de rajîs; tii^ntes ce» fondatioDs eqrent lieu dans Je courant du. 17*. >siècte,. hfi$. re% ligieu'ses .envoyer mime courage et le mêuie désintéresse ni en t., ie C(>ti tentant de, la pension modique que leur dQnneJr^ouy^neijK^t» .M »'ayant plus voulu recevoir çeDe que )^ôpilal Ijpur ^vof^ prann mise. Ces pieuse^ fiUes coqtiouen^'aiijomr^^u^ ^. ^ni^. }f») pauvres) elles sftnt au nombVie^d^ Jrent^^a^^ rpUgjei|sts de , cbtturetdebuii^tonirérséâ.^:/ '^ .- -^ -^wj * - * .v^v <*-» On a lu ^eirniëremep^^t dàos dhe fetiifle ÇEM|jra!e {î^ Coiisr^ tii^iihmel, du 17 fifvrier)rextrait d'une lettré reçue, disoit-rt on^ de Paimpol, et qui portpit que des miracles vçrM^ent d'avoir Ken à l'hôpital de Sainl-Brîeùï; tnaî^ qu^à peine 1a femme avoit été guérie miraculeu^enLeiit, qu^ Je itibun^l Je. Solice correctionnelle l'a voit condaranée à un em|>nsoiinL'meiit ' e cinq ans pour uu vol commis aVârtt \ë init^idc. Celle ^sscr- ,' îrarîes » -. pniJci? W lloh(^:Jls'liû, l>ijus avons, cité éntr'autres, ff.9&^, Ite'^éérU^U 'dWodti'e' Le Coq. On -^ nous prie d'avertir que îette allé continue h se bif^n jiorfer, t et que sa conduite est hors de tout soupçon. On sait que l'^u** tqrite ecclésiastique a ordonné une enqiiéle à son égard , . et, . nous avons i'éodu compté du résultat, .YVoniiè .Le Coq diîr ^ meure à Soiul-Brieux chéï lesSoeurs de s^int Vincent de Faul ^ et aoa à rudpital qtii est bi^ ^*fi4 tee^r'^imtttfiiifèWèflt^tlraiigèr: ' >^mni'^à^^ prié piSamtoh des écrits d'un. prêtre sélé, M. Van den Wyeuberg, qui demeure à Fribourg» ea Suisse , et qui a réfuté quelques brochures protestantes. Ces sHefutati^ns ont ^éptu 4 quelque». partisans de la tolérance, qui ne veulerft de liberté que pour evtXj et qâi^^ar impartiatm^^ exigent im sflen'ce àbso)u^an]!l leurs adversaires. Hparoitoue]^ le parti protestÀnt, é'nSuissè^ s'ç^ clone plajiit de M. Van 4ei»(< IVyenberg, ei a detnandéyjien vertu de la tirféravfce/ qs^Mv^'' I^mpêchât de^arler. On est parvenu à obtenir un. ordre ea conséquence. Comme fit-. Van tien Wyenberg est sojet da^ roi ' de PrnsBe, l'envoyé tlfrPruSse en Suisse, M. le comté Meu- ' ron, lai a adresse de Berne un àecond avi&, par lequel on h ' prévient qu'on ne lui ^permet de rester en Suisse qu'à condi-« tion de s'aDstenir de toute intrigue, et de tout ce qui pourroifc. donner liêii k ^fij^^p(4^*èf^^^ Q^ p« s^iil pas le j>arli que preadija dan;$(.çfjl|éf^¥lllfi«^le«eoritéii'de Fribourg, qui est cftlbôiiqM>,i;ebM4fiiii^j><>iurroiittfoutlaci>sWfbieft, ce semble^ se plaindre de^ i/rf/ir^f/ (ë 13, pour rarmée. Le Prince géi<é-^ ralissime partie tè^^roate» les ^K^ositîons sont pri&bs pour le com^' ouwi^cwmfe^dta hoUlIttds jd« rmâui 9 laviâL te» u i» ^i «^ Labour de cassât ion a t^éU, |e id dé ce àidisy^lè 'DOuiVoTdu' •tear lioger» condawnc h la ft^ine. de. mort par la .cour n'assises de ' Metz. On dît gne sa ilimille doit ÏBaire M^ ^fêTinfitt- ' malion (toit trop conrtév«bffo«lieâitâilM^êl4^nfSâ^i«ttMi(iAa(i/C^^ trois individus ont (^tér;(ffidlPêiftff;IeuÇ8 fonctions; ils qnt été condamnés, Inn à quiqze jours de prison et q5 fr. d amende ; un autre à^ix jours de prison et 16 fr« d V mende , et le troisième à une simple amende de 16 fr. — Le tribunal de police corrè^ctionnelle a prononcé, le 11, sur l'affaire de M. Cba^fteriau, libraire, qui avoit donné deux éditions, l'une in-80., Tanfre in-i8, de l'onvrage de l^upwiis. Les juges ont rc- ' copiui que X4ttréM9 (^ i'Qf^tfi^d^ Cw/e«r>vÇonticnl dejuioalarages 9Rill^1tiét,^tint oottire la' morale et la rdigTôn unitçrtefté ^ ipLé- contre ki reHgioB de t*Etat ; mais , par contidëration pour la riUia-' lion particulière ou se trouve le sMur CIiBaseriiiOy ce likuraire a été rényoyéâe la plainte ^ et seulenpent. tous le9 exemplaires fui ont pi) être saish seront confisqués et détruits. ' — M. le maréchal de camp Pesprés, commandant Técoie royale d*ëtat-major H Paris,. est parti, le 1 1, pour Perpignan, en qualité i^- ehef d*état-nia)or du corps d*a«née eommsind^ par M. le maréchal doc 4e ConegBanô.. — M. le lieutenant-général d^Almeyras, commandant h ae«. diw->^ Bfon militaire TPérigueux), remplace M. le lieutenant-général comte d'^ùtichamp dans le commandement de la i !•*, division. M. le maré^ clial de camp de Labourdonnaye remplace, k Bonleaux., M., le maré- chal jde camp comte de Bleltet , appelé au commandement d*une'bri- ga- M. le marécbaL^iu dU eltr^irehiplacè da» so^ commandement a Harscille par Mv-lerliëntedant-général vicomte de Brichc. . -r* M. le licàtenarit^général Pampfiîla Lacvou , qnt eommandoit à Toulouse , se rend k Bajronne. Il est remplacé par M. le lieutenant- H^néral Barboft. Le levage dea trosipcs par Tooloiiae ponrBayonne' ne discontinue pas. . • . t~ Le général djwtillnie, rieomtn Levavosvew, est parti de Tou- louse, le 6 mara, pour Auch et Pan, ou il va organiser le matériel' do -1-Vmécw. fi':- ^ '\ -'fâ • . -7- M . 4€ vlconfté da^KaiMMMié vtttrèchal de cltop , êipfiM mit tctth^ fondement d'jniie brigade dmliuiterîei est arrive» le ^». ^ Perpi- gpan. • . ; . *~. M. le .maréchal de camp ctmite Grundler, qui avok 4*abovd été placé au 4*- corpé de T armée, vient d'être nommé chef d etat-ma|or. du !«'. corps, commandé par M. le duc de Reggîo. . — On a établi un eamp à la Croix du Bouquet, près Bayonne : il a- été occupé. par les troupes loi 6 de ce mois. Toute la division do comte d*Auliclmmp es^s^i^lè ftfNNlt ^(iierreà compter du même >our. : -r^ Le t)àWTier'jfrdin^S^,^^yp6r^^ plus â'idtcrét aux révolutiotJ- naires d%ipjaii^f fjffkl^ P*ïï?P^Î'^i ^^ *^ 'f i^wçe , vient d'annoncer deux nouvelles poi^ jeter i alarme demi poire commerce; mais cette feuille, dont Tcsprît est bien connu, ne fait guère plus de dupc.«. Leê lettres de marque délivrées por le gouvernement pour courir sus aux bâtimena espagnols, et les confseifs donnés aux armufeurs du HÂvre , par le ministre de la marine , de diriger leurs navires sur Brest, ou de suspendre les départs, n*0Qt, jamais existé que sur les colonnes du journal anti^françois. -~ Le tribunal conreciioittiel de Sirâobonrg a condamne , par dé- fiuit, le 7 ûe et mois, |i une iinnée dVniprttotiiietticljft et li ïooo in 4 amende ^ te sieur Heitz, impripieur, pour avoir traduit et publii ■en tanpie allemande la brocUure mr les évènemem de BëfoStdA M. KcecLIîii. » «« — Le Irifcunal corrccti^tinel de Lyon vient de prononcer plusieon «ondamilatioiis pour dt^hts politiques. Le nommé Sébastien Boste scieur de long» qui, le i6 février, avoit thordé un officier d'un rési- p»e^t d^,cMs»eua!:s V en proféT4nJt dcçsvtris séditieux , a été condamna deux mois d emprisonnemenl. Le noihiné Paul Bknchet, ouvrier oui avoit attaqué dcnjL soldats, le 17 février, en proférant des cris Jédl- lieux, et avoittontinué les mêmes vociférations pendant ouW k 'CopdmsiHt en prison ^ a été condamné à quinze mois d^emprisonncr ment et 16 francs d^amende. Le noinmc André, ouvrier, ^i s'étoit opposé a Taclion de Iji j^endarmerie envers le sieur BJancbct a éiÀ «ondamné.a six mois de prison. -»» ^ %«? •r- Le tribunal de première instance de Mantes a inauguré, le 8 dtf «c mois, le buste du Roi dans la nouvelle salle de ses audiences Det ^isGOurs pleins de dévôùmeot pour Fauguste famiUe qui nous £«t! jrcrne ont été prononcés par les magistoats. Cette journée a été pouf les habiles un vrai ^ur d^^l^ ,„,,,^ j, â-in.nD),., ^ '^'^ (Loire). Ce chemin cominuniquera de îa Loireâ^^Rhànc."***" ^^^^ -tr M. l^ettré, çopiman^^lde imcotweite ràt Comahne, md sW perdue prés de. L^bppne , «t ime f afftié ùet m»ms et dca iMMwen da «e bdtimeot , sont arrivés, le 9 de ce mois, à Brest. . • "° - ^pn vient de cou^r em Vonae.id «l^e de Turetone, dettiïiéi pour la ville de Sedan* ./ /--^^«î — Les autorités civiles et militaires de la Guadeloupe ont envov^ Wkejommfi^^ 5533.fr. 38 tenu p^w ï^foiisçrnftioiir * CbambohL '^ La révolution d'Eyagpe se présente sous t»ii ame<| plitt.tertiblè de jour en Jour. Le 19 février, le roi s'opposa formefiement, dans 1« <:onseii des ministres, au projet dé transférer le gouvernement et ta cour dans une autre ville : mais les ministres répondirent qrte leu» parti étoit f>ris. Le ministre de la juistice ajouta que , si le roi n'obéis^ soit pas, il signeroit sans hésitation l'ordre ,U V^mmmer lié. Lp ao c« monarque a porté au c^nifcîl d Etnt des pbintc.'i inutiles contre 'le» menaces «(Mitrageantes de «on rat«^!^.^Jfi|:, Jj^^pjdw 40^ leéncj » le roi est malade, et ne semble oppo.^er k se? tyrans qtie ïc spectacle d'un prî- SMimier souffrant, Ce6t amsi qu1i a refïifd rtiUvrlr en pcrsoDneJea certes brdmaires, le le'. maïf^. Le ^ , ie;i^6^ i fkJcb^té là détoîjdqh dèé sept ministres , qiii ont M rempïac& de suite. Les poiiveaux oiinia»- très de l'intérieur et des colooîcs, de U marine et de la jusii^^e ont refusé Iç porte-fcuiUe : lus iûitik(rcs tk^s affaires étrangère* Rt des ânances ont accepté. Mais ïcs anciens mini^itres ont employé de nou-t- yeàu les menaces et les intrigues, et il paroit qu'ils reprendront leuis portc-leuillcs. On a intimidé Iç. m au point de le faire voiuentirij so>kit 4le1ifiidi>UI. Cette metore a été appr^V^e sdns dëlbi partes <^>i'* Uà ,.*)&>'* les^aticea dên % et 3 mam Le foi ci «a famille ont dû partir Îour $^viUe«du lo air i i de ce mois. Madrid 'est dans la consternatioD4 1 paroît que les cortès, craignant dans cette .ville* dc^ troubles dange^ reux pour leur système , resteront dans lâ' capitale juscju'au moment de riiiTasion. Les médecins ont déclaré qtie Ja saiité du roi et celle dcf U reine ae leur pormettoit pas ^n déplacetnent. On assure qiiè si^ Wl A'comt, anbassadeu^d'4ns|etetre e|i Espagne, a ordre «faccoiir-' panier ce malfaeoival prince « * ^, — Aussif^ après la réception du diséours du Roi de France aus fehàmbtes, le gouvernement de Lisbonne a <înY,oyi une dcp^cheja chargé d'affaires de Portugal à Paris. Le dînistrè a ordre de pro- tester contre le principe admis dans le discours de \^ couronne re- lativement k l'Espagne. Si Tartnée iran^oise yient à entrer daas ce royaume, le chaïqgé dl^ffaircs^e retirera immëdiatqincnt^ Cependani l«ft cdtisuls des'deust nations restefont, jtiiiquu nouvel otdre, .daiia léws districts re«pecirrs, et les relations de commeix^e seront con^» Servies. Une copie dé cette dépêche a été éxiwojé.e, aux cbargésârar" ' T ^.U^^iS^l ^ ^ le^'eftBi^i/k^ b&drés 'ilStoicnt M.' de San- i^pt«iii:o«.H^'la^nfceBtife.tletM«|eit«i;^t&âr||é d^affaîi'es de France c» Angl^^rxe, a'4o;^é5l^ d«ftlil^e^4«splus brillantes qu-on j eut vu dé- btiis quelque temps. Tous les ambassadeurs | à Texcepticn de. ceint aEspagne, lé duc de "Wellingtob, les membres les pliis distingués du iHirteiBtont'i et M««* Cinning; fenmie du Aiinistre des affaires ëtran- fèreti aaBitoic^t à -cette rénniotf. M.'CantoinLg a été rétenu cli^ liii par une forte attaque déf^outte. '- U-. Les derniers ^ôunianx d)e Berlin rapportent les grossière^ in- fuites dont TwiibassMieur de Prusse à Madrid a 2lé Tob^et sur la roiite qu'il a pw'CVfraf *^ *W*« WMîrid jusqu'à la frontière fatoçofeiB. Bik înilîtaîres Tout menacé de le fusiller. — Dans la^oçe du 3i janvier, le sénat des Etats-Unis d'AmériqiM é approuvé -la ratifîcaHon du traité relatif an droit ide tonnage, con' du avec la France à Washington , au mois de juin dernier^, ainsi que lecartîdes additionnels à ce traitjé. . JllO â fci-. Jbi^ u a iH» , M . le mmis t ie d e l'iiaérie u f s ptésêiité titf ^ir^fet'dir Ipi d'intérêt parlicHlieinxipl^ift,it)4%)3^Bïec4'& l^pii. La ciuMtftrre sr entendu M. le comte -de Laforest , -rapporteur de la Gdïnmi».cîon spé-' dale chargée de Texamen du projet ae loi relatif îin crédit de lod millions. Ce rapport sera imprimé. Le projet de loi relatif ai/x ^i^té- rans a été ejiaminé. dans les bqrean^L, et renvoyé à utic commi^rom spcfcialc. M. le gar^e des sceaux a cottfmttAïqué à la ehaàoitxre d^ lettres de pairie délivrées à cinq patrè« tonJiiiiepour le Temps pascai/pwU. Vahbé ÏÀoum^t, predicalenr ordinaire du Roi (i). Lp Noui^au Mois de Marie, ou le Mois de Mai consacré à la^loire delà Mère,deDieu*i^ le même (2), . Uar»ligÎ6iitesMmid>Se, JèirmBaptisteieîe AvrîJïon Mî- ^vmm.ra^ à Pam^iiryar^;^^ laissa, erf^r^au ires livres de meté, une Conduite pour ie Temps de P^ifsnt: une autre wi//» feCWnfrifiî/iiue autre ;wnr/fl Pe/i/eé?rftô (3)> etc. Peut-être se proposoft-il de donner aussi une Conduite pour le Temh^ fHtscal; cet oirvrag« «îimbloit être le coii»pli«nient des précé- d«as5 twitsTauteuP «e Fa point (îitt paroHfé. M. rabBé Le- to«nie ont accueillie avec danUnt plus d empressement qu'ils l'ont regardée commi» une sorte d'expiatio n ^dfes^^rfcfeHJA^^ixquels le retour " ' ' ' '' ■ ' "■■ ■' " ' ' 1 1 -. , ..!... -f ll i i-ir-n i i î * î^''^*t^^^' etche* Atf. Le<:im,*au bàreatf'de^ejoS A ^.K-^"^'iC/; ' '■•: ^ """' •'M fr. ^ cet. fr^ Lpore., • (3><3e. f WB «ttvrtgfe* se frou»«« ehtr. Ad: le Clcre , au bin-eau de V^'^ï/}^^'"^'"''' *"'*''t'' » f^-t'^^euïtt là Pentecôte, % AiifnnitpipÈ ^onn^.Ueii parmi le penplf; En France ,.q^l4( d^dltofi ëtoit fno^s connue ; Toiivrage du Père Laloraîa a eu cependant pFud^nrs ëcNtions; mais sa forme an pçn m^ che^M brièvelé, iMuUêtiTè aussi lèli îmfierfectfohs de la irl»^ dnctioQ^oitlniii. ié mpces; tfu livre el à la propogàlion de k^vQtiou. C'est ,^|iis di^ un pèlerinage .q«i*on fait «k ^sijfvii datif les lieux bii ta sainte Yiergè est Mua pMiteulière- -- ipeql faooorce, à I^reite., à $ainté«Marie-Alafeuvê à Rome» à Notrift**XUipeave«t donc îfWf 4«4nit^ d^4 fecours qH*offirèà.lemr .piété tin eodlé** siaiiljiqqee^sH rfcomt^andalile.pwr les. vcttiiede emi «laty^^fue distingué par son. esprit et se» talens» •DiuM un movplénl eu VettolAfciTienC r!e nçureaux ^vèques Ta don-* que M. Tabbà Louis Ferrucet^, agen^^ (i^aiiitji;es. c^d^lartiquiss. dans c^te cjipiulc du moufle cfairétu^a, se -charge de pounuiyre Jea de- mandes dont it' est chargé parlés ^.vèques, ies Ç0HMBUfMiU^a^le»par^. ticuliers. Cet ecctésiè^que tâche d'a|ip9i4er<^reEp«MUtion des afiaires autant de célérité que d*exactitude., et le fait à. des cenditioas très- modérées. On pense que 1rs personnes qui lui dotunereut Içur cpn- fiance purent k se louer de ses soins. (Me^r^nJi i^ mars tSaO,) (N**, 9^.) • N 'I " • -r- -- 1 ■ I •• • tf ^ ^ Société hihïlqtre protcsfnnte tle Parts; iroinème ràb" : ' . • jfén aimnety \^'?.%. .^]' ^ r On â puVIie le procè«*vcrb«l cl*iyn« AssemMéa gén«ra!« Ift snotétc lxibli(|U€ prçtes tante fie Paris, qui sVft tenue Famit d«rnièrip. Cette réunion , qui a eu Heu le i6 avril , éloiC ceo»' ^' F^W.d^^'^e. qoçuao pinède i^ M. le merquîe de J|jit<« * court la prénî^ii , et^i J)ronônc< on discpurs , ou it s'est iiiainl; : des clameurs éfe VinLoiérûnce , el i§e l* esprit tforgHtil et diï d^rninniion; irait d^homeur a^st z di>plaeé ; puisque ]• sociéti biblique s^asscinble jiitreuient , et que personne ne prétend la dominer. Après le diic baron de Slaêl , a Ui le rapport aitatlel, dans lequel il a jpeînft avec quelque pompe 1rs travaux àxi comité^ sa ^eopreflpott^ danceavec l«s sociétés étrangèresy et 9^s relàtioiu avec les ao^ eîëtes bibliques du royaume. H a proclamé surtout les obtl« . gationa qu'a la aociété bil»b*^ue piratestante de Paris a tV WÈOtlelUs 'aodété de Londres , quira envoya des dons en ar|^a| etVi iirvree, et t}oi die piusra donné aux travaux de la ^wiéik ' ém Paria une am^robation donlH a dit M. de Staël, nouê sommes fiers, lions croj^a qn-A na faut jamais èireJiÊtr,Mà JlLuous aeiisbie au'ieî M '"'^ avoit paa de quoi. M, le secrétaice a parcacirttles fiiyjef ses parties ^a royaàcne pmir momiror ia$ «atîtee f«cîétérbibltqii«s q4>i se sont fbrmfée^ etâdlvan'Jâeua* ^'yil^émitcéiU^^hrii^ d^'Wffpwi beaacoap ée fînta.iiiiBii^ *' tîcax, el o^e tein(e.dV>xa||ératiqfi. En «lernier réaultat, an na voit pas 4^v'il ^aît un ^raiMl z«la en France poar ha ao* eiétéf bibliques ; et pour plusieurs villes on ési redok à no«s Sarler d^^^érs^ncei , de proiets e t de ^vœux , qui n'offrao t riea • e bien |Tositif; pudiques oantoM ant montré |)ius,de cèle^ eatr'aulr^', l'Alsace, que le secréiaife proclame le pays dés lumières et de la raison, àpparemxnent parce qu'il s'y trau;Vet dil-on y beaucoup de prbtestans et'de itberaux. Mais an a droit ^e s'étonner stirtout de ce qu'il. ^t ^ Fartictb de La Rèchélle's ceite ville où tant d'héroïques et pièsx eofhbais se sont livrée jadis pour la couse proieslanie. M. de Staël y a^-t-il biei^. ^enaé? appolçr de pieuse -cmsibais la révolte à raain ansén •' tom,€ AXXJ^^ L'Aitti d€ ia Helig. eiàu Jktr. l*^ ( 1,62 ) centre le souverain , cela lent par trop l'opposiiion. tîesl pot« $\\Ae que clc« républicains de Genève, des hommes nourris j)ans 1 amour démesuré de l'indépendance, approuvent la ré- sistance ouverte et prolongée d'une ville rebelle; nuais quali* fier celte résistance de pieuse, c'est méconnoitre Tesprû de l'Evangile, et une réforme qui s'annonce ainsi montre bien par \k qu'elle est étrangère, non-seulement à la piété, mais à l'enseignement le plus commun du christianisme. Le secré- taire appelle Ni mes la capitale de la information française , «t parle des épreuves qu'ont eues à soujffrir ses kabilans pour la cause de l'Ei^angile; cet éloge n'^st pas plus mérité que les autres. Les protestans de Nîmes ont plus fait souffrir d^épreus^s aux catholiques, qu'ils n'en ont éprouvées eux- mêmes ; et ce n'est sûrement pas pour la cause de l'Evangile 3u'ils ont fait périr tant de prêtres dans le 16**. siècle, ou que ans les cent jours ils ont montré tant de xële contre les vo* loataires rayaux. • En parcourant le rapport du secrétaire, on trouveroît en- core d autres sujets de remarque. A Montpellier, JVl. le pas- teur Lissignol, dont on vante d'ailleurs le zèle pour la pro- f^agation de la Bible, avoue que plusieurs ont abusé des Bibles et des nouveaux Testamens qu'il a distribués; ce qui ne nous étonne point, mais ce qui montre que, d'après l'aveu des dîctrÂutèurs de Bibles, ce moyen peut être nuisible. Ce|ien- dant M. de Staël a l'air de regarder la dUtribution des Bibles comme la première^ la seule indispensable de toutes les çofh Suintions: idée fausse et exaeérée, car alors les ignorant sa^ roient priv^rd'an secours incfî$[îénsable; ce qui ne peut éliO dans les vues de la Providence. Au fond tout ce rapport est plein «l'exagération , et il est clair que l'auteur a voulu , comme ^n dit, )etêr de la poudre aux yeux, et éblouir par l'étalage de vains succès., U .distribue les éloges avec autant de vrofnsioii que les Bibles même, et aous remarquons, èntr'aùires^ qu'il aekme beaucoup de la faveur que M. leducDecazesaccordoit à la société biblique. Après un discours d'un Anglois , M. Wilks , et un rapport de M. Delessert, censeur, M. Stapfei', ancien pasteur su i»se, et professeur en théologie, a prononcé un long discours sur les statuts de la société , qui ne permettent que la distribu- tion des versions de la Bible reçues diez les protestans. Ce diKours a dû paroître d'autant plus long que l'aiiteur y iai ( '65 ) mêU des chôs6f étrangères à son objet, et qu'il. y affecte une profondeur et^une enipbase qui ont dû lasser plus d'une fois l'attention des auditeurs. On a peine à le suivre à travers ses expressions pompeuses et ses périodes accumulées, et tout le . ton de ce discours rappelle plutôt la manière ampoulée d'un rhéteur, que la précision lumineuse d'un professeur. Un, membre de la société, M. Wilder, négociant, a pris ensuite la parole ^^ et le président, charmé sans doute de la faconde des orateurs, à dit modestement qu'il éprouvoit ea lùi-'fhénâe quelque chose de semblable à ce qu'ont ressenti les Apôtres lors de la descente du Saint-Esprit. Je crois que plus d'un assistant a pu sourire de cette comparaison, mais le procès-verbal n'en fait point mention; à la vérité il ne dit point non plus que M. le pré^dent ait parlé diverses langues, nr ^u'il ait fait des miracles. La séance, qui avoit commencé par une prière du pasteur calviniste, a fini par une- autr^ Srière du pasteur luthérien ; cette association de prières entre eux communions C|ui autrefois s'anathémaEîsoient l'une l'au- tre, est aujourd'hui fort à la mode panuî les protestans, et est regardée comme un grand pas vers un, rapprochement eénéraL Nous avons déjà parlé de ces réunions qui ne signi- fient plus rien quand on n'a pas la nfème'foî ^ ou qui montrent i^'on met peu d'importance à la foi. lui s-'élevént, pour 1& France, à i6,opo et que]k[uès çen|s francs, /acquêts la so- ciété biblique de Londres a beaucoup ajoutéf On estime son présent à 36,ooo fr. , dont la plu^ grande parlië^à, la vérité est en livres. Il en résulte que le zèle n'est pas très-vif elt France pour les sociétés bibliques , et que celle œuvre Crou- leroit sans l'appui de la société britannique. . Nous avbns reçu aussi des rapports sur la société biblique de Genève. Il a été formé dans celte ville ^ en iS'si, iin co^ mité de société. biblique, qui a fait un appel aux habitans pour réunir des fonds el r ai xes livres , ofFerls saps choix à la mrdit tien cks (idèlca, ne peuvent pas ^ntraincn* ^s i&c:otivci4ens qui >ier.d oient balancer, ou au moins ^otopromettre les avantages que rcii ose enaftendre^ On eTaint que • le fonatisme, la supcrst^lioH , l'immoralité même, ne puissent trouver des armes ^q des excuses dans'ccitain^s paities du code sacré, don| les obscurit:és laissent, un vaste champ aux écarts de l'i ro agi nation , ot -f>îen aux inicrpri^tations d'un esprit titoérairc daxis son indépendance; que des exclnp^cs mal a{)pliqués, des traits d'lii«toire qui ne »mt point ■rfans daffÉger powfr Iccœuf, de^ passages snsceplâbles d împrrmcr au Ju* j^ement une fausse directfon , ne fonmisartii âe^ ph*textes spét^eox et ^neste/) *i»x «'igarcmens d« fa penst>e (tu des pas^on*.; e*. , énnies pat ces conatth-alit^fvs, auxquelles -il seroktjf^cile de donner be^vcQiin da drvelopp<»H»rns ; «les personnes , Tespcctablcs paT h pin-eté de lear| intentions et la sincérité de leur zèle, appellent de leurs vœux nn tra- "♦'ail fait avec diwerncment et dans un «sprit de *age*!se , tràv.'ûl dont le résidtat s cela ne pourroit<*il pas se faire sans attaquer les catholiques, «ans parler de iénèèj^e, d*ignorance^Ae supers tîiion, âe fànaf ti'sme? c^e&i ce qu'on remarque enlr^aiUres dans un article sur Calvin, février 182^1. Une Notice sur Wiclef, mai de la même ^nnée, est d'un ton plusauier encore ^une autre sur Knox,août' i>82i , fait un apôtre de ce prédicant emporté et séditieux , et 4»n y insuUe à la vérité jusqu'à dire qu'£lisa!)eth rétablit It protestantisme en Angleterre S(ins cependant perakuier lef. catholicfues. Il est peu de mensonges plus effrontés qu'une- telle assylion , et taiit de lois terribles portées par Elisabeth, pour anéantir le calliolicisnie,. tant' d'exécutions et de sup- plices sont un démenti bien forfldeldoQué à l'apologiste d'une - r^iiie hahile, m^is cruelle. . Les Archives ^^xïïkoncenïi les faveuris accordées par I© gou*» yernement aux protcstans du royaume. Qï\ sait en eflbt qu^ sous M, Decazçs le nombre de leurs églises et c|e letirs pas-y leurs a été fort augmenté., |j.e lo. maiifij8:2f-, ce niiqisiie. fit créer six nouvelles i^aoes d^ paslaors, % Ji(>ll>ec, à Yerneux^ à. Ganges, àVabres, à Lasalle, à Mul|iatis.enf^;le 11 juillet 5uivant, il en accorda dix autres, quatre dans le Grtlrrd, troif^ dans- la Drdme; en plusieurs lieux, le ministre fit donner de$ fonds pour hkiïr des teoiples, pu accorda d'anciennes égiisè^ catholiques pour servir au cqlte calviniste. Un comité pr*>tes^ tant fut- formé auprès du ministre pour plaider les intércts^ des protestons, et un admims|ratetir alors^ fort puissant,. M. G., qui éloit au^si de cette comJ»)union , contribaa au^i» à obtenir pour, ses co-rcIigion«aires de grands avantages. . I,e même recueil contient aussi quelqqes faits sur les églises - prptestautes étrangères. Ainsi il annonce qu'un temple protes-; tant a été ouyçrt, Je 10 décembi^ 1820, à Constance, dpns le grand duché de li^de, et il assure que les principaux du clergé calhotique assi«ti;rent à la cérénionie; leur démarche auroit d'autant plus droit d'étonner que le fiQuvean tcmpj® éXo}% une église d^uuc ancien cpuvenl q^uç le gouvernement l>%d ois avoiti^ ( i66 ) accordé aux prolc»lân«. Ces prélrei calTioliqtM^s se mélbrênt même, dil-<»n, an chant des calvinUtes; c'est assorément pousser loip la tolérance. Maïs M. de W. et ses ai&is cmt déjà fait leurs preuvel à cet égard. On parle dans les j4rchive8 de ^arrivée d'un évéque calho* lîque à rile de France. Cet évêque est M. Benoît Sfater, ëvé* 3ue de Ruspa. C'est en février 1820 qu'il a débarqué à File e France, que les Anglois appellent aujourd'hui lié Maurice, Il étoit accompagné de six ecclésiastiques, et à commencé sur-le-champ r exercice de ses fonctions. Les catholiques qui ëtoiént prives depuis plusieurs années de secours se présen- tèrent pour recevoir le baptême ou autres sacremens , et il y eut, le 28 juillet suivant, une nombreuse communion d'en- fans. Il est singulier que les détails de cette cérémonie noos^ {)arviennent par un journal protestant. NOir VENDES ECCLESIASTIQUES. Parts. Mr. l'archevêque de Paris.a fait l'ordînatton sainedt dernier dans sa chapelle ; il y a eu six prêtres , six diacres j deux sous-diacres, deux minorés et trois tonsurés. Dans VÉf nombre des prêtres il n'y en a auctfn-pour'Paris ; deux diacre^ et un sous-cliacre seulement sont de ce diocèse. » ^ -— Lacure de Siint" Antoine, dans le faubourg de ce nom^ étoit vat^t^e, de jpiul^ plusieurs âhtices. M, l'archevêque vtertè ^*y nopéaj^K^» Franfcois-Benabie a fait ppésent à cette chapelle d'un très-bel ostensoir eh vermeil .. ~ On a célébré avec .beaucoup de pompé , te r4 ^ <^ mois j a Saintr>JR.O€h ^ le r^ouvelleraent des veeux du bap- tême. Au-dessous de IVrgi^ et derrière ki grande porte de y^gUse y on avoit élevé sur des gradins un arprt#) richemeiit décoré, et éclairé ])ar un. nombre infini de bougWs : des catt^- délabres rangés tout autour souteneient d'ëutres flambeaux. Des tentures fleurdelisées orneîeot les murs. Le clergé étoft ra«^ sur les gradins et à coté de l'autel. Une foule ual^ «seiise de fidèles remplisse! t la neT, les bas côtés et les^ cha- peKe»^ et déjà vers les six keures Taffluence étoit telle qu'on pouvoil k peine entrer dans l'église. Cependant le nombre ne^ miisoît point au recueillement,, et la tenue modeste et pieuse des assistant |Mrutt voit bien que la curiosité ne les avoit point conduits à ;e^tte cérémonie. Après la glose, dans laquelle M. l'abbé Eanxan a réfuté quelq(Hes erreurs de l'incrédule, M . de Janson est «MMté en chaire. « Avant le baptême, a-t-il dit, nous n'avi^oeniicim droit à l'héritage des cieux : lorsque TE* ^lise BOUS adiMlé^^Jia^femciit dès notre entrée dans la vie^ ÛOê piftm é tioli-^î «-««son « «ou» dovoiw renouveler' J«» {N-otiieASffs qiif l«ir€rtL,fditoi» » Dica efi no4re isoi«> et Ir J«flaercier .é de Jan- ,4011 M pris la parole è plasieure repriàes pour f>ap]>eler aux fidèles toute retendue et por Tappat-^tl d'iine «iiuApo* «MM céréinoviie.^ . - -^ Le ^4 de ce fiioi»^ fouf ae»î$né pour l'as9eiHl>](« d'ccbr- trité en faveur de l« cdtaistiio&tttti descietcsde ^aHit-^^eriiMiir 'deêPi:éss Aï* le curé de Ja jffajrohet u c6Hi4Bencé f^r «x^poseï» l'état actuel ée rcttiblisscRveid*^ il aresdule GOHiple^ic'fïîas^ ^v«litl^e«Ai ^« cèle des Hiakirr» et des borniez dii»pQsrâ#a«r des ^è^es« H «devîeift plus u«gent qtve fiai ruais de sâuleuir >celilie* «itiie Mistil^lt^k»»; t^ar, pUts«eqfiyi >{t^p«itsse$ xn«u;|{;ufei^t de ^tè^ jtreSi, et tu piirVisfe méiue de iS#HYl«-Gerik*am desr Prés 4MitH>it; besoin 3e deu% e<5c:réMa$»ti€|-»feti «4e^lu«i« A^k^ Tex^K^ de .Mk'le eur^^ «en a ch««i4é le. ^'^vni\ iOtctHot , «4. Mi l'-abbé-de* J^dibourdosnaye a pfX>»H)nt:é uii 4iooour<^v vl a |irf\M>nté le^pré"^ tre eouiiiie rbptiiriie des jpcui{,)l«fi auprès de I>ieHv<^crboiiMi)^ ^ Dieu aiifMrès des f^uples. Le i|>iélie est ri4»r<' r^m^e éter •hôftt'mcS'» soit dans «es |Mtères, »i)tt suii,^ur «ou»; il •désarme lo bras qtii s*«pprét;«»{ à Hs ( »% > la ciNiiidffssaace âe 1» Feh'gîon y il bénft h Ta fbiseC la tombe jet 1« bereeaii-; fl présidea^ux épot^ues les plus importantes jâe fa v-icr La pauvreté t$X souvent anp)urd'hui le parlage de» prêtres;, mai» ils aermit assez riches quand it^ pourroiit ins>^ rtruire «I eoASoler. L'orateur a fini ])ar exharteT hs parc^is k lie -point s%*(»|>()6er à la ^ocatfonr de ceu» de leurs en fans qui' se <:roifW€nt appelée SiU sanetnafre ^ ou ^ « lï-urs familles n'ôf- froi^nt pa» de* «emblable vocation ^ à contribiier au mo'ms par fèors largesses à procurer à TEglfse de dignes ministres; piul- «Ire, a»t*ii dk, aurea-vousje boahetu* dé donner à l'Église «n nouveau Vincent de Paal. Cediseours, quia paru pîeia de ^râce et <^'o»ctitti, m été tcruji^é par le salut. L'église ^étoit anssF remplie que r£ë^ par m services vt^firl j'êlrc cnl«vé Jans la capitale. M. Pîérré Picbot, chanoine de ^jnt-Denis, est iii<^l le lundi lo, à Tâge de plus de 84 ans. Me à Parts même sur ^a paroisse SainlV Paul, en décembre 1738, il fil $es études au* séminaire SainV" Nicolas du Chardonnet. Admis dans la communatifé de» prêtres de la paroisse de Saint-Sulpice , îï y resta fusqn'à 1^ révolution ; il refusa même des cures qu'on Tui offrit dair^ l mer, ccmfre \é nent Massa pt son^fils ,Tè Jonmal de la Metir-^ thé avait ifMhiit les joumaiiic dans aifeerrear que nous nous eiDpressons^' rectifier. L>e coav«nt'du grand Saint-Bernard^ si ceJëbre dans toute TËurope par son hospitalité, ne fait plus a- la vérké de quêtes en France depuis trente ans; mais les gra* ti^catiotis de quelques souverains ne seroient pas suffisantes pour. permettre aux religieux d'exercer sur leur montagne cette ftospitalité toujours assurée pour le voyageur. Le. monastère continue donc à faire quêter- dans Jea cantons subses , qui lui Fournissent ses principales ressources. Cet hospice, élevé par la religion, et oii la charité brave les rigueurs d'un climat terrible pour porter secours aux malheureux, est bien digne d'être soutenu par les libéralités des fidèles. Aussf se sont-ils empressés de tout temps de lui présenter leurs offrandes, et tout récemment encore un grand nombre de personnes, sans distinction de religion , ont souscrit poui* subvenir aux frais de l'agrandissement et des réparations déjà commencées à cet boj^ice. MM. de Candolle et Turretini, de Genève, sont caissiers de la souscription. Les. rois de France et de Sardaigne, ei les cantons suisses ont toujours protégé cet établissements Toile est la substance d'une réclamation que nous adresse D. Genoud , prévôt du grand Saint-Bernard , et qui est datée de Martigny en Valais, le B mars dernier; nous nous cmpces.* aons d'y foire droit. NOUVELLES VoLITIQHs. "*" Paris. Les Princes et Princesses du sang sont venus faire Ipurs aHieux> le 14, a M«:'. le duc d'Angouléme. Immédiatement après, S. A.. K. a reçu l'es ministres, qui sont venus en corps lui présenter leurs ',|m)iii^ mages. Le i5 , ce Prince est monté à huit heures du malin chez le Roi poin- rcceroirses derniers ordres" et prendre congé de S. M. S. A. B. 8 est ensuite rendue auprès de son auguste père; les deux Princes sont aliés ensemble chez M»®, la duchesse de Berri. S. A. R. a cmbras.^. le duc de Uoorbon' a fnil remettre uoe somme de 5oo fr. aux malheureux ouvriers de la filature de îfouval-le-Doullens, ' qui a c'té cnlFèrcmcnl dt' truite par rinccndic. — M* le comte de Béthisy est parti , le 17^ pour l'armée. ■— Le général Brtncart, qui dcvok comhiander une brigade du- £orps d armée du maréchal Moneey, est mort le i4 de ee mois. — M. de Martignac , conseiller d'État, doit se rcntlrc auprès de l'ar-- • ïnéé d'Espagne," en qualité de commissaire cfvil du Roi de France. — La garde nationale de' Tours a déposé aux pieds du Roi une Adresse où elle exprîni« son dcvoûment pour ^. M. et son auguste fa- milte, et son indignation cototre les fardes nationaux de Paris qui, dans une grave circonstance . viennent de méconneitre leur devoir en refusant d'àrrctcr l'apologi te du régicide. ^ — M. Aubriet, chef des huissiers de la chambre des députés, a été B3ÎS à la rclraftc , à cause de la négligence qu*îl a mise dans ses fonc- ■ lions en laissant , le 5 de ce moid ^ pénétrer M. Manuel dans Fcnceinte de la chambre «lés députés. ^ *— La cûur royale, répnfc en audience solennelle ,. a confirmé le jugement qui condtimue M. Mi^gallon, éditeur de VJ&unij a treize mois de prison et looo francs d^araende. — La police a saisi, le 7 de ce ineis, la i3^o.' livraison de VJWum.^ " — M. le nivéchal de camp eomte de Laloyèrc, commandant le département de la Côte-d'Or, pas.so au commandement du départe- ment du Bhône. Il sera remplacé il Dijon par M. le maréchal de camp baron Rouget. — M. le prince Octave de Broglie, maréchal de catnp, a pris, \t 11 de oe mois, à Lille, le commandement du département du Nord. — Bordeaux a célébré avec beaucoup de pompe et d'éclat îa fête du 12 mars. Les autorités civiles et militaires se sont rendues cn< corps à l'église cathédrale, où Son Exe. M«». le nonce de Sa Sainteté à Ma- drid a offîcÂé pontiticalement au milieu d'un nombreux concours de ^dèles. — L'éditeur de VJbeilte de la Moselle, qui avoit été condamné f>ar le tribunal correctionnel de Metz à im mois de prion et 5oo fr. d'a- mende pour avoir pubfié deê extraits d'un écrit séditieux , a été con- damné en app«l à deux mois d'cmpri>niincmen! et lOooTr. d'amende. — Un constructeur de Dayonnc a été* chargé de iairc un pont de bateaux sur la Bidassoa pour le passagû des troupes de l'artillerie. Cet ouvrage sera proiiipterarnt terminé. — Le «ottimé François Pujol, envoyé par les Espagnols aux avant- Ipostcs de raruice Irunrolic , pour engager nos sohlats à in désertioot fit IftiT servir cîe guide, a été anrêtë elccnÔuil claïiS les'pjsotw à^ Îaiift-Gaodens. v — Le baron d'Eroles a quitté Perpignaii, d| a établrsoil qaurtier- gémirai dans un -village de la frontière, il pa?oit investi de grands pouvoirs. Il s'occupe a organiser Tarmée de la fôi qui doit pénéfrer en Catalogn=e. Un grand, nombre de militaires, suit en retraite , soit li ^emi-solde , ont demandé du service dans Tarmée de la foi. ->- Le fiii sVst manifesté dcms le port de Toulon dans la nuit du 10 au 1 1 de mois; l'incendie a été prora^tement éteint. On évalue le dommage à 58oo fr. On ne sait si oa doit attnbuer cet iaccDdie aux forçats ou k la malveillance. . '' — On a publié a Madrid-, dans les premiers jouts de ce mois, on écrit danHequel on attaque avec force les ministres et la constitution^ On y fait un apptl aux K<:pagnoIsf pour qu'ils melfent leur roi en. liberté , et qu'il puisse t'iabl^r un gouvernement conforme aux mceurf de ses peuples. Le conseil d'Etal. \iei.t de faire un rapport au roi sur les évenemens du 19 février, tin soulèvement dn peuple ayant forcé Ferdinand *à reprendre les ministres qu'il avoit destitués, le conseii d'Etat demande que, conformément à la -con^itution , ils soient des^ • titués sur-lp-^hamp et privés de icur retrwte. Les militaires qui ont violé la consigne, «t introduit les révolutionnaires dans la demcurU royale , doivent être mis en jugement. Un message royal a annoncé aux cortès-, dans la séance du 7, que le roi éprQuvoit une attaque de goutte et que la reine étoit al&ée. — Un bâtin>ent de guerre françois a porté dernièrement a Cadiic soo,ooo tr. qt»e le cottïmei«e die cette ville avoît payé cômtne droit dt pavillon pour le transport d'une .grande quantité dVspèces métal- liques envoyées d'Amt'riqne sur la frégate françoise VJntigone. Ces aoo,ooo francs ont été remis aux négoeians qui avoient contribué \ cd paicmcttt', ^voc l'annonce que le Roi de France n'est pas dans Tusagç de faire p«ayer les services que ses. bâtjmcns peuvent rendre au com- «ïcrce étranger. . - ' . .^'^ . — Le c-omtô d'Amarante a excité utie m.«îurrection a VIRa-Réal (Portugal) le 21 février, et a annoncé, à la tète des insurgés-, que son intention étoit de renverser ie système constitutiontiel. Le 27, leseor- tès ont suspendu pendant trots mois les foranes légales prescrites par I9 constitution, -et ont -donné un pouvoir sans bornes aux ministres. Le général Saldana Olivcira Daim, qui avoit été nommé commandant en chef de -rexpédiSAOti de Babia, a refusé de partir. Le minlitr€ de la guerre a ordt^n^ {a mi*?e en jugement de ce général. — La pre«nîère coionne écs dix^sopt mille Autricbiens qui dévoient quitter le royaume de Naples a passé par Rome le 2^ février. — La mort vient d'citleverlord Keith et le comte de Saint-Vinccnfj deux de« plus illustres amiraux d-e l'Angleterre. — Il par^M. que les différends entre la K^issie et la Porte vont être arrangés Ji lUiuuable» M, de, Talt^cbelT, conseiller russe, doit partir pour Con.4aiitinople en qualité. de uiini.strc de Russie. — Les 2 et 3 novembre, la ville de Cantons été la proie d'un in- teadieé^ouy^aUei quinze mille maisons, parmi lesquelles se trou* - maine de TEtat et des établissemens publics ^ ou d'autres particuliers. La chambre décide qu'elle se réunira le i5 pour entendre le ràppiort du préskiepf de la eonimis8ion'4*>m]Tveillanee près la caisse d'amottis^ sèment. On refuse d'entendre la lecture d'une lettre de M. Beslày, re- lative à l'expulsion de M. Manuel. M. Bazire fait son rapport au nom de la commission des pétitions. On renvoie au bureau des renseigncmens une plainte du sicûr de Fontenay, relative au renouvellement des conseils municipaux; Le sieur Regnault se plaint des retenues qu^on exerce aiir les pensions de retraite des militan-es au profit de la caisse des Invalillëè^' La chambre, après avoir entendu MM. Lafont .et Dudod , adopte^ Tô^e de jour. Au sujet de la pétition du sieur Baudoin, imprimeur à Lorient, ]V|» le rapporteur se plaint de nombreux abus dans l'imprimerie royale. M, Je garde des sceaux annonce qu'il a été nommé une commission au conseil d'Etat pour s'occuper d'un travail qui fera cesses* toutes les . J^Iaintes. La pétition est n-nvoyée à la commission du budget et au ministre de la justice. On ado])te sans rccla*ination l'ordiHî chi jour sur une pétition clu sienr S^^lvain ËymuKt , docteur en ititHlecine, qui dcmandoit la démolition de Téglise de Saint-(^uentia (Isère), dans ( «75 ) UcpieUe^il assure qq^1B crime horrible a été commis. Le conpable s'est «Svaclé p^ la frontière de Savoie; mais la justice a fait son devoir en lé condamnant par contumace. M. Brennet, second rapporteur, fait connoître plusieurs pétitions relatives aux chemins vicinaux ^ aux gardes champêtres et à des paie- mens de fournitures pour rancienne armée; ces pétitions sont ren- voyées dans divers ministères. On renvoie dans les bureaux les procès- verbaux relatifs à Télection de M. Blin de Bourdon, Le projet de loi cfui àllt>ue un crédit supplémentaire de 800,000 fr. a M. le ministre des agraires étrangères est mis aux voix, et adopté. Le côté gauche ne vote pais- Nombre des volans, 260 ; boules blanche^, 306; bouges noires; i^^ M, le président donne leclurc du second projet', relatif à un crédit dé 2,io8,636fr. 87 c. , récîan^é par le minijître de l'intérieur. Dans cette jfomme sont compris 332,690 fr. d'accroissement au budget du dîergé et provenant d'extinctions sur les pensions ecclésiastiques. ■' " Il s'engage une longue discussion relativement aux 733,000 fr. de- mandés pour les travaux de la nouvelle saVe de l'Opéra. M. le minis- tre de l'intérieur démontre que toutes les précautions ont été prises pour surveiller les travaux, et ajoute beaucoup d'explications. M. Dil« don demande une réduction de 200,000 fr. qui ont profité à TadmiK nistration du théâtre. M. Pardessus propose également un mo^'en de réduction. M. de Vaublanc 9r déposé ^ur le bureau de la chambre une proposi- tion réglementaire k refict de nommer un comité spécial chargé d'examiner l'état actuel du commerce et de l'industrie. Le^i5, le centre gauche présente quinze ou vingt membres. L'ex- trême gauche est déserte. MM. les membres de la commission de su^- -veîllancc près la caisse d'amortissement et près celle des consignations Àont introJuits. M. Mollien , président de uf commission, présente le rapport annuel. Dans le courant de l'année 1822 , la caisse d'amortis- sement a racheté 496,321 francs de rentes constituées. La commission f"'çst ensuite retirée. j ui.- M. le courte de Vaublanc déTelon{|0ia ^proposition qu*il a^^^sentée la veille : « Un comité spécial ^ créé au sein de la ehainbre pour véri- fier les douanes, n'a rien qui soit contraire à la Charte efc aux régle- jnens; ce cpmité rendroit leé plus grands services à nos relations com-^ mercialès, et nous entoureroit de documens propres à éclairer une matière aussi diffîciiei». M. le ministre des finances s'oppose à la pro- position, qui |ii\jparoit ou entièrement inutile, ou excessivement dan- gereuse, ei^ ce q{|.elle cmpièteroit sur les droits du gouvernement et embarrasseroi^ ll*daànistçâîipn. M. Delalot parle en faveur de la pro- , position. * , , M.^ le garde des scellux examine la question sous le rapport du droit public; la commission empièt croit sur la prérogative royale. M. de Vaublanc ce. plaint que le gouvernement, au lieu de donner des do- cumens utiles , n'a souvent fourni que des détails inintelligibles : la commission., remédieroit à cet inconvénient. M. Bonoiat combat la prise en considéra tien. La chambre décide à une forte majortlé que la proposition ne sera pas prise en considération. Tlï. ^e Pi'^nîUy a ïa paroie m»t Texcctif ion cïc rarlklc i5 tîe la loi eu îfS maM 182a. Il i-egïirtU* qii*ît nVxisfe pasipn France, comme en An- gleterre , ime commission c^^irgt^e i!n maintien cTes privilèges rie la rhaitifcre/ Ûes to^immius "ont pTofîté de rexpnîjii'on fk M, Dfannef po
L'assemblée décide à uncforlc majorité que réditeur tlii Journal du Commerce sera poursuivi devant les tribunaux ordi- iiaitc.«, * * j On repr«tt<î k< discussion dtl paragraphe concernant la salle de l'O- ii\péfa- M. Pavy et M.* le ministre de Tintérieur combattent avocibrce 'ramçndrm'erft de la commissirt*!. M. tcclerc de Beanliôu demande im ïiouvxde Lalionilleric et Syrie is de Marânhîic^ rappoi^ tcur, appiiientVamendffuejit de la comniission , qui est' adoptée Ven- semble Je la loi est soiimi^ au «rriïtiu : nombre dos votaas, !i'i6i b6ule« Wanenfes, 21^; boules noires, 12. Le 17, les députés n'étant pas assez ncmbroux, la séance reste saÈ^ pendue jusqu'à trois b<*ures m^iins un quart. Les bancs du centre gai:- cbe sont presque déserts. Plusieurs déptités delà droite vofi-t ^çplâ^f sut- les baiic§ de IVx^rémc gauche. M, tflin t^ Bom^dc;» préj^e s^çmept» el^prend platçe au col é droit. . ,, . . LMrdye '4W< jour e/t1âsy/è'4à ilu6kui3 aùti*es Opuscules (i)» Cet ouvrage n'est pas tuoin^ solide, et sera peut-èll»e encore plus utile dans la pratique, que le Traité de i' Obéissance, ^dn même auteui*, ouc nous avons an-r nonce U y a p^u de temps. Dans le Traité , AL Ti^nsou s'appliquoiti inculquer unq veii;a importante, niais unique \ dans Iç Manuel , il donne des coumls poui? simctifîer ses principales actions.. Il y a en tout vingt- sis enti'ctlens, qui traitent de Toraison, de la messe, oie^ la communion, de l'étude, des lectures, des repas, dès récréations, des visites, en^n de tout pe qui peut occuper la Journée d'un ecclésiastique et d'un chré- tien. Tout ce que dit l'auteur sur ces différens sur jets prouve nDn*:$eulement 3on zélé et sa piété, mais sa sagesse, la solidité de son esprit, et sa. parfaite expérience dans la counoissance et dans ta conduite dlés iipnimes. Quand nous ne saurions pas d'ailleurs que M. TrOtison étoit do^ d'autant de tap^et ct'liAbi» le té que de vertu, ces enti^eliens poun oient servir à i»ous en convaincre 5 tant ils sont remplis d^observa* tiens judicieuses et de conseils salutaires! Tout y est pratique, tout y est dirigé vers l'utilité jouraalière, tout y est propre à conduire à la perfection. On lira peul-élrc surtout avec intérêt ce que l'habile supérieu|.* dit sur l'étude et sur sa nécessite^, et le tableau qu'il (1) a volumes iiï-ia; prix, 6 fr. et 8 fr. franc de porL A Parî?^" c^ez Miqnignon )unior; et chez Adrien L»e Clerc ^ au bureau de ce journai. Toine XXXF;. L\Ami du la Relig. et du Ilot. M, (»78) fait Ae rîgAorance des prêtre^, et des maut qui en «ont la suite, est d'une eiFrayaote énergie, et jn$pire de rhî}p*eur pour un état de choses qui sei^oit en effet la plus grande calamité de l'Eglise. . - Aux Entretiens on a joint plusieurs autres écrits dé- taciiés qui pni paru se rapporter à des objets à pjeu près semblables : i**.Ti;ois Méditations sur les exer- îcices du séminaire, par le même M. Tronson ; 2s*. JPîe- tas Semirwriij pelii opuscule latin, par M. Olier, qui offre quelques préceptes sur l'esprit ecclésiastique; 3*. un Extrait dé deux chapitres dn F^orma Cleri^ 4*. un Extrait de Maximes et de Pratiques qui con- Viefnnént à uti jeune séminariste^ 5*". des Méditations sur les récréafions chrétiennes, par M. Tronson^ 6*. des Avis salutaires aux minisires du Seignenr, par M. Olier 5 7*. Hegtilœ artig artium; ce sont des règles de condultiî recueillies par M. Tronson sur le^minîs- tère j>astoral5 8*. Règles de la prudence chrétienne; xm n'en connoH pas i au leur; g®. Sentepitice coneilio'-^ tunt et Patrum de clericonim ordine; c'est encore un Irécueil rédigé par M. Tronson pour rappeler aux {eùîies ecclésiastiques l'esprit et le devoir de leur état, ' Ces OpUfCules complètent le II". volume; leur réu- nion renîs cents personnes, dont la pUipart étaient des hommes , se sont approchées de la^ sainte lahle. Après la messe, M. l'abbé Letourneur est. monté en M 2 ^airej iiprës aVoït -montré Jésus-Christ cf sàînl Joseph, ea^ noblissartt ]iar leurs travaux rbmubie condition de l'arlisaQ^ il a dcvtcfoppé tes moyens par -lesquels nous jiouvons rendre notre travail agréable à Dieu et ptofi table pour nous-mêuiçs. iLi'homm^ depuis le pccbé a été condamne à manger son paîii 'àla'sueiir de son front ^ pour roi l-il se plaindre quand Jésus<^ Christ lui-»iinémè 4ui a donné IVxejnple d'une vie humble él laborieuse? L'orateur a retratré les vt'rCui qu>.coir\iefliiÂil à l'ouvrier, cl l'esprit qui doit ranimer dans son travail. Ne 'portc^ pas envie, ar»l-il dilj aux bdmmes d'un rang élevé^ ^combien de chagrins, de dégoûts , de déchiremens au sein des -grandeur? et de ropulence! mais saitctifie'z votre travail par •âes dispositions 'chi'étieanes. L'artisan sans religion se don- «utoe e« cftbrts parfaite0ient à Tauditoire, M/l'aB- 'chevéi|ue «'aonné la bénédiction. La oérémonie n'a fird qu'^à onze heures; 'le recueillement et la piété des assistans.ont ;|>rouvé que xe n'étoit point en vain qu'ils ont jïris saint-Ja- ^ph pour leur patron. Seulénaent, comwe c'étQJt ua.jbûr '*ôuvrab!e,,.pf&kieurs u'ontpuraiiMIev à la fêle. ;. •«. dLa -cérémonie èa renouvellement d/es"v ceux du ' J>ap- ' tême a ^lé célébrée mercredi à Sa?int*Germain*rAuxe»*Fois , comme elle Tavoit été à Saint-Roch. Un autel avoit été aussi 'dressé au fond* de l'église, sous l'orgue. Cet autel étoit riche- ment xlécoré, et entouré de 4a plus brillante iUufùinalioli. L'église «toit remplie de £dèles9;.parmi lesquels étoit un trèii* l^frand noinbi^e d'hommes; ils «çcupoient plus de la moitié de la nef. Ou a commencé par le chant des cantiques, et M. l'abbé 'Cailleau a fait la ginse, oii il a^iarlé «ur l'observation du di«- inanche, et a réfuté les prétextes dont on se sert ^our s'^n dispenser. M. l'archev^ue est^arrivé vers sçpt heures-; on '^:raignoit que ce. prélat, qui, le matin, avoit passé pi uueurs ^iieures à Sainte-Geneviève, ne. put venir; mais son jeèle ne ini^ijpas. permis de tester étri^i^er à ime xéreatooie si édi- Jfe'Qt«s ei îfes fidètés ont^vii avec jme à leur- tête^Jëtir pEreiniér .pàsteur^donl ia>safité paroîi entiër-emenl pclab.He. i^>pro«eft- «ion n'a- pas é(ë moins nm^bre use cjn'à Sainl-Pioch ^ejt Ips àî' •vers exercices de la soirée ohI élé à peu près, les mêineSi, excepte qu'ils se sont prolongés plus la ni , cl c|4t'il« oni reç^ un nouvel intérêt de la présence de M. rorchpvoque.. C'est •M. l'abbé Gondin qur si prêché .pour le ren.ouvellemeqt des vœux du b»ptèfxie. Ce zéu^ missionnaire a J^eaucoup contribué au succos de la visite par» la solidité de ses- instructions, ainsi que.psix son acti^iiilé et sa charité. . — ^On assure que le sacre de M. l^véque élu de Rodez suira Meu dans l'église de Sainto-Gcoeviëve le diraanche du Bon«*> Pasteur; c'esi M. l'arche vêqjie de Paris qiai fera la céré- tnonie. ,t —I FI u sieurs journaux, avoient annonça que la translation des restes de M. le duc d'Enghien^ dans la sainte chapelle de Vîncennesauroit lieu le vandrcdi^c , jour d'un tciste anniver- saire* Nous ne noufr étic^ns point hâté d'ânnoncen celte iipq>r velle, parce que rous- avions ouï-dire- que la cérénionie de- yoit être, diôérée.. 11 paroH que toutes les dispositjons pouc cette translation n'ont pu être terminées. On indiquera uttér xieureraent l'époque de la ccréuionie. M. l'abbé^ Le tourneur est chargé de prononcer lô discours. - -^ M. l'abbé duc de Rohan fljêchera-, lesapiedî^a mars, à^ trois heures ^ darjis une réanioa-de charité qui^^ tiendra rue de Varennes , »♦. 2a^>e& faurtur d^S; victimes diSvla, révolution^ Nous avons parlé pkfsieurs fois de cette œuvre , qui est due> comflue plusieurs autres-, au ^c^le et k la cliarité d'un prêtre .vertueux dont le nom est cher aux amcs sensibles^ c'est feu M. Legris Duval qui forma l'idée d'une souscription pour tant de familles ruinées par la révolution. Tous les ans il y a jin discour$.pour appeler Tint^êt sur elles. La famille royale protège spécialement cette œuvre, et les Princesses ont as- sisté plusicur^s^-fois au discours. On cff|Dere qii'au moins l'une cL'ëlIes fera le même honneur cette ann^e 5 la réunion , et on Me doute point que le nom, le talent et la, piété de l'orateur n'excitent la charité des auditeurs c^ fav-eur de tant de familles dépouillées de leur fortune, et réduites à un état qu'elle* sembloient n'avoir point à craindre avant nos desastres. -^ M. raj>bé dc.Janson continue à s'occuper avec actîvilé- fie son projet pour la constrjuction d'une église sur. le IVloiU:^ Vâlérieo. II a d^|à prësidé à qdefqaes réanions & ^ttffétl Mardi déi^nfer, îl y a eu une lecoiîde reunion de dames thet M"*«. la;comtesse de Villëie; on dît que dans celle séance ^ea souscriptions se sont montées k 20,000 fr. M. Tabbë de Jaiy- son se fN-opose d'avoir de semblables réunions dans Tes diffe<- irens arrondisséniens de la capitale ; il y en a eu diemiëremeni sne/an IVÏarais, cbez M**. Benoit 9 femme du directeur^ général des contributions indirectes, et on eif ilhnonce une autre pour le faubourg Saint-Germain; elle se tîendroit à )'andeo.h6teI des Affaires-Etrangères, rue du Bac. M. i^àbhi de Janson^doit pi'ebdre aussi des moyens pour recueillir des souscriptions dans les départemens. j-^ Les Frères de la Charité, dont nous avons annoncé le rétablissemoiii , continuent leurs travaux, et voient journel- lement sVugmenter leur nombre. Ils ont deux maisons •d'a)ié- nés dans !e département de la Lozère, Tune pour les bômmes', desservie par eux; Tau Ire pour, les femmes , qiii est sofgiiée 5-11* des religieuses du même ordre. I(s ont retiré des prisonà e plusieurs départemens des aliénés furieux qui languissoient <îépttîs long-temps dans les cfacbols oh on les avoit enchaînés. Un bon nombre de ces infortunés, iayant recouvré la raison par les soins des f'rères , ont été reddus à leurs familles* qurC ques-un&soDt revenus auprès des religieux poui", se consatrer avec eux à seçyir tes malais. La natui^e de cètta maladie exige dans les ^oins tant de dcvoûment, de zèle et dèparientcè^ qtfc la cbarîtSj^ule peut inspircr%t soutenir le C5ôtfi*àge dei Frères. Làpensioà des malades est de 3oo i^rancsrpar àn^ on Jieut /adresser au Père Hilarion. directeur des maièoriS'^d'a- liénésy aui Çhajrla, département de la Lozère* pair Mende: I«es Trères se proposent d établir d'autres niaisons de ce genre ; ils ^5ont en ce moment .douze à Paris, et apprennent dans lek Il »pitaox à panser et à rendre aux malades tojus les autres ser^ vices nécessaires ' — Le mercredi m , les paroissiens de la Dalbade , a Ton^ louse, ont célébré un service pour M. Or trie, leur curé, dont la perte a excité parmi eux les plus vifs regrets. M. Jéàn- M|irie Ortric est mort le 3o janvier dernier, à l*âge de 55 ans. Des sa jeunesse il s'étott fait coimoltre par une piété et un ;rèle qui ne se sont point démentis. Pendant la révt>lution , il ne voulut point quitter ta France ni son diocèse pour se ren- dre utile à ses couipairiotcs. Il brava toUs les périls dans lei, ( »85 ) temps les \i!\ns fàcbeim , cl la Provideoce paru! le cçmservejj^ pmirle bien des fidèles. Après le Concordai, on lui rendit 1^ place (|u'i! occiipoil dans la métropole, puis on lui 'ifonfia If cure de La Dalbade, qu'il a dirigée jusqu'à sa mort. Son zèle pour le service divin « sa cbarité pour les pauvres, ses ma- nièresaîmables et engageantes, son assiduité dans Texerçioç dtt ministère., avoient changé la face de celle paroisse. Tout le peuple 1^1 çtoil dévoué, uii. grand nombre de fa mi H es Tut dévoient des. secours. Sa fortune et les cba ri les.des personnes pieuses le mettoienl en étal de faire beaucoup de bien. )1 a formé.pltisieurs élablissemens^ enir'aulres, un pour les filles- repenties. Oh peut dire que ses soins, son zèle el son activité^ PHtMté sa mort. A ses obsèques, qui eurent lieu. le 3i jan^ .vier, il y eut un concours de paroissiens, et une unanimité- d'éJoges. et de regrets, qui formoi^nl le spectacle le pl^us touf chant. Tout le clergé de la ville y assista, avec les sémv^ naires, les Soeurs de la Cbarité e}, les associations pieuses^ 4on y voyoit aussi plusieurs prêtres et religieux espagnols. Le service du 12 mars n'a|>as été oioins remarquable; on avdà élevé un catafalque dans l'église, et M. Malbieu, saccesseuÎF et ami du défpnl, a oiBcié au milieu d'une affluenee de fidèle]»^ qui se sont empressés de donner cette dernière mvq^ue de jrè^ .çoonojssance^et d'intérêt à Içur vénérable paslei/v.' . «rr- Le dimanche 16 février, , M. l'abbé G* * "•"jaaméhîejr d^44^ ' '- ^ '^ • ' r*,.. .1, ^.oncé cne. Av ^ de hussards, commandé par le colonel d'Âstôr^.. L'ofrateùr â excité. le courage de ces militaires, en leur représentant la justice d'une guerre entreprise dans les vues les plus pures , et pour arracher un pays aux désastres d^une révolution qui^dé^i a'annonce.de la ^manière la plus effrayante. Il leur a parlé of^ la modération du Roi , de l'exemple que leur donne un Prince iiujguste, qui. veut marcher à leur tête, et du zèle de leurs ço- loiiels, M. le vi'cfomte d^ArmailIé et M. d'Astorg. Il a surtout '^horté les militaires à se préparer par une vie ckrétieiMie a entrer dans la carrière des combats. Nous ne pouvons savoir, a-t-il dit, qui sont ceux qui succomberont dans cette lutt^ honorable-^ apporlons-y du moins des dispositions dignes de nolre^ foi , el qui i^0S fassent trouver grâce devant Dieu. Ce ^îscottf;s a été entendu avec inicrét par lés militaires présens, ( »84 ) •t les chef* en ont tAnoi^é leur eatUfaclîod â raatethr.l^. Br miwiifeôe îa guerre lui a écrfr à ce sujet la htire b pfus bo^ tiorablé^M. Vtk>héG***ù ainsi qttittéTbionvtile pour suivre son corp» qoF se pend à Sayonne ; iJ va» se fpîndire arnx prefreî^ zèles qui se* cTé vouent à porter Fes secours de* Teur minislèrt aux troitpesvei^qnî vont partager les fatîg|Lie»de cette cam** pagne. .-y ^ -i —^ Une scène afRigeante s'ePoîr passée k M«rnsillè le raer^ credi des- Cendres. Une pronEienade borsdes partes de la vrlléj. sur la route d^'Aî^L, éloit autrefois ce jbur^lli Te théâtre d'iine- grande affluence et d^iine joie bruyante. Lors de Ta mission* e tSizo, il ne aTy trouva personne, et les missionnaires firent? en ce fonr, dans toutes Ibs^ égirses, liai cérémorTfe du cbemin> de la croiit (wy'ez notre n^; 602)* M. Pârcbev^4iie d'Aîx éta- blie pour ce mime four une procession générale à Noire-Dame de la Garde , et cette procession avoit fWit ttmibcr la promet nade. Cette année , des jeunes ^ns ont formé le projet d'une cavatcade masquée pour le mercredi des Cendres; il* se sonir tentis tranqjjill^s* pendlint tout le carnaval , et n'o-nl manifesté- leur projet que le mercredi même au matin. Le maire, îns^- truit de leur d)Bssein , leur fit défense dé trouB^er ha procès— aion par ttue* mascarade indécente. La plupart renoncèrent à« leur, projet ; cependant qiiolque^-tuns insultèrent Te ntatre. Uit cavalier déguisé fnt arrêté au moment oii il aPoit croiser la procession.; lei antres ne parurent sur la promenade qu'ave4S'>' ft&n babit^^oaÀSnaires ; mais a^ffi^etërént fie traverser la prè^ cession , après *S'ctte cofflfes dt* Boirnets Blancs. Cinq jeutres* gens furent cités- devant h |v>Kce correction nèfle , mais leurS amis excitèrent tant de tumuTte dans raudirnce, qjBe le tri- bunal fut obligé d'yard Onner que l'iilfaire f\jt jTugéè à buît-clos. Quatre jeuties gens, MM. Prat, Borai'd ', Poiltksson et Renard^ ont été condamnés lé i3 mars; le premier à qu9tre riiois de prison et 5oo fr. d'amende;, le sectind a un mors de prison et 3eo fi*, d'amende; lé troisième» à quinze jo»irs' et 4 00 fr. ) |^ ||uatriéme à un jour et aS^fr. Un cinquième, nommé Burely, A été renvoyé faute de 'prou vos. Il est d'ouloureux cPétre obligé 'de dire que cffs fcunes gens apparlirnneiil à des familles rî>- ches, cil iJs aurdieiit dû puist'r plu» de sagesse et de respect pour les cérémonies de la religion et pour l'autorité des ma*- 'gistrats. Puisse au moins cette leçon tenbelre utile! Us ont * pu s'aperc«vx>ie (pm Pimuiense inafprité des habitans avoit^ vu» ( i85 ) avac mclignstlkHi lents efibrts po«r îîisutter k une piensê cér^^ monîe. ^^ ' — La cathécTraJe <îc Nlmc« n*àyoît jamaîs vu un at^fjiif^îre aossî imposant que ^puis lès prédicàlîons de M'. Kafebé de Maccarthy; îe sanctuaire, les iribotres, les lieux le» phis ëloî»- gué* de la cliaire, sont remplis» 5ien avant Thoor^. Chacun des- discours de Toratear paroU Teinporier sur les précédeas-. Aiasi le di«cottff« ^r lé fu^eoient avoit e%cUé radmiràXioo générale, quandeelni sur l-élèrntlé de» peines vint produire - «ine iinpreasioh plus forte eneorc. Plus- rëceiOBfienl encore, Torateur a comballu incrédulité avec une supériorité de la«- fcnl qui a exffté^ans Nîœcs une- sorte dTenlbousîasrae. Lçs Cfarysostome, dit une lettre, n'étoieht pas plus féconds ea . belles images et eh grand» motiv^Qiens ; et .les Atnbroise a*attiroient pas davantage h foule, et ne diarmoienl pat. mieux feur siècle par leur éloquence. -T- D^rts un ouvrage, qui a paru eu 1847, e» l'Honneur db» BienheurjeuxLigporîyéveque èe Sainte- Agatlie des Goths, g|;/,. fondateur de la congrégation du Sainl-RéderopCrur, il est di*-^ que, per^mt rescrit du 24 janvier 1817, le- soiiverair» Pontife a ordanné qu^ncan prêtre ne fût approuvé pour les confes^ aîons. s'iJ ne possédoit 1» théologie morale dPu bienheureux^ qui^ disoit-K>n, a été examinée deux fois et approuvée parle^ congrégations^ du; Saint- Office et' dt»s Ril s; on aj-onle qucce Tesçril est aigné de M- le calcinai délia Som&g4ta , et a^ été , vendu puWic'^par probre dn i$kAiVere. Le Diar^dilkïmefs du 5 mars, annonce .qu^il esta^utorisc a démentir -cette nou-^- vellcfle resçri|,.la signature et la publication sont également controuvés. Il estr vrai seulement j'q,u 'après un examen fait ^uala neuvième édition desOËuvces morales du bienheureux AlpbonseLiguori, là ngrégation desRits déclarfl, te 1 4 ma* tSnS, n'avoir trouvé dans cette édition rien qui fût digne de censure; et il fôat remarquer que cette neuvième-, édition pc^rte une déclaration de Taut^iir, 012 il est dit, qu'après tm plus mûr examen,. il réfo^l^f expliont''.qniUé ces deux résidences, et sont rentrés en France. t . — Un officier espagnol est arrivé, le 10 mars, à Bayonne poii^ annoncer aii général Quésada que quatreMMlits constitiitionnels onl^ fumé M armée royale à Isaba, avec armes et J»aga|;efli. . t C»87) . •— Le gourernement sarde a f nouveau. député siéigeantau côté droit, a prétiS: serment.. . Bcsajïçon-, 12 janvier 1823.. Monsieur, ayant vu dan* un de vos derniers numéros l'cx^ pose â'ùne méthode pour enseigner le latin aux aspirans au sacerdoce^ méthode plus courte et plus expédilive que celle qu'on a cô^tome de suivre , j^ai cru- que j'eriiceroî» d^ns vos intentions, fet que je rendrais service aux petks séminaires., en vous envoyant le résuhat de raes réflexions et le fruit d'iine expérience très-satisfaisanlc sur les moyens d'abréger renseignement du latin , sans, nuire d'ailleurs à rinlégrilé de l'éducation. La Méthode qu'on vous a indiquée, consistant princi- >]>a]ement dans l'usage de parler latin^ me semble avoir de graves inconvéniens, entr'autres, celui, i". de négliger la langue françoise, cpi cependant est celle qu'il est le plus important de bien 'parler; il. est même nécessaire de la parler habituellement dans les petits séminaires, dont la plu* •part des élèves, sortant de là canwpaghe, n*bntancun usage du françois; a*, de ne pas assez occuper Tesprit de chûses importantes et sérieuses, parce que des jeunes gens, sariS ox- .périeuce et sans connoissajices i ne peuvent pas u'ajroir^ sr tdireqne des choses de ce genre. Ces deux inconvënicns, Mon^ sieur» sont, je crois, dignes d'une sériense attention, parce que, si d'une part il est utile d'abréger, de Taulre il est néces- saire de ne rien onietlre d'importanl, et de donner uti soiii plus grand encore à former le jugement et la pensée. >On se fait peut-être géoéraiement une idée fausse de Pédci- cation de la jeunesse destinée au sacerdoce, en s'imaginant -que la partie principale de cette éducation consiste à acquént l'usage 6e 'parler latin, ce qiii ïi^én est qu^un accessoire; car lessentielrè»t de parvenir à entendre, le latin (ce qnî est bien différent de le parler)-, k parler f rancis avec cor-^ Tection', à être judicieux , à savoir toutes les choses dont la çonnoissance est utile ou nécessaire à un prêtre , Vhisioire , la philosophie, la ihéoloffie. Ce but me- cipal avaniage de Qeci«,<:W qu'<7 ne se jait point, dans le <:erveaa xlu jeune homme, d^ impression qu^ il faille ensuite .^acêr, ielle qu'est l'impressioii du lùtéral, ou du mauvais mûçw qu'il aurait préparé* L'^périençe prouve qu'on a ( ^9^) f^nt à M corriger de l'habilude qii^on tontrêctt par (aîné* thodc ordinaire de traduire en uu/rançois àtournure latine-, . 3*.,\\ faut que \e$ auleurs aient un fonds irtile, ihtéres- fiint t isjt même déj connu , s'il est possible , pour les commerv» çansi'^t qu'ils soient variés par les degrés de force et dé diffi- culté^ de manière que les premiers aient les pbrases courtes , et même distinguées par versatà, afin d'aidei' la mémoire par riinagÂnatio(. ,4*« I/élève doit ordinairement apprendre euvent èlre dispensée dé cette tâche, et ils suppléeront à ceh par une lecture souvent répétée. D'ailleurs on fait beanicoup expliquer, et ceux-'tà même ne manquent pas de retenir è la ioAgue un^^' grand nombre de ii|ois. 5*. Après la récitaliou ou la lecture du teite et de sa trâ-^ doction , le maSlre doit proposer des phrases cotnrtes , Cor- ^ctes^ soit françoises , soit latines » composéel des mott qn'oift .vient de voir ou qu'on sait déjà^ et en demander la tradûc-* tion sur-le-champ. Cet exercice est fondamentai et sans au-^ cune difficulté ; il n'exige pas qu'on niche de règle , puisqu'il jne a'agit que d'employer les mêmes mots. 6**. Au l^ut de quelque teraps^ on donne des thèmes dCimîf' iaUohf courts, mais composé* de j^Anr^e» entières ^ cl for^ If^iil un sens suivi. Us doivent ne renfertner quedes mot^ déjà v As , ou dont le maître indique b traduction : ils ont leurs règles dans ^es phraseJf-modèl&t, et siirtom la règle ésÉifH. ;4îl)llef ceUtiwde ia.oonslrttetion^' Od È$À^nut'l»t tudtn^Ms né jpaHentfMa.de cette construetite ovet'pour cette raison, -on «st tenté de regarder comme une chose arbitratre^etdont op peut se dispenser, etc. Dans la suite on donne âes thèmes ordinaiNfs, pourvu que la matière en soit toujours intéressante; mais on indique les tournures, les mots inconnus, etc. ; c^ar on ne se sert pas de Dictionnaire; en outre ce thème dott être la traduction d^fin auteur, afin que le professeur ait un texte-^modèle qu*il puisse substituer à celui de l'élevé. 7*. On peut faire exercer les éJèvésâ se proposer enlrVox, .^r manière "de conférence, des phrases à traduire (exercice j.lrès^utile) > à se faire diverses qnt'Hions sur les objets dont (n\ jk |i^lé I etc. On pourrott u*j .pârlpr. qu« latin ; ïeB^Diahgvérs ( »9' ) â*ErMixt«^ <{a*OA explique ^ seroiefit ànx élèvM A^ane ffhmàt ressource, pour cela. ^". Au bottl de i^uinze jours environ, les mêmes nioU* sVlant plusieurs fois présentes, mais à des cas différens^€^ui^^t leur laissant la même signification , les ont fait employer dîft«fem- in«nty le professeur en prendra occasion d'expliquer la na-* ture, le nombre, l'usage des déclinaisons régulières., sans y insister trop d'abord, parce qu'on a pour. en pàihif,^^ (oui le êemps iiç5 e/ii«f^f ^tsans faire (fbciMe mention des exb»ph6tiSt qui s'apprenndDI suffisamment par l'usage. H. suffit ^e mon- trer un tableau des désinences, et d'exercer les élèves à \Jéclt- ner quelques mots, à -mesure qu'ils se présentent. Dans la suitc^ on en fei!a autant pour les conjugaisons, et plus tard pour les règles^ par les mêmes raisons. 9*. On ne peut reprocher à cette méthode de ne point donner de règles, puisque les vraies règles sont les auteurs, comme la vraie règle d^une langue vivante est l'usage des per«onnes qui parlent bien. Un él^vequi fait un thème, au Jieu de se rappeler la règle du rudiment, se rapellè une infi'> nité de phrases qu'il a vues. Voilà, Monsieur, une esquisse bien imparfaite de la mé- thode que je voudrois qu'on employât partout, et surtout dans les petits séminaires.; un maître zélé et expérimenté y trouveroit, je crois, le moyen le plus facile de faire asse^z Irien en peu de temps^ Les raisons sur lesquelles cette méthode est fondée sont, i*. que la langue maternelle et les langues .vivantes s'appirennent par V usage; a**, que les enfah^s ont beau- ^c^Qiip plus de^^émoii^ qt|e de^raison , et par co»>sîfqi!kenr^u'#l faut à abord meubler leur mémoire par desfaiis, tt est<*à*dirlé, par la connoissance routinière de la langue, afih de se sérs^iir ensuite de ces faits pour former leur raison; et conrme ce- .pendant la raison aide la mémoire, et ne peut se former* que par des choses raisonnables , il s'ensuit qu'on ne doit jamais parler aux élèves qu'en phrases complètes , suivies et intéres- santes; S*, qu'il est impossible d'exjiliqucr et de faire co\ii* S rendre les déclinaisons, les conjugaisons, les règles (qui sont es abstractions ) , à celui qui a est pas exercé à l'observation et à la comparaison des faits. jL.es avantages principaux de cette méthode sont, dé cti^- ,tiver pr.ioci)>aiemf nt U raison et le, jqgemopt, e t d« raeti- Jltler U mémoire y qui ^ dans > un sens , . est tout le fond .Je ( îg2 ) W 9ci«iice ^è l'înslrQctîoti ; en âerniéîr Keu , 'd'iibréeer âè beaucoup; car je n'ai aucun cloute (rexpérience me rayatil ^éiitoitlrë) que des jeunes goos, de quinze jrdîx'liuît ans, ne piris^etit très- convenablement savoir. le latin en deux ans,- pourVu rqufi^s soient bien diri^s; quant à ceux de douze ans enviix>n , en trois ans , avec des dispositions ordinaires et du travail, ils expliqueront couramment, et surtout en faisant *tine traduction correcte, ioua les auteurs qu'on voit jusqu'aux lii V. D. lil P. S. P. A. R €S!utn^^ compléter de MasÉiUon, épéque de Oermôni^ tûm, W et Y f i ). '. . • . ■ ^ ' ■ ' ■ .^ Cette (édition, c(»nmencéc il y a deux ans, avoit été quelque temps interrompue pair différentes cireonstaîiccs; elle a repMs depuis pcia ,' et on vient de publiefi- les tomes IV et V. Les tomes I , II et III aboient déjà vu le iour. Cette édition sera oriiée tlu portrait de routeur et d'un discours sur sa -vie et ses écrits par M.^G. Ofl doit y |oijidr€ le Discours surledat^er des maui>ai5es lectures, qui fut imprimé il y a quelques années , et quelques autres pièces. Cette édition formera i4 volumes in-8®. ; elle paroit faite pour plaii-é aux amateurs. La beauté du caractère-, le choix du |>apieT, la gràndtBut du format , la -correction du texte , tout cela est satistaisaut. Ce qui a Î)a'ru jusqu'ici conliept TAvcntctle Carême. Le discours sur la vie et es écrits de 3Iassi]loh n'est pas encore publié; ce -morceau ne peut manquer .d'i||ftéresser, s'il est traité , commue, nous devons le croirse^ avec ùti soin digue de la réputation de l'illustre uraleur. X^dlogfc*à€ Mtxssilkm par d'Âlembert doit être lu avec beaucoup de précantiob*, ' ^itout les ifi^s^ où il y aàla fôisKle'I^ mdiioe^ dcs'amxdotes fai|0ses» . On -trouve dans la Biographie unis^rseUeun article assez soigué sur cet évêquci mais quelques taits y sont ieucore omis. On ni'y parle point, par vîxemple, de la part que pritMassillon aux négociations pour la. paix de l'Eglise, en 1718 et années suivantes; il y a des détails ji cet regard dans le Jourficd de. l'abbé d'Orsanne. , Nous rcndrofas compte -du discours sur la vie étales écrits de Mas-- siltfpn quand il aura paru; nous ne faisons. point un reproche .a rédi> tetir de ne l'avoir point encore donné. Il vaut beaucoup miéi^x que ce morceau paroisse un peu plus tard, et soit plus complet et plus digue du mérite de l'orateur et du «oin apporté 2i cette édition. -(i) In-80. ; prix,'7 fr. le volume et q fr. franc de port.li Pari»,, ^i Méquigaoniih.} est dicz Ad. le Glerç, m l^^u de ce joiirii^. imr4^^dia$mqrs.iSa3,} . i^li^Wf^ u5^ nn oUi^fagc relatif à t Histoire ecclésiastique des Pays-Bas. tin ancien professeur àe fUtiiversîté d^ Loiivam, M. le docteur Jean -François Van de Velde^ vient de publier ua ouvrage trcs-imporlant , sous le litre de Synopsis Monunjen* torum éoUccUoms proximè èdendce concUiôrum omnium ar- tihiepiscopalus MechUniensîs , Gand, 1821, 3 Vol. in-8^ Cet ôitvrage , Curieux et plein d€ recherches, ne renferme pas seu^meal 1 histoire des conciles de la métropole de MaJines^ il offre encore le tableau des évèques et des controverses et généralement tout ce qui a rapport aux annales ecclésiasti- ques de celte contrée. Cette histoire a d^dutanl plus de droit dé ' nous intéresser qu'elle a beaucoup de rapport^ avec la nôtre L^analyse suivante montrera Télendue et riinpor tance deî recherches de M. Van de Velde. ^ Bans le l^'. volume, Tauteur, apri<5 avoir tracé le plan de sa lîollecuon , donne Phisloire des conciles de la province de Mdines, en 1570, en 1574 et en 1607. Celle histoire est ac- aùiant de critique que de cdnnoissances. ^Leïl*. volume est plus riche encore; il renferme des no^ liées sur les reunions des évêques de la province , sur les sy- nodes du diocèse de Malines, sur les confiscations d'archî- prêtres ou de doyens, et sur les Instrucûons et Lettres pas- torales des. archevêques de Malines. L'auteur y a joint des Ijotices sur les. archevêques ebx- mêmes, et sur leurs suf- fragans. Ces notices continuent dans le IIP. et dernier volame et sont terminées par une liste des papes pour tous Je temps qu embrasse cette histoire, et par un tableau des princes et des gpuvernemens qui se sont succédé dans les Pays-Bas Ce simple exposé peul faîrè juger de l'étendue du ira- yait de I auteur. Toutefois M. Van de Velde ne donne au- jourdiiui quun abrégé, et en quelque sorte le canevas ^^ Tonie XXXF. L'Ami de lalieligvet du Roi. H ( «94^ ton plan, et se propose 4p publier la colleclîon Jcs c6n- cîleSy quand il aura réuni un nombre suifisanl de souscrip- tear$. Il nmis sennble que Ton ne sauroit trop encourager une telle entreprise , surtout quand, elle est confiée à nn sa- vant aussi laborieux et aussi exercé €^e M. Van de Velde. On-est étonné de tout ce qu'il a recueilli..Ijes*personnes, les f|iits., ]es.contrQverses, les écrits , Tes établisseuiens^ tout passe 'sous ses yeux. Se& notices sur les archevêques ei évéques de la province sont fort dél aillées; on en jugera par Fa Notice sur feu M. le cardinal de Frankeiuberg, dernier archevêque de Malines. Elle a 5o pages, sans compter une table chrono- logique des actes de son cpiscopat, qui^ a 3o pages. La no» tice et la table renferment une foule de faits peu connus, tant sur les troubles des Pays-Bas sous Josepl^ Il , que sur tes derniers malheurs de cette contrée pendant la rév,olu(ion fran* çpise. On Y voit de combien de traverses fut agitée la vie du pieux cardinal, et avec quelle sagesse et quelle fermeté il se conduisit dans des circonstances aussi orageuses, ll^seroit, à ce qu'il nous semble , fort utile de tirer de la Sjrnopsis une n.otice sur M. de. Frankemberg, et nous pourrons essayer quelque jour d'enrichir notre journal d'un extrait qui fer oit connoitre un prélat dont la mémoire doit être chère à noire f:lergé,,et dont Tbistoire se lie avec celle de nos malheurs^ On trouve également dans Touvrage de M. Van de Vof Je dès notices sur les évoques d'Anvers, de Bruges, de Gand , d'Ypres et de Ruremonde, depuis la création de ces sièges ?* asqu'à l'époque du Concordat. Parmi ces prélats, il en est !usieurs qui niérîlent d'être connus, et quelques-uns sont iD^me François. Le clergé des Pays-Bas a eu dans tous les temps des membres fort distingués. Lès trois prélats qui ont oicc'ttpé le siège de Malines dans le dernier siècle ont tous été 4.es hommes très-recominandables. M. de Precipiano, qui «iourut le 9 juin 171 1, après vingt ans de gouvernement, étoit fort zélé confre les erreurs répandues de son temps. I^e cardinal d'Alsace, qui lui succéda, et qui mourut le 5 jan- vier 1759, éloil aussi un prélat pieux et appliqué à ses de- voirs , et le cardinal de Frankenaberg est célèbre par ses tra- verses et par son courage. Anvers eut dans les derniers temps deux évêques de beaucoup de mérite ; Jacques-,Thoroas-Jo- seph Wellens, docteur de Louvain , et long- temps Tanie de 1^ Faculté de théologie y fut nosamé a l'évéché d'Anvers en 1776^ e/t mourut le 3o janvier 1784, révéré de tôiis pônr «es yeitas. I^ avoit prêché avec succès, et il publia dés Instruc- tions, dejS Ëiihortations, ef d'aatres écrits qui annoncent ad-' tant de piété que de- talent. Cet évêque s'étoit prpp6sé saint Cbarles-Borromée pogr i^odèle. Son successeur, Corneîîre- François de Nélis, éloij, un liltératear distingué, et fut long- temps piembre ^e la comchission des études formée à Bruxelles; ob^gé de fuir qp son diocèse j en 1 794 , il se retira eii Italie , et n^ourut à Sienne le 21 aoàj 1798. Il âvoil fait beaucoup de recéierches sur J'hist&irc de son pays. Un des anciens évêqués de la province de Maltnes vit eiicore; c'est M. Van Velde de Melroy, évêque de RuremondeJ Ce prélat fut fait évéque eh 17949 et donna sa démission en 1802; mais il a conservé' sSi juridiction pour la portion de son diorëse qui s'étendoil en •Hollande, et il continue à gouverner celte portion. Ce prélat ' demeure à Bruxelles , et a été fort utile par son zelc aux ca- thdioues de Hollande et des Pays-Bas. • L*evéché de Bois-le-Duc , qui faisoit autrefois partie de l'a ittëtropole de Maigres, entre aussi dans le plan de Touvrage de M. Van de Velde. Il cite les évétjiieset les vicaires apos- toliques de ce diocës^le- plus céfèbrc dé ces derniers est sans contredit Martin Sfèyae'rt, docteur de Louvafn, sûr Te- auel la Synopsis donne une fort bonne notice. Elle peu^ être fantâ^nt plus utile que fcèthéôrogien a été souvent mal Irai lié par les défenseurs d'un parti contre lequel il s'éloit déclaré. Martin Steyaert, né dans le diocèse de Gand le ï6 avril r6î|7, étudia k Louvain, et s'y distingua par ison application et ses talens. Devenu docteur, en 1675, il fut député, deux ans après, à Rolnepour y solliciter la condamnation de quelques propositions de morale relâchée qui circuloient dans la Bel- gique. I! étoit chanoine d'Ypres lorsque, cette ville étoit au pouvoir des François, et il refusa de se soumettre aux quatre articles de 1682. De retour à Louvain, il devint professeur de théologie, doyen de la Faculté,' puis recteur de l'Univer- *sîté, et il prit une grande part à tout ce qui se fit alors de plus important dans son corps. Innocent XII, instruit de son mérite, le nomma vicaire apostolique de Bois-Ie-Duc, en 1691. Il étoit question de le faire évêque de Ruremondc quand il mourut, à Louvain , le 17 avril ijoi. La Notice cite "de lui un grand nombre de thèses, de discours, de traités, rofanations. Ce fut à cette occft> -non que le cardinal de Frankemberg établit, le 8 avril 1793, 'des ^prières de Quarante-Ueures , en expiation des crimes com«- Ynis dalts les églises. Mais au mois de juillet 1794^ ^^^ armées françoises ^firent une nouvelle irruptibn, et, le 3o septembre 1795, la conventien prononça la réunion de la Belgique et da au fisc; le 1*8 septenibre, un décret suppri^na tous les monas- tères dans les neuf déparlemens réunis. Le 9 mars de la même année, un autre décret condamnoit à la déportation tous les fonctiomiàires publics qui refuseroient serment majordome de Sa Sainteté; Riarîo, maître de chambre de S: S. ;• Bertazzoli, aumônier de S. S. ; Pallotta, auditeur de la chambre; Odescalchi, auditeur de S. S.; Turiozzi, asses*-. scMir du Saint-Office; Pedicini, secrétaire de la Propagande; Dandini, commandeur de Thopital du Saint-»Ësprit j Pandolfi^. ( '9gr > «ftr»céCajre de îa ConsiiTte; Sertupi, doyen de la Rôle; faîza^ Cama, secrétaire de Ja coilgrégalion du Concile; Orfini , preet de TAnnona: , le saint Père a préconisé ensuite à rarchevccbé de Ferraré S. Sm. le cardinal Odeiscbaîchi ; aux ëvêchés dîtaHe, d*Aii- cme, S. Em. le cardinal Falza Cappa; d'ÔMino et Cingolî, S. Èm. le cardinal Dandîni; de Ferentino, M»'. Joseph*' Marié Làïs, transféré de Tévêché à*tLyip^^if^ift panîbus. Aux évêchés de France: du Pûy, M. Louis-Jacques-Mauricé de Bônald; d*6rléans. M, Jean- Brumaud de Beauregard; d© BayeVix , M. Charles-F'rànçois Duperrier Dumourier^ de Béfr» ïey, ÎWf. Aîexandre-Raioiond de Vie; de Tulle, M*. Claodç- Joseph de Sajjey. polis, M. Joseph AmorelH ; et de Dionysia, le R. P. Cherubino, de Komè, profés de l'ordre des Récollets, ou Mineurs-Obser- vahtins de Saint-François, et confesseur de S. M, la grande;- duchesse de Lûcques. ATabbaye de Sainl*-Maurice en ValaiSj^ le R. P. françois de Ri'vaz, religieux dudtt monastère. - Le Pape a donné le paltînm à S. Ëin. le cardinal arche** Wmie de Ferrare; et M. l'abbé de Sambucy ayant, selon ra- sage, sollicîfé pour M»'. Tévêque du Puy le pa//ui772j, qui est une prérogative de son siège, Sa Sainteté a aaîgné le lui C(»n«-] féi-er ^nssi. — Lé jour dç Pâques, M. l'archevêque de Paris offi- ciera pontifîcaleniient dans l'église Notre-Dame , et donnera , à rissue de la nllessè, la bénédiction papale, à laquelle est atta« çhée une indulgence plénière pour ceux qui ont rempli \0& conditions requises en pareil cas. —.M. Tarchevéque , que son indis|x>sition avoit em|)éché de paroître pendant quelque temps aux exercices de la visite pastorale, s est rendu, la semaine dernière , dans Tune et Tau ire église. Nous avons vu que, le mercredi , le prélat a voit présidé à une cérémonie à Saint-Germain-rAu^errois. Le surlendemain, M»', s'est rendu à Saint- Roch, dès six heures du matin, et, après avoir assisté à Tinstruclion faite par M. Levasseur, a pris la parole, et a témoigné son regret de n'avoir pu preiidre part aux cérémonies (|ut ont eu heu;. Le prélat a félicité les fidèles de leur zèle, et les a exhortés ( 2oa y k co^ÎQuer d'en donner des mar(|ties. M. FardieTêqte « enstiike célébré la messe: c'ctoîif le jour de la Compastfon de la sairite Vierge; il y a en un assez f;;raad nomore de comnniuiîons. Les jexepcîces continuent à offrir uii^ grand tf)»n- cours, surtout dc9 hommes^ fa mission, dans lès ailfre» paroissas, n'en avoit point préisenlé un^ aussi grand nomSre,, On dit que fa yisite pastorale sera close le dimanche du Bpn^ PïsCeùr. Penditt^f^a semaioe sainte, les missionnaires îemat les seriuoi/is et iht>\fiictionsà Saint-RocK, concurremment avec les preJrcatesrs du Carême, Le mercredi et le saraedi-saitil; «ont réservés pour les confessions. Le vendredi à midi préci» l'exercice des trois heures de l'agonfc de notre Seigneur^ lea méditations seront faites par M. TabBé B[auzan. Il y auca ea' outre une passion le matin et une autre le soir. Le jour dé Pâque et les fonrs'suivans, Toffice, comme à Tordinaire, el Te» exercices de ra visite seront continués. Le lundi 7 avril,, jouo pu on célébrera la fête de TAnnonciatîon,, on fera lacen^sé^ cration à la sainte Vierge devant Tautel de la mijssion , et le lendemain on fcxa la consécration des enfans. Toutes, les^ quêtes seront pour les établissemens de charité de. la paroi&se j. la communauté des clercs^ les ecjoles chrétiennes et les be-^ soins des pauvres. •—Le lundi-saint^ l'assenibrée aimnclle de charité pour le* . enfans délaissés' de l'œuvre de M"*» de Carcado, a w*4iétt*à Saiut-Snipice. CommÇ.on n'avoit point :^Btendu M. réi(féq«e d'Hcrmopolîs cet hiver, rethpressement pour se rendre à ce discours a été extrême; dès neuf heures du matin on reteuoit des places dans réglise, et rericeinte s'est trouyée remplie de très-benne heure. Un grand nombre d'hon)4i)^ et de feurtes. fens occupoient la nei^ Les personnes^qui sont arrivées une eure avant le commencement du discours n'ont pu trouver de place « ou du moins se sont trouvées trop éloignées ppur entendre. L'orateur a donné une de ses confcrcnces, c'est celle sur la religion et la société; ce que la religion fait pour la société, ce que la société doit faire pour la religion, telle a été la division du discours. Le prélat y ayoit j,(>inl quelques détails particuliers sur l^uvrè de M™*.. de Carcado, et a fait sentir combien cette œuvre devoit intéresser. Elle est soute- nue, depuis plus de vingt ans, par le zèle et b charité de dames pieuses et connues. L'assemblée de charité de lundi ëtoitjklus nombreuse que les précédentes. On ne peut doulei^ — - 1 ipie^ secours n'aient été dignes de rauditoîre', de- réouvre et d^'orateur. — Le dinoanclie des Rameaax, M. le ànc de Rohan- a oâpië dans la chapelle de l'Associatian de Saint-Joseph ,< dans 'à Dcien cloître der Bernardins. La chapelle étoit entië-^ remiit remplie, tant de membres de rAssocialion nue dçs< persinnes du dehors qu'pn avoit admises par extraordinaire.. AjH'fs vêpres, M. leducdeRàhan,a du pied de Taulel, adressé une phonation aux assodés; il leur à montré dans saint Jo— 5e]>bâii patron et un modèle, et a rappelé que les soins que. saintiosephdonnoilànolre Seigneur enfant éioient un exem-^ pie pmr les maîtres, comme. la soumission de notre Seigneur, pour Joseph et Marie éioit un exemple pour les ouvriers. J-.'orateur a fini par exhorter les associés à célébrer dignement la Pâque. Le discoursa été suivi du salut,, et le tout a été ter-* luiné par fe chant des cantiques. Rien n^est si édifîant.que cette rétinîon d'hommes de tout âgé ^ des jeunes gens , des gens* -mariés, de maîtres, d'ouvriers de tous les états qui passent, ainsi plusieurs heures dans des exercices de piété, et qui sane-, lîfîent leurs soirées en écoutant la parole de Dieu et eh assis- tant Mm offices. Au sortir de là ifs se livrent à des recréations paisibles; car il y a près de la chapelle une grande salle pour le^ jeuic. -Ce local est vaste et Irès-counn^ode pour Içs réunions d'ètver^ pour ^es réunions d'été on vient de Jouer un grand. jarèih dbnt rAssociftiîdn prendra possession proch aï njement, et' c|^ui offrira à la jeunesse un local ravorable pour la p-omeuadé et pour les exercices du corps. ' ' ~ M. le duc de Rohan a prononcé successivement deux, discours dans des réunions' de charité; le premier le 22 mars pour les viclimes de la révolution. Madame, et M"»*, la du- chesse de Berri s'y sont rendues, et un grand tiOiiibre de per- sonnesT de distinction remplissotent la salle oii se tenoit la' réunion, dans un hôtel particulier On dit que le résultat de- la quête a été considérable. M. le duc de Rohan a encore pro- noncé un discours, le mardi 25, k Thôtel d'Havî^é , en faveur de l'association de saint Joseph, l^es billets d'invitation étoiént •au nom de M"^. la duchesse de Duras, douairicrc, iii-sorière'' de rasso^slution. -**- Noos avons dit deux mois de la dernière réunion qui a' eu lieu clicz* M"**, la comtesse de Villèie , pour le ('alvaire. Cette réaniou a justifié les espérances que M. Tabbé de Jan- Mm^Toit conçues, et qu'il a développées dans la premîe'e bs^ semblée du 24 janvier. Les dames chargées de scconèr le projet par leur zète ont mis tous leurs soms h exciter lâcha- rite et à en r^ueillir les dons. Le résultat de là réaniili du r8 mars a été on ne peut plus satisfaisant , et a même éé au- delà de ce que nous avions dit dans notre dernier numén. Le nombre des souscriptions, pour trois ans, s'est élevé à i8,oc».fr.y et la recette , pour les antres dons, a été de 20,000 fr. Ms' ^duc d'Angouléme a voit bien voulu envoyer son offrande linéi- ques raomens avant son départ. Un si heureux début esl'^'un ex-cellent augure pour l'avenir. Les réunions d'arrondisse- ment, dont nous avons .parlé , auront lieu successiveibent. M. l'abbé de Janson a même cité plusieurs villes oîi l'on se proposoit de souscrire pour la bonne œuvre', et il a le projet de nommer âes personnes qui seront chargées de recueillir les dons de chaque province. Déjà on a commencé les tra- vaux au Calvaire; il yavoit, la dernière semaine , plus de soixante ouvriers. On souscrit chez les missionnaires, rue d'Enfer; à Sainte-^eneviëve , ou chez M. Chapelier, notaire. NOUVELLES POLITlQtJES. Paris. S. A. R. Madamb vient d'ajouter un don de 5oo fr. aux bicnfaî!? 3ue les Wnces ont répandus sur les malheureux habifans de»p«ràisscs B Brechemont et de Rigny, dont les propriétés avoicnt été ravagées par lc« eaux , lors de la crue extraordinaire de la Le ire. — S. A. R. Mg^ le duc d*Angoûléme, à son passage à Linioges^ a laissé une somme de 1000 fr. à M. le préfet de la Haute-Vienncî pour être distribuée aux pauvres de la ville. — M. le maréchal duc de Bellune , ministre de la guerre , est kllé prendre congé du Roi le 23 au soir. S. Exe. est partie le lendemain , à deux heures du matin, pour l'armée des Pyrénées, ainsi que M. le comte de Coctlosquet, directcur-géncriil tlu personnel de la guerre, et M. le marquis de la Maisonfort, sous-lieutenant des gardes du corps du Roi. — Une ordonnance royale du 2,3 mars nomme M. le duc de Belluhe major-général de l'armée des Pyrénées. Par une autre ortionnance du même jour, M. le vicomte Digeon,pair de France et lioutcnant-géné- ral , est nommé ministre secrétaire d'Etat , et est chargé en cette qua- lité du porte-feuille de la guerre pendant rabsencc du duc dcj Prllune. — M. de Martignac, commissaire extraordinaire près rarmée des Pyrénées, a obtenu une audience particulière du Roi , le 23 , et est parti le lendemain pour la frontière. — Les cours de la Faculté de médecine de Paris (semestre d'été) se- ront ouverts dans la première quinzaine du mois d'àVril. — 5«r le p^tpott de Si Exe. Ic.garcte (feR^eennx, fe tloi a daigna cominiier eit vin^t aiM de travaux forct's la peine de Roger, condamné à mort par la cour d'assises de Metz. — Une ordonnance royale, du 19 de ce mois, raie des contrôles de la gtrcb nationale de Paris le sergent Mercier, en punition de l'acte ,de< désobéissamce commis en activité de service par ledit Mer*' cier. -^ IML Pausillier, sergentHmajor de la compagnie dans laquelle se tronvoit le sienr Mercier, a reçu ordre de cesser toutes fonctions , et de remettre à son capitaine les registres et contrôles de sa compagnie. Le sieor^Pausillier avoit signé une déclaration relative k Tordre du jour publié par son colonel. — La 0ourde cassation a confirmé, le ai, le- jugement dn tribunal correctionnel qui condamne le sieur Piilet à 3ooo francs d*amende , pour contravention à la loi de 181 4 * ^u sujet d^une Cantate sur la mort de BitonàparleiEh outre, le sieur Perrint a été condamné à trois jours de prison et 100 fr. d amende, cortime coupable de délit de provoca- tion^^, la révolte, non suivie d-'effeC. — La cour royale a confirmé, le 21 de ce mois, le jugement rendu' fMrle tribunal de police correctionnelle contre la loge maçonnique du rit de Misraïm. — Le sieur Barthélémy, auteur de la Galerie des Çontemjfprains , a été cdndamné, lé aa , à trois mois de prison , pour diffamation envera M. Agar, comte de Mosbpurg, et aux frais de l'impression du ju« gement. ►—Le nommé André TaîUans, convaincu d'avoir proféré des crîs séditieux, a été condamné par le tribunal de police correctionnelle à ' six jours de prison et à 16 fr. d*amcnde. Les sieurs Fournaisse et Mi- chclet, accusés du même délit , ont été condamnés, -le pren^er à. un mois , et le second à six semaines de prison. — La police a fait arrêter, le 2 1 au soir, au Bourg-la-Reine, et con- duire k la préfecture, la diligence de Paris pour Bordeaux. Elle étoît occupée par six individus qui se rendoient dans le Midi avec de faux passeports et sous de faux noms. Ce sont le maréchal de camp Piat, deux autres officiers et trois commerçans, dont un est de Lille (RTord). Ces individus ont été déposés à la salle Saint-Martin, et interrogés par un juge d'instruction. On a saisi leurs papiers, et leur contenu a occa- sionné l'an'estation de trois autres personnes. M. le préfet de police s'est rendu, le 23, de très-bonne neure chez M. le ministre de la guerre , et a eu une conférence d'une heure et demie avec S. Exe. — M. le comte Amédée Pastoret a été nommé , le 22 , par l'Acadé- mie des Beaux-Arts k la place vacante par la mort de M. Gois , sculpteur. — S. A. R. Ms'. le duc d'Angoulcmé a dû arriver à Perpignan le 22 , et ctrc tl,e retour à Toulouse le 26 , d'où il ne repartira que le 27 pour se rendre à Rayonne. — A dater du !«'. avril, l'armée d'Espagne sera traitée sur le pied Hc guerre. Le Roi a fixé l'indemnité d'entrée en campagne pour les of- Hcjers. (304) •--Le générftl Gtiillemiaot, chef d'état-major gënérd de riurnéé, est arrivé le i5 à Bayenne, aiosi que plasîenrs généraux 4^ brigade et un* nombre încaleulable d'employés dé» services réunis. Le général d'Am- brugeac est arrivé le tôk la tête de la première colonne de- la. garde rjoyale. Le lendemain , le général M olitor est arrrvé. Le maréchal Ou- dinot étoit afctenda le 18. On- a organisé dans cette ville la garde - d*honneur a cheval, et Ton s'occupe en ce moment de celle à pied.^ Le total des troupes réunies dans ce département se porte à cinquante* neuf mille cinq cents vin^-huit hommes. La pont de bateaux sera jeté sur la Bidassoa le i"^. avriL Les Espagnols des provinces frontières qui avoient embrassé le parti de la révolution commencent dé)à à quitter leurs maisons , et partent pour Tintérieur avec èe q» ib ont oc plu» précieux. Les foets de laSeo, Pampelune et Sainfc-Sélbastien^ ont été approvisionnés. — Le comte Bordesoult, lieutenant-général et gentilhomme d'hon- neur de iHe^. le duc d'Angouléme, est arrivé à Perpignan le r3 mars j il a eu une longue conférence avec M. le lieutenant-général- Curial^ M. le préfet du département et M. le général baron d'Eroles, et a; c^ttitté cette ville le lendemain. •^M. le vicomte de Gas>ille , consul d« France à Barcelonne, est parti le 10 de cette ville avec toute sa famille, et est. arrivé le iSàr Perpignan. — M. le marcpis d^Arbaud-Jouques ^ préfet de la Côte-d!Or, vient d'adresser une civculuire aux 8ou«-préfet« et maires de ce département, pour rappeler leur attention sur des voyageurs qui , sous prétexte d'in- térêts commerciaux , parcourent la France , et recommencent au)ourT' d'faui avec plus d'activité de coupahUs manœuvres ^aGn d'exeiter la. sédition dans les villes et les campagnes^ — M. Dijon, recteur de FAciidémie d'Amîfns, vient de mourir. ■ —M. fieutenanl-général marquis de Junoilhae., et M. le comte de Muyssart , député et maire une commission a fait un rapport sur la translation du roi d'Espagne a Séville. Quoique les mé- decins aient déclaré que la santé du monarque ne lui permettoit pas de se mettre en route, néaDmoin.<^ les dangers de la patrie Font si im- mincns que la comuiission est d'avis que le roi doit élre translVré à St'- vilie. Qn voit dans ce long rapport plusieurs phrases offensantes contre Ferdinand. L'avis de la co«uiùsU.on a cté adopté par io4 vofeans contre 33. On a envoyé auïsilôl après une députation au roi pour qu'il eût à fixer le jour de son départ avant Je 18. Ce monarque a répandu q"*il fixoit fon dtpart au 17 ; mais, sur le désir qu'il a manifesté, le départ a, été remis au 2c. Il doit arriver le 1 1 avril a Séville, qui est à quatre- vingt-huit lieues de Madrid. On a des nouvelle^' de cette capitale du 12 (205) . . I/'ordre dit ioiir*csJ: ensuite la discussion du projet de loi relatif à des baux cmphifhéotiques concernant le domaine de la courpnoe» .Les articles sont suocesn veinent adoptés sans discussion* Oii procède sur rcnscmble de la loi « Tépreuve au scrutin : nbmbre des votaiiSf 354; boules blanches^ 244; coules noires, lo. Traité sur la sanctification des Dimanches et des Fêtes, par M. Marguét (i). . . ^ Les premières éditions de ce petit ouvrage se sont répan- dues dans les campagnes, et y ont donné heu à la réforme de quelques abus. Cette troisième édition n'aura pas, saos doute, moins de succès, il importe de rappeler aux peuples un précepte qnr ne lient pas seulement à 1 essence de la relit gion , mais qui se lie à ce qu'il y a de plus important dans la morale. M. Marguet expose et explique la loi de l'Eglise; il s*élève contre les abus en ce genre; il repousse les obicclions âe l'indifférence et de la Cupidités Pasteur vigilant et zélé, soi expérience lui a fait connotfre it retendue dfa itfiJ et la né- cessité du remède. Puisse sa sollicitude à eiet égard extkper uii abus trop commun! Nous avons déjà parlé plusieurs foi^ des ouvrages de M. le curé de Bouillon. On a de lui un Essai sur te blasphème {2), une Association en Vhqnneur diiBon^Pasieur (3), et un Traité sur fa nécessité de ia pénitence £t de V Eucharistie, Ces petits ouvrages éonl tous éferits sans prétention , et dans la Jseule vue dé l'honneur* et de Futilité de la religion. Un tel but est propre à attirer les bénédictions de Dieu sur les travaux de l'auteur, ef on dit qu''en efiet M. Marguet a la consolation de jouir d'un résultat si désirable. .■ * . ■ . '> ' . ' (\) I vol. in- 18; prix, 75 c. et 1 fr. i5 c. franc déport. 'hà) I vol. in 18, 60 c. et 75 c. franc de port. (3) I vbl. in- 18, 5o c< et 7^ c. franc de port. , Ces trois ouvrages se trouvent chez Ad. Le CÏere, au bureau ilé ce journal. {Samedi a^ mars tSsè^.) (N'*. o6ri) JPje de Fénétcm, ràdigée^d'e^rèstffiéSioire Jït\iiptmu! ^ - / > j^r Jf , le cardinal da Bamsetj par F, J, L, ("Kl |v?X^>^ > t^âuteur de cîet aWé^é est le i>remîèr à ' donner deé ^l^g^^ à Fouvragc Ae M/l^icardinal |Tanà ; liomme Auqit(À«iJrf aà-il^r^ » jçt d« Ffflùstre ëcriirtriii ouï 3fa conÇH^ i^4^éipfi tç^ Maî^e^ )à cru f ra YaiUiW: pom\ futilité df ^ . Jccjtjçui's m réduisanè ; la yîe de Féaélqn à une ajmeii^î^^^^^^ courte et k irf prix plus ^ccessîble^PeuUêtra quelques pei^dnneâ rWoi^Vit-ell€s^4î%p5ee&.à accu^^^^ le- mérité pour avoir osi moïrcelér « ii puvik'age *i parfatie< mept 4fsça. Les peai de goût îkmt fcrt preveniis cbiàlre ks abréâés/qui sont souvent secjl et froids. ïHt^ le c&« «^toel, «1 1 abr^é a'q pas srapprinké d% (tiii»^ ii aura ter» iamemen^ élagn-é plhsîètirs de ces réflexions si jùilîctcfip «es y de ces liai^ns 8t bWreusês, de ces eitrait^ si hbsA .«keisis d^ écrits de Fénélon', tout ce qm asiâï 4^ ;te< •'|ié4t- ^aa •♦sseiiti«H#mènt •«> récit Inslorlque^^iB^is «é ^^t:y Bjddte taiït: de chatmes lel dinAérét. IL«' &&« satis doutse cpKîlqiiek sacrifices j»otir réduiro spaère l^i^umes j«-4*i -à un 4eui iu^ i %i TonteS^it, api:f|ft«vour parconm k >volua^^ il nous a para que lêfomd db '• pa^rand^e hJ9toir« i^ii. conservé;^ iquelespril en éioil \ le même ^ et que M; F. J. L. avoit pris à tâche de sikt^ ^re le beau, modèle qu'il avoit sotis l^ jeux, àucidbi fart în^^prtant n'est omis , et l'éditeur a même su adair* ♦ :> ' >!.? ' ..•* '' ■ l ^"V ' t ' •''> ' *!• ■ '• 1 r . yi".\) ( 1) In-i 2 ; prix , a fr. ^o cent et 3 Ir. 26 cent, franc de lyort. A Lille V^ •lie^B tefiort^ et à Pmi, diet* Adrien Le blerè , 'km I^u^eaii d« c# ( aïo ) t€r à ses récits les r^flértons les plus courtes et ee qui éioit le plus nécessaire pour là lîstsbn et l'euehai^-» ment du style. Son abrégé ne dimmuert pas sans doute là réputation de ToiiVrage de M. le cardinal "de Baus- •et^ tifiè copie réduite d'un grand tableau n'ôte rien d\i mérite ou premier peintre, et est même un bom- taage rendu 4 son talent. La nouvelle Vie ^ne dispen- éerft ;d6nc^ point les amatein^s de lire THistoire^ elle ii'en tiendra Ueu que pour ceux qu'une longue lettilre on uilf ^rix élevé effraient : encore même pourra-l-elle ^ar Tintérét des détails exciter le désir Ae lire la grande Histoire ^ car tout ce qui nous eûtretieht de Fénélon est sûr de-nôus attacher vivement > et plus on le con- îioît/plas on désire de le connoltre encore davantage. • .f _ 'i 1 ' - - - ' " - -1 " . . . — Çatéchùme dogmatique et moral,- par M« Couturier ( i). 1 Cet ouvrage est le même que nous avons anuopcé m*^ 76g. On avoit fait dans la première édition qu^l- ^e^'suppreasions au manusèrit^ ou a rétabli dans cdk'-ci tes prières qui suivent^ chaque leçon, et qui , sont' assez courtes. Cette addition tait qu au lieu de , trois vQJj^mes Touvrage en forme, actuellenient quatre. ^ lit sueis^-qu'a. eu la pr«imiére iè^itiotViest /L'im Keii- iDeui: pti^age pour là. réussite de celle*ci. On se rap- Ïelle qiie l'ouvrage est jnuni de l'approbation de feu I. Dubois , évéque de Dijon. M. Jeau Couturier étoit un a«icitn Jésuite, qui devint cur^ deLérY;.on kii attri- liue la Famille sainte , ou l'Histoire de. Tobie ^a) $ \êl Bonne Journée, ou Manière de sanctifier la Journée pour les gens dp la campagne (^)^ et V^brégë pra^ ■Pf*»*— <— — ■ * ■ ■*«— — ^»^>— w M II I m m I II i n i^m»»^! ■ ■■ ——m— -f O 4 ▼olï^me» in-ia^ prix^ lo fr. «t li fr. ftanc de port. " (a) I vol. in- 18, broché en carton rogné; prix, l'fr. et 1 f^« i5 c HwÎÉlC dé |K>rt* t • (^) i vol. in-ciS, i>coché en cartoa rogné r Pf^ix , 4^ jç. et 60 c. franc lie port. l'oiM ces ouvrages le- frouvent à I>îj[on » .chez Lagier^ et à Fans, chez Ad. Le Ciere» au buread de ce j 0119^ j ^ Êbp»Jk Ut OGCirùm tèréÊîenm^i); x» &nmitt écrit tieàkmèAxïf et vient d*éti^ publié à DitQii. H forme un' vol^in-iS denyirQB loo pages , et renferme en abrégé tout ce qu'il faut croire éi pratiquer. Il e«t i^vétu de l'approbation du grand -tkaire de Dijon pendant la *9aeance dn siège. • .On noms a fait passer en m^me temps les dei|x petits .ouvragoa^ la. Sainte JFamiUe- et la JSonns^^ Jourif^éç^^, J^e . .|«eiaier, «ni eat V Histoire de. T^biè, avoit déjti été pu- rblié^ Ondit dans TAfis de l'Editeur qu'il futrUiis aV btupd au îf^upipar tin ami qui avoiteu communication -du manuscrit^ et qui, après y avoir £aiit des change- 'mens, le livra à l'impression^ sans |e consentement et i^éme coi^re le gré de l'auteur. Cet ami ^st ^pparei^^-- ..mentlabbéXatasse^ qui a un article dans {^ nouyelTe .éditiQ^ de Feller, à Lyon ,. et qui y est désigné coinntie auteur ^e la Bonne Journée et de la Famille Sainte; 'fv&yez notre n*. 871. M. Couturier seplàignbit qu'on èAt cherché à corriger la simplicité de son «tyle, et 'qu'on ertt hatfilté son petit paysan en nuinsiti^r: La pré- '«ente édition est conformé à son inanuscrit/ Il parolt 'âphc que ce .petit ouvrage doit élrè attribué, noii k .l^abbé ïiâtasse Jamais à l'aqcien cuire de Léry,. . . ^^^ ■ (^ iU-^ohhe JouiTiéé/yA^ertUseiàèxït pott^ <{ue cet opuscule est tiré en partie de la ^^bmfai^ cArt(« ' tienne, oùvragepubtie par un mi^i<)nnaire-du dio^Aâë de Vienne j et Oii'on n a pas cru pouvoir lAietlx faîrc 'que d'eiSraîirè de ce livré ce qui a paru]>luâiittle^our Rapprendre à sanctifier les actions ordinaires dé V^y'ie. ,iudi fiomie Journée Ql \ei Sainte Famille sonl'aussî mu- nies dé l'approbation du grand- vicaire de Difon pen- dant Uyacaù ce du siège. - ( 1 } lement traîné de côté et d'autre, nous avons été ramené payip le Père des miséricordes Sur notre' siège , comme dans un pdét «ssuré; vous avez été, véhérabies^ frères, les témorns et i^ «ompagnoAS de nos iiùLaliieurs,de tios s^odsetde mos ira*- vaux. Âentiré dans notrie capitale^ et désirant ardemment 4^ médter, avianiiqit'il étoit en tiOus , apx mnox qai.avQÎtiit ai ^ioleimuent décbifé l'Ëgli^ , nous aousv(>r<»sl)^ritÂmef der^ML le Seif^eiur, et nous le,ptiâmes^de toutes le« poîssaoces â^ notre esprit et de notre cœur^ de nous éclairer de sea luipiëres, et de flous donner la force nécessaire pour réparer tant de ié* W^res. Voas savez ce qœ nous avons fait, quelles «coiiveiiU tions nooi avons conclues avec les sodveriniHi», et/qnekava^ Jta^es en %itt résakë o«i «n vésulleroArit |>oiH* 4^gKse'^ Hoas «vons étende déns ces circoostances, vénérables .frères, par VOS c0Bse3s et par vos sqins^ ef, nous veus avons teHJmira ici même communiqué nos opérations* 9 Netrè sollicitude pour le biea de l'Eglise n'a élé a£[bib](e ni par l'âge, ni par l-éiat précaire de^ncilre santé, ni par Jç* dimcùltés et les obstacles qui se sont rencontrés. ÀvecJ'ttîde dé Oîeti, nous aurons^ le même zèle pour soutenir, fmqu'à Hotte dernier toupir, les ^devoirs de notre ministère apostoli- que. Pour arriver mieux à ce but, naus avons résdliir4^ag^ menter votre coliége, diminué par la perte de plusieurs de ses membres, et de vous adjoindre des bommes distingués 9 dont «OQS avons éprouvé la fidélité , la probité, la doctrine, 'ieeèleet la sagesse, dans les emplois q«ie nous leur avioila 4po|i£éSy des hommes dont noua avons la ferme codianêe ^ < ^^^ ) §Ê epwmn ttons ^iû^riy eomme le vj^iéy Jans^tè gdnrtni^ mBvk 4» I^E^Hse. La eriatiori Jk& nouveaux ci^rdii^x a été- par tipns différée j^o^qu^à ce {our» afin^ entr'aiilre^ raisons « f|tte ^a vin0t-^({uatrième annëe de notre |K>Dli&:at, ok noviS^ sommes sur îe point d'entrer, commence d'une mamëre plus lieorevse pour nous et pour voQS ». ; Après et discours. Sa Sainteté a proclamé ^rdinacix : de fardre des prêtres, M s^ ftançoîs Bertataoli^né à buga |^ i>^. Sttat 17549 archevêque d'Edesse et aumônier de £a3ainr letë; Mf. ieaii^FrançoisFalzaçappa., né à Conieto !è 7 ayrt{ 1^767, secrétaire de la çongréga^ioi» du Concile ;.M^'r Antoine Paliotia, ué à Ferrare le aS février 1770, audite|ir-|jénçrrf 40 U. chambre; Mv. François Serlupr, né à Ronnte^ le a6 oc-f tobre 1755, doyen de la Rôle; M^^. Charles-Marie Ptdicirii, nàk Benév^nl le !î tio^vemltre 176^^ secrétaire de la Propa- |j^ndefM^^ Louis FandoUi^fié à'Cartoceto le 6 septembre i^&i,. secrétaire de h Consulte ^ M»'; Fabrice TurioçKti» ne à Sescanelhr'le 16 novembre 1 755 , assesseur de rinquisitioci; M^'. Hercules Dandini,.né à Rome le stS j.aiJlet 17% 9 con** maiiideur.de Khospiçeclu &aiat-Ëspnt,>et Mb'. Charles Odesr calçfaî, néà Boime le 5 mars 1785, auçliteur.de Sa Saintetés . £i de Tordre des di^res. M»'. Antoine Frosiai^né à Mo-«- &ne h 8 septembre i^Si, ra4^rdâme; M8^ Thoi»n»s Riariof S&rea, né à Naples le 8 janvier 1782» maître de chambre Ae Sa Sai«^et«>^ et Ms\ "V ivien. OrBni , né à Foligno le^3.aoM M^St^ d^jréfi 'derelefc^tderk chambre et préfet ^eii^Annone^. ; ^ SaSaintel^ acréé en .outre: onze .omises cardinacià ^qH'^â) ^^ # réservés in peUo. . Le soir, les nouveaux cav^linanx se rendirent, cb^^fii^n danf> dçs veitures sépQi^s, au palais Qnirinal, ou ils Went firéseu- lés au cardinal secrétaire d'Etat. Son Ëm.les introduisit che« t& saint Pare, €{ui leur donna la barrette avec. îes iVM-malitéf accoutumées.. Ce jour et le suivant, les palais des npuveaui^ cardinaux/et dés anubassadeurs £arent i llij min 4& d'une manière tues-^iUanle;. les façades de pUisieurs églises et administra-* fions furent aiiis:«:éJalure et de la noblesse. Le jeudv i3> dét- roit «voir lîcu le consistoiire publie. . ^ Le aouveiaiu Pontife a noiamé avx diverses c^aîr^es var çaotes par la promotioii j^icé^uHte ynoas n'kdiquecons iclqjie U$ plus'impoHsnies (I« e^s inoniinatfon«. t/aô^il^r^^nifiÉf^ ]â chambre. est M. Jean* Baptiste Btisti; le maiord^me, Hk^ffMi^ Son MaraxzaQÎ ; ienialtréde chutiilbre de S.-S.^M. &enô]t 9ilf^ eriar; Paaditeur de S. S., M* Alexandre Butiaoni; t'iiÂ'* môtiicrds $. S., M. Philippe Filonardi j Tauditeur di$ Rél#^ M. Constantin Patmi-Narp-^ je préfet de TAquoçe , M. |lt<^ €olâs*Mkrie fïicolai } les secré(j\^es des congrégatiotli t ^ià Sondtle^, M.:aîîles4 Lfl piété' des Princes et Phiicesses est toujours dans^ ces occasions un sujet d'édîfieft^ lion pour fe^ iidëles, qui s'empres«oient pour être témoîint de er leuv diiaâéme ^ non devant celui qui fournit à notre subsittanoej» mais devànC celui qui lut<»méoie manquede nourriturje. A if retisîon seule il appartenott d'abaisser le sceptre aant^ 'P^vilii^ de détruire et de conserver à la fois les distinctions éteMiea entre les grands et les petits, entre le riche et le p^uvt^ , e'est^ à-^dlre, entre Thomme «t l'homme, entre la poossière et U poussière. C'est elle qui établie cette sage économie de deyom entre le prince et les sujets. Nous devons au monarque te re% toect et le tribut, et aux pauvres l'assistance et t'auméne;. If diadème se foitrespéc ter par sa mafestéf et l'indtgfïBce piir àètï infortune. Les rois sont l'image de Pieti,:n|ais Jes pÂuit •vï-es sont les membres de Jésus-Christ. Àujourd'luû que la religion nous remet sous les jeux nn grand exemple d^humir lité^ de quoi puis-je mieux ▼dus entretenir que de Ja charité î;i&reti^nne? _ or> . 7 I;e j)f!^^i Cd^vW son sopt;:^» deux poiolsi eiètt^de plue beau que ce que Ta charile enseigné , rie)»*dë piliii.*|prènd q^è xe qn^Rë fait. Dans le {nremier point, i'orateur a i^mmeaçiil par définir la chanté, et a mopiCré dans l'Ecriiure ainiiLe If todè de là charité. L'Evangile nous fait voir ^e Dien ^ voulu jjltre le Dieu des pauvres. Le paganisme avott«réé des dieu^s ^our r^mbitinn , pour l'intérêt, pour le plaisir; il avoitoublif d'en (jtabltr pour les malheureux. N-étoit*ice pas Ik cependanfl l'appui le plus nécessaire? U y a dans le snonde tant d'^irey qui souffrent! Jésu^Christ est venu ^ et a dit : Heureux ^oeu^ ifui pleurent , et il a pleuré lui-n^éme^ hcur^t$x. eeusp.çifi souffrent^ et il a souffert. An jugement dernier,. le.)Mge sout yecain.ne semble récompenser que ia charité., et ne punir que îe défaut de charité. Ici l'orateur a développé dans I^eur ^«* mirable simplicité ces paroles de l'Evangile '-. J[m eu fçim'p. j^ycus m'ài^ez ifourrL,»,. , et ces autres paroles adresi^rînt d^une maniître ndniîtftble fo charité pénétrant dans les cachots, et y portant des secoure prébieux et des senlimens inconnns ; la re'igion j iccom pa griant le Criminel fusqu'àu supplice, et adoupssnni fhorreôr des derniers motliehs dit coupable par les dernière» pnroll»s*dte i^aoveur. Le morceau sur les pestiférés a été atissr i^in d'éloquence, et a rappelé les martjrs de la cliarité, ct-ce» grend» bomme»* Fbonneur de Féptscopat et du sacerdoce, 2 ni sViposèrenl et se sacrifièrent ponr assister les victime* b !■* contagion* ^ VùfÛûry m éfUhmnt let iMeofiitti Jt kndiàfM, '«% i^ ««bKcr cens d'uii Prince ipî a coâno rinfcniottes «t iqor wm MS 4^ plus grand bonhean que dé l# jsovihigcr. Ha mfypelr ks KberaHtés côniînuelles de cette far€«aii plein de vigueur sjiir celte^ devise d'on a n<^n coi t pins vif et le^ plus eontenift. •^ Noua néns sotomesr expresse de doms^^diiilip^reddip^ vier numéro, en aperça du consistoire ^ lo», quotqite noue. etossiom. reçu fort tard la liste dés cardinaux et d«|S évAqiieè préconisée (1). Nous avons cru qu'on nous en si|naoil.<^né^ mvh to^t dans les diocëses qui attendent de» év4q«e#. Yeilà ^kine mmf àittébékê qaiV(Jfit 4^(i« pniirvnè. On e été èlf^i de «# pas* VDÎir préconisés dan» le même consîito|re qae^lM.pt^éla4f wsmoiés en 1^17, qui avoient f9it alor» leurs in rornuitiensi •i dpnt la destination n'a pas été changée; tels > sont MM^. d» Poas ^ nemmé à Moulins; de Nérac, nominé à Tarbes ^ de Ri'> cbery, nomniê à Fréjns, et Molin , homme à Vivier». Leur» ittferttuittons furent eàvoyées à Rome en noveifDbre 18179. ^n ne^sait ce qui a pir empêcher que ces prélats ne fussent insti4 t«és» On éspére qil'ih pourront l'être dans un consistoire qui le tiatidrar, dit^nm, vers la fin d'avril. . . î ^ — Le jettdi-iMÛnl , M. f Archevêque de Paris à. lavé tes pieda à ddnze enihn» pauvres daris son palais. Ces pauvres. ont ton» Tcnrs Fête ( a,6 ) itè babinêi k neuf^ et wa dia^ches h friUï^ qui leur • fait «mer en outre ^ à cbacan , une somme. Les circonstances de cette céréffionte ont été d'ailleurs telles que nous les avions rap^riëes les années précédent«s. — M..4*abbé bamieh-Fontanel, doyen de la Faculté de tliéologie de Earis, vient d'avoir la -def fonts;, deun de $es enfans auront le méinê bonhenr. Il recevra la communion et la cooïîrmalion le jour de Pâque. Nous reviendrons sur cette conquête, d'autant plus honorai ble que Jif . .Drach est fort instruit dans- les langues orîentu-^ les , et qu'il renonce anx avantagea dont il jonissoit dans son ministère, et dans sa nalionw — : L'assemblée de charité tonné h mardi^rsaint h rfaôte} d'Havre^ a été nombreuse et brillante; elle a été honoçée ^ç la présence de .MoMSiKUR, et de ses augustes belies^filtç^ IL le duc de Eohan a prononcé le discours dans lequel il s'est attaché à faire connoitre l'origine , les progrès , l'esprit et Je but de l'Association de. Saînt- Joseph. Son discours, écrit avee one nobUl simplicité. et prononcé avec beaucoup d'ame^a faj( sentir les avantages d'une institution qui offre un asile e{ M appui catltre la oorruptifm.de la eapi taie ^ qui S|mv«ra des jeunes gc^jis des da^gers.dcml ils. sou t entourés , qui tranquilli- sera les familles, qui répan^^ les idées d'ordre, de morale et de vertu 9t qui, donnera à la sodété des ouvriers probes^ des maîtres rangés , des pères de famille livrés à toi;» tes devoirs* Les hautes, classes ont intérêt à favoriser une tellfr inatitultony et, si elles ont à se reprocher d'avoir autrefois secondé parlée gèreté et. par imprévoyance les progrès de l'irréligion , elles ont one ^^bligation plus éiroûe encore de protéger et d'encour rager une association qui a un but si sagement politique, si moral , si rehgieux. L'orateur a fait remarquer que cette As- aociation étoit un moyen de., pi us de combattre les projets d'un, parti conjuré contre notre repos; aussi un prince étranger qui a ouï parler de cette institution, a témoigné le désir d'en faire jouir ses Etats. Après le discours , M">*. la princf sse de Beaufre- mont 4 reçu les offrandes;. les p^rsi;mRes qui n^oDi pu se.trda* f *i9 } vef % là réniiîôfi péOVéHtlui ênvd]rerIèartdo«ls^fa#'llé ltJ<^ niver^Ué, ri*. 80* ' - . » . '>. î — Oe Pâque à rAscéAèîdn ^ on friH une mjliV«Hè»^iinart- taitie pour te snccès de nos âVlne^. Oi> distribue «n Cf mumaat une demî-feuille înaprimëey qîri porte une pti^W pour l'ar* tnée fran^ioite et une antre pobr M*', te dii« d'Anjf6nWrtie^; cetle-^cf est Irrëe des OEiivfes du Daitpbios pké Arlloi. Otf récîterk chaque jour un Paier et mi Ai^^ent^nhnmvém tœurs dé Jfëstis et de Marie, et bn fera Un Jeàne et WWb cdi»* vnûnioR ^pendant la quarantaine. Cette qiraraf^taint pôdrtit être Commencée :dahfis les province!^ à nsiestfre qu^eifcî y p^ita tiendi-?, La clôture de la Quarantaine, commencée à'Tbiilous# pour le roi d'E^pagne^ a etë feité dans (^èHeyiile le 19 roars ; c'en M. l'archevêque de Valence qui a officié dans l'egUse ^ ja Visitation. Tous les prêtres et les religieux espagnols, qui te trouvent à Toulouse^ s'y ëloient rendus, ainsi quelescoi^ frères de Noire-Danie de Bonne-Nouvelle et un grand nom*^ Are de personnes pieuses. Le lendemain, une grand- meise des morts a été celé1>rée, dans la même église, pour lea soldats éé J'armée de la foi morts dans -les combats , ainsi que pour lei prêtres et refi^ieut assassinés à LeHda et' à Mauresa, en haine de la religion et de la légitimité. M. Tdbb^è Jamiiie) fondateur de la société de Notre-Dame de Bonne-Nouvellc , se propose de faire continuer les prières pendant l^stiosti- "^"'^Vfôtâ'vfû^s rij)pé**(li que^nèfés'àvotft^ o«Di9''ninnolicer ùh petit étiiit qui ndua avort été ^env^é a» e«ililiien€e«* ihent dé Tannée; c'est le Calendrier patoi*sial à i^vs*► ) taJe, «voit été U«Mé à inorl en vourant appaUer cette rise* ti n'avcM Mirvéc« fae ^elqitet instaïur a sa Measuve. O» #ia«toit ^u'oD a^t rendu au prélat le« henneors fnn^rea^ Keos foiBmes.atit^së à.dëcHarer qne cette Bearelle et ccs- çircoMtaiicei aont égalenîent canlroovéef.r On a deanourdle» 4e Roai0>âB<& mars qui ne font aucune meation dp cet évé- wemt%kitf et^ui j^rknt de M»'. Bevnetti commcr te portant biei»^ U ki'eat d^aliileurs pai Traîseaiblable qu'un goarerneur de Rmne aille séparer des geni^qm se battent 1 3 est pvabaUf qu'il anrott laisse ce aoîn ani soldait du corps de garde placé pisès «M hôtel. -^ Ce n'est pas senfement à l^aris que des: vocations ecta«^ tantes consolent TEgliie afflfgée de la perte de taet de minis* très, et de TimlMerepce d'nn si grand nombre de ses enfiansw A Bourges, M. Alfred de ta Ferté-^enncteire a reçu le dia^ conat lé samedi v«illé du dimanche de hi Passion. M. lemar» Sais Alfi^ de la Ferté^enneierre est nn. ancien capitaine hnsE le eorps rojat qui a M ruiné 1^^ m^ ijucndie. S* A. R.Madahi; lui a fait parvenir un secours de.3#o fr. Beaucoup de penwuies charitables oot vaité la bienfaisance de nos augostes Princes. — S. A. R. MovsiKiTii vicxit de Faire pa^cr.unc somme de looo ff« au» ouvriers que Tincendie de la filature de Roiîivat (Somme) avoit lliînés sans travail et sans aucun moyen de subsistance. ^ L'actémblce générale de H société dé géographie s'erft'tcnwî le 31 de ce nftoù , e1 a cnfcriHu le compte rendu sur le coticouts de cet^ «iivéé. PamMes Mémoire» envoyés, oelurdte M'. Bhogaièrè a seul mé' ailé liss éloges do» juges du concours f et Feii a dicerpé à rauteur, à Itire d'encourageaUent y une médaille de 6oo francs. L^asserablcB a èn- svito- renouvelé «oa bureau, et a iM>nuiié président M. le marquis dta Fastoret. -^ Le.fribunaA de première iatTanee de la Seine a prononcé, le 9^ 4e ce moisx sur un procès entra Ns'^le due d'Orléans et M. U duc dit ( "« ) BaMano. P«r ovdomniiice ém 9o mai i8f4 , «t pftr «m loi du SjléeêHi» bre ééH mémç aiuiié«, Mf'. 4e cluc d'OriëaÀs'aToit Weo^ré" la firo^ prîété de quarante actions sur lei 4:anaf«x-d*Orléans et ^e lomg» ^^ avoîeni ét^ coaiisquëev au feu duc d'Origans. Dans leseeut jenrt, et kl veille même de sa seconde âbdicatioii , Buohapàrte, Toulant t^coH* noître les services de ses favotis, leur donntt, par on abus ^ la forcer cent ^oatre- 'Vingts actions > de la videur de 10,000 fr. cfaacuite, sur left t»Batt» d*Oi{lëâiu et de Loing. Ces actions appartehoient à la liste m ▼île ou an^duc d'Orléans^ eCles formes mêmes du d^cr«tjdWi3o aott 1811 ne forent point observées dans cette étrange iH>éralité« q«if Boottaporte f^k aux dëpens*d*aatrui , et dans un tnomçnl tmr pressé. Le tribunal a ofdonné que les quarante actions dont te due et BaMMo étoit détenteur seroient remises k Mn'. le duc et à M^^*. d'Or< — Conformément à Tantorisation de la cbambre des députés , fluKI^ proposition 'de M* deFrénlHy, lesieur Cardon, éditeur du JoumaSah Commerce, a Hé traduit^ le 26, devant le tribunal de police correc-- tionneOe. Le ministère public a démontré que Tarticle inculpé conte^ noit nne ofTensé continuefle et prolongée contre là chambré. Le dé^ fenseur a lui-rméme reconnu queVarlicle n*avoit pas été écrit avec la ipesure désirable. L^ tribunal M^S^ V^^ ^^ inculpations, faites a la ' chamBre conjstituent le délit d'offenses; en conséquence ie sieur Car^ don a été condamné à trois mois d*emprisonnementy et pa»- c^rpf^ 3ooo francs d'amende; eA outre ^ le jugement doit être inséré d^ un^ de» proehains domcroB da jfûurnal. ' j — » Le tribunal » ensuite appelé les Jeun; causes du Çoarrier Fran" ^Hs et du Journal du Commerce , accusée d*avotr rendu cottpte ; éamii autorisation, du comité secret de la chambre des députés, du 8 février, pour la discussion du projet d'adresse , et d'avoir, en outre « excité loi citoyens à la baine et au mépris du gonvernemeat du Roi , eB avan- Sant-faossement qUe^^. Je; fvé^^t d«:îBl^liSÊâ 4êa minirtaes aaroft it que le gouvernement a voit fait, relativement à rÇspaf^e, tout

it pu en favorisant les pogrès de» insurgés. L*éK!îteur. du Courrier Fraaçoù s'est défendu lui-Bkéme« en l'absence de soi| a^<^ cat. Le tribunal a reconnu les sieurs Cardon et Legraeieux ^ édfteuls du Journal du Commerce et du Courrier François^ «coupables des délita- qui leur étoient imputés par le ministère public, et les a condamna cbacun en trois mois de prison, et par corps à 2000 fr^ d'amende* Los ej^emplaires -saisis seront lacérés. — Le sieurs Bloobet, tailleur^ Cbollard, élève en' pbarmacfé ; Evrard, coutelier; Amollit, commis marohaiid-; Diolot, charron, et Claitte, chapelier, ont été traduits le 27 devant le tribunal de poiiee corredlionneHc , pow avoir pris part aux troubles dn 3 mars» lors de l'excluîiion de M. Manuel. ld«. Boin\iliiers , défenseur de Choffard , a été in-vité par M. le président à se renfermer dans sa cause, et k ne pas Srécher la résistance à la force publique, et le dogme deift souveraineté u peuple. Un commissaire de pc^ice a déposé qu'un particulier dé» a»i et bien mi» ayoît $a aa .vie en danger poiur ayoir^ié iJ^ve^k ( aaa ) êiuel ! Api^s yjHiditioB àtê térooins^et de« plaidoiries , le tribwsat "a reodu le jugement suivaat : Bloehet, qui avoit emjpiofye des voiei de l'ait epy.en un gendai-me , et outrage un coinmistSiire de poli<;- t j>rispnn|;oiént cjt loo fr. d*amende : Araoult et Doliot , enacuB 00 six moU d'emprÂ^onneinent et 5o fr. a amende^ Evnnrelé la caus^ d« sis. autres individus^. te* eusés d^avoir fait partie de 1 attroupement qui sesl f#rfnéi iUas la ^oii ée du 6 mars, vers la »orte Saint-Denis f d'avoir exereé des voies de fait envers les agens Je lautorité , et proféré, des cris «éditieux. L'affaire a été continuée au !•'. avril. « "" ' — Le nommé Antoine-Picfrre Genevois, convaincu d'avoir tenu des Sropos séditieux, a été condamné à quinze jours de prison L^e^corte des lanciers qui venoit ae reconduire les enHans de France aux Tuileries, a été insultée , le 34 ». par quatre honlines^et une femme qui étoicnt dans une voiture de place sur le Pont-Hojal. iCes inJtvidus ont été conduits a la préfecture de police. " — ^M*. Hdllln de Bbhchcvalier, référendaire honoraire de la cour.dss comptes, est mort le 04 de ce mois. — M8['. le duc d'Angouléme est arrivé le ai a Toulouse. S. A. B. a été reçue avec tous les honneurs dus à son rang. Les habitaosont fait écluter le plus vif enthousiasme en Voyant dans leurs murs un ftb deHetifflV. ' *— If ;1^oullaiEiver, avocat dn barreau dé Péris ^ vient 4^ètrc i^Qmip|é 'Jugé an lAmnàl 9é CompUghè , %Tk retiÏNblàcemeht de M. Ainàblêp$- prez, nommé président dit tribunal de ChAl eau-Thierry. — > M.^'Glaniaud, ancien colonel, qtii , pendant la terreur, exposa Elusieufs fois sa vie pour nos Grinces » vient d*étre nommé maire de I ville d'Antibes; — M. le comte de Boisbertrand, chef de U division du secrétarist- l^énéral au ministère de Tintérieur, est nommé lieutenant de police 'i Bordeaux. * — Le tribunal de police correctionnelle de Strasbourg a condamné, .leaa de Ce mois, à quinze jouH de prison et 3oo fr. d'amende le sieur Heitz , traduete'ur et imprimeur de l'écrit de M. KtBclilin sur les évè- nemens de €olmar, •^^ La noUce de Lyon a arrêté » le iB de ce mois ^ vers minuit , une réunion ae dix ou douze individus qui , dans un cabaret, chaatoient . Àe9 ehansons séditieuses et offcnTOutespour la famille royale. ^'* ' ' • -^La mal \-e illance a voit répjiAlfi le bmit dans plusieurs d^aVte- mens du Midi, cru'iine insurrce^n aVoit éclaté a Grenoble, et qtMi • la 9»m%- a y oit éta répandu ^f des voy'ogeurs prétendoient même avoir éU Act^n danûil^^TèiiMMAt. De faimef tcfllflés eùnBrmw^ttieiê hou- tr«|l€«. Maiff U eft.cerUin que Grenoble et te déparlement de l'Itère liront )aiiiftl< |oai d*ime plut grande tranquillité. — Qa(>lqaesîndiri-iitt ont excite dn trouble au théàtre'dc Marseille le i8 mars; Ils ont répondu par des sifflets et par des signes de ihépris aiix cri^ de P^à^e le Rot ! et à des airs françois, et ont fatt entandre' les cris de f^ive Manuel/ vwe l'Espagne! M. la maire; \ la tête de quel* qiieJ gendat^nes, a fait évacuer la salle à ces perturbateurs, qiii éxci- foieiit l*ihdîÀnation du public. Quelques-uns de ces fndivîaf{à:i>nt; été ahrétét. Le lendemain, fli. le préfet a ordonné j par un' arrêté , l^'êtô- tnNTd'n <8|iei!tâidhB. . - — Une des roues de la Toiture de M. le mari^chid dlic de'Bellune a tMsté près' d'Orléans; cet accident a retardé le "voyage dé S. Exe. 4'éirfiron^x'lient>e9. • — Bordeau)L ^ reçu avec enthousiasme les gardes du corps du ftdi et de MeltsisvR, q«i sont arrives dans cette ville le ao de ce moi^. La garde nationale à cheval est allée a leur rencontre , à quatte lieues hurs^la ville. Ifs ont 'quitté Bordeaux- le iS, ^^ Les» troupes de la foi, commandées par le baron d*Er6le9^ et can- tonnées dan« le département des Pyrénées-Orientales, se portent à cinq àltllc huit cent dliquante hommes. Le corps d*armi'e rruni dans ee département forme un tqtal d'environ trentcrdeux mille ceiit honinies. Leitaaréchal Monccy a dû arriver le 16 à Pierpignàn. -7- Ms^. rarchevéaue de Tarragone , le marquis de Mats^flovida , le baron d'Ortaffa et M. de Gispcrt , sont arrivés de Perpignan À Tou- louse. * -^ On a trouvé dans les ruines de Tancien monastère du lif ont-Bo- landftTura) un manuscrit trèsrcurieux de Hue de Braye Selve^roénestrel de Tcmpercur Frédéric Biirbcrousse. 11 contient V Histoire q*/seult€le .Dole , écrite en latin y.Ç|rM% fin du,§% siècle, par Turpin^.fi|rcWïvêque ^é[^';Beii^$j, et^aduitê èii ta^gi^ roj^àççe^^r Hue îfe Bravé^lve» .^ •— Les autorités civiles dCe mouvement a pour but d*em- pécher que les jeunes gens de quatorze communes de Guipuscoa ne joignent l'armée constitutionnelle. — Le roi 4' Espagne est parti de Madrid le ao, avec une escorte ' de 5 a 6000 hommes, sous les ordres du comte de rÀbisbat. Ce géné- ral , .qui commande larmée de réserve, a donné sa tU'missîonde ch^ politique de Madrid. Dans l'escorte se trouvent 17 à 1800 Hommes • de là milice nationale. L\imbassad^r d'Angleterre, les ministres de IPortugal et des Et^ts-Unis vQntsuiyre le gouvernement à SéviUe. Le luini^tre dela.guerre a ordonné au géniéral Morillo de prendre le com« .mandement. de Tarméc de Galice. •— Le comte d'Amarante. a donné à ses Ciroupjcs le nongi d'aniMre de pufà TckcMfBt «pt éfcét«tif9jBé j^êm le 'oaniiAtlre, « |NMté fo«r «i|» Irapeaqx- M- «rtaAce « {KN]ri«vil4rr4lèlAin«Mè«>*> ^: P^^^ ^*9*^^^^^ gDUTeritciaeiit Autrichie» à joiintep^té le pl«^irdeloi.teA6n«ki4HÙ iM-éopinarit. Oii'))rbcèdè eùsuitc^ au scrutin 'éiA'rènsemble de laJei. , îiombre' des Votans, a36} bbwles blattchesy aaS; bpil{es ' noirc^^ ii^r jM ctotAre s'aioacJPKf. én^M i^*^ P^ur U .disçustion du ))udget. ' tt ^Mfef^reâî 4 ami tSiiâ. ). Sur lé €&ncilù nati^fiat Ae ffongi Nous attendioïis , pour parler ih$ opéra lions de te concile y l|tie nww èd^sion.^ re^it des' ren$erpf«ie1nens ])réci.* ffù des pîèqei i|Qtii€)itiqiies ; mais il pat. Il que j^s^^ci fOa n^a rîen publie ^e cuinpiet sar ce point. Les actes on i d4 élire envoyas tti^ saini Siège et à rcmpeieur d'Âu.lrîcUe^ et peui-elie U^ dé- crets vre seroi^t ils mis éii jour que quand ils nniiont été con-! firtri^s par lé sôtiVierain J'oniîFe, ei qtic leur exécution aura- i(é autorisée par le gowvet-n^incn*. On npus |i d»|^iidan^ içoniiBuniquc'quèlqnes preccs^vq»» 'lous donnent quelques lu^ tnières sur le concife, ti nous croyons qu'on no*is «aura gri* fîe rapporter ici le peu que n^ùs avons [tu recueillir sur urt^ lévèneiûèiit'q^uS dôii lenir une si grande place dans ^histoire ecctésla*!«t(que de c^5 derniers tçmps. * '^ Lé ^ncile s'ouvrit , Fa 8 séptenibre dernief, à Priibotirg^^ idans réalise ie Saint-Sauveur,. comni« nous Havonf ; dit n*.'853. il éioit présidé par Alexandre de Rudna> ardicvéquiô^ 4e StrigOfiie el primat du royaume^ treize évi^quts de Hoil-| grie,, huit autres prélats^ suiirngans ou députés du chapitre )y 15 1 soixanl€-deux abbés, prévôts, chanoines, professeurs elÇ tiépntés fleatha^lres^formoient !e concile. Le primat eii fit -l*«uv]erlure, Je, preiniçr îoqTvpar un discoari ^ltiil^<{ii^4Miué «#90s, mats dont les bornes Âe ce journal nohs coihmandeni ée né tïonner qu*un extrait. Le prélat se félicite d^abord d^ voir une si sainie et si vént^rabk assemblée, et rend compte' •ides motifs qui la lui ont fait dcsii*er. Le relâchement de 121 discipliner les efforts do fa licence el de nmpiélé pour tfoufi bler la paix de iVglisé de Hongrie, les abus et de Iravatller avec atiîeur an liien ^ f Eglise et de TElal. L'arcliev^ue croît que le concile e^ re**> devable de son -heureyse issue à b proteerion de la sainte Vierge, la gr^mie pcUronnedes floivgrùis, \\ fiéHcite les Itères du condle de leur zèle, et témeij^ne ansai 3a recofifiaksanca ^ui^ haUlans de la ville dé Pfesbourg ^ i|tii cmt accordé «ne onéreuse hospitalité atm députés* > ^ Le concile a fiai par le4 acclaniations' i^iiécs. La première ■^st à Pié P'fl, notre hienhcureux Pape et^frgnetir,9am^e^ taùi Poniifi», xhef visible dt V Eglise, athièie de làjbi^ ^air\€fueur par s^n courage apostoHifue, Lea aiutres acciacmi-r ^Bssont aa chanta le Te Deum, Le soir, ks nou<^ veaux cardinaux ^e. réunirent à Téglise de Jésus, 'et visitèrent , MÎvast kl eout«9ft&, -la basilique da Vatican^ ou ils Uisscrent Kiiilnéhe dli^àfe^ A U £n du j#nr^ Ms': Giont» lèvtt fmtHk* is chapeau, avec h certcge acec^utuma. PAliiâ» M. l^arcliev^q^lie de Part» à adfessé Lses e^iréé, eift* date du 2S mers 1823, la l<*t(t»e 5umri(è, qui^a éfé fiuUié»' «u prtoe la diniaiiche daP^ita dans^ toutes iéf^toîtoas'. « Monsieur le curé, le commencement «le raniui& ccclrsia^tiquc 9, été marqué par des pertes bien douloureuses' pour le sanctualrL*. Lé Moifibre i\ei( prêtres décéngs scr^jecs. Les Paroisses «le la capitale se ressentent, vo»s le savez ^.de ce vfele,.ffuj devient^ de jour êD.|ourpIus effrayant; ffuelauos-unes sonten ré. moment dans an' étsit^'de be»oiii auquel il va me devenir comme knpossiblc de re<- taédier. Teiitefaii . Â.naus né pouvoRè pas éviter les mallAitireaiies- ftH«- nées dejàmùie spmtuelie dont nmas sommet meaacos ^.Urect de la. plus gr«ade la«aif$c diocésaine , ctique vous aAaoQceïcx le jour de Pùquc , a la ^and'messe et a vépreç, je vou| vecommande encore Vœuune difé des pfilàt sémùiaù'êe,. qua^ je re^i^rde •tjibme Va première et la plus excellente dt toutes, parcc-q*relûî csé ' fMfia» «opaifla iyasstir^i^m:tihts régnliërs , deviaifus ii^rcssaiiïes à la^ p09il9ons«à se trouve réglâre de Paris. GVsb pottrqiioi>.)e voas prie — .-. * .1 : '-i:.._. ''aire* prospérer ce ttc.œu-t*e, à. personnes , soi*l.enae de vof . ' ' lion ». . ••«^M.. t>avtdDrach ,..rabkîa ^ dbnt noua- avens annoncé lé»* •onvertûm, ett-f «onune nous l^avons marc^uéy une conqueta impeMan%e ei ^borieuse. lA pos^e les languies onentaéas^, Fkelireuv Je symqoev le cka)daM|ue, raj^abe^ etc. 11e»l *ir-p teiir de plusieurs ouvra^çes sur la littérature Itêlyraïque.,- et d'odea ^ut ont tké fréneiftéts au Roi^ Ildoiè puWier îuces^ saiiHiient^ttn^ ouvrag^sur le tpxte grec des Sept4u>te compare.- avec !»• leste jua^soréiique faël>reii. Ce sout k^ prepres ré-« ilrxieN»s.i||te M. Dracb a £iiitrs siir I ancien Tlésiaiaeiit, et par*-, iiculièreiiienl sur le^ prophéties- dan» )e«rs r«p|>otrls avec FE-i van^le ci rétalriisscuient du ehiisliairitfme; ce sont, dis-je,. ces réfienietM qiui'orK 'disposé M. Dracb en faveur de notr et- iHtl^iea. U lia ccmiioiâsou aucua ecçlésuuU<|ue it.il »'e&tadces6é< ( 23o ) fc M . le doyen de la Faculté de théologie, qui a en pTtisieot^ conférences avec lui, et â éclairci ses diiïicultés. Le zèle et 1^5 talens de M. ral>l>é Burnier-Fontanel ont été secondés y dans cette occasion ,. par Ja candeur d'un homme qui entre- voyoit la vérité, et qui étoit disposé à lui rendre hommage dès qu'il Tàuroit connue. C'est le samedi-saînt que M. Drach a été baptisé à Notre-Dame, comme nous ravions annoncé. M. l'abbé Burnier-Fontanel fit la cérémonie du caléchuménat pendant la bénédiction de [''eau. La bénédiction des fonts ter- minée , le néophyte marcha en tête de la procession , accom^ pagné de deux de ses enfans. Il fut baptisé à Tentrée du chœur, par M»', l'archevêque de Paris. Le dimanche de Pâques, 1* J)rélat lui donna la confirmation avant la messe pontificale , et ui administra ensuite la communion à la fin de la messe. Tous les assistant purent être édifiés de la piété de M. Drach. il a pris au baptême le nom de Paul , en l'honneur du saint apôtre ^ jBt il a montré, en effet, une. résolution et un courage dignes d'un si graud modèle. Il a eu pour parrain M. Mercian , de Strasbourg, banquier à Paris, avec lequel il étoit déjà lie- On ne doute point que M. Drach ne se rende utile à la reli- gion par son érudition et par ^^% travaux. Nous apprenons que la synagogue, instruite de sa démarche, l'a exclu de suis «fin. . ^ ' . ^ ' ' ' .*' - -^- Nous avtoitUi. témoigné notre etonnein^nt danijîoïre iêtf^ nier numéro que quelques prélats nommés en 1817 n'eussent pas été préconisés dans le consistoire du 10 mars. Il paroît 3ue cela tient à ce que leurs informations n'avoient pas été ans le temps envoyées à Kome , le ministère ayant alors abandonné le Concordat. Aussi on dit que les évéques nom- més à cette époque ont recommencé leurs informations. Il y a eu déjà trois départs de paquets d'informations pour Rome ; le premier, de cinq, ce sont les prélats qui ont été préco^ nisés le 10 ; le second , de cinq également , et le troisième , de trois. Il y aura probablement très-prochainement un autre départ pour le reste. Aux prélats nommés en 181 7, et que nous avons indiqués dans le dernier numéro, il faut ajouter M. l'abbé de^Saunhac, nommé évêque de Perpignan. M. de Saunhac , que nous avons qualifie de curé de Saint-Antonin, avoit quitté cette place, iLy a dix ans, et avoit été îiommé Îremier grand^vicaire de Cahors et président du chapitre, 'eus les evéques nommés ; tantceux de 18x7 quçceuxnoôi* ( ^5i ). mes récemment, sont venns à J*aris> à rexcepfîon de ceuit nommés à Blois et à Verdup. Leurs informations sont sur le point d'être terminées , et on çspère-qu'il pourra y avoir vers la fin du mpis un consistoire oh les sièges vaca&s seront rèm-^ plis. Ce sera un beau moment pour les églises de France. •—M. rarchevêcjbe de Paris a approuvé, ^eI4 de ce mois^ le règlement pour l'Association des hommes, formée par lei missionnaires à Sainte-Geneviève. Cette Association a poolr but de s'animer les uns les autres à la pratique de fa religion j àfi favoriser les bonnes œuvres et spéciafentenl les ti^aVaux des Frères des écoles chréliefines , de secourir lés p^vres et les malades, de distribuer de bons livres, et enfin d'Honorer: dé propager et de servir la religion par tous \e$ moyçns an al cip ^ , _ , chcvéque île Paris est sup^rieur-né de FAssociation, él tout s'jj' fait par ses ordres. M. le supérieur des missions la dirige sous lui ; les associés sont unis de prières et de, bonnes œuvres avec les missionnaires. Ils ont un conseil qui s^assembfe tbu^ les quinze jours; tons les quinze jours aussi il y a une assemblée ^néraledans la chapelle basse de Sain te-Gerieviève. Le régie- hient'entre dans les* détails sur la récèptiofi ^es associés et sur l'administra tîon de l'Arssoçiation. On ne peut qu'applaudir k «ne pareille institution, tes friéclians s'unisse^ entré eux pour le mal; que les gens.de bien s'ahimént et se fortifient àus4 les uns les autres pour le bien de la religion et de la société: L'Association de sainte Geneviève est purement religieuse « mais elfe sera utile aussi pour l'Etat, par là même <|u VI le ho- norera la religion, qu'elle en propagera les principes, qu'elle répandra le zèle pour les bonnes oeuvres, et q^u*èire fera bénir Î>ar les malheureux les soins et les travaux dés membres 'j^ui a composent. — Le Sacre-Coîl'ége. vient de perdre un de ses membres les moins êigés. Lbuis^arie de Bourl^on , infant d'Espagne , cardinal, archevêque de Tolède, est mort, le mois demie r^ à l*âge de près de 46 ans. Ce prince, né àCadahalso, le 22 imai i777» etoit fils de l'infant don Louis, frère de Charles Ilî, ' le même qui avoit été fait cardinal par Clément Xlf , eh 1735, et remit le chapeau en 1764 , et* se maria. Le fils iRit imdcs premiers cardinaux, créés par Pie Vil , qui voalat re-^ dii9 à MN» yénérMe ]yféâécçssef!ir. Louis-Mark^ de Baurboi^ fut 4eef«r^ cafdm»^ pp^rç Je iMt octohre 1800 ; î^ eiH\ Sj^î^ gq^a^Mtefie^ f«* titre de SaîHe-lMarie de rE< belle i fi^'avqjl t^ •on jpêre. D* fet fait arehev^tiue d'e Sévilte , pçi$ archQveqiv^' 4e Xol^de le 22F décembre rSoô^, et resta a cardinal de Bourbon fut j\rêsid^pff âe ta régence pcndaresenla.t»ons sur celte, mesure % U xér gence publiable aS avnf i8t3, i*o décret iHiSrTÎ'f copiée oç- Sréfat^ jet d'épais 00 le ferfa de qnit^ter IT^spagne. La çoor iiile qu'avoit tfiHie Te cardkiaï pendant nnterrcgnp .(léphi| également mi seiiVeratfi Foblîfe et à ForcTtnanc). An r^'lour d^. ce prince^ îF parut encore vou^Qir senicnif tes epérijiions d^f cordes de Çam«| et se déclara povr hnw cons(ihitton. H eut ordre de se retire? dans sen dîocèse^ et on liii èta i^odnaiinis» trXMM» de SévîHe. £n dernier lieu ^l^ eardmal de &ourl%Qir ^toit deyenn le premier de Toidre des pré^trçs ; conine afehc^ yj^crae de Tolède ^ il avoit deux snifragans, d^nt IVn résjçt'oi# 1 Mii^rid. On sait qpe ce «éce. é.loH te pivs rîçlie. d? h^çkffi^ ilknté y et ^e rarenevé'çpi^ etoit prîtnal d'Espagçei, . . «» KottS ^op Ïe9 pr^ire^iespagnofs réfù^'és en Francev Un <90çlé8in&-^ tiqné de ]ban](^P({u,e9 qui n^ veîrt pi^s cire ^owinç-, 9.ovs^ 1^ è»voyé tJSp f'r. §0» ç?iH. i^ W pyrpî^ q«^ ectte. soiojne ?8l. duf- tp grande pM'tîé »la g^néeoa^é d,'\tp partiei^U^R, qn^a'VQ^ilt^ l^léfr ifieonaa, IJne autrç pçrsoiyie» qui i«pi^t «irder Tano^r firme ^ mou» » firit p^sef 3o,^ ^, ^5 i&anes^ un ecelé^a^l^ioLtm,, oui pe s,'çst pa4 BQ^imé, ùlo franq;- un d;e i|0^ al^f\ne« de Ç.çAMa;^wV-«fr-s dart^r,; iS. fcaÀps.;:^. Coloi»!^ , & francs ■;. Ji. P»-: * çwa d^ JÈ*i ' i^fraiMS.. .-■ " - ^— Lejf pt> testais t ^n» crient eontre hs pi^osélyltsi^e.deis ca^^ ( a55 ) craefqnfi foqrf , nnç damé protestante s'^st insiimée à)*H6t4* Dieu de Paris, sous le nom d*une dame de charité ^ ^t y à distribué des Tîvres de la société biblique et de petits traités , . tels qu*oii eti iniprîme à Genève et à Bâle, qui respiren) la doctrine protestât] te, et contiennent des traits plus ou.rnohi» directs contre les dogmes catlioliques. On vient d*élre oblige de réprimer, dans un département vofsin de la capitale, le» {ntnVnes d'un émissaire iiommé Porchat, oui se disoit cn-^ ynye^é'un comité anglois. II arriva rannee^cfernière à Hargi*-^ coort (Aisne)} où il y a des protestans, et tint des réqniops- nombreuses , maleré le pasteur. Il paroit quec*cll un anabap^ tiste. Il attira la foule, et on crut voir cju'il vouloit fonder une nouvelle é|[(i$e..L*autorité lui ordonna de cesser ses pré-» dicaiions; il y mit alors plus de mystère, mais il ne cess» point de parcourir les campagnes dans divers arrofidissemeh» du département de l'Aisne, et d^ souiller le feu dfr la divi«^ sion. Il a été traduit en police correctionnelle, et, lé ai mari dernier, le tribunal de Si^t-Qqentin a condamné Mé]anet «t Porchat h trois mois de prison et 200 fr. supprtméei. Sur ces divers points » M. Tabbé Aude énonqfi des vues dignes de son së!e et qui tendent tootes h augmenter l'influence de la religion. I^es incrédules et les îndifféren^^peu- ven^ seuls redouter cette infiaenee oui est si 'heureuse pour l'Etat, pour les familles ^ pour les individuf^ Quoique récrit 4e 9f » )e curé de Tournqn soit assea court , il contient »éan^ ntpins sur cette matière el sur d^autr^s qui s'y rapportent tioe~ variété de réfleiions ou ilny auroit à pro&ter pour bien des. . gens. Peut-être l'auteur auroit-il pu se resserver un peu en- qiielques endroits et éviter quelques néjf^ligenees de stylée; it^ laisse courir sa plume à l'abandon ^ mais cette £fteilité n'ôte rien du mérite au fond, et tout I écrit est animé dés sentît» inens d^un pasteur dévoué pour rhoimeur di» la xeligMMi , pour le Uen de l'Eut et pour lesarqt de ses ouailles. *-^ Un journat a dernièrement anrk>ncé qu'un aAcleh mir: nistro protestant ^au)ptt.rdliui <;ottverti»M^ Barber, fila, avoifc ^é ordonné prêtre aux Éltats-Utiis par M. l'évâque de jBoslon. M* Barber est le mén^ dont nous avMis parlé, n^ 845; ^ fut converti à New-York par le f^erc Fenwicb, et a ramené ensuite sa femme et son père. Celui-ci ^ q.uî a^^oit été d'abor4 irrité du cbangement de son 61s, a fini par l'inrûter, et est ait- îpurd^ui prelre et ^missionnaire darfs te ii^n»e pays ok il avoit été ministre. M. Barber, fils, et sa feu»me, se sont sé^ Mrésd'itfi commu» accord;. M"**. Barber a pris le voile cher les religieuses delà Visitation , el elle denoeure au couvent àf Georges*Town« M. Tarchevéqiùe de Baltii^ore a engagé M. Bar- li«r à éprouver sa vocation , et ce ministre est vepu en effet e» Europe , et ^ passé quelque teui ps à Boune. Il a persévéré danf sa résohivtion , ei va exercer le minisrlère à Giarmonk, dans te {iew-Hampsire , où une eougrcgaiioud'anciet^Sr et dé nouveau», catboliqiies s'occupe de faire bâlir une église* he prélat qui a ordonné IM. Barber^ est M. Cbevrus, évê-> gonbéme un compte détaillé de toutes les opérations. S. A. B. com*^ mander» avec uire pleine iadépendance , et sans Tinter ventiûn da conseil, les armées. françoise et espagnole*. — • M«f . le duc d'Angociléme est arrivé le 22 mars a Pé^ignan. Le. soir, toute la ville a été illuminée. M. le marédh»! Horrcey étoit arrivé le 20 dans celte ville,' Le 22, S. Exe. a fait paroilre un or- dre du jour. « L'armée françoise n'a pas seulement à se signaler sur le champ de bataille 4 elle doit respect aux pfdpriétés, protection aux faabïtaas^ et justice à. tous. Elle doit en un mot se montrer , un corps considérable de troupes. Il est arrivé à Toulouse 1« a5. ' ( a38 ) — M. le comfc de Puiscgur, préfet des Lande», a adresîi^ une cir- culaire aux aatoritës de ce département pour rappeler leur attenlion sur les tentalives criminelles ac certains indivielu^^crî , pour ébranler la fidélité des troupes qui stï rendent h l'armée , XiënQcnt ttes propos incendiaires et distribuent des écrits infâmes. — Le tribunal de police correcfionnelle de Caen a condamné k un mois d'einpri«onnement cf a loo fr. d*amende le nommé Louis-Made- leine dit Bâton, accusé d'avoir insulté M. le préfet et proféré des cris séditieux. . . ^ — Dans la nuit du i3 au 14 mars, des voleurs se sont introduits, avec effraction,' datis l'église de la- paroisse d'Hoùeillès, arrondisse- ment de Nérac, et y ont enlevé des vases sacrés, du linge d'autel, et de l'argent déposé diins un tronc. La )ustice a atteint les coupa- liles , qui ont été trouvés nantis des objets volés , -et de beaucoup d'autres. — La ville d'Aix , où M. ManuePa exercé la profession d'avocat, a ^té pavoisée et illuminée le jour où la nouvelle de son exclu i-jn de la chambre a été. connue. Le buste du Roi a été porté en triomphe dans les rues. — Mina a paru sur l'extrénfe frontière du côté du Perthuis (Py- rénées-Orientales). Il s*occupe à organiser sa ligne , et à placer ses postes. Les forts de la Seo ont été approvisionnés des muâitions de guerre et de bouche. — Dans les derniers jours du mois de^février, on a fusillé k Pierà, à neuf lieues de Barcelonne, trois prêtres, le bailli et le régidor de l'an- née dernière. On a fait éprouver le même sort aux curés deMonboni, Valbona, Carmé, Ourpi et Llacouna. , — Le colonel Fabv^, qui a été impliqué dans plusieurs conspira- tions , est passé en Espagne pour faire cause commune avec Mina. Le colonel -a adressé aux ï«'rançois une proclamalion pour les engagera ien verser lé gouvernement et l'Auguste famille des Bourbons. Plir- sieurs autres militaires, au nombre' desquels sont le général Xalleniand et le colonel ï>»ivergier, ont imité le patriotisme de Fabvier et 0^ fert le secours de leurs bras aux Espagnols eontre les François. Cette conduite est vraiment libérale. — On a publié à Madrid le décret des cortès qui défend l'introduc- tion dans les ports de la péninsule et des lies adjacentes des navires appartenant aux nations qui ont rompu leurs relations avec l'Espagne. , — On évalue à dpuïe cents hommes les^troupes commandées par le comte d'Amarante. Le vicomte de Réal-Agrado, plusieurs membres tVî la fai^iilc des Silveira, et beaucoup de gentilshommes de Traz^s- Montes, ont pris parti pour les rebelles, et ont concouru à la formation de la régence, dont M. de Souza est vicc-présîdent. Elle devoit être présidée par rarchevêque de Braga ; mais on prétend que ce prélat a ct^ arrêté dans sa résiaente avant d'avoir pu se rendre à Cliaves. Les prieurs de Guinsaraens et de Thomas ont reçu Tordre de sortir du royaume dans le délai de huit jours. Les vicomtes de Bclscmao et plu- sieurs autres personnages ont été exilés dans les provinces. Des attrou- pcmens populaires ont eu lieu dans plusieurs villes. Le ministère fait fortifier et approvisionner le château de Lisbonne. ( 259 ) . — Le prince Jean djç Valguarn.era est du nombre dos. personnes qui ont p^ri à Pdlcrme sous les ruines des édifices renversés par un trcm-* biement de terre , le 5 mars. — Lord Liverrool et M. Cahning ont ailnqncé , le a6, k i a chambre des lords et à celle des communes d'Angleterre, cju'ils déposeroient, le 14 avril, sur les bureaux des chambres, les papiers rehtifs aux lîé- gociations qui ont eu lieu au sujet des différends entre la France et l'Espagne. Lord Liverpool a de nouveau assuré que le gouvernç- ment professoit une stricte neutralité. Le 27, il a été question dan» la chaôibre des communes de traités conclus en i8i5 entre les cinq grandes puissances. — Le baptême du prince royal de Wurtemberg a été célébré avec beaucoup de pompe à Stultgara, le 21 mars. Le roi a envoyé, tanft en son nom qu au nom du prince royal , 700 florins à la maison des or- phelins. «, . — Les fausses lettres qui avoient été en voyées aux autorités de la ' Suéde par des individus qui sont encore inconnus avoient pour but de répàndre^dans toute la Suède , par le canal des autorités cllcç-mêmes , )' cewîiirei. La eliambre Aonne àe» marques unamsies «raobéstoo. M. êc Vaubfanc confidcre TailiD m i«t ration des finaiiees ilans les V4«tes rapports qui ruui««iit a¥ee4a prospéritc gi-Bcrale^ et q«i ttu" 4c at le commerce, Tagriculffirv et l'iodu-irie dëpeadaes «le Taduiiiii^ tralibn. L'orateur se plaint de )a marctic ofid au ài'- eours de M. de Taui>ianc. « Le f^ystérac ilcs douanes est « dit-il, an«i près qu« possible de la perfectioH. En 1820 , il jr a eu 363 mlJibiM dJiiDpîiftallons^ et ^5à millions d*ex{Mi<'l^lioBa» Zjeçon» 4e Morale» par M^ A- Gait^oes j^i% "" M« Garrvgaei, dont tiotu âvonsidf^à annoncé.!^ TkéoficA, Bonheur WtX \e Cours de Philosophie {3), a (îonnë depuis vn ouvrage du même genre; t^ek un recueil de pensées dêt«ché«s sur dtfférens sujets. Elles roulent sur le bonheur, les pastionSt les mœurs, la sociale, etc^ L'aulenr est non -i^leinenl moral, niais TKîlîgîeux ; c*esl à la lumière dû l« reNgîon qii^il juge les ' Eomsiei et t|tt*it ti^ace letir« devoirs. Son ouvrage res|)îre les sentimens d^une ame honnête ; le vfce, la faussc^lë, la cupi- dité, 1» déloyauté, fëvoltètii^ M. Garrigues, et \i aa^rinie fraiichcinent^oii indig^mtîon.^^ç.ne l^r&rdi,|mii);^M >]^P!^*'' ^t»è &è ié^hùtnes vertueuse^. cw\re t :^ * '' - . > - ilabsiiMev Jf saûdit Siège ^ lui Sr^vU' si^ pîD^lMtlè OA la ^éduis^ à VA vffi» titte d'Maneur^ fliAl^i4r. k ^n^^ moire, def papcl^; mêmes qa« l't^gl^e rmèv^ cemiQf» leur caractère, exciter enfin parmi les goii)VfimiejDM4f ei fpayiiu)l«9^^1e$[la bpine etf% ^çifWfskcoitévAii^o^e «t «optré Bts. poDLtife*^ Ui eet i'%$ffftit .«t U ];^û|; j4e jc^ ouvrage. L'auteur i}€mopteiu9q«t!»saixit Pierv^^ Hf oxi^r ngi^eiiLi:e:dèihkHK!$ spn ajistème Â'i^tHKjti^on «optek^ isi^tl)^ pro^posSlroft que la ^ès!âmce4u ooUi^g^ atpbfttoliquti|. iransiaSm à ses succ^e^seiii^s ;^ «Qttè ;|Niopofilb»9 4'^t £oait4éev>.sel^a lui» sur aiiçuu ^téfn3(>^[n9W^^ . tiH*e sasHile ou d'autmirs y«spMtaI4<»4 Il^ei^oit ,^^m# qur^irpeût douier a^eaa^ifz de lQuden»$ntqu?:$^^ Vàesém-.^ii j^maÂs/été à ftome^iVellytait sôuSeHJ^ imivr lyre., À plus forte lYiisoA qu^il y ait >ftiidi^ «me.iédil^.i Aiiin.vôila d^uu seul coup. la pi iniàtîà poittiâ£lal<^v4«>riM«r lée ^^â&âis les maons de M/liarteoUe^soui.au^^ qxie sou isysième est ndieuléiillfâeifodde.'sar 1« flfifeçfcf xle sBiot Luc dans Jes Act^s:d^>JkfiftV^ihTÇ^mfn^:$fL soiDt.Liuc Vétodt ptroposl§ de >i^oo«i^r.:iQÀji f)$q5^V>pl fiîiles Apôtreisj-et comme til^otitci^qvk'iliQ^.sliiilvif ■étoit iivLx . par là inéme ! C-^ïim\pyrrhQi\iJlm^^^ vflgrawt/dit un critique ]udicieux, deoi:>é^qftiai!^^ dottiic le igkM de la Venue de «ainif]PJ«rrpf)orté:paT touis les .aiiircit^wâiimlfnfvt»^ P09)r , ^ /: . ( a4^ ) ; ' mf^ncQ'pav laint Igtiace, disciple de saint Pierre. Saint Iséiié^^ saint Epi^a««y .^sébe, samt Jean Cbrysos- tème^ attestent ou supposent le vojage de saint Pieire àRoii9f# Aua«ft l<^a àQtwrs protestaus les ])lus insirailtf ^DviemifAl digiiic/^^ des Àpitret sont des mf sapes 'sitpim^s à »notre Jbible entendehnem. Mais tB V^ P^^ ' ^^^^ 1^ ' l'^tci^ ^ottt hien \ «uMÎf ji^usrt {Tepoiy<'(i^fltt' mort dte saint Pierre, et il insinue €(ué> â(i cHvl«ct fut: mis à.mori» ce n'était paJs unique^ meÀtparVê tf^iHl^toU chrétien s tnàispbttot parce -^'il W}uM(>ii l*itrdf0çi^l en excitant les citoyens- à méfrl^ iser tés dieuàff de l'empire. Touchante ati^tîe» de M. Llorèuttf! il^ atime tuienx iustîfier Néron qu'ap> i^rOttV^r aaiftt'Pieirey et d^ns le choix entre un saint feipôtre et làir^mpereur dont le nom est abhorré, c'est pour celai-^ci !que Ifimpartial docteur fait pencher la ^^ala^cêi Le censeur ieê papes méritoit d'être VapoW-i» -^i[ist(e''deNéroi»4 ^.^ - ' > ' ''* B^fÈS les ponCiifiiflts suiirans^ l'auteiir suit le uérae Sslénie de pyrrhonisnie et de dé traction. Parce qu'on f conmllt pMbiejB. toute l'bistoire des juieiuiArs papps> îl ed c de tôint Glet > d« saint Clément» Si énint jdleccan*' dre était mort du dètniçr supplice j dit-il, ce néseroit mns doute pas poitt auoir profôssé ta rèligioié ohré^ -tienne j mais bien pour quelque crime contre les lois de V empiré; c'est du moins ce que tendtoit à faire t^ire l impartiale justice d'Adrien, Àiusî l'auteur aime mieuf contester toute la tradition que d^accuser un empereur païen 4 dont on raconte plusieurs traits peu honorables; et voyez son incpnséquence; à la page ^uî^ vanté y il ùvoue qu Adrien duoit commencé unepersé^ cation dont AleXajidrè a pu pêfir victime. Après avoir nié le martyre dès premiers papes » il eu *tire un argu^ .ment contré leur autorité spirituelle î Que/ pôiitrero/e joiioient donc ces papes pour qU'on les supportât a^/ec indifférence^? peiM-^n après cela ajouter foi à tous les màttjrrs quùn hdiê^ ' dépite P Nous ne parlons point de ce toii si déplacé; mais quelle est la logique de cet «écrivain qui ^ parce qu'il' refuse de croire au martyre des premiers papes « ose fonder tine objection' sur une ^\ foibie\^éttegktion? Pour saint TéWpbbve^^^^ma^ gine une autre déSnite \ ce saint pape fixt réeUëhkent condamné à mort 9 mais il le méritoit pour avoir d^» c&zme contre les dieux dé Tempirèv . ' A ^article saint Victor I"., l'antèur etpliqtie TotT^ giné^de la primauté romaine; la n/éritable' caiise de ceùe primaitté es^. l' assentiment de tous les\évéques^ et les droits qu'elle confère /Se bornent à peu-près à faire exécuter par des moyens spirituels les lois ëcclésiasti^ qués promulguées par le dorps législatif. On ne s'atten-» doit guère à trouvcirlé corps législatif ici ; mais.M^ Ll4- rente étoit trop bon conslitutioùnel poui» ne pas porter en tout ses idées de gouverncmëtït. S'il consent ►quie l'on dise. que la primauté romaine est dé. droit divin ^ c'est à condition qu'on y ajouteraJa.cUusc du coas$»n' Qa < M4 ) lement généi^al ,à^ isi^ï^iies^ c'est ainsi, û\oake^Uili que nous disons que ts p^^voir des rots est de. droit et de consécration divine^ purce tfuon suppùse le corisen* iameut préliminaire. des peuples. Mbis toute cette lhéû«- ^îe Qât ridicule ; c'est une alisurdité que de prétenâîe asiroiadre Tt^lise aux formes du gouveraerneot tem^ l'Elglisea dùponv^ Toi,r d'nne manièFfs «tabje à jon gouTernement. Dans Le même article l'auteur attafjue.lea caiioiiîsar> 4ions en ce que, i ®. elles lue sont pas coiifitantes^ 2^« ifue jse ne soqt pas des article» de ^oi; 3'. que des «aints caDDfiisés ont commis de fort snauvaises actioiM. ïhmfi ce sjst^e il «'attaclie À trouver des. torts àtoiMics papes canonisés. Ce fut, à son ^ré, Tingi^atitiidc et 1 W )nstice de saint Z^épiiirin qui jetèrent Tertuliien dans le pai*ti des montanistes. Bour sa^nt Pontieni M. lÀo^. rente soupçonne que son bannissemi^Qi fut.jdû 4 <ài. ma:cèsdezèle religieiix.md l'auru porté à insut^aux dieux^-^^e remoire. Aiiifsile docteur «e^agool met ses ir été bemni eu condamné ^ senfir de patfrenier fMxurmériier la palmjs du mar»- ^Y-fie^ Ainsi partout tm entrevoit le dessein id'&Wlir ou •4tt mariage des prêtres; il se .déclare A. plusieurs se^ Jiriief contre le célibat ecdémstique, et il eu déplone esèifets funestes en ikomme que cette loi contrarie. Le •couciie de Nicée eut tort de condamner les Ariens ; si «0/1 n'eut pas donné aux opinions d'Arius>plus d'impov- (90) Éamo 'if» elles n-'en tnéntoiertt, elles seraient tomBéçp J^^ei-^mémes avec le temps, A Isi page 0^9 <^n dit qvè \ts papes ont voukt être des demi-^ieux, et ob se me-i qpie des princes qui se laissent encoa*e séduire par à^ notes in^rosiais ^ et q&i rendent ntk respect excessif av^ Pitpe. Âoastase P'. a été aussi canonisa sans qu on sa-»- ehe>irop pmirquoi^ la méfi^« réfléitian est appU(|uée à. liâi^eât P^ et à Boniiaee P'. La haute réputatioti dt? saint Léotl I*^. , si justement surnommé le Grand, n'^ pu fléchir lennenii du'saînt Siège 5 on accu-se anssice sàiiilpotitife A^ esprit de domination «t d'un zèle porté à la rigueur^ Saint Grégoire le Grand étoit un %yiladi%- lauUry^0p\ a laissé d'assez fortes preuves de son zêh ctrdenlt Mmuiaé soùs le nom de ^vérturpou^ l'agrandis^ sementiWéiége p'ont^cal et de son intolérance. Âinsi^v l0s plus^i^nds holB^mes setil imtkio}cs à la haiue, U vertu y la setence^ le zèle | des services éclatans, ton-^ cek est nié eu diêsytaulé. (^and on n'a tien, de positif â ttUégaér^ eu a recours atix soupçcmr. A l'article de Léon m, OU: dit qp.Hl seroit possible' qu'il eût età\dA miimUfaùfl^ ^moéù^sj et qu'il :eût ienté d'acquénr i^iit-^ t^eat par des moyens ilMcites. En vérité > est-ce ainsi quW écrit lliistcfire, et M. Lldrentë n'kùrolt4l pa* cru' avoir à se plaindre de nous, si nous l'avions traita^ comme il ti*aite un pape> et si nous ayions dit qu'if seroit pos^smèi^^U eût de mauvaises mœurs? On saii qaèMR^oire de la papesse Jeanne est au jour- d'hui abandonnée dcf tous les <:ritiques. Cette absur<^ dite scandaleuse, c(ui a servi locig-temps la haine des çmieniis du ^aint Siège, ne mérita plus aucune créance^ puisque ksprotesèùtns èuœHnémes ont pris soin de 1$. àètutéhtiri^t^iï s'exprime la Biographie universelle. Hé bien! M* Llorente s'efforce de rajeunir f^ette vieille fable. Il lî'a pas voulu se priver d'une anecdote qui tendait à jeter du ridicule sur le swnt Siège , et il cou-» s»ni seuleiBeni à raccourcir k xèg^k de la. préteadue Îapesse, Maislè^ sftvànss'abeoptlént à jïens^r dé VjéMjde "véri/ièr le^ Dates j disent que cette lâAfee^t mw^enxent rëhversée>ar li^clSifoûbiô^WT^^ «taire de Morérî s'exprime plus forténîént ehcùiçë, Uit trèshgrand nombre aàrgumens itn^incibles rerà^erseru entièrement cette imposture^ et il ny a:quimë jktssion i^ùste ou une extrehte ignçi^ance qui puissent p^sBrt^ tentent engager à soutenir cette ^ieiflé"^i^ri&'f U'èst vrai que de nos jours elle est hors de ^Sit;t éi que tés ^ai^ans, même ceux qui se sont séparés dé t Eglise^ ont traité cette éîêi^^tion prétendue de Jeanne au pôntifiàat de fable ridicule (Morèri de 1759, tome VI, p\ M4)' Tout se réunit donc pour convaincre |(j{; Llorènte d'une passion i^évoftante i et cet homme*, qudtque«ii tnaits d'iguô*- rance bien étrali|n|^ir^n6 un nomme qui écrit sur rhistq^jre. II. dît oans sa PréfecèV Jfii lo'l sièck^ les luihémpnt tk i^ tohnmsU^s^i im.9^^:r^9iej tous tes çlimtimfiçoifipris S0u^ là dénprpkinaiifinpflefpf^tçfjff^s , ;Fe som, siépar4s dff l'^UsCi romaine. Q^ figf^ifi^ oei^ diMiWlion? eAtr^e que les lutjbériena ^t les càUiniste^ œ iSODt^s \^s méàies que Ten ccM|ifi»id>«ous-^a ^è-* tK^minattOu de protestans, et es^ce^^^ît y ët<<>^a jy*; «iècle une nouvelle scission ? A lii \^^ Si /V^vMiJkt parle à\0^àmeajf mère d'AIexànAr^ Slév.èftef^ touVIe mpnide/^aît qii^elle 's*appeIoU MajijiîEp'^ il. .la page; i5i, ii x;U^ le cardinal de Ple^rj çomm^ ri^ppoifi^nt ua iait .d« l'Histoire; Ecclésiastique 5 le p^wre boipeiuie % confondu le cArâinal de Fleury avee raËbépi'ièUEy> et le miuislji^ avec l-historieD» C'eit uii<( ivérpinse as^es grossière pmlrtin docteur quî'*écm0ittfei;¥rtrn'ciB, et qoi cite souvent nos écni^ains^L^àutenrécr^t â^ec^ànt Léon Hlf son successeur» et.pijûf U amiomà}^ nom4> cntremâe l'bi^toire des deux pouiilea, ct/aitaRibue <à Adrien ce qui appartient à Léon* jédrimiçi^ti\\ mt canonisé: ç.t qui n'est pas ; ç'eit VêoWViiWtAI^ été*. ( 548 ) ]Srôto2Mipi«(l%k«teiir inirt de làl potirVélrve^ emt^ teê cniiMiitttM^ni' qvL*û » jj^ATlieuiMi^emqiit: enr tv^^èii. Peu de papes ^ drt-il, se sofnt' sdaiillps é^Mtant êt^-^ tloÀi dé^nùi^éMms et d» eriines w^ormist ekp^l^tkf&es ^ù'^drif^n^, Ihdit bon de l'^tnarquer ett '|ùM^$â«l ^ué^ Icià auteHW im A' Art de'^iÊ^ri^er les Doêes Mx^^tàrà^^AA^ un jii(geittentrj»bil difliéiieil«^ queiqu^il^n^dmit pttif élé MmayM mié' mân ééjfiâi»$t0 tué fcfn^fitut '4b9ê piié^ kyàg»^ dfes^pïWf'giorimix,- - j . Portràit^peiitii(m\Ae$Pa^. y ^,jr: <àvr21', ait; j^tit Ltî^mbotlrç, cliHi M«< Rl'tRîih^ft^^ mid-^ brày;<>à s^ésC f^île titfe vm&é de divëfl ôtr^n^e^'âi/rA^é^ . et aïK ptnpetuv ^ntf pac dft» dâine» d« ki plus»hatfîfo>Siibttn<« tîof>,, pl.dont le l^tvaâuit esX<:t^hZ£fé au soiUagemenî délrpaêt*- vre») ^. A^. B^a.>fiatt griisiears empIeU0s/dp^ Ijç tnQn(at>fc *— lu. Tevique de Rode^ doit entrer eh* retraite au. sèrrii* M. irëtéqCM â« Bayvcn , ëiu «ithevêètue d'AH>r ^eïèm U: ¥é^. yéqiic d'H^rfimpalU.'.On iii^.sQÎi j^é «ui^ore> (|lfcÉl ^6ar aur« )i«q ]aijiGî|i04e,4^8i^>^4^VêttMes preçon^ë^. dans; le cpiuifitotre 414 »o; 9g c^|jpi|l;exne;nt^ué M. révéttuç dii Pui se^^a sacré à Sai^t-Sulj)i(:9 ,^ par M. revenue de Chartres^, aônl il éioit grand-yvcaire. ■ . ' • ' . ' '/ — Cik téiti ^Hé tiojh yétions de mwef . Leb Jilè« gl^tfndes égtkés éioi'er^ cé^roaé*» % ëmVëf^mim t4hnf\)i^r'i tueist éim tmi k la i«ure àSvmt'^^ tidljl^é^; it vdn àis^ plVli v^isiss^' 1er c*>' fkah, A Itf ^rtwl^ffr gna^vdf^iifésA êl Iru Miftt 4a '£aide- éUfit Pttirènie. à 'S^m&^Ùmiè^hkffe il j areit ^gtfleitttitit bMvcoup éë fk^ffcTé'; roftce>'e«f &vt ai^eb sé^miké) et le soir il ^ a efu ni! battit ert in«)^^tid. L'^mte) émit iihittiiiié de \m maifftre la SliiibtîikMt^ et l'iM tl'tfst fiof 11 de Té^se eironnières, et ot^ ne ddute jAi^t qAé*te«»f$ itahis n^éhfâ^^ffevn de» résurtaW à^di^s^ hèur^ui l(u'a«ii( Akq^dft»- lojnnettes. Dans d'autres prisbhii et hèj^hauk /d^ flieu^t fid^eâ vbV^t'iistl^r lés i^))llÉdeis; ti(iUs at0f«4 poirlé quelc|Qe4VMS' da ' ibci^ de* le^'i efforts à la €hàrit^. Ils: vr^nC^àosid à StiîiMi^w Pélagie. l^Jeildi-saînt/ M.'le duc MfftdhiiëÙ d« IVfontfttfo^ rency, qui a,yris kii-méme plus d'une î<Ài qne part aeKve à- écs botiYies œnV'fie^s, a kv^ les pieds dahs cette prison à douaé pauvres; Le ntHStrytfh étoit ^s^iisté de MVfieJtnïeâd , fnspt'c-* teur-^6nérai4es|n5ons, et d'autres pieux nîelès. ' / . ' . •— *S. A. fiU Jl.^xleduc d'ABgo«tl6(nea donné a ta ville de ^ftkfuéé0» ém m ii pitfs de piélé n église roétropolitauve, les vénérables curés de ' la «me de TouLoum^Ics dignes supérieurs de mes sémip^aires. • î^s partagent tpÉKTallégresse et le bonheur des boqs habitans de Toulouse : leurs vtxstix pour V. A. R. et son auguste race , ont la même ardeur; letirs cceurs sont pénétrés du même amour. » Mais ils ont un tkr£ de plus pour mériter que V. A. B« veuille bien accueillir leurs voenix : c est (fusils les offrent tous .les jours dans, le saint sacrifice au Dieu des miséricordes, et qu^iis yont tous avec nous invoquer le Dieu des armées pour Theureux Mccès de I» sainte et glorieuse entreprise de V. A. B. ». - Le Prince. a répoodu k 3- Em. qu'il étoit «emSMe aio. «ea« Jtimmis 4|a'éUe veooil dt lui manifester ) 'Hjo'il m voit crnnbien le clergé de Toulouse devoît être distingué, puisqu'il aieh irbulu les accueillir avec sa bonté ordi*- uaire. Le ^5, le Pifince admit à sa tahie les archevêques de Valance et de Tarragonne* Le 27^ le même honneur a été ac- mwié^k M. révêque .AA. Bft. Monsikhii ei M?"», la duchesse Perpignan. — M. Vialas^ sobalkut dii pr^cur^if-généfal tuf^slà toât royale de Toalduie, a été nommé cojiseilter en ladite co«r; M. Caubet, nibstitai prés le tribunal de première Ins^ce , l'enlace M. yiala^,^ M: de €a«telbaiac, netru dn député de ce itom , a^é nomn^sd)^' •Mitul'du tribunal de première instance, eli remplacement de M. Çaii- bet. Ces trois indgistrals ne stJiii« opt dû partir le ai uàrs de Madrid pour suivre le. {^ouvernemetit à Se ville. . — Dans la nuit du>y au lo inars , soixante personnes^, de tous ètûts^ ïéputées/iriti-constitnfionncllés, ont été enlevées dé leû|^^ô|]iécilek ^Valence (Espi^ne), et embaïquéespouï Tile dlvîca. Cette expédition «v6it été préparée à\ec beaucoup de secret Une coloime de batailr Ions provinciaux > forte- de six. à sept cents bomtnes^ a été complète^ ment battue par un corps d'insurgés , à deux lieues de Ségorbe. Le .4X>nunandant;dAJa colonne a été fait prilonnier. J^es insurgea sont en- MMÎte outrés dans Ségorbe. . T ^ûitditcine le. conte Brunétèi^ qui étoit ambassadeur d'Autriche Met. la cour de Madrid , doit se rendre au quartier-gcç^éral de Ms^-ie duc d*Angoulcme, et s'y faire reconnoitrc comme accrédité de ipin- peretir d'Autriche aupfês de la régence d'Espagne pendant la'captâ\ité ^iu roi Ferdinand. — M. le marquis de Latour-Maubourg, ambass^idcur ^e France, est parti de Constt^tinoplc peur Paris le'20 février. , * , , — * Les tremblenieus de terre ont recommencé d^uf^: manière terri- ble à Alep dans les commencemeirs de janvier. CHAMBRE DES PAIRS. Le I". «vrti , M. le côuitje Moîlien s fait le rapport de divers pro- jets de loi relatifs eux ccmptes de 18^1. La cbainore a'est occupée en- ( iS5 ) suHe et la proposition faite par M. le comte B'errand , relativement aux communautés religieuses ue fenopies. Elle a entendu contre le pro^ jet, M. le marquis de Castellan et le' comte de .Comudet; pour Iç pro^ jet , M. Farchevéque de Sens; sur le pfojet^M. le marquis de Roi^é. Le 2 , on a repris la discussion relative aux communautés religieuses de femmes^ MM. le comte Lanjuinais et le baron Mounier ont parlé , le premier sur le pojet, le second contre le projet. M. le ministre de la marine a soutois k la chambre quelques renseignemens qui a voient «ttè rédamés d&ns le coui? de la di$ciission. M. rarchcTÔque de Paris a ensuite prm^osd rajoornement à la prochaine session, a8n que»- daiw ïia%$^me^ la chambre et le gouvernement puissent recueillir les do<'Wiwiiiw>#tô le* aiUieiMlcnehs. de Ms Lero«x.-î)ucliâÉeli^. ^ . Mv.dc Fréuilly fit «ke.^ réftexioi» générales mr la forme rt }:é> fbtid du bvdf^t. Il se plaint du- mauvais «:tat de» routes , et mdttjiic. < ^i%*i^ cfoi soient es karmoiiie -air ec notre, constitinioéh^» ■' ftï. ^ifieys^ de Mayiriiï)iao fût IVlugc des trairau» dft-jU Cambre 4« i-^iÔ. ft Lfi e6t4^ droit, dit*iJ , a toujuiirs veilië ^ux infténèts das'cbn- frihuahies ». L'orateur parcourt ensuifc les travaux financieri des sesMons qui suivirent cellQjdb. ^3L^^ .11 tfxwine par un examen spé- cial 5u budget de 1824, Le 3, M. DeH^^ip^^«i'9€|:«lp« du pi^^jetdir Joiicn ff qiu concerne les €ogageniens contractés sous tii^'^rse8 formes pûiir satisfaire aux besoins dii tril«or.'ltf'» pelalol dit que son vole pour la loi dçsiinaores o*est jpoint iVxpresaion .d'une (mfièrc eonlîanoc , naiin xm acte de^éyoumenl A^$ les circonstanetft diflieiles où se trotMr« l'Ëftai: K/-or«te«p'at|M]ttf kl marche.-du ministère; ><<|n 'il tipui^f^^jpceriaine et vAcittaHie* U h fidaint qu'en n-ait poiiifc présente dd! ipîraAUtioBs monfitr(Mqitts-, coo£f AitiitîcnneUes^t religieuses '| et ql#iilr lois anoM^NiCfites Je la fève* luti/om soient cfucùre ^pUiinet de nê^gm». - Le . «içiisteiiif ^ •4ttril «. Sut 4^vivre.ie 9ystcme.de celui qu'il a remplacé, et pçrpéfyic ka mêmes «bus. ■ ^ ' ••■ •• -. 1|. la mkinistrA de U'inX&tvaur nûjsand aux . attenifts iluTméppmAnl* ^t pa>Ic d^ i!^cjflf!ibu qni cxi«loit dana if^tié^ Aoit , rnéma «Uraiit le mmistcré acfiiei. ÏR. de Lnbourdènuayc entré aanr'ies dîâïaiis 4e cîexiui'se .passa dan^imc des réuniMis nuiavoietti4icniéi«ftrclssT4y» Akiles desdeiix ebambrjes soits les préréaens ministères; il raconte la scission ^ui eut lieu.^ntrc lui et MM. de Villèle et de Coébiête^ àprcp !Hne entre^'ue qu'eurent ces derniers avec M,'ÙéiH)tmf'(L'otaifSar est ^diisiciira foiaitttenYimtpttparleslnwtinnrca.de la cImb^^ ^ ^ i M. de Bonald donne quelgnos explications a ce siijetj il oroit que 4''enlr»nie en mie^tion a eu li^u dUea M. de Richêlio»! M..TJe"VBK;l< déclare qn'il n a des eii|a^emen9 a rem||dir ni vis*tt<^ii de M. v de La- iMurdoxinaye, ni vis-û-via d'aucun membve ; quHl n'en a coniractiis que •vis-à-vis du Bot,, des ehamiires et de la France : il n -est t»a impeisiDie ^e les paroles que lui attribue 1^, de LabduràaMisyé loient ^aies*: im. de Villèle termin'e en expliquant les pitû><^?^ "V^ ^"^^ ^^ ^*' lorsqu'il^ étoit sur les bancs de l'opposition et depuis qu'il eatiirrrvéay -ministère. S. £xc. retourne à sa plaee au nnlitea'dc.ifianiQes.iini-tcr- ^selles d'approbation, ^ ! _ ' M. Delulot fait une courte réplique. La cltîimbre demande la clô^ «ture ôt la discusâidn. M. Hyde de IN eut itte' ^oppose à la clottire, qui 'ji$t|>rn eût été vraie, M. Barounat auroit bien Éait de. la supprimei:; inais imaginer et rapporter uu tel entretien, n'est ni ingénieux ni adroit. On pi)uxi*oît reprocher aussi à cet auteur la manière IfistQ et âimilière dont il s'exprime isur le compte des personnages, (es plus recomniandables et les plus res- Eectés. Le cardinal Gerdil, mort il y a. vingt ans, a iissé une juste réputation de doctrine, dé zèle et de Siété; M. 6. le traite sans façon, et Taccuse d'avancer' es réueries. Il ne ménage pas davantage M. Asseline, évéqùe de Boulogne ^ théologien insti^uit, long-temps professeur de.Sorbbnne, el qui à son savoir joignoit la piété , la. sagesse , l'expérience , et tgutes les qua- lités d'un^bon. évâque ; il l'iippelle nn' g^lde ayeugle ftnn marnais conseiller. Ce n'est pas tout; il préiénd que, comme la plupart des professeurs de Sorbonné, m. Asseline- ne regardoit la question que comme une piir€| opinion y et qu'il en étoit sur le placement d'argent comme siir tel autre point dont le plus grar^l nombre anHÙt fini par rire^ C'est sur le témoignage d'un ecclé- siastique K^e M. B. avance ce fait;, mais, en vérité, quelle idée nons donwe-t-on là de M. Asseline, et des professeurs de Sorbonne qui rioient des cas de con- science qu'on leur proposoit? Pour quiconque a connu M, Asseline, une telle allégation est elle-même fort ri- dicule; elle.est de plus extrêmement J<^placée. ■ (259) M, BiffOnnat* àyott à réponcFré â ut> pfeiît' ecrîf de M'. Parchwêquè de Bordeaux sur le jprét, écrit où lé prélat s'est déclaré fortement contre le sentiment que ràuteur soutient. TcTut faîsoit line Icfî à M; Barônnat de lie parler d'un tel adversaire qu'avec l^^s^lus grands égards. L'âge, le caractère, lès vrr&is, Tinstrûction., toute la conduite de M. d'Avîau, son^courage pendant la révolution, son attachement à ses devoirs, luî dôn« Dent dans Téglîse de France une autorité qu^il n'est perinis ni d'ignorer, ni de contester. M. Tff. accordé pieu au prélat de justes éloges) mais ensuite il les oliblie^ CFU du moins il les affbiblit beaucoup par les reproches qu'il, lui faif . Je ne citerai point quelques expressions peu convenables sous la: plume d*un prêtre vis-à-vis d'un dès vétérans de l'épiscopat; mais ce que je lis, tome P'., page io6, passe toute mesure. L'au- teur y applique au prélat ce que Notre-Seigneur dî^- soit de Natiianaèl : t^oilà vraiment un Israélite dans lequel il n'y a point de ruse. On sait assez quelle esft l'acception ordinaire de cette phrase, que-, pair un abus trop commun de l* Ecriture, l'on aj^lique ordr* nairement au^ ignorans et aux simples. Ot/rappliqnét à «Ti prélat aussi éclairé que M. Pa'rçhevêque de Boi^ dèatix>, n'est pas seufé'iii'éftt fin oùWî de toutèy les coÀ*- "venanees, c'est encore une injustice criante, et un ou- trage gratuit; car assurément cette comparaison n'étoît . nullement nécessaii^ à la cause de M. B. Mais cet écrivain a le malheur^ et il lui arrive de gâter de la manière la plus fâcheuse leis éloges qu'il pa- roît donner dtf meilleur de son cœur. Il parle avec vé- nération et iiltérét dé là congrégation de âàiht-Sulpicé; il fiit^ dît-il, pénétré dé douleur quand elle fut expul- sée de ses séminaires, en i8i i, et il l'a viie av^c satisfac- tion survivre à sa dîsgi^âcé. ie suis persuadé que c*e*t de bien bonne' fbî que M. B.' parle ainsi; foutefb^Sr tourner !c feuillet, et vous lirez, tômc Iï,"p»ge 19^,-' R 3 ' ( a6o ) 4i|iif , ^1 MM. de SaUitrSuIpice sont éels ^futrJM. Pages :lès dépeint, c'esi>-à-*di{^^ opposés au prêt, un doit rér " ^mereier la Pros4dence de leur éloignçment, et la prier •de nous présen^r de leur retour comme d'une cala-- ^té puhlique,[Ov M» B. sait bien (ja€ MM. de Saint- Sulpiee sont gé^érajetnent opposés s^u prêt ; c'est donc 'comoïc s'il disoH absolument et sans coudilion, que ieur éloighement éioit Jxeuiîèux, et que leur retour était une. calamité; VéritaUemeat \h ne crois pas que M. B» eût Tintentioii (Ip manquer ainsi à un corps respecr table, et j'ainiisi àjj^enser qu'il voudroît ne pas avoir écrit ces lignes si i»ffensantes e( si peu mesurées^ La chaleur de la discussion lui est funeste, et il se laisse aller, apparemment sans s'en apercevoir, à des expres- sions amères que l«s plus, belles protestations ne aau- toient efiacer. .,. . ' Ici il trouve dans Tliomassîn un excès dé déraison^ quoiqu'il saçbe bien san^ doute que ce savant et pieux Oratorien étoit aussi modéré dans ses opinions que )lW dJcieux daqs tous s^s écrits. Là il ditque^ si Louis XIV .a consulté les théologiens wv le prêt, c'est qu'il ne connoissoit pas les droits de sa couronne^ comme si ce \:ii'étoit pas dans un souveraiçk une louable, i^éserve et nue déti«pttesto idetonscien^ct «diguîe .d<'estim<^iqi|^.4^ consulter sur une matière controversée les hommes qui l'ont étudiée. M. B. traite fort mal les théologiens et les casuistes ; ces généralités4à> sont toujours dé][dâ- cées , ' à plus forte raison de la part d'un prêtre qui écrit sur des matières de théologie. Gomment n'être pas étonné aussi de le voir, tom. I". , p. 3o6 , dénoncer en quelque sorte des confrères, et rappeler des temps . d'égarement pour exciter apparenunent l'autorité à sé- vir contre ceux qui ont une au^e doctrine que M. B-? Le langage que lient en cet endroit l'auteur ne nous 4ti)nneroit pas dans un ennemi du clergé, dans ces ^l^«mateur$^ont notre siècle abonde. Comment un "ptéité va*l-îl st faire leur échéi nW-ce pas de sa part Hh -procédé peu délicat que de sembler chercher à comnieUre ses confrères avec les m^istrats, et de les Erés^ûter domme dés séditieux qui prêchent la désot- éissance aux lois, et dont il faut réprimer les écarts éi surveiller renseignement? U y a.atfséi dans l'ouvrage des traits bien durs' et bien hors de -propos contre M* Pages; qu'on l'appelle M4 ràuocat Patelin^ et qvLtyn se permette à sou égard d'àtittiesplaisalitei'ies de. cette Ibrçê', c'étoît déjà trop 5 iHaisqu^On rappelle' des auéo- . dotes des cent jours 5 qu'on ait l'air dm lui reprocher le traitement qu'ail a et la chaire qtf il occupe*, c est un« malice d'autant moins amusante que M. B. revient sou* vent surl« compte de cet adversaire , et ne lui épargna- pas les objurgations et les sarcasmes. Il faut convenir aussi que dans le nombre des rai^ sons qu'il donne -pour appuyer son sentiment sur le EréXy il y en a de i)ien foibles. Il insiste beaucoup sur i sanction donnée par Louis XVI au décret du 3 t)c- tobre 1789; mais Tautorité de cette sanction est fort affoiblie par la déclaration que fit ce prince dans son Testament qu'il regrettait beaueoi^ aa\foir mis son nom à des actes {jUi panaient être contraires à la doc- 'iriWoÛàÛdâ th^M'Oè f^/li^e. QuiSbtms l'I^ondrarq^e dans l'intention du Roi , le décret du 3 octobre ne fut pas compris dans le nombre des actes auxquels il étpit lâché d^avoir coopéré? L*auteiir tire un autre ai'gu- ment de ce que Pie VI a élevé au cardinalat l'abbé Maui'j, quoique celui-ci eût parlé dans rassemblée constituante «n faveur du prêt à intérêt; c'est un bien foible raisonnement. Pie VI auroit pu ne pas approu- ver la conduite de Tabbé Maury en cette occasion;, mais cette conduite ne pouvoit en tout cas être regar- dée comme une lâche apostasie, ei les adversaires du prêt n'ont jainais traité ceUx quide soutiennent d'opojr^ tats. M. B^aronùàt dit encore que. le Pape régnant a^ (^63 )• formetiemeot approuvé ks décisions àa eardiiiàl légi4j Stii;le prél, telle* que nous les avons rapportées dans- natre n*. 886; mi^is il n'y a aucune preuve de cette approbation du Pape^ et même on a dit dans le temps qtwAe saint ¥èxe a voit blâmé la décision du légat. Énfîti M, B.« prétàid tirer avantaâ^e de ce ^ue M. levé* que d'Hermopolis n^a }amais parié contre le prêt dans ses conférences, ce que le prélat eût dû la ire ^ s'il eût partagé le sentiment que M. B. combat; mfirs il est clair que cette question n'avoit aucun rapport 'lavec les matières qiJMpi^ traitoît Tillusti^e orateur, et une dis- cussion sur le prêt auroît paru fort déplacée à ses auditeurs au- milieu des preuves fondamentales de la^ religion. Le sav-ant prélat avoit trop de go^t et de tact pour mêler ainsi des eboses disparates. "Os observations sur l'ouvrage de M. l'abbé B; mon- trent, ce semble^^ que Tauteur n^a pas assez mûri son plat] , ni bien pesé ses paroles ; il auroit donné bien moins d'armes contre lui, s'il eût -été beaucoup plus court, plus grave^ plus mesuré, plus sobre de di-» gression«. Nous serions fâché que nos reui^ques le blessassent; nous les avons faites en conscience* -Nous devons avant tout la vérité à nos l^teui^ t ^Jbnieuis Bâta, ma^afnMA)èrStas:^^'''^ / >wi i::,;^ >i> frOUYEnL«8 * ECCLZSlASTlQtfBS . Rome. Le son des cloches et le bruit des canon^ du chit'eaa Saint-Anjge ont annoncé , le 21 lûars , que le saint Père ve- iioit d'entrer dans la vingt-qiiatriëme année de son pontificat. ] /anniversaire du couronnement de notre auguste Pûnûfe a éjlë dflëbré dans la chapelle du pftlaîs Quirinal. Tout le Sacré CoUége et U prélature aissîsloient à la grand'messe ponfifi-*» cale y çétébrée.par S. Exe. le cardinal detla Somaglii, étéq[tte fie Porto et camerlingue, de la sainte église romaine. Sa Sain- teté, a reçu , les félicitations des ministres étrangers, et là joie publique s'est madfestëe parmi toutes les Clâissei de la pdpn» ( 265 ) lotion, he j&ob-y Jes palais ^es cardînau^r» cçux de la ooblei^ «t des personnes de distinction , et les édifices publics , ont é^ îllunaînés. M« Filonardi^ nouvel aumônier de Sa ISaintetë, a fait , à cette jiccasion , une abondante distribution d'auraônel aux pauvres. Paiiis. LL. AA. RR. MoNsiEuii et M"*^ la ducbesse de Ber^ vnt assisté à l'ofice qui a eu iieu le 7 ^xe mois^ mafin et soif, h la chapelle du château, à l'oçcalion delà fétede l'Annonciation* ,,■ . •r-On a célébré avec beaucoup^ de pompe , à ÎSaiiit-Roch,, le 7 de ce mois , la fête de rAnnoncia.tion et la côoséçratiop à la sainte Vierge. Avant six heures,. la nef et les bas côt^s étoient remplis d^ine foule immense'. L'iititel (jlè la mission étoit richement décoré. Les fidèles t>nt chanté des cafvtf^es }u$(|u'à sept heures. Un missionnaire est ensuite xnonte 64) .Raiisân a j^ronoace^Ift €o«sicration k la lainfe Vierge, cfttele» fidèles rëpëtoient à voix basse. On a ensuite chanté le Magnî" jficat et exécuté des-molets. I^a cérémome «Vsl terminée k ireuf heures, jmr la bénédiction. Le plus grand ordre a régné ])eDdant toute la d|irée de l'exercice., et le nouibre des fidèles B*a point Dui au recueillement. Le lçnden»ain, on a célébré, à dix heures et déiîiie , une messe basse, et on a fait, k Faute! de la mission , la consécration des enfans à la sainte Vierge. — Le service qui se CfjJëbre annueliement pour le reposée» âmes des victimes inhumiées k Picpus aura lieu, l^e mercrecTi p avril, à onze heures du matin, dans la cbapeHe de iVla^» bljssement, rue as Picpus, n*. i5. «-Jeudi lo avril, ài^ne.heure, une cérémonie pour l'a fjte de PAnoonciation aura lien à l'Infirmerie de Man&>Thérëse y ^ rue d'Enfer, n^. 86. Cette fête a été remise k ce jour pour cette Sbaison, par M. l'archevêque. Il y a indulj^ce plénière , ac» cordée par N. S. P. le Pape aux édëles qui , après avoir com^ munie, visiteront;, dans le cours de cette journée, ta L'ombre, do pieux evéqne a applaudi sans doute au cboiz do testateur r Marseille a des droits s^ tçnt ce qi|î lient, à la gloire et an dévoùment de Belsuncé. ^ • — Des troubles graves ont éclaté a Fribourg le mois der- nier, et ont plongé cette ville âavfi le deuil. Depuis que le conseil du canton a confié aux Jésuites l'éducation cle la jeu^- nesse, le parti qui protesta en 1818 contre la réccpption n "d'un dep principaux magistrats et devant le palais épiscopal, oii ils oiit rail entendre des cris scandaleux , dont nous ne souillerons poinjt notre plume. De là cette bande s'est rendue devant le collège des Jésuites, ou elle a répété les mêmes cris. On a tenté à plusieurs reprises d'enfoncer les portés du collège^ des vitres ont été cassées ^ etc. et le tumulte a été porté à un tel degré , qu^on a été sur le point de faire battre la géné^ raie. Cinq de ces perturbateurs , qui appartiennent, dil-on, à des familles dilstinguées, ont été arrêtes et traduits devant le conseil criminel , par sentence du conseil d'Etat. Depuis cet essai infructueux que it parti libéral a fait de ses forces,, l'abbé Girard fait àes examens publics et extraordinaires de- toutes ses classes^ et le parti vante Beauco|ip les pogrës de& élèves. Mais l'ofùnioa publique est fixée ^tt cette deruiecei ( 2«6V tenUtÎTe ne Mrv^ ^u'à «ffermir le clergé^t 1«» ihiWriles et Fribourg dans les principes qu'ils ont adoptés. IfOUVELLSS POLITK2UES. Parw. Le Roi a apnrou-vr îe projet d'élever à Nanci un nionumen* à la mémoire du roi «f inîilaB , duc dé Lorraine et <^e Bar. Ce mo- tiunu'tit consistera en une statue érigée sur une des place» de Nanci. ~ A son passage à Orléans, S* A. R. Madame a donné une somme de looofraiK» «pupur é*re aur leur âdélitéot ^i|f cdfistaiice a «ll]^ôrter' Id fôligues d«M longue marchei D«n«;i9.«erf coltrd, elle leur annonce qu'ils vont repkcer le roi d'Espagne sur son tl-ône. «Vous respecterez," dit-il, et vous ferez respecter la religion, le» lois et les propriétés». Le a avril, S. A. R. a adressé au peuple espa- gnol une proclamation gui est tin modèle de sagesse , de mudération et de loyauté. « Je vais ^anchir les Pyrénées , dit ce Prince , pour rcf lever l'autel et le trône, et pour arracher 1re. — Par ordre ileM?'. le Prince généralissime, défense a été faite aux courriirrs de commerce de dépasser les frontières de France et . «~ l)c« v.olontaires royaux de Toulouse >ont>^é^enté , an nom de tojK leurs frères d'armes, un placet au Prince gi'nrrali^.'^ime pour lui demander coonne une faveur d*«}tre employés dans laMBoie des Pyré- AÔes dans le grade qu'il plaira h S A. B, de leur assigner, i — J/e quartier-génçral de la lo^^diVisjôn tniiit^re, étebU'ù T^tf* îoiise , est transféré , par ordre du ministre de la guerre , à P-erpif^haii.' Tout rétat-mafor a du partir, le ier..a^|.j{^^(j«Y0ulQi]9e pour ^re rendu 11 Perpignan le 3. -^^ Uq ordre «du jeur publié à Toulouse, lé 3i mars, porte que le Hoi a ordonné qu*en outre du titre et des pouvoirs de général en chef (le Tarmée des Pyrénées , S. A. R. Më'. le duc d Angouléme sera in-' . X 9 :'i du titre et dès-pouvoirs de commandant supérieur des ie«. et4 4S di^ irions militaires, et de la division des Pyréneen-Orientalet. — M. de Romilly vient d'élre nommé vaguemestre- général du corpt 4 aruTée commandé par M. le maréchal Moneey. — Les sept cents prisonniers espagnols, parmi lequel s oo compté . soixante oftcier«, faiU par Santos-Ladron, dans la vtetoire obtenue * sur les constitutionnels aux environs de Pampehine, ont été envoyés «n France, et dirigés sur Toulouse* par ordre du général Guilleminot^ — On a arrêté h Saint-Jean-de-Luz un habitant de Rayonne qui étcùt* fli'l^oh, en correspondance avec laide d& oiui^p du général GuiUe- luinot. — M. le comte de Breteuil, préfet de la Gironde, a>adresséy le :i^«$ deeemeis, une i^roolumatioii^ aux Bordelais fonir ienauHinoncer Tar- ri\^e dans leur ville., le^4é o^^mois, de & A. K«Mà»4«i. H. le pic«* U t Tappelle le courage héroïqne que déploya cette au^vstè Prinoeise «fn i&i5, et la Gdélité «t lamonr que montra la ville du.is mars, il cette déplorable époque. ^ - • -— Le télégraphe établi depuis peu à Bordeaux sur le olocber de Saii)t"Mich.e1 est presque toujours en mouvement. La ligne télégra- piiique de Bayonne à Paris aéra en pleine activité du i5 au ao avril« — M. le procureur du Roi à Marseille a interjeté appel, à mi^ HÙnâ, du jugement rendu par le tribunal de police correctionnelle de cette ville contre les jeunes geni. ^uiavoient outragé M. le maire de Marseille» et troublé une procession. . — L'autorité a fait saisir dix-hi^t numéros de la Nacelle , journal libéral qui se publie à Itouen. — Le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan a condamné, 1» •À'J du mois dernier, à six mois d'.emprisonnement et aoo fr. d'amende, le nommé Lamarque» qui , le ii du méme^mois , a voit tenu les propos lc<< p)u5 outrageans contre S. A.. R. M""«. la duchiKsse de Berri. ^ — M. b coBtrcramirdlJacob est nommé gouverneur de la Guade- toupe, en HUkfUeemâni de M. îe comte de Lardeaoy, qui tvoit ma^ oifestë le besoin de rentrer en Praace. •— De grands changemens viennent de s*opérer dans la police de Strasbourg. Des qaatre commissaires de quartier, trois ont été réyo- craés. On dit qu*u sera créé un inspecteui^ de police qui travailleroit directement ayee le préfièt. Les commissaires de police nommés en emplacement des r^pqués sont, dit-on, les sieurs Letss, ancieit employé à la préfectiav, percepteur à Wîttenheim^ Heisch, cotti«- missaire de^ police à Mulhansen , et Botia , ancien négociant à Stra^' bourg : le sieur Leiss rempliroit les fonctions de commissaire central. — M. Frappier de Jërusaleili, père du procureur-général à Vile Bourbon , a été iwmé ,- le-ai^ du mois deiiiier^ procureur du Roi k Péronne. — M. Massey de '^rohe , avocat» a été nommé substitut du procu* reur-génëral k Bastia. — On annonce que Técole dVquitatîon qui étoît k Saumur va être transférée à LnneviUe , et que Ton est sur le point de commencer lea travaux que nécessitera ce nouvel établissement. •^ On reconstruit dans Tarrondissement de Bar-le-Duc Téglise de Montplone. En creusant dans l'ancien édifice les fondations du non- Teau, on a trouvé, i^. un coffret en plomb qui renfermoit un coeur hu- fiain bien conservé ,' a<>^ plusieurs tombeaux , dont un a surtout ûxé attention ; il contenoit le corps bien conservé d'an ecclésiastique en habits sacerdotaux : des cbeveux blancs gamissoient la tête d un vieil- lard vénérable. Ainsi des vêtemens et des chairs avoient résisté à la destruction^ tandis que les planches de ce cercueil et de tous les au- tres étoient entièrement pourries. -^ Sur la demande du baron d*Erole», M. le baron de Lès^ garde du corps du Roi , vient de lui être accordé pour aide de camp , avec le grade de capitame. -^ Le généMi royiAUteUlmann a ob|«|i»4esr succès dans lej^»ira|ime été Valence, cCest entae à Téruel et à Marvierdo (raneienpeSagooie)» position tr^-forte, à quatre lieues de Valence. Les autorités de cette ville, irritées des progrès des roya]t5tes, onl déclaré que Valence étoit en état de siège , et ont avouvi leur fure*ir sur deux cents religieux ou prêtres qui ont été embarqués pour Majorque. — Le comte d*Amarante a remporté , le i3 mars, une victoire com- plète sur le général constitutionnel Luis de Regoj trois régimens ont passé sous les drapeaux du comte. -— Les dix-sept mille hommes de troupes autrichiennes qui dé- voient quitter le royaume de mpies ont terminé leur passage par Rome. — M. le duc de San-Loreozo a^ échoué complètement à Londrc» dans le projet du nouvel emprunt qu*il s'étoit chargé dé négocier dana c *tte capitale au liom des cortès. — Le sénat de TUnivér^té de Bonn (Allemagne) a fait publier in» décret, à Toccasion de quelques troubles aux«|uels une mesure de>sim- ple police avoit donsé lieu parmi le» ^tudians. «— Le Chili aépvoiuvé>.lc 1.4 novembre dei^ec, un tfemblemeat de lerre terrible, les égliseft de Saint-Jagfo ^ la capitale , ont beancoup souffert. La ville de Valparaiso , dont la pof^ulation s*éIfeyoit à di&-^ sept mille araes, a été entièrement détruite, à l'exception de quel- ques maisons. Environ deux cents personnes ont perdu la vie. Lea habitans de Saint- Jago logent sous des tentes hors de la viUe, dans la crainte d'un nouveau tremblement de terre^ — L'empereur du Brésil a adressé , le 8 janvier dernier, une procla** mations aux Brésiliens qui. résident dans les pays soumis au Portugal. Leê Brésiliens perdront leurs droits de citoyens»^ et leurs biens seront confisqués, s*iU ne rentrent d&ns lenrs foyers dans le terme de siis mois. • CHAMBRE tVSS 'PAIK9. Le i avril, la chambre a entendu M. le comte Roy et M. le comte de Tillemanzy sur les ciri^ projets de loi relaws au budget de i8ai« Plusieurs pairs ont parlé sur un incident qui s'est élevé relativement à la caisse des invalides dé la marine et a celle des invalides de la giierre. Il a été ensuite voté au scrutin sur l'ensemble des projets i qixï ont été adoptés à la majorité dé 98 voix contre 6.. CnAMBRE D£8 DEPUTES* Le 4 fl'^il > M. de Bourrienne , rapporteur, présente le résumé de I# loi 4és finances. «La commission toute entière repousse, dît-il, les injustes attaques de M. de Labourdonnayer La commission, après avoir mûrement discoté les divers moyens d'accorder aux deux mmi»- lères de la guerre et de la marine' le supplément de crédit de 7 mil» lions 5oo,ooo fr., s'est vue d^s la nécessité de rejeter cette demande. Iff. le rapporteur combat diverses propositions qui ont été faites. Il annonce nue M. Planelli dé Lavallette fera un résumé sur certainf objets de aétail. ''' *• "'M. tâ'pi^d^nt donne tçefofetles amendeniens'de If. de Bonvillç. C^boDOeable -membre déclare ^'il retire ses afnendem^ns , et eiï dé^ ireloppe les motifs. « La connoissance qu'a donnée M. de ViHèle dé la situation du trésor, et les talensdece ministre, dissipent, dit-il, lés inquiétudes que j'avois conçues ». L'orateur termine son discours en conjurant ses collègues de s'unir sans réserte au ministère dans lès .circonstances difficiles où nous sommes placés. L'intérêt de la France et de la monarchie demande qu'on abjnre de funestes divisions. Ce discours est couvert d'applaudissemens , et l'impression en est ordon- née par acclamation. L'article de la dotation de la chainbre des pairs est retranché , et reporté au budget du ministère des finances. M._ Bazire parle contre les agens de change, auxquels profite d'une manière si scandaleuse la dette de l'Etat. Il émet le vœu que leur nombre soit doublé , et qu'on apporte une grande attention dans le choix des candidats^ l'honorable membre a été profondément affligé de la scène et de la scisi'ion violente de quelques membres. Toutes les passions personnelles doivent être sacrifiées , et il est urgent dé $e réunir. MM. Delalot et dç Labonrdoniiaye tnterpeHent virement . < ^70 ) forafetTr,' qn\x\f^nù dc'blHbone. La cAambrc adopte le ï •'*'., arlicîé (lu projet t\e Uii , les ^5 millions de la liste civile^ et les 9 Diîlliors pour U fami le royale. On pas.«e au hnrfget de la jas^ice, porte h la «om me. de i^ millions AJ^,5ogfr. M. le garde de» *cenux répond aux divers disetftir^ oui ont elé prononcés dans la discnsfion générale , contre son minWere. 11 combat la proposition de M. Hyde de Nenville^ tendante à nç. pas accorder la somme tVi^àndée pour raugraentatipn des traiteméns (\'m magistrats de^iekpTei*'iribtinatix de première instance, et à réduire le nonibre deSiitrilmnaax, dovnoye Montltfc j>réte serment, et prend pKtcS^au côté droit. Mb le vicQiv^e Dtgeon-, minlcfre de la guerre , a la parole- H donne eonnoissanre d^un projet de loi contenu dans un article unique, et cl'uprés Icquei^îes jeunc^i^ens qui par leo)- âge appartiennent a }a classe de i8it3, et qui ne devroiént 'être appeb^ qu*en i8a4« pour- ront, s'il est jugé nécessaire, l'être dans le cour de la présente an- née. Sw £xc. développe les mot fs de ce projet, dont la diM^ussion préparatoire est renvoyée dans les bureaux.- L ordre dn jour est la reprise de la discussion sur le budget delà justice. M. Eibard combat 1 amendement de M. Dnvergier de Uaw ranne; ce dernier persiste dans sa proposition. L'amendement est écarté à une immense majorité. Le côté gauche continue à ne point prendre part aux délibératidrs. M. Deialoi a la parole sur Tensemble <]u chapitre des con<:eiIs i^n Roi. Il déclare qu'il ne veut point attaquer les personnes , mais seu- lement l'admiiiist^alion. L'orateur rapporte ensuite des extraits d*iin discours, pronc^ncé en 1817 par M. de Villèle pour prouver l'in^iti- lité et Tillégalité du conseil d'Etat. « Dois-je,> dit-il, embrasser l'o- pinion du député de 1817, ou celle du président des ministres do i8a3? je ne vois que M. de VillMc qui puisse mcj sortir d'enibarr.îF. Une vive agitatitn sticcùde à ce iU-»cour>\ ( '7» ) MM. âe Villèlc , Bénoîtt et Diidon rvdaràent presque en Miém« tirmps la parohe. M. Benoist dit que la légalité du conseil d*Btat a éjté d«'iïiontri^e dans le temps par des argumcns irrésislibîes: c'est une des branches les plus essentielles de radministraiion publique. M. de Villèle : « En 1817, oa deniandoit là création de rentes n^goi'iées au taux de 5o pour 100, k l'effet de pourvoir aux dt'peme s de roerupation. Dansjun état de choses n malheureux, je si^nalpis à r administration touterles économies qu'il é toit possible de faire j mais aujourd'hui les circonstances sont changées. D'ailleurs, après de mûres réflexions, j'ai partagé l'opinion éclairée du ^ouvérnemenL Dans Taf- faire Mathéo, la marche constitutionnelle a été suivie». MJ Delalot réplique : « Il insiste nnr la nécessité des Lois 9ur la res^ . ponsabilitë des ministres» et sur l'organisation muni(;ipale> M--le gaJrde des séëaux a)oute de nouveaux déycloppemens sur la nécessité du coi%* seil d'Etat. M. Leclerc de Beaulieu ne vote le^jdé penses du conseil que dans l'espérance d'un meilleur avenir. La dépense de 1 million 33,5oo fr. pour les ministres d'Etat et le conseil d'Etat est votée k une, iminense majorité. M. Hyde de Neuville , qui avoît proposé une réduction sur le trâi-. t«ment des cours et des triounaux , répond à deux objections qui lui avoient été faites la vtjlle par M. le garde des sceaux et M. Mes<) tadier. L'honorable membre retire son amendement. M. Leclerc de B<^aulicu le reprend en son nom : il est n jeté à une majorité considé- rable. La commission propose d^'ajoutcr k ce chapitre une somme de 1 5, 000 francs poiu* fa création d'une seconde chambre a la cour royale , de Corse. M. Sébasliani va prendre son coutume, et se lève pour Ta* niendement, qui est rejeté à une trçs-foible majorité. M, de Pi|y- matirin propose une autre âirgmentation de j5,ooo francs qui «croît destinée à établir une seccnde chambre dans le tribunal civil de Saiut- Gaudcus. M. le garde des .sceaux combat cette proposition , qui e^t écartée à une immense majorité. Tous les. aujtr^S/ chapitfes du budge| de la justice sont votés sans cobtradiction* : ' , . ^ • . ' î Le 7, M. de Saint-Gery fait, au 00m dé la commissÎQn du budget, jin rapport sur diverses pétitions relatives au mode de perception des contributions indirectes. Les unes sont renvoyées. au. ministre des nuances, les autres écartées par l'ordre du jour.. Ik^. de Sainte-Marie conclut, an nom d'une autre commission, à l'adoption du projet -tend an ta autoriser le département de la JNièvrè a s'imposer extraordinaircment 3 centimes par franc pour letablisser- nent de l'évéché de Nevers. M. le comte de Marcellus conclut^égalcment a Tailoption du second projet qui autorise la ville de Marseille k einpruntcr une somm^ de iSo^ooo fr. pour les frais d'établissement du siège épiscopal. La com- mission propose en outre d'e.\empter du' drçit d'ejircgv: tremcnt les , actesrelatifs k cet emprunt. L'ordre du jour est la discussion sbr le budget des off^tires étr.in.- gères, montant k 7 miHions 8^ 1,000 fr. M. le ministre des affaires étrangères monte k la tribune. L'orateur entre d^ns le .(1é,Yplopj.e|u#nt 4e9 divenes dëpe&aM iU MOx ninittère. Son discours ^ plein des coq- Tcnances parlementairit'» nourri des souvenirs de Thistoire, et oà respire l'honneur françois, est accueilli par les murmures les pkit Batreura. M. Duvergicr de Hauranne appelle Tattention de rassemblée sur nos rapports avec les Amériques espagnoles et avec le Bri'sil. % le ykiinistrc des aifaires étrangères répond que les relations politiques de TEurope lui idterdiseM toute eifbpiicalion relative aux colonies espa* Knoles. S. de, donnv^çs rensciguemens -sur nos rapports cc.mmer'- liiaux avec le Brésil. Tous les chapitres du budget des affaires étran- gères sont adoptés sans amendement. ' \ , - Le budget de Tinférieur est porté à 1 1 5 millioifs.-'M.' Hydé de Neu* • tille-demandtf «|^ Jarsomme-^c^ i^^ooO'&^.ppiir les «oards^uiuè^ d« naissance soit doublée. L'orateur donne des dévdoppemens inspirés par la religion et la ebarité , et qui sont soutenus par M. de Marcellus. Quelques députés et M. le ministre de riotéri'cur combattent Tamen- ment , qui est rejeté à une immense majorité. MM. de Sesmaisons 6t Duhamel demandent sur les coioiis de Saint- Domingue une explication , qui leur eit fournie par M. de Bourrienne et M. le ministre de Tintérieur, MM. Sirieys de^Mayrinhac et de Cas- telbajac orononcent des discours sur les haras. MM. Leroux Duchâ* telet et Hyde^ de Neuville retirent des amendemens qu'ils avoient .proposés sur (industrie. M. Terrier de Santans demande une réduction de aoo,ooo fr. sur les bourses des collèges royaux, et se plaint delà distribotion de cçs }}ottr«es. M. Cuyier s'appose à Ta^ieiidemeAt , qui est appuyé par >[. Pavy. . AU RlÉDACTSURà Monsieur^ î| jr a erreur, bten involontaire de votre part sans doute» dans renoncé aun articJe inséré dans votre n^. 90a, relatif à quelques brélats nommés en 1817, qui n'ont p^tiU été préconisés dans le comis- fobé du 10 nnffs. Cette erreur ph>vient,'aaiis aitcun doute ^ de renset* frnement qui vous aura été transmis avec inexactitude, et vous aviez , dans le numéro précédent , témoigné avec raison votre étonncment que leur préeonisation n'ait pas eu lieu. Mais cela ne tient p%is, ainsi qu'on a pu le croire, à ce que leurs informations n 'avoient pas été . dans le temps envoyées à Rome; car il est positif 4^ii*elles y furent , transmises de suite. Ces mêmes prélats n'ont donc point recommencé 4eurs informations \ mais ils ont pris de nouvelles précautions pour que les omissions qui les concernent soient réparées le plus tôt pos- sible, et ils se reposent sur l'assurance qui leur est omcieltement ■ donnée, que rien ne sera négligé à l'effet d'accélérer le moment de leur institution. Veuillez, Monsieur, faire usage de celte* explication , dont Tau- thenticité est irrécusable» et recevoir l'assurance de ma considéra- tion très-distinguée. Un de vo^ abonnés* Paris» 5 avril i8a5. (Ssmréii 12 avril tSatl^ (N**. goS.) iK fiistoire des troubles surifenus en Bcaicn J^jj /e 16'. êî ^, la moitié du j j", siècle ^ par iea M. l'al|qé Poyeda- T/ Yaiil, curé de Saint-Muilin de Salics/Pau, rS^a* ^' Si les hîitoires parliculiëres de» provinces ménlent d'ex cirer rintërét, c'est surtowt lorsffv'elles se ratlaeheni f«r quelqdec ^iois à rhistoire générale, et qa'eHes offrent un caracteirè^ plus marqoé ou quelqu'une de ces graueles seënèf , de ces vi^^ vas 4eç^usses , de ces révolntions inattendues qui sortent de Itordre ordinaire, et qui exercent ohe puissante in flueoce sur l'avenir, l'histoire du Béam peut ètr& rat£^e dans cette calé» gôriej elle offre un grand changement en fait -de reh'gion etds- UQigues agitations politiques ; elle en expose lès causes, les ctr*' constances et les résultats, et elle fait sortir la vérité du milieu des nuages dont on l'avoit enveloppée^Mr-l'ahbé PoyedaYaiii n'a rien négligé pour s'assurer 4iet rai ts. Il vivoit surles Jieaiii | mimes ; il avoit compulse les archives des Etats da Béaipn , «t celtes des prinoipalea vtUes du fMrys, du l&ésor royal de Pai*^ dtê chapitres de Lescar et d'Oleron , ées mopasteres /des cliib- teanx. Outre les histoires puhttqptes, il avtnt fait ussge dedhi v«rft manuscrits des derniers siècles. C'est sur tous; ces docmir fl»eiis qisere|i0se son récit , qui porte, un caractère inconteMc^> Me d'exactitude, de candeur et de honn^ foi. L'auteur parott; sans passion, et, quand il accuse, c'est parce que les CBatar.j^' contraignent, et sans y mêler aucune anMrtuiaè ni. aucune^ . exagération. Anssi son Histoire est^ on peut le dire , un fnomk»' ment précieux cour FEglise de France , et <:e service qu'île' rçndu à sa province est aussi uri service rendu à la retigiiQ«l|;. en montrant rojfpression exercée contit lefs. catholiques^ et l'intolérance pratiquée constamment par leurs adversaires^ Le Béam étoit gouverné :ia. commencement du seiaièmei siècle par Jean d'AIbret, roi de Navarre, qni fut dépouill^ de la plus grande partie de ce royanme par Ferdinatidy rei 4' Aragon. Jean s'enfuit de Pampelttne» et le retira en France; il mourut en iSf^j k Monein dims le Béari^, aprèi^ TQmêXXXr.V4^êclan€lif.e%duhs,i. &, ( »74) Woîr tkh de vains efibrU pour recouvrer ses ÉM»* Bttfiiri d'Albret, ton fils, ne fui pas plus heureux; toutefois Im Bëam e'toit tranquille sous sa domnaation, c|ûand les pre?* œière^ çjB^ences do protastanlîsme y furent fetëe» par det. Ibj^ufs qo'aceu^lfoît Marg^^itè, sœur de François I^. et- feittniè de Henn d*Albret. Cette renie ^inroic lea beaini; es- prits ^ el)r reçut ches elle Calirin, Rçinssel, Le Fèbre. Aiar eoor on tournoit en dérision les prêtres et les religiepx. fie ressentiment qu'oh a voit contré l'Espagne amenoit de l'étm*» gn^meiit pour beffetfgion cathoK^iie et pour le Pape ^({tta V^n pretendott avoie fiivorîsé FinTatian de la Navarre. Le pefit^ ehani que la reine montroit pouf: les plaidrs contribuok en- core k accréditer une religion i^ommode et débarrassée dea; pratiques gênantes du catholicisme. Le Béarn se peupla der MMine» échappés de leurs cloHres. Solon, Garmle deTadM, ae tkiarie cinq ébis , et devint ministre d'Orthès ; Roussel , I>»-. minâcain , trouva le moyen de se faire nommer évéqoe d^- . leron^ et se servit de son crédit pour propager la réfioarmç». Cependant, Matguerite parut revenir à la aefi^îon- dam soBa» demièrefl awiées ^ et éite mourot , ainsi que s«» épom , daoaR > ka praUqoet' de l'église eallioltqae. n ■ Jeanne d^Albret , lebr fille «mariée d^ebord am 4luc de €3k^. «et 4 puis k Antimie^de Bottibon , devint reine de Na varie eir» i4SHS^|ee*fiitelt»q«icfiiMom^pil l'ouvrage comimicé Mf jih ÊtÊré. Cependant, èHéiH d ^uh i it ^nferirdn -émtérBitfe du ea^ . tlélkisme;^ mai» eniméma lettips ^elle attirait Ab^ aàm^P^- dé Genève, et Isvorisoît levra prwKcattons dana ses EM^; tieu k peu elle se déclara tant^^faît pour euiu Après l'afiiiae; ^KmAoi^B f , elle reprit l'exereke de la religioii eadioilqne , et aaaîirta imUiqaenBeiit à la messe à.Nérac fvec. son -mari et. aoirfib^ elle -envoya mèrar Hévéqnede Gomingeaà Bèaie pcpr. y faire Jnt Pape àe$ protéstatiottf ^ reapect et êa Sdâïië.r Apres le cc^Ieqne de Poisi^, Antoine de Be^n rbon panH reve^ lâr aittcërénnent à Ta religion t il renvoya $ê femme^dana b i^éam, lut défiradk de se mêler de réc^ocatieit de-smi Oirêf. im>nnit catboltqiieaux Andeliaen i563. • Cet évënemeni laissa Jeanne plus libre de-ai^vre son pen» eliant pour le éatvinitme. Elle ibrorisoit bi spoliation vdea ^iises et le^mariége des prêtrea^>^et âiîseit aUîanca..aveç k» paotestansde Franoa^.En i5Sd elle reçut pobtiqnementlacèèe'. f uiyaot le él calviniste. Le clergé éatholique éloii )0O9peI|er - • (275) ment prfvé de ses églises #t dé sejf /evenus, qui étoient attri^ btrés aux prôtestans. De nouveaux mir^istres e'toient appelés dans le pays. Les processions de 1â fé(e Dîèti furent défend^^es^ tt les ma gis t fa t& ne pouvotentiles autoeiser, sous peine .de mort , dit l'historten v p^ i6i^TLeS'£lats du pays fîreitt âei rqM^ëiinitatiiQnr t pi'ciliitang ajmA piHé lacati^é-f àmé é^'hescvr^ b iva»', p<«CT^ai»j«iii»i €H.yetytftstMd ce^ esênr^ vvH te kfndeitt*itt avec pofD^ ctee danft!i# mffae i^Htr^ !0te jr inlerdit torit exercice de^ la reHgîon c»*^ ^KMe, «t|Âritla tnéme imsiire pour l^^be^e Satnt-^J^'* K^irdaD» la même viHe; dei^iorte cfue dès.ee moment le ser« rîce divin cessa dans Lescar^'eù ^ ne, resta pas^ de tii^ces dtf cnhe public. A Oleron , les chanoines ayant refusé de .se sou- mettre èrde parèilr ordres de ïa reine, furent arrêtés. errow eii prison. Le cardinal d'Armagnac adr(;$sa sur tous ces fv^, cédés à Jeanne des représentations fort bien '^ faites, et da^es da i8 août id63,' m^îs IrUes n'«prétërent. point r^xécutioçl des vues de la' princesse. .*./ Par ses «rdreson fît une saisie générale. des rneubU^ et pr^ iieihens de^ églises. Les commissaires de la reine cbassoiiîdt les prêtres Ses églises , et y iftscàUofent de force lesininistres^ Je fàderétneutér, les tin? parmi le peuple tenaTit pour l*hr* CÎehne Teifgion, les autres se dë^îUraiit pûur La nouvelle. Ctl . âiBrttîiMi étôfiprït toujours protégés. On n no» ôrdonnatice <|tl 3'îtiin^i563'^,-^ui>enjrîtgnoi(. Ilfe*é les habitant de Snuvçterill ^ BÉÎsie a tfx prêtres et aux religieux^ d^^smt^r aux prédrcntio^s chSl'liiîmttres, 50U5 peine de rébellion^ on devoit inforfiirir contVe let coi^ trêve n ans t« et procéder à ïeur égard suivaTit Fexigenee des' cas. Les Etats pré^entërent de noàTelles ré^ kionCrances, les catboK€|ues dressëlrent des requêtes; ils âe^ fiaandoîent au moins la ld>erté de conscience. LeorS réclama^ liions iréitmes arrachèrent à la mne un édît qui sembloit àc« corder cette liberté ; concession qu'eUerendit bientôt illusoire mi'de nouveaux enconragemêus donj^és à la réforme. Les bomiriicaiiis d'Ortbcrs eurent ordre xl'évacncr le^r çouVent^ dont on vouloit faire nn collège. pour élever la jeunesse du n3 le protesfantistne. D'autres 'Communautés forent aussi expuir séej^ de leurs asiles. CharM IX, {)assani po^ |i(érac^ vit partait dans les campagnes lés a«te(s^^i les i^toix. brisés, les rapnas-^ tërës'dépomifés et les é^ses profanées ;.»!, fit à çp sgjrt 4es r^m-éseirta^ions si sa cousine^ Mais le caract^cre de Jeanne iïAt. «DC persévérance epiuiàtre çl«nf $e% résolutions; ellv eenftniia le même système , écartant les catholiques de toutes té» pla* «M, ^t réservant ses If vtuctfOMf les protesiaiis^ .La« iniiistices et les violfsices dca>t.Qn.étoitàéoicân.«id« iQieot cependant une ftrpKiyita^îon dai^s ies esprits., JLa%^irék dicalions des.mioisires, leuns^rasulleset lettre détïsrona ièmlH lee catholiques » produistreiii de» tyoubfeâ e^ des-voke de^ftjlj Les çatha]ic|ue^9,|^rfl^Qiqw» l'écanèrent quel^uefob.deg'i^ gles d«bi somsiipiMNi 2 c'est ce ^ut servit de oçetexie fût'wê^^ niatrei poof devueinler rabolîlioa enlière de l'ancien eollt/ ÀinM dans Ie.4eftips oien^e «ik lia aotlkitoient aveé tpnt éhr force> e^ FraiiÇ^, uqe libecté eMère de.a>oscience9 ils V4>a^r loient l'iaterdire «DiY autres dans un pays oh ils se sent^ient^ •ppnyés. Le ministre Vigneau fut chargé d'aller en feiré la froposUîon à jeaiine» .<)ni se trouvait al»r$ à la cour 4e. rançO'^ la reine raecuéillît» et rendit ^ en juillet i566, nti4 ordonnance fameuse i qni établUsoit dans le Béarn^ l'exercice de la réforme, défendoit les processions , iolerdisoit aux ec** ciéaîastictues la collation des bénéfices;, ne permettojt aux eol* Jeteurs laïcs que de présenter des prptestans , etc* Les ca^ thotiques s'étaut assea9blés pour, présenter des remgintrané«tv la reiue revient en t^Mte Mie daafs ses Etats, fait «nveraer iee Jiuteli^ et proscrit en^ièi^evient la religion cMboHque. Oti SI piDéifEinda qu'elle ê*j. étoii décidée par ressentiment d'i^^ PÊÊmmém Jm mi 9 diip»4e W sfi çommuoiqua. L'étr<»ie •llianee qi» eximmt entre Jeanne jÉles^ehe£i du parti protee- Iftiad^s ce dernier jrojanuM^entralu Je Bé^ti danstoMtes les .^imûtés doot reAtFpréservd une coiidutte.|4fis sage. JeffMié (hfJ 9è Mrrk téUlemenl k goi|iiiiery> envoyé par la rati^}K>ùr repoulser les Ff ariçeis ;* r^prU le Bëam, el s^y signala jMr des atrocités: Il s'emparft^ d'Orliiës par assaut, et y fit^n «arnage liorrible ^ toits les ea^ tholiqii^S', dit l'historien ^ les enfairs, les femmes^ les Viëit^' larda, fnrent égorgés an nombre de prës de trots tnillè; lé»' prêtres et llirs religieux furenttes premiers sacrifiés; les ëgKséi; ptlfeées^ les monastères réduits en eendres. Des nobles , q«lf ' c'étoîent rendus par capitulation, furfnL iiiassa limes, entr'aptres, un Père S J mort, prie^trdM Auguitioi d'Ar*^' tbea, dont la lAort est digne d'être racontée à eolé deoélle* des anciens martyrs. - • ' '^ On ne ae coulante point d'exterminer les prêtres ; oii< pilte et profani» 4cs églises ^ on vida lea lombeatix , o«v rssa ies^me» . nastëréa. Un synode dé ministres, convoqué à Lescar le 10 oe^ . tobre^ Adécernâ des |^«mitîons «entre eeuft •qcK «^étMSflt knon«> tri^ atlacbés ai» papisme^ eledeittinyda ^n*on tnr^t d-fissist^i^' au priêûbo; Dana ttoeéxpédi Ado dia«6lé de'tKilm, la cttbé- draledeeeiie villeAibcaMaoolip^jlVgifaeS evifirt^ bH^léetfarMongommery; 4' Ck>itdomv4«^ 4^tbtM«^4^v ifw- églises paroissiale^ fl cinq couvens forent également déirtnta. Le même général^ s'étant emparé par capitulation de Geaume ' violencesi et quatre Teligicaji Augusliiis, SjrlveMre Mîreiiaii&iiff Baymotid Ciaret^ Nicobi;K4a ClefC({ et Jean Kocb , périreiit «14114 les tourmenr^^ptès avoif ré$isté coarageusemeot jaiK promeMeâ et auK menaces employées pour l^ur arracher g|i^ que st^;fiade foîblfiaa./tJa« ordpnhancedu z^^oyçmhre,}3è^ consolida r^tabKisement du prote«tatitisaiei elle it^ifio^îj^it tout^exercice^f Mancîeniie Feli^oo,. ordonnait la deitcuctioD 4es autels^ dans^Jeiv^ffUses>eiEL).ofgiu>itjà tous les habiUns d'âs-' ' a^ter au préciia ^ 4eteridoû j^u,\ prêtres catholiques d*admî* DÎstrer le baptême, même de fi^q^etuer le f^of ^^ st^iuoit que less seuls pmt^stans p<>art aux derniers troubles. La terreur fut générale dans le Beara; on y faisait U chasse aux pr4(rie Ali 4}u'à la faveur des ràragaa, des massacres et^es piHs*- criptK^lls dent ses liéntenatis se rendirent coupables ; sans qu elle paroisse avoir rien fait pour arrêter ces ex£es. Ms protèstans ont beaucoup loué cette reine 9' et elle avôit asses dît poar mériter leui^reeôi^nôissattéc; mais ^ si' on :1a juge d'après Thistoire plus que d'iaprès leurs éloges, on tronVera' sans dônte que sa ooKtique fut bien funeste à son paj^.) et, Sue saliaine pour le nom eatholioue rentrâlna'daàs vne suite s démarches dont t^uelques qualités éctatantes ne saaroiest toiièr rinjustice, l'imprudence et lé danger^ La traitement ^énrouvèrent sons son rëffUe les cathohquea parott avojr lervi de prétexte aux ^Mutesebmmisea après sa mari contre le parti protestant I erphisieufs atiteura^ trotevMt dans les massacres d'Ordies le: p#4lfide et W eàtm ée ]i Saint-Bàr^ «liiélemi. • "■ ' - * Cette bisioîfa doir^voir- trais' Volûmeii mslis il n'en a en-' •or» purw fpu deu, oq eu moias ii, doven du sacré Collège , apr^s avoir officié à ta inesse solennelle^ ,pprt|| pfo^ cessionneHeiqcent le saint Sacreomailau tDiii|>fau préperé^aoe la clfapelle Pauline. Seul Eniinencè, ajant-^^îdé et» orner mens pontificaux 9 B^eH rendue à la salle due Cléfleentinev o^ elle lava les pieds k treifte prêtres ëtrangeri de diverse! |M^ Nous ayons k regretter la perte de U^, Jk^pii-BariW? lemî Ménocbiq, ^acrîste et con&sfeiir de Sa ^Mileié« Né4 Carmagnole, ata jeunesse 'i^ élu é,véqi^ d'i PDrpbire.Âii;>ar/.'sn^ Après une longue maladie y.îl^lermînft 4afis la paîî 4u Se^neur» le $5 wmfjfk^ ^qir, use ,vie pessé^ tout* entière dans m exercices de lajpiélé. .^ Pakis. Le^acre Aelfe Tévéoue 4e Sôdez aura tien^ êomlM. nmis Tavans «ttaoncéi diiftanebf pr^baiu.iS avnl^.dans.r»* ( 38l ) fàùe- de Sâîole^GieDêvIëve» ^ djx beure«:]pi!ëcâeA:dn m^àn. M: Van heyéqae ie Paris cloii elfe 1^ con^écr^teiur^et i«t m* •tfltni wroot MM. les évéqiicia^4e.Sofsséns eit d'Aermopelii. •-»-Un nombre Assez «considérable d< fidèles a Viâtié, le lè de cr mots, la içhaoelle de l'Infirmerie de^ Marie-TbérèM^ S; A. R. M^. la dacbes^ede Bjerri a'^tjrfiidfieà>deuxb6wrte» et demfe à ce preux établiséement t ehj^ tnff»èM ie> disoauit de M. l'abbé Favet. La terre de France^ »:dit Torateiir» fut toujours féconde en bonti^ œuvres, tl étoit réservé à ce rojatimn de faire des élablî^iiameiis de çhaxîté^Ae instilutioa nationale. Depuis fa violente spoliation des biens dejS paavrea^ ]p9r familles ont partagé avec Je ooialheur les* débris de Vesi^ rrcbesses , et les réunions forqaées pour tromper lés ennuis 4k la Vie. h*bnt plus po^ur objet qv^e de soulager rinfoi^lone. L^6^ ratptir a ensuite examine quelles sont les causes des malheori erde la prospérité des empires. Les grands .crimes des nalioliS exigent de grandes expiations et de grands sacrifices. Un petipW ne peut refleui^îr que lorsqu'il rachfete ses égajnemen^ par séi Jémtpntes. Api*ës avoir donné à ces deux propositions. de$c ëveloppemfns pleins d^une éloquence à la fofs brillatite et' iQ4te, i orateur |i parle d'une tej^datice générale vers le bie6 que Ton reraaruue dans la société^... Depuis que Je0 bonliefis - œstres se mu]iiplUnt»A-t*ii.4i^gu«()qtte chose de religieux - se'iK^fâùe lrîu%fiw dés cœurs eirnuble I«î$ çonsoiei^ces pour T^ . purîfi^r; Parmi les ministres du^elgpeur/le^^èle remplace li( noibhré, «^ te'sàcerdoce n'a plus 'oinfirmitéÀ ni de vieiHesse» Le ^tite dey révolutions s'aeit^ sur son Irône, comme à -om . main invisible l'avoit déf à saisi pour reo précipiter. Le prédyi cateur a terminé en excitant la charUé en faveur de 1 Infif- merie de Marie-Ttiérëse , qui est uii, des p];emiers monumena expiatoires élevés pour recevoir les victimes de. nos désastres. Après ce discours, qui a dnré environ trois quarts d'benre.^ M. rarchcvécitie dé Sens a donné la bénédiction, La réunioil étoit composée de personne$ non mmns distinguées paf leur rang que par leurs Terlns. M. |js. nonce et plusieurs ecclésias- tiques s'étoieht rendus à cette assemblée. Tont ^aît présilnien que fa quête a répondu aul^. voeux du prédi^aienn — :Nôus venoos.de recevoâr d'Anjou léme.fes. nouvelles sui- vantes : S. A. R. MAl»ÀlfE est arHvé^ s||no*- Jiitoic[iie I^icombe avoit été sacré, en 1798, évéqae cofîs- titatioDiiei^ de la Gironde : sa santé étott fort cbauceUnte depuis long»ten»ps. On ne uons donne point de détails sur ^ fin; mais nous neuf' proposons de parler, pi us àii lo^ng de ce prélat. I , • - — ^ I ..itii • ^ 1 flOUVELLES PÔUTIQtnes, Pari*. Le çoaaul de Friioce à Madrid est arrivé le ^ k Paris; il a a rencontré aucune troupe diçpuis Paris jusqu^à Burgos : entre cette dcr* nière YÎUe et Bayonne, il a vu quelques corps s^arés, pouvAoi f<>r* mer en tout deux a. trois mille hommes , mal armés et mal^ équipés* — La cour royale a été appelée pour la première fois depuis la loi du 17 mars 1833., à prononcer^ le 8 de oe mois, sur lé réquisi- toire de M. le procureur^général, k Teffet de suspendre pendant uo mois le Courrier François çt\e PUote, accusés d'avoir manifesté par une succession d'articles un esprit de nature à porter atteinte à lapati^ publique. La cour s'est réunie eu robes rouges-, ayant a sa tête M. le naron Séguier, premier présidenl, et MM. Agicr et Amy, préstdeni de chambre. Les sieurs Cassano et Orsa , éditeur» dû Pilote , et le sieur' J^egracieux, éditeur du Coiiaier François, ont compAni. MAL Jer avocats* généraux Quequet et d^Broë repr^sç^ntoient le ministère j 5|ic.. M. Quequet a donné î««tMmiu réqui5Îtoiro*^aMi t jtiMHg^ eux heures, « L*aete que vous «lez exercer, a-t-il cUt «ns. magls^ts^ est de là nature dé ceux quc;i^«i^fiient autrefois les parlcraens , douft . aujoard'hui seulement vous êtes les suocesseurs. Le mitiisfèro pubHç'u ; ensuite eité les nombreux pacages, des deux journaux qui sont de |ia^ ture à porter atteinte à la paix publique ,, et a requis qu'ils fus^eut^lMa- pendus chacun pendant un mo|s- M^ Mérilhou a demaudé.ane (ex deux causés fussent disjointes. M. le premier président a répondu que b cour prononceroitjuccessivement sur chacun dçs deux journaux, et aéndroil deux.arréts distincts. La cause a été continuée à huitaine. , «r^MM, Jay et J[ouy ont été cités, le. 10, à raudicnce solesueli» de la cour royale. La cour a maintenci le jugement qui côndamae Id. Jouy à un mois de prison et i.âo fir. d'amenae «poiir vartide îoaéFé dans^ la Biographie des Contempwains, et. relatif à l'exécution des frères Faucher^ en iSi5^ M. Jay, auteur de Particle Boyer^Fonfi'ècle^ et qui avoit été acquitté par Ja polices correotionnellé, a été condamne )i un -mpis dp'^jmvL et 16 fr« cTiHueudeA comme co«p«Ue d'outrages envers ta m^MUMiblique, * -•-- L^éditeuF w Âév^, journal littéraire 9. a été condamné à. un mois de prko'ù 4^ ''Sjià 1^. d'amende , pour avoir traité de la politique., %:-M4 DussuBË^-fFoubrune ,' membre de la chambre, des députés» vieUi d'être nommé receveui^-(^éral dés finances^ TJPw , : -* M* Celotna, ewjseîttcp dËiat et.prësiiknttlu comité > parvenue au Iniliçu an pont, a été reçue par Ig.. .cj^rps.. municipal, et haranguée par M. le maire dé Bordeaux. Le&^ames du marché, réunies som un dra^» peau blanc, ont offert à 1» Prmcçsse*une corbeille remplie des plus oelles fleurs. Pendant tout le trajet, la rade a retenti de salves a'ar^ tiilerie, et chacun des quartiers, témoins du passage de MxDAiiBf-^a semblé rivaliser d'enthousiasme et d'ivresse; De brillantes illumina- tions ont prolongé jusqa*au milieu de la nuit les signes de rallégretMO .publique. •-.>••'.•. — Ms»". le duc d'Angoulème, à la' tét« du premier corps d*arm^e % commandé par M. le maréchal duc de Beggio , est entré en Espagne le 7, à quatre heures dû matin. Les troupes ont passé la Bidassoti tMix cris mille fois répétés de Viv^ le Rot! Les deuxième et troisième corps, commandés parle général Molitof et le. prince de Hohenlohe» jsuîvcni à vinçt-quatre heures de distiïnce. L'anîrée est en pleine mar^ pbe dans les directions de Pampehme , tle Tojosa et de Saint -Sé- bastieii. Les Espagnols sont dispèsCà à raecueiUîr, et lattendoi^fit j^wéc impétionce. Le premi^ en'gàkement ft eu lieu le G. (! Voye^l^ ciianibré'de» d^J3uiéî<. y heà' tran iJiiij f ^m s« èobt? préiâpntés éfoieotim nombre de icfutttre- vingts 00 èew, '"^ '*.■.-, ^ • , ^-- Une ordpuT^ai&ce duRoï, em^ot^ du 5 mats, aule^isâ Mg^le 4uc d*Angoulême, tant que durera T exercice de son. commandement y k nommer h tous les emplois qui viendrottt à taquer dans rarmée d*Ës» agne, et à conférer et décerner If s ^dres royaux 4e Saint-^Louis et e'ia Légiound^Hooncur. ' -^ Tous les travaux de la lipe iélégfaphi^ue de Paris à Ba^yonne sont terminés. On assuré que déjà le gouvernement a reçu p^r cette Toie des nouvelles de la frontière. Cette ligp4 tétégraphiquf , qui «st. de deux cent» lieues, transmet les nduvelles de Paris à Baj[onne ea deqx heures et u{i quart; ^— Une scène tumultueuse a eu lieu à firesl à rt)èeasio]) d une arres^ fatjon faite par les troupes suisses^ La m:alvei|lance'a cherché àrépan^ dre d« Todieux sur cette troupe fidèle, et a^ faire croire que les trou- bles aboient été ^ès^graves:: M\-le marquis d». Foresta ,jïréfet di4 Finistère , est arrivé à^ Brest ^^t**", de ce mois, ^ a^Êût afficher ub& proclamation pleine d'énergie, et dans laquelkf il doniie de juste» éic^ges aux soldats suisses; Le 6^. une drdoniMHiée rbyale a révo<{ué d& ses fonctions M. Kerbos, maire de la ville de Brest. Cette destitutioi^ -a ^ encourue par la proclamation que ce fonctionnaire aiolt f}\^ bjiée I le 3 1 du mois d^emicr^ à Toceasion des irouji^leit : -v j l erçue de Cadix, atlàrit se réunir a la flotte sarde , qui est du c6té de Gibraltar. Ces itaesnrès protégeront le commerce froncois, et empê- cheront les' révolutionnaires espagnols d'embarquer te roi pour le« protnicesd outre-mer. --^ Le marquis «le Ifondonderry» ancien ambassadeur k Vienne , qur -■ n étort que pair d'ÎHande, vient d>trc crcé pan* d^AtogTelerrc , aou§ le nom de comte de Vàne et vicomte dp Senham. ■ - ' """J-* *^* ^^ Naptes a donné un décret qui. établît et or^anlw dàn« les Etals napol^J'îi» «ne e^^pèce ^e gendarmerie appelée y^ior ^/edebtm^ieferâtinîtc ioUl s'élèv^ i dix-huit cents iiommCf/ 01 visés en |Hnsieuri Srigaile». — Plusieurs places et ^Husicuw f^néwMix dn Mexique se sont déda^ ré9 contre 1 empereur liurbide. Une nouvelle régence , établie à J** lapa , a été reconnue par le parti républicain iusqu à ce que le congrèa •oit rétabli a Mc\?co. * i t © ( âW ) ■ f Wi.i^- . CHAMBKB 0CS l»A11iâ. ]^ he'B a\rit , l^ordre du joqr ^toit 1^ dûca te^vasse au Hlàpilre intitulé :'1|^nceff,'l>çlles- libres, beauz^ % arts ^Stfiéàlres royaux, )>orté h 3 HftiSlbns i^^ooo fr, J^. Bazire de-* mande une réduction de 5ooo fr. lur les 5o,ooo fr. destinés k l*in«^ demfiité de logement des saVdns et if es artistes. L'amendement esi appioré par M. -Pavy, et combatta par M. lè ministre de 1 intérieur et M. de Puyraaurin. • M. Leroux Duchàtelet demande une supprcMÎon de 5oo»ooo fr. sup In sdbventton aux théâtres royaux. M. le ministre de TintérSeur s'op-^ . pose k cette suppression. La chambre adopte la proposition de M. Hyde de Neuville ,-et retranche sur eet objet une somme de 300,000 fr. ^ Le; chapitre suivant porte pour les dépenses du clçrgé catholique nne somme de ^5 millions. M. de Villefranche. se plaint de 1- éla^ dé- plorable, où ae trouvent les églises; il invite le gouvernements ppuis voir à la construction des nouvelles , et à la réparation des anciennes. H. Leclerc de Beaùlieu prononce, sur le même fujet> une opinion rempKe de détails les plus toucha^?. Il émet le vœu qv'un jour la do» tatÎGn dn clergé -y devenue fixe , téit inscrite au grand-livre de La dette publique. L'article de la Charte ^ui a déclaré la religion catholique^ religion de l'Etat, est jusqu'à présent comme s*^l n'étoit pa.^ A|. de ChasteUflK désire aussi ramélioration du sort du ctergé inférieur, et présente det obaervfttioos k ce sujet. M. ée Marcellos appuie tes coiMidëtaHotts préscnié^M par liMptco-' pinans : les fonds alloués pour les églùes et lespretb>ttfres sont msuf-' fisans : ramélioration dti sort des pasteurs n& devroft pa« être »•!» charge des commulies. L'oratçifr.tctmme ea appelant râiCentioa des, ninbtre» sar I^s lois qut nous ré^ÎMefit, et dont .que}c[ue9-unes sent impies; îl les conjure de présenter à la prochaine session une alloçi" tion plus foïte^poirr les églises et presbytères, et de réiidré fixe îa do- ' tation de la religion, M. Duverçier de Hauranne se plaint que M. de Marcellus ait appelé ^ impies les lois qar-oiotfi régirent. M. de Marcellus répond qûe'^ti»f'' DOS lois il en est encore qui conservent trop 'd'émpremte de l'impiété i^tolntionnaire. •. . : . , . M. Delalot appelle Texamen de la chambre sur Tëtat précaire et déplorable où «e trouve Téglisede France. Un très-grand nombre de paroisses so^it privées des secours de la religion. DaUs le départea»e&^ de la Marné "une m>iHftudè de succursales sont abatjndouiiréâ^ tiMI^dé ' diesservans. Cette désertion favorise les progrè» de n'rréîigferi^-el ArU' dépravation en tout geftre- parmi les classes do peuple èerSttiié^jieH ^ici les'plos religieusesi 11 est du deroir dhin dép«te «TaTerfii' leS; ministres de l'état affreux dans Icqiiel Us abafndoiiij^ent TÉglive.^ L*Dra>'' teur les jn\iti) à ne point imiter leurs^ prédécesseur», et 2r demander des sommes pins fortes p^laint du mauvais é^at- des rQutes, et deijnande que des fonds pIUs considérables y soient ccn^ ** sacrés. M. de BoisU^ireaux s*accupe de la h'gislatipn sur les ehenâas-- TiciqrjiujK.-. .. , - . •, .'-4 Le-9, MM. Roland d'Ercc ville, de Mostnejoûis, Brochet derVë'r?^' gny et Boisclaireaux , présetttéi^t des observations sur rcntretren 'des* trrandes routes «t les chemins vicinaux. M. Boscal de Réàls développe^ dévidées lumineuses sur lé défrichement des marais. M. Becquey, di- iN!cteur-générftl des ponts ict chaussées, donne des explications ti'^'*- éteiidues sur toîis ces points. Le ehapitre des ponts et chaussées e^ '«dQf>té. .. -.t* • • • ■ ■ ■ ••- •>- ' '- On pas^ie au chtpitre x. Côttstrùctidp de bàthnens d'intéfêt généraf ir Paris et à Saipt^^itris , i million 365;ooo fràtics: 'M. de PuymauW» ^clàme la snppressie^n de divers articles. M. le mmistre" des affaHros étrangères combat ràmemlemcnl- du préopînant. Il plaide avë.d élo- quence la cause des sav^n^ et des strli*tcsV auxquels la France doh'u«c*. ( 28^ y pAtÛe cle M gloire. « Il m*Àtoit isnpossible r diVil,- d*ouL>ier ra^ «4- ciffis aroiit ». M. lo ministre de l'mt^ieur fournit de nouveaux détail* . sur les diU'iéreDs articles attamiés par M. de Puyniauri.n< Ce dernier retire ses amendemens. M. ae Kergorlay présente quelques obser^ vationit sur rallocatioii des fonds poUrr TÉcoIe polytechnique. M. de Berbis pense que ce chopitr^devroil être à la charge de la ville de Paris. M. de Bourrienne répond que, dans lannée qui vient de &*e* couler, Paris a contribué pour son compte d*une somme de 5 millians 56oy00o francs aux travaux d'embellissemeftt. M* Leclerc de Beaulieu' «*étM|n« de ne pas v(ûr figurer^ à côté deê ôoojjooo francs demandés^ pour l'église de u Madeleine , la somme néceasaire pour élever un mo- nument expiatoire h la mémoire dvk Roi-martyr. Le cËapftre x est adopté. ^ ^ . ■ ,*»' Chapitre xi« Travaux extraordinaires^ la cjEarge de T^tat dan»^ les ^épartemens, â millions 781,194 franc». M. Hyde de Neu ville. pro-, p«seroit de réduire de moitié los -800.000 francs demandés pour let' nouveaux lazarets et autres établissemens sanitaires , si TopinjoB de la . contagion de la fièvre jaune n*étoit pas répacdue en France. LWa-^ teur fait Télô^e du dévoûmcnt des médecins fradçois et des Sœurs de Sainte - Camille qui oiit.é!4$ à Barcelonne. Il entre dans des détail» poor prouver que la fiètre jaune n>>t point contagieuse, et qu*elle n*exerce ses ravages que dans le lieu ou elle a'est développée : telle' e'sC y dit-il « TopinioD oes deux Amériques. Le chapitre xi est adopté. * l^. chapitre xii, qui s'élève a 13 millions 548,<^3 francs, est adopté ■près quelques obscrvalioni de M. i^ntîré d'Aubières. Le chapitre xiit est relatif aux dépenses variables, et sVIève à 33millioii9 6t53.francs. M. Carrelet de Loi^y sVIève contre les abus de la centralisai ion.' M. Pi'IalotJ - • - • • ?ti*oin ne doi 'kio^ besoins de réparation et d'cnfretiea des* presbytères et dès églises ^ cfes- in- demnités dues aux prêtres auxiliaires, etc. L*orateur cite ^es discours- iprononcés par M. de ViUèle euntre Tadmiiustrafron centrale* Ce dis-* cours a été souvent interrompu par les m^rrmures de la droite. M. de Villèle combat le préopinantî et démontre que le ministère acfnel a fait de»|>as de géant^hon^e la centralisation, en provoquant des lois sur Tadministration départementale, sur les dépenses fixes et Tariables, etc.*. M* de Delalot remonte a l9.tribane , et reproduit le» idées qu'il avoit développées. Les murmures delà droite interrompent à pln«iettcs reprises Torateur. La chambre adopte le chapitre. Lé 10 f M. le. vicomte Digeop, ministre d^ la guerre, .a la parole. «]iIf^ le due d'AngouIéme, dit-il, ^ passé la Bidassoac le 7 de ce mois 4). S..Bxc. donne ensuite lectare de la première dépêche que le Hfouvernement a reçue de M. Guilleminot, major-général de Tarmée,. Elle est datée de Saint'Jean-t|e^Luz , le 7 avril, » trois heure» et demie du matin. Elle porte qu^iipe troupe de trai^ifoge» françeis et* italiens sont venus, le 6, sur u^ Bidassoa , provo^M(>r à la désertion les soldats du Roi, par des chansons 4;t des cris séditirux, A Pu vue d*une^, piv'ce d^artiltcrie ,• ce? misérables p.ri^rcoÉ .' f^û'e rutiiHeiie /Jvnçoise / ^ ( a8d ) re|«!l>eral ValKn rèptflïâjXpatT c«t «lutie cri: Oui,vkfe l*aptîltenê ; i t/fV*e fe Rot! feu! An même îi^taiit un« compagnie du 9*. «Ilnfanterie K^gère , qti'oa avoît masquée , a débouché , et a achevé de disperser eeux qne la mitraille avoit épargnée. Au porobre de« victimes de ce iour, qui sont de huit morts et de quatre blessés grièvement , on a rt- connu le5 nommés Mallet et Delamotte , compromia dans divers com- plots. Le résumé de Tinterrogafoire subi par les quatre bleai$és eA joint à la dépêche. Il donnera une idée juste des pitoyables auxiliaires de la révolution espagnole. Peu d'instans après leur fuite , lous les bahi* tans des deux sexes sont accourus, et les communications entre lea deux royaume» ont été immédiatement rétablies. L'alcade dlmn a fait prévenir que le régiment impérial Alexandre avoit évacué cette ville » çt que la bai^dil de Firmin avoit aussi abandonné Fontarabie. (dette communication est suivie àt* cris prolongés de Fwe (e Moi! et iTacclamation^ universelles.) ' L'ordre dn jour est la discussion du xv". et dernier chapitre du pii- nlstre de Vintérieur, qui porte a millions 300,000 fr. pour les dépen&::s sécrètes de la police. M. de Labourdonnaje demande que ce chapitre soit divisé en deux articles ; Tun , sous le titre de dépenses ordinaires êe la police ; seirdit soumis au contrôle des~chambres'; Tautre com- prendviiit toutes les dépenses secrètes. M. le ministre de Tinterieur combat Tamendement dn préopinan*. L'action de la police doit être centralisée efcsecrète ponr avoir de Tin* ifoeoce. Le ê&é ganche aumit droit d*â(re sévère envers la police actuello^M. DeiaLot appuie raroendement de M. de Labonrdonnaye, «t se plaint de la mani(>re dont le Journal des Débats a rendu compte' 4tt discours qu^îl a prononcé lo3 de'ee mots. X*oratenr est. souvent i Mtemtmp? Ct<«afepeSik.k lai^wm par Ja. çhambfc. M. SiiMI de nay rinhac vA^ut pavUr ae la isiff^'opposaton^ M. le président ur lap- , pelle à la question. . "^ M. de Labonrdonnayese plaint des écrivains qni sont aux gagés de ' la police , cl| des largesses du miniv^tère envers certains journaux. Bon discours excite de yiolcas murmures. M. de B'onrrienne eite plusieurs faits en réponse au préopiaabi* L'amendetnent.est éejeté, et 1« eha- pltre adopté. On passe à ce!ui de TUniversité , dont le montant s'élève h a mil* fions 386,900 irancs. M. Duver^er de Hauranne combat le retranche- ment, proposé par la commission, d'une somme 'de f3o,ooo francs, ^l^ i^gne ,/M. Uqnri-Louis Hi^lot y ii wh\}é ,4?^?^^*^* ^^ 4^^*^ féreifs objets. Ces écrits 'sont tous en !aitn;'jî| oole i|«*op en. Ifoiivera ici, ej quii «t ciacie', oV point pouV but d^ di(ui« ^rer iej^left Je talent, de l'auteur, qui n'a ya» besoiii de x^Ofi éloges; ce ikOLUt ui^ijqaen^nt desm^téneux que nous ot£rçt^ pour ViiiUoire ecclésiastique. ,. ^ i"* . jSpisJLola ad CaJioUtos Rejnt^riJies seriplq^Qs^nà^.X']^^ Utin el françoisi Zf pages ia-fi*". Cette lettr^ est écrite apreif |e fiUMsacre des p^tref ^et des laïc» qui eut-Hen à Reiin^ ^u çou^menceai^QCde seplerobre ^^a^^esl précède^ dVn^cpq^l récit, de ce qni éloit ai-riyé daqf cette viUç depuis ije C'est uiwç lettre de rémert«jraent adressée, au nom dn. clergé frMçeif , an piiaçç. 4e Lpbl^^witz, évêque d^ Gand, pour ràqo^eU qju'il avoii fait ii nos prêtres. On trouve à la fin les sigriâlujref de cent quatre-vrogl-dix ecclésiastiques. Nous avons lait mênf lion de cette leXtre précède mment dans notre jpournal, ^ns en indiquer Tautettr. M. Hulot étoit alors grand-vicaire de Tévêque de Gand. , - - 3**. Mémoite des Etals de Flandres à Pomper ur F/tan^^ çois' fi pbtir le' I établissement des couuenSf 1793, itv-^^ Ce Alémoiré fut adircvsé k fa prièrrdes Etàtsf, et fut stlivi d-une TfHiie XXX f^. UAmi deiki)-Oii aaroit pi» y joindre deux conversions postérieures à cette -épocme » sn^iis an:(qucUea M. Hultft paroit aToir f i| part ; c e^t cçUc de JBarthè) , lullurîen , qyi se fit prç.tr.e et religieux Dopuoîca in, et celle de Jungèoucs, ittinîstrc protestant, Ces convergions curent lieu, h. première Te^s 1797, et la 8ec6^4^c v*crs 1799. * ( ^9^ ) et de Poix » dans h diocèse de ÇhMonf-i tir-Marfie , î&h & mort k KdiàM le IF mar» 1796; Axtgêhovtre^, en latin, en.françoit «i en allemuid. Voyes dans lés ConJe$s€urs de lafoU t. ÎII , le récit de )aniQrt.aa vénérable curé. 9<*.: Prmsenê ecclesiœ cathoiicœ in Apglia ftaiusj Aiigii<* lioarg^ 1708, 61 fageiln*8*. * ^ 10". Smisburgensis ctifusdam religiosi débita casifgBtioc Auf^botti^y i8%Pj îu'P'ë^, de 43& t^age». Ce religîeuy étôit Louis San>Bicler,.At]giistiii, ^u> afrott ft|tà<|ué la Colléctioii desBre£i et les pritrea f^ançois enilëaj; sa critique' se trmnre danaJa journal de-Salabourg^ et fui répétée dans le jouniaè ibMogiqae d'iéoa. La réponse de M. Holot est péremploiret oo y trouve las léoBioignages de toa9 les évéqties contre te apbiama des constitutioiinelsv et un nouvel appendix à la CoJ* l^ion des brefs. Pie YI félicita Tauteur de ce travail par son bcff dit 10 sépteflBbra. 1800. Depuis on' fit une addition à ce recueil , et on y joignit plusieurs noa^lles lettres d'évéquer, enln'aiitresceil^ de M. Dalberg , évéque de Constance et coad- juteur de M^yence, etc. Cette addition iorme t6 pages iu^i lï*. Lettre sur rencyclique de? constitutionnels; Âugs-* iK^argy 1801, iG.pages in-^". Cette lettre est adressée à M, Ber- goldy professeur de dogme dans VUnîiioerstté de Wurts^boui^ ; on «a .le.piquoit pas de beaucoup d*orthodoxie dans oett« école. La lettra^fatao latin; Af. ,,da Bargold n'y QSà.f>as lipoinié. i^*; Gallécanorum episeoporum dissensu^ innoçiius; Augf* botu^gi <^j^<» iu'-S'*. de, 100 pages. Cet ouvrage, traite de la dlifférenee d'opinion entre les évêoùeS' légitiuj«s»sur la soumis- aion^à la nouvelle constitution» L auteur uiontre que ce dis* .sefltiment n'intéresse point la foiy et ne doit point troubler les fidëlas* ^ - ^ Voilà ce qui a-para en pays étranger de M. &enri<»Loui8 Holot. Ces ouvrage^ annoncent beaucofup d'érudition ecclé- aîaatrqiie^jet sont accompagnés tous de notes, oii l'hauteur cite les P^res et les monumens ecclésiastiques anciens et modernes* 11 écrit en latin avec élégance et facilité". Depuis son retout; il avoit coUABiencé à fsire imprimer un ouvrage sous ce titre : jiuigi^ et son fiofais; nous çn avons vu les preitiières feuiilesr. Il paroît que cela auroit fait deux volumes ifi-8°. ; mais l'im- pre^ion a été suspendue. OiV dit t^e i'auieur a pj«isicu-rs ou- .vrages piiuiuscrila, entr'autres un Çoup^d'œiJ sur les réponses { sga ) mix fimiiaiu faihes par Buanéparie nu totwéil eàflMas^ ^f>; y fi l*j4iUorUé du sou$^rain du saint S^ge^ étais- leé o^fit^ ^ éetaùoaÉ'épiscopotep, e t un a utre-ouvrâge p«ui* fmmter contre m. G. oue les huit promî^rs eotvcilorffetiëvfliiv n^l poînl comàcreâMs FfigliM Ie^o»vairneDt«Bft ariet*eMtw|t>e, muis le gouvernement monarcliique. Cbaccrn tà tem o«vj'i»gei fVu^ nieroit deux 60 Iroit rotamn; le cfemier est' «n latin^ :. On croidt^e'routoiir^ii àé pl«« uti**iwin|ii«i6ll«e9wMf^foi^ ftnAS , de pièces- et de Dnatdf4iux , »it sur la éecportotionr, seiSt vuv (e'sebismpv^oit §urlâ dvmîène persecatiDn ié rJBgKîeb U à teiui unie €orrespt donnât un exlrait.dé ceicfu'il y a tié pèaa iwiporiattidatiaawii recueil , et de ce qm tmitehe à lliistoihe. de l'Ëgitse^dana cea 'dernîe^s temps/Ces mémotres^ particulier» $9l»t^Ja siNMPoe ' Paris. Nous avions oniroiicë que WAh* Ôesjardfés', nbvrKAié à ïaï^tW de Ghâlenf^^e Wou^soe, iïè^it^ * SàHit*-Dtèr> «4 de Poulpiquet, nommera Langres, a voient prie Sa Hfàfévië rt*açrëér qu*îb n'*rcceplîi»S<*lit point l*é|)Jéltopai. Lé'Rbé Coquetct dw Titoi*s, gravid-^icaîre îde Vannes,' àFévcché de Laiigres, Il ne reste plus è^ p!è>iirve*> «que les sièges de Rouen el d'Angoulême , "vacans par »ort*; "Oif jcroit qu-*ils seréniVenaplis' pKK:haTneWient: ' .— Des promorlions imnoManles viennent d'èlf^dif Keu âaiM le clergé fie Paris. M. Vafeyer, curé de Saint^^Nieolas^cles» Champs, est nonimé curé do Saiht>Thbniasd*Aquiti;'M. Jel^• pbanion, efîré de \9i Ài^laine , ayant donné sa détmsdton;^ «it nommé chanoine lionoram de Noti^-Dame, ei est rtfo^ |>1«C€ ptr M,. r«Ub4 Feiilrîcr, vicaire * ç^néraî Je Pam; iM..Fr2M(«y , cijiné 4e Saiat-Gf rvfkis , paçse 4 la ciire de Saînl- Micolas-cfeS'Cliafopc. - ' . '^-T^La.vûite |us(oraIe a elé terminée, dans les deux pa« roisses, h dmanche àp. Quasifnoélo.id, ]*archeyéq^iie avoit célébré ia laeise à Sainl-Rcich « sept iieafes du matin, et •voildofiaéîa coiii«ian.ion.pen(ïanJt plus â'i>iie heure. M. l^âbbë RaucQU. f^sisoit lej tnsirucUoos, et l^ucoiip fie personnes re* curent aiissî lé sacretnent de conHiiDalioii. Le prélat monta ensuue eo chaire , et fit une bpoMiie sur .révaiigiiç du j<>ur:. O0 renuRi^ua etnjLr'auires daiis. son discours les élQgci qu^U à«ma 4(u «èie des missiojioaives et à eelui du vénérable pas- teur qui ^auT^rnè cet^te parois^. Après la grand^messe^ k Iprélai a feU.l* vtsi^e i^e Teglise , des chapelles et de la sactis- tie* Le soir, Monseigneur s'est renduà Saint-Germai^i'-l'Auxer- rois^eij^ a firecbé sur les avantages de la fréquentation ie$ aaflr».n>€iiM. Le dimanche i3. M, le; curé de la même égtise at célébré uae^nesse basse, pendant, bqjueile M. I^abbé Caillau a ÊritlestAstructiçHS. À), le curé, et un.roissionoaire pht dis- tribué la coBlmunion^ aux fidèles^ ce aui:a duré environ une fceure^ Le^^sotr, après les iFépreâ et & glose, ^ans laquelle M. l^W>é Auvergne a^prêché sur la sacrement de confirma- iiou, M. le «uré est monté en ckaire,, a exprimé sa reconttois- fanue au|« xuissioan aires y et a remericie Dieu des grâces ré» pandues sujr «atte mis^on. M se^pro^pose d^eriger une chapçlte m saî|4t Viofeiit.de Paul poiir perp^titér le' soutenir de la ^i- ^iet JM:t Fi^rak aensuit^ prêché sur ï^amour de fiieu. L^ feule nV^ît pas moina grande à Saiiit-ftock, où M. ràlibé tlau^aa seUMait4^s.wrs^ il sera dit aussi une messe à^Saint^Çfocii pour le succès de nffs araMM. Le lundii4rÛvrarch«Yéque sW rendia , à se|»l.heiures,da patiu, à Saint-Germain^^PAui^erron., a célé- bré. la messe, et donné la loemmnniorb et la confirmation; U. l'abbé Caillàufaisoit les insl rue lions. Àinsià elé ctose cette visite pastorale I qui n'a pa« ea des résaltats moins fiiéureaif qiie les précédentes, et qni a présenté sarlout un pTua grand nombre dliQmmes à tous les exercices, -^ Une grande afBaence dé fidèles s^est portée , dimanche dernier, à Téglise de Samte-Geneviëve pour assister au sacre de M., l'évéqne de Rodez. M. Tarchevéque de Paris étoît,' comme nous l'avons annoncé, le prélat cos^rateur, et' les assistans éloietit MM. les évéques de Soissons et d*Bér^ mopolis. î^tt cérémonie a commencé h dîi' heure*, et ne »*est terminée qu'a une tfiftire et demie. On rémàrqaoSt dans Ijp chœur plusievrs prélats, MM 1^ curés de Parts, et un très - grand nombre dVcclésîastitjues. En face da d^ sous lequei éloit i|ssis M. l'archevêque, on avott éleVjK' sur des gradins^ un siège p6ur le nouveau prélat. Quand ili cérémonie a été terminée , M. l'évéque de Rodez à oohnf là confirmation à un enfant. Nou^ ne pourrions donner qu^iie foi])le idée d^ l'effet que produisoient la pompe des céi^énio- nies, la beauté dea ornemens, le grand nombre d'ècclésiasti* ques, et le recueillement de cette multitude die fidèles i'éu-^ nis dans un temple piaf^nifique. ' "^ •^- Si les pauvres doivent exciter la charité des fidèles'^ Atà religieuses que la révolution a dépouillées de leurs biens, el téduite^ à l'indigence , ont un double titre pour exciter la géné- rosité publique. M. J'aBbé Fayét a prêche, vendredi dernier, ' »jet il réalisé des Missions* iuénce ae la réligiMf sur t raison >t des institutions Jiumaines pour faire pratiquer la vertu, et répnmer les'crimes. Une éducation philosophique, l'amour de la gloire et deVini- mortalité, la beauté de la vertu, le tribunal de;P0|5iiiiôn publique et les lois qui punissent les coupables , tels sfont les moyens insnffisans que nous présente la raison seule pour Xions entraîner vers le bien et nous détourner du mal. O vertu humaine, gloire, honneur, immortalité, s*est écrié l'orateur, tombez aux pieds de la religion, et laissez-îni le sceptre da inonde moral que vous êtes incapables die porter. A la ISh dé son discours, le prédicateur a intéressé la charité de soa auditoire en faveur déplus de quatre cents pauvres religieuses /^ui ont si souvent prié le ciel pour nous , et qui inVoquèirt aujourd'hui notrte assistante. M^'. le nônT:e «(donné là véné^ diction. ( agS ) ' mi* Le )eadi lo Aw\i un gcand. ndmbre de jevinèê Âlerm do coUéee de Henri IV ont fait la comtiiuiiioii pascale dans 4'ég]îse de Saint->£tîenne da Mont^ leur paroisse. Ils ^oieitt ittstvuiU'.et pjrëparës. depuis pliuieurl m^s parM, l'abbé de Salinis /aumènier de la maison , qui se consacre k celle œtt«* •vre avec uaé ardeur digne dé son nainittèrë. M. l'abbé de Jansoo .l^avoît secondé en donnairt nn^ retraite dans le coW Jée^9;«t.M. rarchevéqqe de Paj^s^a voulu joindre ses exhbr- .tations'auai .ioslr^i^clioni^ quol/Çdiennes. de sa ecclésiastiques. JM[onseigneur a célébré la ni/essé^iq| a donné aux jeunes éjëvéi la con6rniatioB,ei la communion/ Le prélat leur a adressé un discours plein de go4t et ^ piété sur les dispositions qu'ih da)wient apporter k la récepliion des sacremetis» Le soiri» tf.. l'évoque d'Herniopolis a visité lié collège, et a pronotteé 9iioâ8i aa discours oii il s'est félicité de la cérémonie du matin*; il kl regai'doit comme du plus beureux |W*ésage. Toos ses vœux, a^«-il dit, appetoient le moment ^oii; les premiers éta- blissemens d'éducation de la .capitale semontreroienl fidète il remplir les devoir;, dé religion^ et il faat qu'on sache nai^ 4out dans les proviiiceis. qu'une école céfebre dans là capuale mr $es ^succès dans la carrière defijeitres, est aussi c^le ok ii!oa SQ^ntre phis oc^verlemenft attaché aux .pratiques oomu^ aiui préceptes de la loi. . -r- La première communion dés' feupès Savoyards^ qui se /aitloui lès ana dans la semaine qui suit le dimancbe du B6iir- .Opa4t«?uc« aura licSu |eiid& 17,^^9 '!^^*'^ ^^ MissionsrEtrltnf ^refi M. d«:fieaulieu^ arcbevéqueu'Arîea, officiera ^ta hi journée. La pérémouié du matin commencera à huitlittireaii .et celle du soir à troia heures^. Les vêpres, seront suivjesd'uii discours par M. l'abbé Caire, aumônier au collège LOiiis*ld^ (Grand. Nous ne jQhercberohs pomi à. appeler de nouveau l'rn- .téré4 ^ur cetle^ceuvre, dbiat néus avons raconté plus d!une(e*s .les éUGcës 0n a lieu d'espérer.que les personnes pièuset oèn»» tinueront à Eavariseir les efforts des bons .fidèles qui doiment tleiiTA sojns. aux pau.vres SavojFards. La «qnéte sera, faite ieu . . «T^ M^ l'abbé Qii Boispaaiti^c., qui a exercé IçngxtdmpSi Jç mîuistère à $aint«]p.och avec le xêle te ,fWh s^uieuu^ ^vn ( âge ) maison roynIe^'Miietlfoa à Scfiot-Denfs, Tient cPétre iioaoïM par Ms'. le gnnid^aaœAtiier «a canomeat de Samt-Dentt ,, "va»- Mift par la nort ée M« Tabbé Piehét, doiit^»aii»«ton»éit •^aol^e ebote dmnê un de fou noméro» dti moû dmiier. -*- La r>ouv«I^ aîle du a^înaire Saîn«*Salpiot est habitée *4<^piriè ^[iiiatqoe temp»! dèa ifo« les i^sné» froids ont été pa»p> f^,. plusieurs dirfctews (Ml théologiens sont allés occuper i«« ehambres à feu qui té tro«T#nt dans eette )iarlie«da bâtnnenf. On était tallefaanft retsefréidaos l^anoîen leeai qo'wn ebonf*t^ ment étott devenu nëœtsaîrv pofir la bonn^e santé «tes fenneo «celfkiaadqiies. La nouvelle aî^ dompte nn assez grand nonbre dechambres; mais nMlfaenreosamenfi tLja peu decbenkiéoa dana^otte partie. On a repris ^ cftioîqn'arec peu d'acliviié, W Iravaoïinterrompttipaiidaniilifverpourla façade su »)apla«e SainKSalpfce ; celle fa^de pourvoit ^ire lentiinéo, sî on lo vôulott , avant la' fin de la oampagne. Qn iie voit naa ^v/ifl se fasse aucun préparaHf pour la consrructîon de raiie paratlète à celle qui est nnîe« Les maisons qai eitsient sur cet émpla^ ceinent, et qui doivent ^tre abattnes, non*aeulf mont scMit e»* €ore deboof , elleA font mén»e habitées^ et eeu« qui les owiih peot n\>nt noiiit reçu d'ovis ^ur le» ë^aoner. Awi îl est probable ou on ne compte pas élever eelto pnrtte dans U t^^o^ Tant de Tannée, ni pepiMlre m4ti«i raonéo prochaine. -Le aaanme de fonds est sans donia la canse de- tt retard. 11 n^jf n ^V»«e certatno^tsoflMavaflbcfée ponv^ ohaque amiéé^, et >cette aomme tr^ost pas fort considérable. Il faudra prtodke .fttr cette somme le prix de Tacbat des maisons k abattiN», d^^ sorte que Tàchèvemont du séminaire ne jpeut avoir lien q[4ie ^ans plusieurs années* '^ La déclaratitm «oivanle, q«it noos est adressée, est do ^«alore à iiiiéreaser tous li^ amis de la religion -él 4e l\inité s -a Je soussigné Josaph Cbaptil/curé de Monti^y; prëa Vào« .^ciHikwrs> votilant mourir dana le sein de Féghse ca^holff ne, npostolv^ae et romaine, déclnre, par le pvésent acte, que- }o Vétraele tous les sermens ^ue j'ai fsJts pendaint la révolution.^ «1 que Je recoonois contraires 4 la doctrine de r£gHia notre mkm* #e prte Dteu de^ nae recevoir dans sa mèséricorde,* H les hommes de me pnrdonner les scandales qofe fai causée* Ji^ prie, en otitre M. le curé de Rlgny^l««*9a>1e', entre lea maim dQ qtfi je fais la préienle r^ractatton y de la rendre pttUtqoe^ ( «97 ) allendo qisrte icandtle /lyaqt ëiedom^ pnUvqiiieniait, il est |u^ qn^ la réparation soit aaasi éclatante. «A Bjgny, le o mars 4623, Si^né-, Cbaput» préire ^xagénaire »». On na poiui coinQsioniqi;te aucun dataîi jqr cette némarcbe, qui nf paroU ]>os avait été prxtvoqiiée par une maladie^ et qui n'^n est que plus écHfiante* «— t*es exemples de désintéressement et de gén^roiJt^ noua tooeiient eneore bien davantage, ^uand ils partent de ceun qui jie çonqnisseiit pas de superflu* et qui savent se priver inèiQe 4tt nécessaire^ De ce genre«al jxo irait qui vient d^ar^ river au Mans, et qui nous est transmis par une voie au-^ ilienUtfue, Une jeuoe personne, élevée dans la niété ,. dësiroik depMis long- temps entrer dans ufiecoronHmaute; parvenue à r4ffa d^ viiigt*quatre ans, et ne pouvant trouver dans la çaoi^ pagne 01) die habitoh une maison religieuse oii elle pût sui^^ vre sa vacation , elle vint au Mans, dont elle étoit éloignée de plus de vin^^l lieues^ et s'adressa à une personne çbarita*-' b*a poor ini i^&diquer les moyens de Téqssir. II hiî manauoit une petite dot et un 'trousseau , et Tétat de déircssede la ' plupart des coQ^munautéa rendait ce recours encore plus in<^ dt5}«eusabte. On avait fait quelques démarches pour obtenir ce qui'inanqpoit, nt l'on désesptroit déjà de>réiissir; Déjà même la îeune personna avoit été avertie qu'il lui faudrait f etonrnei: cbéa elb; elle s'en afflîgeoit vivemeolf, et conjuroit iostano^ mani la Fravideuce de Iiii fournir les moyens-d'entrcr danf la «arrière oii elle se croyoitappe]ée;:)&a prière a été exi^Gé^ an moment où l'on s'y atleodoit le moins. Un. pauvre oavrier^ de la classe d^ ceux qa^ l'on appelle -com^pagnoos^ ayant été instruit du désir et de l'obstacle qu'éprouvoit cette pau^Te fille^ est allé trpnver Tecclésiastique qui la protégeait, v Je ne veus: point , dii*^! , qne cette vacation manque fauté d'un peu d'ar^ geni; voilà 200 fr» que [a vous prie d'acceplar pour cette eeuvi^e* Tant que je me porte bien , je n'ai pas besoin d'argent ; si je tombe malade, on aura soin de moi à Thôpilal ». Il a fallu ac- cepter l'ofire de ce bienfaiteur généreux, et la jeune 'fille a •aivt sa vocation. Nous ne nommerou sr pas cet ouvrier stdé-*^ stnlëressé ; il faut loi laisser le mer île de sa bonne aetibn ; oa saura seulement que le même a donné- 3(o fir. au Père de Ge^ ,. rainb. mii, comme on l'a vu, quête daws h diocèse pour Téglise de son monastère^ ^ < •r* Un missioanaire plein de xèlcLf de «ouaage et de fiéii ( f98 ) vient d'élrc enlevé h une égTîsc oh w^ perte est cl*aatant pTàs sensible que le pays est fort dépourvu de prêtres. M. André Ferrari , né à Port-Maurice dans l'Etat de Gènes , est mort à la NouveHc-Orléans , le !î novembre dernier, à Tâce de 3i uns. Elevé dans une famille chrétienne, il contracta de bonne heure des'hstbiludes pieuses , et^ s'étant en même temps âis^ Itrngué.dans seft études, il embrassa l'état eccléstastioné, ^ui lui oiFroit les moyens de satisfaire son zèle et sa chanté. Il ne venoit que d'être ordonné prêtre, loriqâe M* Dabourg, non*^ vellem.ent devenu évêqtNrae la Louisiane , se trouvoit en Ita- lie, oîi il cherchoit des coopéra te urs qui voulussent bien se dévouer avec lui l 'porter ta foi dans son immense diocèse* Cette vocation lointaine flatta le courage du je^ne et tirent ï'errari; il s'arracba généreusement à sa famille et à ses «mis pour aller^ravailler dans cette moisson presque abandotimée. Il s'embarqua pour l'Amérique, et exerça d abord le ^Siîs— Aire dans le Rentucky. Saint-'Louis et Vîncennes furent'feu— suite le théâtre de sonxële, et partout il se concilia i'estîme et rattachement par se» quaKtés. Depuis quatre ans il s^étoit agrégé à !a congrégation de SainV-Lazare , qui a envoyé ^nji la Louisiane des* missionnaires laborieux , et qui reé4.3e grands service» li ce diocèse. En dernier lîeuj on fày4rqde son assiduité au*- Î')rès des moùrans lui fei*o1t contracter les germes de la>nid— adie. Ainsi il est mort victime de sa charité, et s'est prépaf é tt son dernier passage avec le courage d'un homme dont re»- pérance étoit pleine d'immortalité. Les gazettes du. pays ont fait son éloge, et toutes los classes ont donhé des regretsà te «uort prématurée de ce fervent missionnaire, NOUVELLES POLITIQUES. Paris» Le Roi vient de foire adresser |i M* le préfet d'Aimépi imqm «omme de icwo francs poar les malhaweux o«vviers qoe rjixymÙ» 4e k filaturç! de Bau val a laissés sans.ouvrage et sans ressouiices. ^— Le la avril , neuviènié anniversaire de Ventrée de S. A. B. Mok- siEUA à Paris , ce Prince a reçu les hommages des ministres , de M. Iq^ prëfei:' de la Seine et des maires de Park^ des tj^eiers de )« f(ard«^ natjoAAle de Pans^ de Veuailk» let de $aiat^X)eiû&j des oiBciei»^u? ( 999 ) périeurs de ht gaHe royale, de la troupe de Jigne ei de ia gtndaft- ÈOtcrie', el d'un p'and nombre de membres des doux chambres. Lta Igarde^'du coq» de S. A» R. ont été relèves |>ar la garde nationale, <(1ii A £[iit le service auprès da Prince. — Dahs une rifunion qui a eu lieu le ii chez Mî'. 1« duc dTOr* lëan9, et que LL. AA. RB.- Moksievr et M««. la duchesse de Berri ont honorée de leur présence , on a fait une loterie des ouvrages faitS' k Taiguilie par les princesses de la famille royale et les dames de I* cour. Lé produit est deitinë aux pauvres. — Il >a paru une ordonnance du Roi„ tlu n avril , concernant le^ «ou^officiers tt soldats dont- le service a expirÂ^ôu expirera ^poslérieu-*- ^rement au 3i décembre dernier. Cette «oîdennance &xe leurs dr4»its à lavanceraent. — M. de Flavigny vient d*étre adjoint à U Commission diplomatie* que , dont M. de Caux est le chef. -^H. le maréchal de camp comte de Ghav^igny de Blot est mort Jk fitrm , le 38 mars dernier, à Tâge de 54' ans. •«^.M. le maréchal duc de Bellune, ministre de la guerre , est arrivé à Paru le 14. S. Exe. est descendue à Thôtei^dn ministère de la guerre; ^ ^ M^ le grand m^aitre de rUnivemité vient de nommer M. Lauren^ tîe Inspecteur» général des études: MM. Delens et Esquirol inspcc- teurs-igénéraux des Facultés de mé et* font retentir Fair de leurs acclamations, v ^ ^ •^ Le sieur Poiidiot , tailleur à Bordeaux, qui distribuoit de petits bulletins imprimés à vignettes, sur ksquek on lisoii des inscriptions eéditieuses , a été arrête par la police. — S. A. R. M«'. le duc d^Angouléme a été accueillie a Irun par les acclainations du peuple espagnol fatigué du jonc révolutionnaire. Le 9 avril, S. A. R. a installé la junte provisoire du gouverne- ment espagnol, k la tête de laquelle se trouve placé le général Eguia. La division du général Bourcke a fait occuper le port im* t)ertaiit du Passage, ainsi que Fontarabié. L'officier qui y comman- ddit une ccmipagnie de vétérans espagnols est venu faire a soumis^ sion. Divers détàchemiems, formant envirvii dix-huit cents hommes^ se sont jetés dans Saint -Sébastien. La division Bourcke a resserré le bloens de cette place. Nos troupes ont çulbvté Tennemi dans la, phce , et enlevé les ouvrages extérievrs. MM. les maréchaux de camp d'Albignac et Ma«guerye , à la tête de quelques bataillona, oa| (5o0). •tigoureii«eMeiit Mponné ufw mtût â» trou iMbûHonr/ onî fuHteÊSt «ppuyés 4ti leu fontena de quinae pièces àc canon. Bir» n éftoit c mh fwr^ble à riébn dei troapc«» Cert aux crû de rii^é le i?p//qn'Mle$ Mt renverse les révolutionnaires, et répondu à teiKv vociférations* Vr#«i nVvons à regretter qu^irae vingtaine dliooNnes tmh on blestés. - La garnison espagnole aein cent fconnieii de tnéi et denx eents bKBttéé. !•• lo f Mr'. 1« d«c d- Anf ovlèœ <*est rends avec font son état- 9iaior MNN ies mnni de Saint" Sébastien « et a dùtrtbaë des «reUL d*honncur aux officiers et aux soldats qui sVtoient le nlus diilingaëc la teille. Pl^sienn pranôtioni ont aiM» en lieu. M. le lîcvi tenant- général Bonrcke a élh nommé conanandeiir de Saiftt-Lom. Getiie jolennitr guerrière , qui s'étl panée a portde dn canon de i*eliiinint , a proilutt le plas grand effet; cUe a eu lieu aux cris mille |cns té" pétés de ywt k RomL On rcgaidc la capitulation dé Saint SÀa^en comme trrs^procbaiae. .Le Prince a couche le ii k Tolo^à. L'a«ittV l^orde dit.prfmierearpa^eamntandée par le général TaHia\ ^ot^le même jour à Villa-Rcal, à deux ]oncs de mardbe de Vittonà» Le Hi& de'Rcgfio^ avec le premier eorpi , occupa Tilla -^Franea. La garde royale appuie le raonvement de TaraM^e- ••»*• Huit embareatioQi espagnoles soBt entrées , le 8 avril, à Saint- Jean«de-LttE« ayant à bord, en marin* et soldcrts, deux cent vinf;;!^ ^i\ bomraes. Elles sontxvenues^ wr rfnvrtation du général Quéxada , débar(|uer sept cents con«crit«t non armés « et cincpiante^i-frofa prison^ niers, dont un afficSer. Trois députés des provinces de lliar Vkiipni^eiice à'ym «lifaiii jdft m» à r:l aas^ «fu» n'a: aufr^cii ^«c biiit heures à Feaiplosktt. . «^ Une émeute a «u liea dan» kt ipBtfdot de Bioirtipelltei!. If. Ki lteii4enABt-g^Q)ér.'il d'Arvagnac a £ik retilter p*aiiif)t«Bieiit dans Fer- 4«« leSipKiasitttm»; .*-* Treize élevas de l'Eecde da droit à >bi sétaat isit ytémaninetf claoa laa tsouhlat mm ost été suacilés au théâtre de cette vifte , eut ét^ expuMade TEcole^ , T-^ .Vin^frectiott du caml» d*Amtfk'aiit« a ae^pis beahico»p éir^ flbrca. Soa parti a*esà aocra dtl u4*. de tiiae ^ de 'pK«»eurt détaeheetiens des corps siati^Muaés dàaifr le noed^ et aua gr^d nombre de^ifionta^ gaardb ta de imliciena. PlUaieians pei%oniiage« marcfaanir se s^nt ctcelar^ «o sa, faveur. Le miaistète, «sanlide son po«rr«ir discréii^Dtiaijî^ , a «U^é du royaaœe, eo Taim)7é dans les pfoiince9^,im.grairdn»H»l^ d^^indivùluA. Les aièoftes tWI^nçiei sont' pi>atic|»écs à l'é^a«d des reH^, gteux quitte se aouotdttccift pastinim^diaiameaf ai» dernier discret de^ «Qrlôs.rehift^l€àla9np|iEeaiîaiidel««irs«oiiTensu Les Capu^in^i ^anço» ^ Lishottae» peur ûgtom refaaë àë sisneà rinventa^e de leurmobi* Uéc^ oall râ^.l evdre dU toHftr du rojaoma don» le délai de hajt j6ut$i Ou asimre ^Ua le eotisnls^âéral dia France a réelamè en Jear fovèur contre une sacsure aiftSM adbiitraire: Un teSd^ta a éié arrêté' à $aiita« Yèaa au momifnt o4 il eosa^it de' gagrier iafaraison de cetl« nàlc. Le i3 mara, à la suite iriMie action langibinte , Ve général coantitation'' weéi Pamplonà , aprcâ aimr m ses tren|[)es dispersées , a été fait prt«dt|- ki«r. La généraf Beg<^^ après cette affîûse, a est replié snr^la ville d'Amarante. x.: •-— M.*»*, la TMrisçesse Pie de Bavière , née dudièsae d'Aremberg , est ifforte à B^uBberg, la 3 avril, k ia suite d'ifœ {dithisic. Cette ^prtia» easscLetoitâgéede.trentè^troisansi positi6n ministérielle dans l'état où cUo:aur6i( tté présentée, silon n'avoit pas eu l'espoir de ae. procurer aae s'omàic supplémen^-* taire sur la vente des hicns des anciennes siétiatorei-ieR^ ^ . ^ . .>.*^ M. de Kergorlay propose de renvoyer à la commission la rechercha des moyens propres à compléter La dépense totale diiibudgirt de la guerre. MM. de Ricard ^ Leclerc de Beaulieu,.et de Bourricnney rap»- porteur y persistent dans ramendcmcnt de la commission. ( 5oa ) M. (lé Coortarvel té pliiiit de Tèziguité dec pemtons de not forces navales. % <)e Stf'aforello se plaint des vexations qM* prouve notre commerce dans le Levant de la part de» corsaire» oiree*. M^e ministre de la marine affinne qu'aucun préjudice n a -été causé à noire marine marchande sans qaî'ït ait été répara; aueu» pavillon nVst plus respecté que le nétre sur laMéditerranécr^j-et il^, est recherché dans le Levant pins que tous les autres. M. de Boi»- daireaux présente des considérations très*étendoes nir.)^ service dm ' la mariné , et vote pour qu*il n'y soît apporté aueune diminutieir, . -* . Le ia,M. Batire, rapporteur, tonctiit, au iioin*de la eos^issionf des pétitinns, à Tordre du j:our'Sur un prétendu déni de- }astiee dààt se plaint le sienrCaiinet des Aulnoix^ et fur.nne diminution des droit»; d'entrée des. sucres de nos colonies des Antilles. M. de Vaublanc pré** sente auelques observationi sur cette dernière pétition. .Les conclu-» sions de la commission sont adoptées. L^ordre au jour ésKégalejnest adopté sans jéclamaMoifi^lativement a \m Mémoire' dans Itstfatiè^' sien/ de Chanlaire se plaintede la fermeture cfe Técole d.enscigncmeat • mutuel de Boulogne-sur -Mer^ ordonnée par )e recteur deDoaai ^ en décembre 183a. Cette méthode fat intro^lnite à Boulogne par les soins . dé l'ancien préfet, et malgré la.déf^yeur générale , et l'opposition du conseil municipal et du comité cantonnai d'instruction primaire^ Pac- tes Intrigues du parti, les Frères des Ecoles chrétiennes furent expoîsés à des insultes : le recteur de Douai n'a agi qu'après les plus mures in-r formatiohs. M. Chevalier Lemore, second rapporteur, propose l'ordre du '"jour sur une pétition de M^ Isambert , avocat aux conseils du Rôi , qui ré« dame contre le concours ouvert k la Faculté de droit de Paris pour remplir trois suppléances. La chambre passe à i*ordre du jour. M. le général Lafont , rapporteur de la commission qui a examiaé le pi:o)et de loi tendant à lever quarante mille hommes sur la refasse dfi. 1833, présente les molili.qui ont décidé la comnri^on k adppteT4e projet. ' . ' ' ' '■ -r • On reprend la discusMon du budget de la marine^<}ML de GaHprd, -dans, un discour* rempli des plus lumineux dévcloppeiTi^nt'* crjniuit le retranchement proposé par la conitoission. L'^rat^Ùr re^d le |>k|B ( 5o5 ) IbrillajDt hominage^ au ministre da la marine , ëlèye de TCeole pol/- iecBnîqtie; « Une innovation précieuse a^ulieU, dît-Il; on a songé k rinstruction morale et religîeu.te de nos hommes de mer. Le Boi a àp> plaudi hautement à la proposition du ministro d'établir der aumôniers, à bord des vaisseaux. Le monarque leur a assigné un traitement supé- neuf 'à èîelui d'autrefois, et plus approprié aux circonstances actuelles. Le ministre de la marine a donc adressé a M. le grand àumènîer la "^demande formelle de deux aumôniers. pour les vaisseaux actuelle* ment en armtmcnt dans nos ports. Vous dire que cefte mesure est mMtttenant confiée à la sollicitude de ce pnélat vénénibte ^ c'est vous apprendre avee'qoel xèle il s'en occupe, et t|ue tout sera mis en œuvre.pour son immédiate exécution. • H. de Puymaurin démontre que la guerre avec FEspagne nécessi- tera que Ton renforce nos croisières contre les pirates des Amériques* espagnoles. L*orateur se plaint des entraves que les Greci apportent à notre marine marchande dn Levant. > V'. lé ministre de la marine annonce que son intention n'est psi' de revendiquer les 3 millions que la Commiséion a proposé dé retran- cha». Sqn £xc. exprime ses regrets de voir an'on ne puî.^se allouer les fonds qui seroîcnt nécessaires , ef développe les funestes conséquences pour la roarine^^ tfSt adopté a une majorité' considérable. 'M. Sirieys de Mayrînhac fait sut le chapitre i«'. des ob- servations ani font naître quelques murmures. M. de Vaublanc présente sur les colonises des observations, dont quelques-unes sont combattues par M. de Saint-Gricq.- M. Hyde de rf eu ville donne d^s explications. Le budget de la marine, réduit à 6a millions, est mis aux voix et adopté à rdnanîmité. Le i4 , Tordre du' jour est la reprise, de k disc'usaion«irr le budget, M^ Biizire développe uo anwnidement qui a pour ob} jcessairement à l'époque de leur suppression. NOUVELLES ECCLESIASTIQUES. PaiCts> Plusieurs évêques vont successivemerit éfre sacrés» M. rëvêqac du Puy le sera , dans l'ëgiise de Saint-Su 1 pi te , le dimanche v]^ par M. Tévé^ue dç Chartres, premier au- mônier de ^Ionsieur^ le nouveau prélat doit entrer en re- traite ces jours-ci au séminaire. iVliVI. (es évéques d'Orlean;» et de Tulles seront «acres, dans la chapelle de toi^tte, à ïssyi le i^^. mai , jour-eii l'EgKse célèbre la fêlé de saint Jac- ques et de saîtit Philippe, On croît que M. l'évêquc de Bayeux sera sacré, vers k même époque , au Mans, oii i) rësidoit de- puis long-temps; deux^véques voisitis iront assiçterM. rêvé* qne du Maûrpotir cette cérémonie, • . — - Tous les ans, il y a, comme on sait, une réunion à TAr- chevêché pour les missions de France, Les .années précc;- dentes , îe discours fut prononcé par M. Tabbé Legris Duval , par M. Tabbë Frayssinous, aujourd'hui évêque d'Hermopo- M^ et partd^autres orateurs d*un mérite dislmguë. Celte an- née , ce sera M. l'archevêque -e'vêque de Troyes qui portera la Krole. Il appartenoit au prélat ouri le missionnaire 91 su captiver son auditoire par un heureux mélange Je douceur et de force. L'ascendant de la religion s^est fait sentir même à des esprits, qui p^roissoient le plus étrangers aux impressions de )a foi^ et lé voix d'un simple prêtre a remué des cœurs qu'on eût cru .remplis 4'9u très sentîmens. Des larmes abondantes ont été presque le moindre signe d^un grand changement ^ la çciiiduite^ les entretiens, tes chants, tout annonce un mouvement ui}anim6 YersHjSt^hi^n. M. Tabbé Gondin est secondé, dans cette .bonne œuvré, par M. l'abbé de Yillerst aun^nier ie la:mais^^ q^uî Irav^illoit depuis plusieurs années à y faire connoiire et aime^ la religion I etquiavoit réussi auprès de plusieurs. Sa charité et sa douceur lui avoient concilie restime de toutes les déte- nues, et la confiance d'un grand nombre; et lé bien qxCH avoit fait va s'augmenter par l'impulsion donnée en ce moment; impulsion à laquelle il contribue, et dont il se réjouit plus que personne. On a au$si beaucoup à se- louer, dans celle cir- constance des employés de la maison , qui-montrent beaucoup' de zèle pour le succès de la' mission, et qui la favosisent de tout leur pouvoir. -^ M. l'évêque d^Amiens, premier aumônier de M°^^ la duchesse de Berri , a été chargé par cette Princesse de remet-^ tre au Père abbé des ïrapisles du Gard la somme de 3oo fir. pour contribuer aux dépcnses^ de l'égalise. M^^ Le duc d'Oie-* (3io) léans a enrùjé ^uh> fr. pour le tnéme objet. On laît qae Sa Majeilë a fait présent d'un tableau pour la nouvelle église d^ Gard , et dernièrement le prince grand-aum6nîer a fait re- mettre 200 fr. de la part du Roi pour cet établissement. Ces dons de la famille royale montrent Hnlérét au'elle prend à , une maison si édifiante, et d'oii s'élèvent tant ae prières pour la prospérité de la religion et de la France. *— M. de La Tourelle, évéquejde Valence, nous a fait Sasserioo^fr. pour les prêtres espagnols. Ce prélat» empressé e témoigner sa reconnoissance au clergé étranger qui a dans des temps fàcbeux accueilli le nôtre avec tant de générosité , désire que nous annoncions qu'il accorderoit volontiers l'hosr pitalilé dans son palais à un prélat espagnol que la persécu^ tion anroit amené sur notre territoire. Nous nous empressons de publier celle offre généreuse de M. l'évéqué de Valence ; la situation de Valence, dans une de nos provinces du Afidi, 1>ourroit engager quelqu'un des évêques espagnols à accepter a proposition du prélat françois. — Le régiment de la garde royale, en garnison à Orléans, a donné dernièrement un spectacle édifiant. Le jeudi lo t vingt-cinq militaires de ce corps ont fait leurs pâques dans la coapelle de THâtel-Dieu. On les y préparoit depuis long- temps, et des ecclésiastiques zélés leur faisoient des.instruc-* lions suivies* Le jour de la communion, M. le curé de Si^nte» Croix a dit la messe, et leur a aiiressé plusieurs exhorta lions | * Tune après Vévan^ije, r4|iilrf avant la communioii^^^lt JH der» nière éprès.' Le soir, ces' militaires sont revenus à réglise^ ont assisté au salut, et ont entendu une dernière exhortation de M. l'abbé Corbin. Il y a dans ce corps plusieurs exemples dé piété courageuse et de zèle pour le service de Dieu. Des offi*^ cierset des soldats se livrent habituellement aux pratiques de la religion sans aucun respect humain ;i ils exercent parmi leurs camarades une sorte cf'apostolat, et nous avons entendu raconter à cet égard les traits les plus honorables et les plus touchans. -^ Nous avons annoncé dans le temps la consjlruction.de l'église de Talence, près Bordeaux; celte église vient d'être consacrée, le i«'. avril, par M. l'archevêque. La cérémonie s'est faite avec beaucoup de pompe; le saint Sacrement a été transporté de l'ancienne église dans la nouvelle. Lesous^- préfet, le maire, toutes les autorités et un piquet du iq\ ré» (5m ) ngile *Te Deunt. On a reconduit M. l'archevêque au presbytère , et le vénérable prélat a donné du haut du perron la bénédiction papale à la foule rassemblée en ce'Iiéu. M. Ripotles, curé de Talenc^ , aussi modeste que zélé , vouloit se démettre de «a cure; mais M. Tarchevé^ue n'a point reçu sa démission, et Ta même nommé chanoine" honoraire de sa métropole. On sait que la construction de la nouvelle église est due au zëlo de M. Ripolles, qui a rendu à sa paroisse les services les plus signalés. Il a établi la piété pirmi lès habitans.* La bénédic- tion de leur église n*a point été pour eux une vaine cérémo- nie ; ils s'y sont préparés par la réception des sacremens de pénitence et d'eucharistie. Les exercices du G^ême ont éii constamment suivis, et les prédications réitérées du pasteur ont trouvé des cœurs dociles. Il j a eu des conversions écla^ tantes et de nombreuses communions^ M. lé curé a annoncé qu'il diroit tous les vendredis, à l'autel de la sainte Vierge , une messe d'actions de gï*âces, et pour obtenir la protection de Dieu sur la famille royale et sur la malheureuse Ëspaenel - — Les missionnaires de Saint-Martin, c'est le nom qii ont pris les ecclésiastiques qui se consacrent aux missions dans le diocè^ede Tours, ont evangélisé ce t hiver plusieurs parors^^s importantes. La ville d'Amboise a recueilli dernièrement les fruits de 'leur zèle. La mission semUé y avoir établi tç bon- heur et la paix. Les haines se sont éteitites, de mauvaisJivres ont été livrés aux flammes, des injustices ont été ré|)arées^ des scandâtes ont cessé. On porte à plus de quatre mille lé nombre total des communions. I^a plantation de la croix, qui s'est faite le lundi 7 avril au milieu d'un co»cours immenrse^ a offert le coup*d'œil le plus imposant. Quinze paroisses en- vironnantes s'etoient réunies à celle de la ville. M. le coadjur teur de Tours présidoit à la cérémonie , et les membres des autorités civiles et militaires donnoient l'eiiemple , et avoient brigué rhonneur de porter sur leurs épaules la croix qui al* loit être plantée. Les paroisses les plus rapprochées a'Am* boiseont profité du bienfait de la mission. Les missionnaires de Saint-Martin ne sont/encore qu'au nombre de quatre^ ce soiit MM^ Donnet, Dufétre, Nivet et Cherbonniëre , qui fai- soient précédemment partie des missionnaires de Lyon. Mâl«> ( 5.12 ) jleor«q!ieio«nt cet établîssenMnl iprouTC des diffiçulià^qqi empêchent d^ lui donner ks déyeloppem«Qs n^cmmns. i.^. jTpnds ixiaiic|pent« et les mûsioonaires sont en trë«-p^tit nomr bire» Il seroit a de'sîrer qu'un diocèse voisin coi>tribuàt à sou- tenir uoe <]euvre dont il recueîllcroit aussi les fruiis. ^» Nous donnâmes dernièrement une Notice ^nr .Yahhi Bertrand de 1^ Tour, oublié dans la, plupart de& Diction-^ naires. ^ homme d^ même nona, qui v.ivoîl daris le même temp^t a ^^^ aussi orliisjpar les biograplies; c'est Jean* Bap** Jtîste de Bonafibs de La. Tour. Né, )e 12 ayril 1712^ à AJcintr Kéal eu Languedoc, d'une famffle ancienne; et origiiiaire du Qnercy^ sa piété et son goôt pour \e% lettres le portèrent à entrer au noviciat des Jésuites à ToUtouse; il ^tn^eigna daoi» jes collèges, de Castres et de Toulouse. Parmi ses élèves. 01» * compte .Castilhon y Montaigne » dom OespauU/ Bénédic- tin, e\,Cr En 1739, le Père de La Tour présenta k rAcar- demie des jeux floraux une ode sur l'ode « et une antre suf l'éloquence; on les^ trouve dans le recueil de cette annéey Devenu préfet de la congrégation des jeunes gens,, il; eî» gagna un grand nombre à Dieu, leur donnoit des retFaûes., et fortîlîoit ou faisoit naître parmi eux de bcms sentifnens^ C'est sans doute alors qu'il publia la F^îe de Daumoud, Xf^^Si 10-13. Dauinond étoit un jeune écolier dont la. vi» et la mort furent très-édifîanles, et que le Père La. Tour 'Sivoit connu et dirigé lui-même. Il occupoit depuis qaalff ans la ploiCe de supérieur du grand séminaire de,Tq^lplise^ lorsque les arrêts du parlement vinrent frapper un corps qu^ déplaisoit aux sectaires^ et incommodoit les ennemis de la re<* ligiott. Les mêmes magistrats qui .prpscrivoient la société, of-r fnrent au Père de ta Tour un asile qu'il n'accepta ppioi. Il se retira dans sa famille, pnis^ lors des arrêts de 1764» dans le comtat d'Avignon, oii il fut cbarffé de desservir la parniUse de Bolenna. Le .chapitre le pourvut d'un çanoniçat;, et il pa^sa plqsieurs anpées dans ce poste. I| par oit qu'il revint dans s^ patrie lors de la disgrâce de la magistrature ; il demeuroit chez son frère à IVlont^Réal; mais ce lieu se trou voit dans Ift diocèse de CarcassQn/ie , dont l'évêque^ M. de Eezons, ne fuivQÎt pas dans les affaires de l'ËgUse la mên^e conduite que la majorité de ses collègues* Le prélat r\e favorisoit pas» les Jésuites 9 et ne vouloit point leur donner de ^xtuvoirs. Le; ^ère de La Tour se retira dans fe diocèsiç de 5aint*»Pappul ^ ( 5rS ) et donna ie% minion» dans, ce» catitom, ainsi t|i]« cttfns'Iéi dioc«MS de Pamiers, d« Mirepc^îx et d'Ausch.* Au bcjiit de quelques année» de travaux ^ il revint dans sa ville natale ^ et^ mourut le ii mars 1777- On imprimaveQi 17^2, deux volumes de ses Cantiques, et deux autres volumes de Canti» ques recueillis et corrigés par lui ; Castilhon en fit Téloge dan* Je Journal encjrelopédigue j, en 1777, et rappela les talens et les travaux de l'auteur, avec l'accent de reslimeetde la recon» noisfiance. On trouva daorles manuscrits. du Père de La Teur des notes pleines d'intérêt sur Moiit-Réal , et èes canevas de ses serinofis. On ne doit pas le confondre avec Siiyioii de La Tour, principl du collège Louij-le-Crand ; celiû-ci éloit né à Bordeaux, en 1697, et mourut à Paris, en 1766; il avoil coopéré au Journalde Trévoux, et c'est k lui qu'étoit adres- sée la lettre du 7 février 1746, qa^on trouve dans la corres«* pondance de Voltaire, et oit il parlxMt des Jésuites avec es-* time, et de la religion avec respect. La Notice sur Je P^ré Jean- Baptiste de BonafTos de La Tour est extraite dju journal qui a pour ihre: Feuille (fj^ffiches de_ Castelnaudarit i«''.r \^n* vier 1823^ cet extrait no^s a été communiqué. par M. Oesch. de S. Nous n'y avons ajouté que ce que nous avons dit de 1«| T^ie de Daumondj la France LUiérqire donne cet ouvrage a<4 Père Jean-Baptiste de La Tour, et ce livre -paroil efi èfTet de ^tti. Le frontispice porte ces mots : par un Père de fa Cojin-- pagnie; et La Tour etoit alors préfet de la, congrégation dés jeunes gené/et parîe comme témoin Iqfrméme de ce qu1il avance* ' . J -—Un sentiment de discrétion, qu'il est facile d'apprécier,! nous avoit empêché de parler de la maladie de M. le cardinal Consalvi, Il est vrai que S« Ëm» est. fort .souffrante depuis quelque temps. On a fait dernièrement à Paris une consul**' tation sur son état, et nos pins célèbres médecins ont ordonné un traitement. Il y a lieu d'espérer que les remèdes qu'ils ont indiqués « les bons soins et la belle saison , calmeront les $ouf« j^rances de S. £m. On croit que la maladie seroit moins fau- cheuse si M. le cardiual pouvoit s'accorder quelque repos; ce- ministre ne cesse de s'appliquer wx travail , et soi* activité- et la contention d'esprit, augmentent sans, doute son maL S. Em. écrit beaucoup, et prend sur ses nuits pour vaquer aux affaires 3 elle fait elle-même la plus grande. pariie de^dé^ pêches* Ses âinis la soUiciteut àe %e ménager, et on cs|^ëre ( 5.4 ) 3û*elie en lentiri «Ile^méme la nécessité. Nous donnons ces étails, que nous tenons d'une source authentique,, pour dis- siper les inquiétudes c^ù'ont pu faire naître des nouvelles assez indiscrètement publiées^ I90UVELLES POLITIQUES. Paais. M.l*abbë Lambert, autear de hx Fie de M. de Joigne (O/a eu rhonneur de présenter »oii ouvrage dimanche à Moksibub, lundi au Roi, et mardi à M°>«. la docheme de Berri, S. M. Ta remercié de cet hommage ; et Moksiêub , ainsi que M™«. la duchesse Berri , ont bien Tuulu dire k Tauteur qu'ils liroient son livre. M. Tabbé Lambert l'a aussi envoyé au roi d'Angleterre. *- Une ordonnance du Roi, du 19 mars , a nommé présîdens , pour le collège électoral du a«. arrondissement de Calvados, M. Achard de Bonvouloir, membre du conseil -général ; pour je collège du a*, ar- rondisseroent du Finistère , M. Kerouvriou ; pour le collège du dé- partement de la P^iè^re , M. Decolons de Vanzelles, président du tri- Dunal civil de Nevers , et pour le collège du a«. arrondissement de la Vendée,M. Soyer, évêque de Luçon. —- Pendant l'absence de M. le maréchal duc de Bellune, plusieuis- changemens avoient eu lieu dans les bureaux du ministère, de la guerre. S. Exe. vient de remettre son ministère sur le pied où il étoit avant son départ. — Une ordonnance du Roi , du 14 de ce mois , nomm« M. le vi- comte Digeon ministre (|*Etat et membre du conseil privé. -*- La cour royale «^ «onfirmè 9 < le 16 , le jugement c(fri*^iQnnel qui condamne M. Barthélémy,, éditeur de la Galerie des Contemporaifu , à trois mois de prison. et 5oo francsL d'amende, pour diffamation envers M. Agar, comte de Mosbourg , ancien ministre des finances de Murât. *— La cour royale réunie en audience solennelle a entendu', le i5 , la plaidoirie de M». Mèrilhou pour le Courrier François. Le défen- seur s'est attaché à prouver qu'on ne peut pas^ réunir des articles isolés pour leur altribuer une tendance dangereuse, lorsque ces arhcles , pris isolément, n'ont aucun caractère séditieux. La cause a été conti- nuée à huitaine. — Sur l'appel interjeté par le ministère public, la cour royale a réformé la décision du triounal correctionnel qui s'étoit déclaré in- compétent dans la cause de MM. Dentu et Sarran , accusés d'avoir repris la publication du journal, le Régulateur, sans avoir obtenu 0^ et 3 fr. vol. in-80. , orné du portrait de M. de Juigné ^ prix', 2 fr. 5o c , . 25 c. franc de port. A Paris, chez Ad. Le Clere^ au bureau de ce Journal. rautorisah'on dii goavernemient. Le procès et les parties ont ctc ren* yoyés devant d*autres juges du trîbuDàl de première instance. •^M. Lefeuve, ancien directeur du théâtre de la porte Sâint-Mar- tîn',.et M. Jacques, son sou^Hcaîssier, ont ëté condamnés, le 16, par le tribunal de police correctionnelle , pour prêts usuraires j le premier en 5ooo fr. , le second en qooo fr. d'amende. — On dit que le gouvernement françoîs, partant du principe que la France n*est point en guerre avec TEspagne proprement dite, ne donnera point de lettres de marque , et ne permettra point Tarme- mont en course. On assure aussi que l,a marine royale a reçu Tordre de ne prendre que. les vaisseaux espagnols armés, et de, laisser passer les vaisseaux marchands ; on ajoute que le gouvernement a &it part de cette disposition aux différens cabinets de l'Europe , eu leur de» mandant qu'à leur tour ils ne permissent pas Tarmement de ooi^aires espagnols dan» leurs ports ^ ni la vente des prises que ces corsaires ^ourroient faire. . ^ — M. le comte de Brunettî , ancien ministre plénipotentiaire d'Aur triche à Madrid, est arrivé le i3 de Vienne à Paris. S. Exe. doit partir sons peu de jours pour le quartier-général de M§'. le duc d'Angouléme. — M. le vicomte Duparc, colonel et bibliothéotire des Invalides^ vient de mourir à Tâge de 78 ans. -^ Les lettres de commutation de. peine accordées par S. M. à Ro-^ gcr, condamné à mort par la.cour d'assises de la Moselle, ont été en* térinées par la cour royale de Metz. Immédiatement après , Boger- a subi une heure d'expoSitfob. — Le Moniteur du 16-de ce mois a donné plusieurs pièces impor» tantes qui ont été saisies sur des individus ^ui se rendoieht en Espa- §ne. Ces pièces se composent d'une adresse à l'armée françoise , . et *un manifeste k la nation. On y proclame la liberté et Napoléon II; on fait Un aftfiel^-'à rin«un«cti^n contre le gdiiv^nement des Bour- bons. Ce» écrits séditieux ne dévoient être publiés qu'au corn licence* ment des hostilités. Il paroit cependant que les 'soeiétés .secrètes de-<- v oient en avoir connoissance avant cette époque, a6n de pouvoir -.agir 'convenablement à leurs desseins. Le même journal annonce qu'il est tombé entre les mains du gouvernement des lettres d'une haute impor-^ tance , écrites par des hommes dont on doit taire les noms pour ne pas; entraver dans l'avenir la marche de la justice. Les ministres espagnols y sont représentés comme se prêtant aux mesures des révolutionnaires^ et demandant seulement aux conjurés la discrétion, et leur recom*. mandant de ne pas aller trop vite. — L^ambassadenr de Portugal k Paris a demandé ses passe-ports^ qui lui ont été délivrés. Il a en même temps reçu une note* ministérielle , dans laquelle on lui témoigne des regrets sur la détermination qu'il a Erise de quitter Paris, la France n'ayant montré aucune intention ostile contre le Portugal , et n'ayant expédié aucun ordre de rap- pel au- ministre françois à Lisbonne , ni aux consuls de France en Portugal. — Lei gardes nationaux )qui ont eu l'honneur de faire le service au--- .< 5i6 ) prh de S. A. R. Monsisita, le la de ce mois, te tout rëaaisi le i6, et ont cëlébré dans uu banquet cet heureux, anniversaire. •^ Mër^ le duc d*Angoulénie est entré, le 1 1» dans Tolosa, au mi- lieu des acclaniati<)ns du peuple, et a quitté , le i3^ cette TÎHe, après 7 avoir Installé la junte espagnole. L avant-garde de notre armée a franchi, satis obstacle, les fameux défilés de Sallnas, qui se trouvent à quatre lieues en ayant de Vittoria, où le quartier-général du Prince génératissime a dû être rendu le 17. Les deux corps d'armée seront je même jour sur FEbre. Le général Quésada, à la tête des royalistes es- pagnols, a pris possession de Bllbao. Cette ville va recevoir une garni- ion françoise , à cause de l'occupation du port. — M. Joinard , drogman de France à Badgad , vient de mourir à Marseille , après une longue et cruelle maladie* Il n*étoit âgé que de 28 ans. — - M. Tarchevéque de Tarragonne, l^e marquis de Mataflorida, MM. ée Gispert et d'Ortaffa, sont partis > le 8, de ^Toulouse pour Bayonne. * ^ — La garnison de Saint-Sébastien est forte de deux miHe cinq cents hommes ; die est commandée par le brigadier de cavalerie D. Pablo de Lapegna. On dit que les réfugiés françois , au nombre desquels ploient Fabvicr et Nantil> se sont retirés de cette place par mer. — Le nommé Lonjon , de Perpignan , d'abord guide et aide de camp -de Cugnet de Montarlot , jet plus tard Iilic[uelet de Figueras, a été arrêté aux enviroas de Caramany^ et conduit dans les prisons de Perpignan. . — Les royalistes espagnols ont occupé les faubourgs de Valence le a6 mars. Le lendemam» ils ont attaqua la ville sur quatre points, et Vont ainsi tenue assiégée pendant trois jours , au bout desquels ils ae sont retirés dans le fort de MurvietTro. Les couvens ûÀùn muroê^ dont on a fait entrer dans la ville les religieu.v et les religieiûes, vont, flit-on ^ être rasés , k can^ ^e leur proximité des mnsJiiifes. — - Les cortès de Lisbonne ont décrété, le 20 mars, utie ^oi terrible eoBtre toas ceux qui embrasseroient le parti du eomte d^Amarante*. En même temps le roi a adressé une proclamation atut habitans de Tras*-os-Montes pour les engager h. abandonner les travaux de la ré- Tolte. Deux chanoines de Lisbonne, un chantre de l'église patriar- cale, un chapelain du eomte Feréa, le curé de l'église de la Vierge de Bon-Secours , et un Frère Minùne , ont été exilés de la capitale , et conâné» silr différens points du royaume. -i- Le roi de Bavière a quitté Munich, le »•». de ce mois^ pour se rendre à Dresde. Son absence durera Jusau'au i5 mar. -^ On a déposé aux deux chambres d Angleterre les papiers con- cernant les négociations de cette puissance avec la France et l'Es- pagne. E-n présentant ces documens, lord Liverpool et M. Canning ont prononcé de longs discours. Ce dernier a donné un aperçu i«iet de Saint-James ne savoit pas même si l'on agiteroit au congrès la ques- tion àiiê affaires d'Espagne. On croyoit que la situation tespective^ . ^ 5*7 ) de !a Bassïc et de la Turquie seroit Tobjet des 'i(l(iIibératioiis. do l*as-, «embWc. Le imble duc ayant appris à Paris qu'il «croit probable- ment question de l'Espagne , eut ordre d'annoncer que son gouver- nement ne participeroit point aune telle intervention. D<>puis cette époque. Je raiuistère a toujours agi dans un seul et unique but, celui de la conservation de la paix. Le ministre a ensuite déclaré que rhonncur et Tintérét de la Grande-Bretagne ne lui comman- doient pas la guerre, et qu'elle garderoit une neutralité franche et réelle. M. Canning a également traité la question relative au Portugal. Ce royaume ne sera défendu par TAngle terre que dans le cas où il n'^aura point Ini-méme provoqué la guerre avec 1^ France, qui a promis de ne se mêler en rien -des affaires du Portugal, à moins qu*il ne fasse la première aggrcssion contre la France. Lord Liverpool 4 "parfé dans le même sens à la chambre des pairs. — Le grand-duc de Bade n'ayant pu s'accorder ayec l«s chambre» pour le budget des dépenses, S. A. R. a rendu une ordonnance qui porte que Timpôt sur les terres , les maisons et l'industrie , sera U même pour Fannée prochaine que dans les années précédentes. — Il est arrivé k Borne trois voitures à six- chevaux , précédées et suivies de^ plusieurs courriers; elles appartiennent à Jérôme Baona-^ porte , qui va se fixer dans cette capitale. Il a acheté le beau palais de son frère Lucien, qui préfère le séjour de Viterbe, on il a- fait de grandes et belles acquisitions. M*"*. Laetitia Buonaparte ne quitte pat le lit depuis plusieujrs mois. Il vient d'être accorde un passe-port à on des fils de Lucien , qui se rend en Amérique, lie fils aioé de Murât est partie le 2 avril, de Hambourg pour les £tats-Unu» «- La iCâmmîssion militaire de Messine (Naples^, réunie le 37 (i^ Trier, pour jauger des prévenus de conspiratit>n et d'attentat centre lA sûreté intérieure de lËtat, a condamné Vex-maréchal de «amp Jo" 9^ph Hossaroli, contumax, et Alexis Fasula, k la. peine de mort| Jean Hastroianni , à vingt-cinq ans de fers. Michel Valeilzono , un des principaux auteurs de l'assassinat commis sur le directetir de po-^ lice Gian Pietro, par suite des délibérations d'une société secrète > a été arrêté et conduit a Naples. — L'île de Syra , dans l'Archipel , qui n'a^voit point pris part à Pinr surrectioii , a été envahie par les Grecs, qui y ont commis de grande excès. Parmi les maiscms pillées se trouva celle du consul de France ; elle a été ensuite livrée aux flammes; à cette nonvelle, le comman»- dant de la station françoise de Smyme a expédié deux vaisseaux d« guerre pour demander une réparation éclatante.' Il a déclaré en méma temps que le gouvernement françois ne rcconnoissoit pas le décret du blocus des insurgés. -^ Le (m a été mis à Constantin ople dans la fonderie impériale d# canons. Il s'est répanda datns des quartiers habités par des Turcs dn bas peuple. Oti porte à -huit mille le nombre des maisons brûlées. Trois casernes militaires et une partie des établissentcns de la marine ( 3.8 ) ont éU la preie des flammes. L« quartier de Fera , où sont, titiiés les palais dea ambassadeurs chrétiens , a été sauvé par les soins du gouTer^ nemcnt. Un nouveau grand-visir a été noikimé. li doit ôtre. formé deux camps , Tun à Andrinople , pour couvrir la capitale j Tautre à Sopbia , pour agir contre les Grecs. CHAMBaE DES DEPUTES* Le i5 anilt MM. Mestadier, Cornet-^*Incourt et de Bourrieane, combattent la suppression d*un million demandée pour le cadastre p«r M. Leclerc de Beaulieu , et fournissent des éciaircissemens sur la né* cessité de maintenir Tallocation. L'amendement est soutenu par >W de Bcrbis. M. Leclerc de Beaulieu fait une courte réplique. La chambre adopte le chapitre à une forte majorité. On passe au ch^itre x , concernant le service administratif du mi- nistère des finances. M. le président lit une lettre de M. Delalot» qui lui annonce qu*il est obligé » pour cause de maladie., de s'éloigner mo^ mentanément d^s travaux des chambres. L'honorable membre pro- pose une réduction âe i5o,ooo fr. sur ce chapitre. M. Comet^d'Incoarl 8*oppo8e à la lecture du discours de M. Delalot. M. Hyde de Neuville prend l'amendement en son nom, 'et fait connditre les développe- mens donnés par M. Delalot. M. le ministre des finances riepousse les assertions qui ont motivé la proposition. L*amcndement n'est pas ap- puyé , et le chapitre est adopté. ^ On passe au chapitre des administrations financières. M.Siriejs de Mayrtnhac demande des éciaircissemens sur les traitemens àts direc- teurs et autres employés supérieurs de ces régies. MM. de.^Saint Cricq^ Ckid>rol de Crousol, Benoist et Comet-d'Incourt, ont'Hiçcessivemenjt déféré au vœu du préopinant. M. de Villefranche consim're la vente |ie vende plus le fonds des bois de l'Etat , mais seulement leur supe ficie. L'orateur émet le vœu qu'on fasse droit à la proposition de M. le maréchal Macdonald^ et qu'on ne laisse pas périr de misère des sujets fidèles. • M. Sirieys de Mayrinhac demande une réduction de 100,000 francs •or les inspecteurs- générapx des «contributions directes. Cette propo- aition, combattue par M. Cornet-d'Incourt, n'est pas accueillie par la ehambre. Les chapitres concernant l'enregistrement , les douanes, les contributions indirectes, les postes, la loterie et les contributions di*- rectes, sont adoptés. M. Dudon répond à M. Descordes, q^i avoit présenté des observations sur Fénormité des droits de muta^on. M. de Bicard présente des réflexions surle timbre. M. de FrénUly demande que le tarif des droits à l'importation des laines étrangères, soit aog- mente. . (5'9) Le i(S^, rAmemli meht Cricq répond que très-probablement il y aura sur les toiles étrangères une augmentation des droits. M. de Ricard réclame la diminution des dioits à Texportaticn def vins. M. le comte de Courtarvel expose la nécessité de diminuer les Aroits snr rentrée des sucres provenant de nos colonies. M. le marquie de Lacaz^ émet le vœu qu^on favorise l'agriculture par un droit plus fort sur rentrée deè bestiaux étrangers. Il f'éU:i(e contre le monopale des boucherf de la capitale. " » ; , M. Leclçro de Beaulieu soutient la proposition de M. de Vaublanc , relativement aux toiles^ et celle de M. de Lacaze. M. Sarret de Cous- sergues vote ppur la diminution de la taxe «or les sels. M. de Frénilly présente des considérations développées sur les salines , et sur leur produit net. Nouvelles Tïucidanes, par M. Baillot Saint-Martiq (i). La Bréjace annonce que les Nouvelles Tusculanes auront principa- lement pour objet l'éducation et l'instruction; elles paroitront par ' livraisons , et formeront 5 volumes in-S». par an* Biles seront divisées (1)3 vol. ia-S». A Paris, chez l'auteur, rue de Savoyc., eh \ixi\s parties; Ift pf&tnière cotodacr^e. à rèdncàtîon , la seconde w sfrotat analysés lei- nouveaux ouvrages, et la troisième qui dotifiera un aperçu des lois , ordonnances et arrét<^s !*ur dÎTertes matières. Nous ne voyons pta trop comment cetlfe dernière partie se rattache aux. précédentes ; car ce recueil contient beaucoup a^ordonnances relatives a radministratîon.,.et qui n'ont aucun rapport avec, l'instruction. Nous avons reçu 3 volumes des Nouvelles 'nsculanesy Tun porte le titre de Traité eni^clopédùfue d'éducation et d'instruction, et le frontis- pice annonce que c^est une seconde édition, et que M. Baillot est au- teui- d'une Histoire, s^noptifjue et chronologique ae tous tes peuples, et d'un autre ouvrage intîtuTé : lé Triomphe aela i^Ugion chréUenhe, Dans le Traité ent^clopédique ^ M. Baillôt passe .en revue divers objets de .'morale et de philosophie. Nou^ avons lu rarticle Religion chrétienne , qui nous a paru exact; Tauteur y répoiid à quelques objections des in^ crédules; il combat Tathéisme , il trace des règles pour réducatibn. Le volume qui a pour tjtrô Bibliographie unin^-rseUe conû^t dtes ju^ gemens sur des -ouvrages nouveaux... Ces articles .sont généralement assez courts , mais il y en a ùri qui est excessivement étendu sur l'jBTw- toire des Croisades» de M; Michaud; TàutèUi' en fait Un éloge que nous sommes loin d'ailleurs de contester. Il y a aussi quelques arti- ^es de critique sur des ouvrages d'éducation , sur V Histoire de êaint Louis, par Bury; ^t tin roman tie M«*. Guénard , etc. ' Nous' ne pouvons^qu'appîandiren général aui principes de M. Baiî- lol^ Ses. vues sont morales et religieuses, mois il embrasse trop d'ob- jets, et les parcoui4 trop rapitîemeni» Il k dVillei«rs aussi ses systèmes sur quelques points, et ^nonee d^ avis peu motivée. 11 iK^uS a lait l'honneur de* nous citer deux ou trois fois , le tout pour ilife qu'A n>* pns de notre avis sur des ouvrages qu'il proit ne connoitre que é'après hos extraits. Pont cm VnÇctïT grave et judicieux-, c&t «ne ma- nière un peu légcre de fi}%et, Ailleurs, M. Baitlot ést^^tis â^iusbant encore à l'égard iVtai ccrivaii^ célèbre qu'il condamne , .après avoir av«ué qu'il n'a pat lu son livrfr. Qui l'obiigeoit alors d'en parler? Le volume des lois et ordonnances est intitulé : Qnatiièmê partie, quoiqu'elle népatoîssé queia troisième; pettVétre y •>t-iiTme tMinème partie \\ue nous n'avons pas reçue. Ce recueil n'a pas dû oonter beau-* coup de peine k l'éditeur ; c'est une copie du Bulletin des Lois, Tout ce que nous y avons remarque de nouveau, c'est une liste des princi- paux des collèges; cela.peut être utile. L'auteur doit publier prochainement la suite de la rhétorique, où il insérera le 2 mité de t Éducation desfiUei, de Fénélon^ et' ce que |iit saint Augustin sur le même sujet. Il nous prie d'aummcer qu'il a revu* sur les observations de plusieurs ecclésiastiques y son Traiii de JPi^u^ de la nature et de l'homme^ que ce sera un ouvrage complet sur la re- ligion ; et qu'on y prouvera que le protestantisme fut cnfanife par l'cs^ prit de parti, par l'orgueil, par la cupidité- et par la licence. Nous nous ferons lin plaisir d en rendre compte dès qu'il paroîtra. (MefcrediQSoiH'ii tSaS,) ^ (N^, QoS) tJEw>T^s complètes de Bourdaloue^ en t vol. in-S"*. (i), •' Si le» gens sages ont gémî souv^pt du zè!« n^^eugle lavec lequel on reprodnJt depuis <|uelqne$laD»é6É 1^ 4iuvragcs4e8 plus dangere^^ix qii'avoit enfantés le der- nier fiiécle, ils ont aussi à se féliciter quelquefois de la réimpression des lîvres^'qnî honorent le plus la rèlî^., gîon, et qui ont le plus de réputation sdus le l'îip-.- poi^t du goût et de la Utlémture, Le mouvement îm^ primé dans ces derniers temps à nos presses n'aura pas sans doute, il est du moins permis de lé craindre, yiti résultat favorable pout* les générations qui s'élè-. Vent; il ne leut* appoitcra pas de lumières vérita- fcles, puîsqu il tend trop souvent, ali cènix^ireV à retiônvelet^ les erreurs, W préjugés j les attaques , le» insulte^ qu'on avoit à reprofilier étant d'écrivains du' , «ièdie t>récédent. Maïs au milîed de ces spéculations coupables? que la cupidité forme, et que l'esprit dô ciâlé'ïtiie là. morale. Nous avons vu paiK>âtre presque â la fois plusieiirs éditions des OEûvres oU eirtiêi'es oû clioistes de Bossuet et de Pénélon, Massittona d^ m^me été réimprimé sous divers formats , tantôt dUmui jua- nière économique et pour l'usage des fortunes modi- ques, tantôt avec luxe et pour satisfaire les amateurs ■ ■■ - I '...,,.... ^ . 1 . fi) Tome ni«. ; prix, 6 fr. Les personnes ^lii «e feront inscrire aivant U a*, liTraîson obtiendront les quatre volumes qui rcstealt à pjt- xoilrc an prix de ao fr. L'affrafljïhi'îsenjent e^t de 9 fr. pour les cing vo^nwes: ainsi il faut envoyer ^5 fr., si l'on veul recevoir 1 ou^ra Je tràhc de t>ott. A Par»; chefz DeraonviHfe, r*i« Chri«tin&{, at4l|M2^ ^à. Le CKîre, a« bureau diî ce ipumai, «* • - ^' Tome XXXr. L'Ami de laRelig. et rfii jlp/, X^ ( ''^22 •) 8 lus riches. On a fait de mrme difFtTente» éditions de ourdaloïKî, ainsi que d'autres auteurs estîmabies, d'o- rateurs distinguais, d'historirns judicieux et d'écrivain» de divers gem'es^ et Fou peut considérer ces réîinprer- 9i6us comuio uiie sorte d^exptàti on pour de& enivaytiées fiiites dans d«« vues Qv^ins pures. La nouvelle édition que nous annonçons paroit ayo'9 été dirigée par le désir d'être utile^ elle ue doit pas d'aii- lèui*s elu*ayer par lenoin!>re des vôlumesj elle n'en aura que cinq, qui coibpivudront toiisles ouvragesdu pieux et habile orateur. Le !•'. volume renfermera diverses Ïtèces relatives à Bourdaloue^ les Peusées'^ qudques ►puscules et les Analyses des Sermons; le II*., le» Avents, les Exhortation» et Instructions chrétienne»^ et la Retraite 5 le IU\, le Carême; le IV*., h$ Mys-. lêr^, les Panégyrique» et les Oraisons funèbres; et le V*. , la Dominicale et les Vêtures et Profeskions re» . bgienses. Cette dittvibution a été calculée pour avoir des volumes qui fussent à peu près d'égale gi^osseur. ï( ne paroi t en ce moment qu'uti volume, celui du Ca-* râne, que l'éditeur ay oit espéré pouvoir publier plu« tôt; H renferme à lui seul treute-sept Discours, .sans être cependant d'une grosseur démesurée^ ; il n'a que^ quarante fiêiiiUe» d'impression . 11 est vl^t q\i« lieei pé^es sont un peu chargées, elles ont cinquante-Une lignes j^ mais le caractère est bien choisi, Timpression est nette, et la lecture ne nous a point paru pénible à l'cail. Kaus «vouons cependant que les personnes très*âgées, et «elles d'une vufifoîbie, pou^Toient trouver, çoname ou dit, trop de noir sur le papier;, mais il nous semble que te commun des lecteurs jugera que l'iropi^essiou lest suffisamment correcte et distincte. L'avantage de Vé^nir beaucoup -de matières dans un volume com- S usera les autres iuconvéniens, et le prix modique l'édition plaidera en sa faveur, et lui procurera sans ionie ùti débft avantageux. ( 5^5 ) - L'édîteur a joint 4 ce. III*. yo^A^mt ^Avertissement et les autve* pièces qui doivent servir de préîiminair^s â cette édition ; il a voulu par-là faire conôoUj*e tout de suite son -plan ; mais ces préliminaires pourront ctr.e facilement détachés du volume parle relieur^ etréunii au ï*'. volume i quand il paroUra, M. DemonviUe^ dans Y Avertissement j ne dissimule pjvs qu'il a profit^ de Sédition donnée, il y a quelques années, à Verrr - aailles. Il y a puise , ènîr'autres, un aperçu de Véliit de l'éloquence de la chaire à Pépoque où Bourdalouo enti'a dans la carrière. Cet aperçu est de M. VîHenave,- qui a joint à cette édition de Versailles une Notice faite • avec soin. UJlvertis sèment est su iviVie la jP/e/ace que le Père Brctonneau mijb à la tête, de la prenj-ière edi^ tîon, et qui fait biçn ressortir les vertus, les îalens e^ les travaux du célèbre prédicateur. Ce inorceau étoit connu 5 mais l'éditeur en a augmenté l'intérêt en ajcxu^ tant en note le jugement de quelques, modernes su« Bourdaloue. Ces moderi^es sopit M, le cardipa! de Bails^ set, le cardinal Maury, La Harpe, l'abbé Si^batUier^ M. Dussaulx", etc. L'éditeur a de plus inséré dans les notes quelques lettres de direction dç Boi^^d^^pue ;. Ji plupart sqn ta d|jp^*éeji À M"**, de ]V([ainteiion>.qui avoi^ une grande estime et une çpn fiance entière pour. U \vertueux Jésuite. La Préface de Bretonneau est suivie dans l'édition actuelle d'une lettre du président de Lav moignon , et d'une autre du Père Martineau 5 toutefe deux sont écrites après la mort de Bourdaloue, et fqni l'éloge de sa piété, de son zèle, de sa modestie, dé sa sagesse dans la dire;ction des âmes, de son habilèt^ dftna les voies spirituelles. L'éditeur a cru pouvoir aç •dispenser de joindre à ces pièces une Notice sur BoutUr daloiie par M*^*. de Pringyj cette Notice, qui étoit peu connue , et gui a été insérée dans l\:dition dé Ver^ saîlles, ne renferme dans le fait rien qu'on ne trouvât À peu près dans les pièces précédentes. X a ( SM ) NOUVCM.KS ECCLXSIABTIQUES. t^Aiits. Le lundi ai, rassemLléo de chârîtë pour les finV-* sions s*e$t tenue dans la grando salle ite rArcbevêcbé. Cell^ vaste salle sufiisoît 6 peine à raiïluence qui s'y étoit portée. M. Tarchevéque de Paris, plusit^urs autres prêtai, Leaucohp d'ecclésiastiques et un grand nombre de personnes de distinc- tion, formoient Taudiloire. A trois lieures, M. i'évcque de Troyes est arrivé. Le prélat a pronmieé sop discours sur la diarité; rien de plus beau et de plus parfait que ce qu!e fa charité enseigne, rien de plus grand et de plus héroïque qij^ ce qu'elle fait, telle est la division de œ discours, que I^ prélat a terminé par une magnifique péroraison sur les mis- sions. Il a célébré le courage et les tnivaux de ces enfatu du Calvaire^ qui distribuent aux pauvres le pain de rinstruç* tion , et portent le poids de la chaleur et du jour. Ici a tropvé place DQ trës-bcau morceau Je rinstruclion pastorale sur les Missions., celui oii l'éloquent évéque répond aux accusations portées contre les missionnaires, et aux reproches des enne- mis des missions. Ils nous demandent ppur^uai des mlssiQU" noires f et si la France est vne lande sauvage et un peuple hàr&are? Nous ne reproduirons point ici .ce beau inorr ceau que fa plupart de nos lecteurs ont sans doute sous les j^ôx. « Répondons à nos ennemis, a dit en fitiissant roi::a^ tear, répondbriiT à n?>s ennemis par «»s* artii » èn eset.fiQ» b^ni^ej ceuvrrs, augmentons ces associations piéMes, oh se JTçrmetit les phalanges du Seigneur; ayons une milice permanente» jiopl la devise sera Dieu et le noii et qui fera lo^iber cette ' tour de.Oabel , oh se sont retranchés la révolte et la sédition. Quç Ton ressuscite ces établissemens apostoliques si propres à réparer les pertes du sanctuaire, et l'on verra la Toi reflea- rir dans nos campagnes , et les lis reprendront une nouvrlle vigueur II........ Nous n'avons pas besoin de dire que tout ce discours a été entendu avec le plus vif intérêt « et que l'illur- •ire oratctir a parfaitement rempli tout ce qu'on attendoittie jod'sëie et de son talent. Après le discpurs, on a reçu les ACHiscriplions et les dons pour l'oeuvre des missions. —^Dimanche dernier, il y a eu une nremtère communion nombreuse dans le collège Stanislas. £Ile a voit été précédée 4'iine retraite par M. Tabbé Levé , ecclésiastique qui a été ( i5a5 ) aimées. Enviroi^ ^oixant^ Jeunes gi^n$ pnl fail leur prciiîiëre côininunîon, et d*autre^ les ont aiccompngnés dans cet acte clé religion. Le soir, M. l'évèque d'Hermopolis.^st venu on cof- ïége*, et a êié reçu piair M. Tabbé LiautarJ , chef de cet ^ta- blissemeqt. Le prélat ayant é(é conduit k la^ chapelle, j a iadressé aux jeunes gens un discours 9 ou il les a rélicttes d« }s cérémonie du matin, êl les « exhortés ii la persévérance. Plàs la religign, leur a-t-tl dit» comploit <|ans ce siècle de détracteurs et d'ingrats, plus il conver^oit à des, cœurs géné- reux de se. déclarer pour elle; nous avoils dViDèuVs assez ^'exemples propres à nous encourager .: les saints qui nous ont précédés, les grands génies qqi ont éclairé, le monde, d^ fuis saint Augustm et samt Cbrysoslômc jusqu*à Bpssûei et énéioh , sont, suivant l'expression 4e saint Paul , comme une nuée de témoins qui nous pousse k les imiter.* Après ce dis- cours, qui a éjé diffne du talent et de la piété de l'illustreora» teur, Son Exe. a doi^né le salut, et. a été reconduite à sa voir tu re avec les mêmes honneurs qu^à son arrivée. — La première communion des jeunes Savoyards , que nous avions annoncée dans notre avant-derpjer numéro, ii>'a pas été moins édifiante que les années précédentes. Il s^f est trouvé soixante-trois enfans, dp^tquarante-^ix approchoient poqr la ]^emière fois de la sainte table. De pieux fidères lei oui accompagnés dans cet acte de religion. M. J'arçKevcque d'Arles à :cé1ébf#}a me et nous avons, les années précédentes,, peînt.cet exemple touchant t??r charité et d'humilifé^ M. Far- chevêque d'ATlés, et les ecclésiastiquçs.présens,. ont même voulu servir aussi les enfans.. Le soir,. M. rabbéCairéa pro- nonce le dî&cour^, et a , dç plus., fait une exhortation pour le renouvellement des vœux du baptême et polir la conséctalioift à la sainte Vierge. M. de 6eauli.eu , qui s'intéresse parljculîè*- remcnt à celle œuvre , a donné le salol. Ainsi, les jeunes Sa- voyards ont passe toute la joiurnée en cxercrces de piété, et ont donné k leurs, vertueux gu-idcs de jqstes sujeVck ;60usa- lalioti. «- Mi l*)fy6qae Ae Rodes a prêt^ son sefihent, le 2t, entr^ les itiaÎAs du Roi; on croit que ce prélat doit partir très- f>rochaineriient pour son diocèse, oii il est attenda depuis si ong-'temps , et oir sa présence ne pourra manquer de pro- duire de salufaîrèâ effets. ^^ Les missionnaires de France vont donner une retraite à )*hôspice de la Salpétriëre; elle commencera le mercredi a3, et finira fe dimanche 27. Elfe sera dirigée par M. Tabbé de Janson, dès missionnaires de. France, qui sera assisté de IVIM. Fauvet, Tharin, Beaucë et autres de la même associa- tion. II y aura deux instructions tous les jours, une Je matia k dix heures, et l'autre h cinq heures après raidi.' Le mardi 29, M. l'archevêque de Paris doit aller à Thospice à huit heures du matin; îe prélat se propose d'y célébrer la messe, de. bé- nir la croix de là mission , et de présider à fa plantation de celte croix. — Les pauvres de Verberie , diocèse âe Beaovais , ont mon- tré dernièrement combien ils sont recoonoissans des bienfaits de nos Princes, qui ne manquent pas en effet, toutes les fois qu'ils passent par ce lieu pour aller h Compiègne^ de laisser des traces dé leur inépuisable bonté. Ces bonnes gens se sùui^ de leur propre mouvement, réunis pour demander qu'il fût célébré une 'messe solennelle afin d'attirer sur nos Princes les Bénédictions du ciel , et d'obtenir particulièrement que M^^. la iSuc d'Angoulêniie triomphe des ennemis de l^ordre, et rentre "bientôt héérêtisexàent dans sa patrie. M: le 2ui<é de Verberie s'est empressé de répondre à leurs désirs, et les habitais oftt ^oînt leurs vœux h ceux de la classe indigente. Une messe so* ennelle a été célébrée le mercredi de Pâque, au milieu d'un igrand concours , et ce témoignage de reconnoissance a singu- lièrement touché ceux qui eu ont été témoins. ' — Les j>rêtres auxiliaires du diocèse d'Autun ont ouvert, le 2 mars, une mission à Montcenis et au Greusot. L*irréli» ctôn avoit fait jduerses ressorts ordinaires pour en empêchei;. Je succès: mais la franchise, la simplicité, le' désintéresse- ment et la charité des missionnaires, ont triomphé des ca- lomnies et des préventions. A la curiosité a succéaé un^érî* table zèle. Au boiit de quinze jours, l'affluence est devenue telle, qu'un des missionnaires a été obligé plusieurs, fois de prêcher en dehors de l'église, tandis qu*un de ses confrères parloit dans l'intérieur. Tous les habitans de Montcenis et du yvêy le jei|i}6 Uoaitue et Je nieill^FJ ont mppiré un égal eov-. rpreMQixieot. Des boiuipes conQV<|>ar leur^ erfenrsei fMr leur «loîgii«m«nl pour la reJigi^n ede pîsàses C9r«f|ionî0s^e4-4^.e%claiaatjo»> vnanimdft ont .plus d'imc fob ^tlealé la vive iippresM^n qi^e pr^^uisoieiit le« inÎMÎonaatrQi. A y a eu deux communions générs^es^ l'uite île iiuii c6|ils hotiinle», l'aiHre de ne^f ^eni% leoiines; à la première se irou voient tpules le^ autorités, W notables de la ville, ki ^ndarmerie, Le -recueillement général n^éloift interronapo c|«e par le cbaiH.des canti<|uçs, et les exhorta tinns do mis- ;i8toi^nair# étoieiit écoutées av^ec l'if^lérét le pins vif. M. de ¥i* cbj est veoM terminer là mission par la confirmation. Ce pré- .'lai a été reçu ém milieu d«s acclamations , et a béni Ja eroiK, f|iii a été p4>rtée par quatre cents hommes., sans compter les tnagi^trats. i»a procession était nombreuse et brillante. BvfÎA , «après plu4 de cmq semaines 4e trayaux continuels, les mÎ9-- ^onnaires ^ut leriuiné leurs exercices,, le mercredi 9 avril, an milieu des. témoignages d'estime et de regrets. Depuis ta .cldtare de la' mission , oti continue de venir prier an pied de la croix , et il n'est pas rare d'y voir pleurer des hommes . qui*^n«guère afficbotient l'oubli. ou mémç le mépris de lare- Vgion. . , i-r- Loirs de l'invasion dc^s alliés, à la fin dès çpnt jonrs , j^s cé»tholi«{ues tle Slf asbourg eurent la douleur dt>,yoir du haut *de leurs remparts iocendier le beau village cantonnât de Souffel-Wir^heini , à deux lieues de celle vflle , et on ni? pot Y porter de secours à cause du blocus. L'isplemcnl de l'fglise Tavoit d'abord préseryéâLdes flammes; mais le lendemain, les soIdaU îvurtembufgeois, proiestans pour la plupart, iuœn- 'dièrent l'édifice , excités , àf ce qu'on crut , par le ressentiment , de fa perte d'un général fort aimé, qui avoit été assassiné dans une embuscade par un garde-chasse que l'on suppoija être de ce village. I^s habitans.de Soufièl-Wirscbeim:, q^i aont riches en fond cle terre , ont repaire peu à peu leufs -naiiona, et ont remis leur église danfc un état convenable jpour la célébration du service divin. La bénédiction en ^ étç faite le mercredi 2 avril par un d^s grands- vicaires dp diocèse, assisté de plusieurs ecclésiastiques de la ville et dfs .anyiroos. l^e peuple s'y étoil pori«.' en faule, ^'t. loéjoe -des prdtettoTiJi ^ qui ont ^lé ftvppét do TMait^êe non céréiMat» ^ mes. M. Thomas, coré do voifiifage, a prononce lé dlkeûr^. Cet «cclëiMisrft|liet plui vétÉétMe encore par ses Terttrt et ïêy talent que par soii jg^rand âge, a montre dans le premier. Ijotttt de son discourt qne nous deviens adorer fis jus(feê d* Die» IbrsqoM nous punir avec rigueur, et dans te second v que iiovs devions remercier la miséricorde lorsqa'eNé ymroli oublier nos ingratitudes. ' ^ ' . < •-«• Plusieurs militaires ont ^të tirés dermërêment in 4o*^ régiment de ligne pour fbrmer te noyau du 6t*. , é^ui s%>rga*» nîae dans b citadelle de Strasbourg. Ciés mitifaires ont toalo^ Sendont que feurs ciimarades sont en marche pour {'Bspagfur,. omier un exemple de leur atfacllefiient àila reb'^ion | its ont fait lettrs pâqites à la messe de parcnsse , après les pl^ëpirra- . ItOfts convenables. Ils se sont partagés pour cet acte de ^iélr . en de»i drrisioas y et se sont approchés de la sainte table en deox jours différens/On tes a vus se rendre au pied de Taiit^t daRS'ïe plus grand ordre, et avec te maintien le ptua respeev , teietix» St loua tes militaires destiné» à former le nouveau ré^^ |;iment soirl animés du même esprit, on peut prévoir que ca* torpane le cédera point aux autres en fidélilé et en iMravoiire» y^ VOlfVlBLLSS POLITK^ySS. " ^ Pair. M. Rattier c**^#~- roBt admit ~4 suhiV les examens^ ou à soufeuir les thèses. . . - — > Dans ta huit dn 18 au 19, le feu a pris au bâtîmcnt neuf de Thi^ pice de Bîcâfre, destiné au traitement des alléni'^. Le comble s'est en-^ nàtamé en peu ^^instdns. ^es progrès du feu paroissoient devenir sé- rieux , à catt^e de la prDximilc de la prison , oà sont huit cents prisoi»> niers^ mab le» prompts secours donnés par les pompes dq |'ho^ice et par les pompiers de r.iris^ sont parvenus k se rendre maîtres on feu k anatre ne urns du matin^ Tous les malades aliénés ont été sauvés ,, et r^rdre n*ar pas éfé troublé lin seol instanf. On doit beaucoup il'élogét - ^ tous> les employés de l'hospice , à la troupe et aux habitans des eom* nfunes- voisines, qiir ont montré le plus grand zèle pour donner dâ se* ' cours. Personne n'îi péri. On ignore la Câiuse de cet îoeendie.- , ' — M. le maréchal de camp marquis Aujorrânt , qui avoit partagé rexfl de nos Princes, et n'éloWnrentré en France qu'en 18 14 » vient de SBOuiir à rège de 80 ans, * , -^ Mv la •haYJ^ter de Lostende , aide de ciimp dn ^néraL Quille» •lîirat , et fortî éê la Conciergerîe , le i6 ék ce imois , par qih3(Mmnt^ 4e laekambrechieoineil, attendu (joe de rinstruction il ne téBulttt aucttoe charge contre lui , et ipie ss» jastHicaltoa eàt complète. — Le sieur Lepage , éditeur dn (hurrier des Speùtadea , rient d|étre condamné par le tribunal de police eoitseclîonnene à deux mo» d^enFprisonnement et à 60 fr. d^amende, pour «rotr traité d^ malicrè» politique» dans ce jôumal littéraire. . / ~S. A. R. Madame,. duchesse d'Angoaléme, informée de l'incendie flui a eu Heu dam la rue Sainte-Croix a Bordeaux, a fait remettre à m,: le curé de la paroine une somraq de 3oo fr> pour les yiclimes de ce triste événement^ •— Le collège électoral dn département dn Nord (LiHe) * nommé M. de Marchangy k une immense majorité : sur 3 10 TOians, il a,ob^ tenu a<)5 snffntges. -^ M. de Vaasé y candidat royaliste^ a été noàimë an premier tour de scnitin par le collège de Fontenay. Il a eu tyà yoîx ; M. Perreau^ ancien député et candidat de Topposition , en a obtenu 160 : VoA comptoit quinze électeurs rdyalistes absens. — M. ,de Bonvouloir, président du collège d^arrondiaseroeni-de Bay^nx^ a été élu député à une majorité de ai a toîx sur 3 16. MM..Né* pomucène Lemercier et Benjamin Constant, candidats libéraux, on^ réuni, le premier 74 ^^^9^« ^^l®^^*^*^^ 7*' — -Xe collège départemental de la Nièvre a élu Mi de Prâeontal ^ ' ancien député, et candidat royaliste ; il a réuni 6s mffrageiisur 97 yôa laR9«. Les autres voix se sont divisées entre MM* Clément et de Cay** roi, (»ndidats royalistes. ' ' ^ . — Le collège d'arrondissçaiènt de Metlaût (FiniAât^) a An député M. Kerouvriou , président . ^^m.le eheirâlier de Goemon-Ran ville » avoeiit-géaépci^ii.CaUtt«iiv a été ilemmé i\t 16 dcf^^é mois , procureur-génériiji a Lipiegpi: , ^ . — «.Le ti^butkal correctionnel de Nantes vient, de eondamaierà m»* moi^dlemprâsonnement et à i5oo fr. d amende, l'impcioMur de i'^mf de la Charte, et l'auteikr de Tartiole inculpé itiacré dao|i ce journal. . ' — Les dicars Daguenet et Vernet, qui avoiedt exi^ité diU trouble au théâtre de Marseille, ont été condamnés , le .10 de ce-miei^, ^ârle tribunal correctionnel de cette ville , k huit mois A-omptisoBnemcn^ et k i5oo fr. d'amende. < .^ On dit que-M* Dupail , Tuii des officiers qui se. spnt JepluA dis- tingués k Tatta^e de &iint-Sébastien , a élé nommé fKV M«r» le duc d*At|gonléme, lieutenant-colonel du génie. Cet offiçier^devoit ) •Hx bAliti|^n« respagtic^i au moim'iit di; Itn^vci^lni'e des ' boriilf t-i^. Quand ce fuit a vtv cbann , l'ordre a «^tc i»ninédtâtetii«ni rrcliin». • — Certaiivs jo-iirnaiix , dont otr connoit \es vorux, avoKiit annoncé que 'la frégate kt Ouemère avt it ëtëprî-^e dnss fcs eavx dt; BroHp^ir un Yais»eilu et une frcgittc e^pogno^* La frrgâte frauçoisïe est renfn'i» fiaisiblement, \v 17 de oe n^QÎs, après une croisière idans le golfe Oft croit qu&:cc84c6ttpes n'entreront en Catalogne que le 33 00 te 24 au plus tanl. ' *-^ M. le m4eoiiite Ifolitor s*0($t porté en Navarre àvee le dettxièfne eorp«,*p«ttr tipéfe*- en Arragon. te prt«»i\» Ai Ut>herrïohc Mm'estt Pampeîune. La division CaH^iel, de^tinéi- » ^occuper lo ptl[>vili«e «ic . ^uipuscoa, est en marche pour relever là division BooreiLes lainyée devant Saiftt-Sébastien. Douze i)ièc€8 3t? gro» ctilibre ont été diri* 'gées sur cette [dace. Le port et la- citadelle de Gu< taria ont été en- levés/par nos troupes. On y -a fait deux cents prisoiinicvs^ parmi Ve» ^ueh «e trouvent deux colonels et dix officiers.* Les ^tctmpes dek certes ont évacué Burgos le 14 ; la municipalité de cette ville a eiv- ▼oyé dés députés^ à Mir^ le duc d'Angoulénie pour faire sa sèutiiis- %ion , et annoncer que les babftans attendoient S. A. B. avec la plu» •vive impatience. Nos troupe« reçoivent partout le meillenr accaeil de la population. ' *^ Le roi d'Espagne est arrivé , le i»». avril , à Andujar^ ^iHe siliiëe à trente-sept lieues de Séville; — Depuis l'avantage remporté, le iS mars, jïanr les froopes dn comte d'Amarante ,li«r un engrîg<^mcnt sérieux n'a eu lieu eatre iesx royatistes et les constitutionnels portugais. Le gonvernement a -éYc obligé nie désarmer un escadron Je cavalerie, en gjrnison à P»Ko; et dé nombreuws désertions ont en lieu parmi te» troupes d'JStVa». Lu èaiise du'comic d'Amarante acquiert tous l^« )ouw de la fwco ctiic ti( ( 55» ) • f»«f^ulairilé. La session dci cortès a ctc cJo«c le 3i mar?, après lu cUs- <;cHi78 qôi a- été prononcé par le roi. . * — La. chambre cîe* communes d'Angleterre a rejeté, te i6 de ce •tiH^Sy après une digca^ston très-anmiée, et à une majorité de 216 voiv contre no, la proposition faire par tord Allhorp, au sujet de la guerre d*Efpagne, de rSvoouer le bill qui défend à tout sujet britannique de •'^nfrôler au service a* une puissance étrangère. M. Canning a parlé for- tement contre le rapport du bill. Ainsi .«ir^Robert WUson et les autres fradieanx li^atirotït pa^la douce consolation de défendre la cause de lear» frères et ami« de Madrid. CHAMBRE DES DEPUTES. L« t8 avril^ la ciumibre 8*oecope des contributions indirectes, 'M- Barthe-Labasiide .propose le remplacement du mode connu sou« le nom à'êxerciceg, par les abonnemens autor^u's par la loi des fmances dé i^t6. M. Bcnoist combat le système du préopinanl:. ' M. Descortles présente nn amendement tendant à la suppression deé droits de circultition. M. le ministre des financer s'oppose h IV Tnendoiçent. M. Pavy annonce u- tient Tamendcment, qui est rejeté par la chambre. M.^ fiicanl<(-dc la Haute-Garonne) demande qu'on présente à la prochaine tesâoa îe .travail dont vient de parler M. de Villèle.. Un amendement de M. Pavy, relativement aux portes et fenêtre;^, est rejeté. MM. Leroux-Duchàtelet et Leclerc de Bèaulieuprononoênt des discours ù Tappui de leur amendement, tendant à une- retenotc sur les traitement au-dessus de Sçoo francs. M. Pardes^^uV . démQn|i|e que ramendemexit n'est pas reccva];>le, et cjct injuste sous tous Içs rapporte. Ml le ministre des finances entre dans de long^ développe- mens , et prouve que dans l'état actuel des choses , le traitement des fonctionnaires pLuplics est dans des proportions convenables, et qn'oa pourroit compromettre le service public par une économie niai en- tendue. ]V|. Leclcre de Beàulieu propose un spus-amcndiementt ||uî est combattu par M.. PlaneUi ^e La VaUette. Les amendcmeR» aont rejetésÀu^e forte majoritc. . . ' ' ^ M. de Cordoue prononcé un long discours en faveur de la modéra- tion des droits d^cnregistrement. * ' ' ' .Le 21, la chambre adopte ks évalnationii des produits présuma pour Tannée 182^, sur Tenregistremcnt, les coupes des hois.. les. douanes, les contributions indirectes, les poster iqt la loterie. M^de JPourricDne dcm,andc qu'on n'tâbii^se Timpôt «ur.les jejuxdans Tétat *€Ù il étoit en 1820. M- ie ministre des finance^ démontre les inconvé- DÎens de cette proposition. On adopte sans discussion les tUticlQ5 conc^rwant les salines de TE^t et les produits de l'Inde, les contributions directes, linstruciion f u- MiqiiC, la tixc '^lC^ brevets «finvention, les recettes des poudres. Oir adonle .ensuite l'article 5 , qui év;«lue les recettes de 18:24 à I4 somme totale de ^ifi millions 334, t^ fr. (533 ) ' M. de La Pasrare proposa une addition à fartîcîe 6 potir anlorin^r Jet communes à «^imposer le$ sommes nece^saîrei pour )e paiement d« k>gemeRt des desservans , les salaires des gardes cnumpétres/ etc...::.. M, Duhamel propose d*y ajouter les. dépensés poor la rëparatton des jç^fises. M. le .ministre des finances s^opposeU cet amendement, qui est rejeté. ' ' MM. Crtuzé, Lèclerc de Beaulicu,.Diichcrna}r et deThi^san, pré- «p.ntcut des amèndemèns tendant à donner plus de latitude aux com- munes et aux consèiîs-gén coraux pour Yo£(3r des impôts qui leur sont m^eessaire^K <^e8 mnendemens «ont soutenus par MM. Cornet-dîn« u , k ces ouvrages, en joiiidre un autre , cpii' ne paroît pas lait; non plos pour plaire aux amis de la religion^ c'est \ A- brégé de r Histoire aait^erseile , par M; lé comte dé Ségitr* On croiroit'peui'^étre mi'un homme de ce nom, un j»îr dè^ Frftneei «10 membre^ de l'Académie françoise, un hômnie avancé en âge (car Je demande pardon à M. le comte de «lire qu'il n'est plus jetine).; on croiroit peut-être, dis^je , que M. de Ségur saoroit, à tous ces titres, conserver dans sofi ouvrage toutes les oonvenanoes qu^un hosniue de son â^e et de son winç doit avoir appris à respecter, et l'en devoit sV •attendre d'autant plus que son livre est annoncé à Pasage de 4a jeunesse : mais M. le tromte de Ségur fte parok pas pei • sostdé qu'il ml fort nécessaire de s'appliquer fiv«c beancou^i de soin à inculquer à la ^'ennesse df>6 sentimens Mligieux , et on retrouve asecz.fréquemmentsous sa plume U légèreté, les J»réventioiis, et même q[uel que fois la malice d'un écm vain de 'école pfailosopiiique. Ces défauts sont d'autant plus saillans que raulenr,-ofi le voit bien:, ne dit qwe ce »qu^il veut dire. Son style est soigttë, ( 555- ) firâcieiix, clégaoU F/lvibile académicien a su répandre de^ fleurs sur son suj^et; mais ces Ûenvs cachent souvent des trafts lancés avec art; et si l'historien n*? se permet point, d'attaques directes, il a quelquefois une manière de présenter les cl^oscs qui a presque le inême effet. Une impiété déclarée rëyohe ceux qui se piquent de modération ; il est une tactique plus adroite, et qui atteint le même but par 4'i'ntres chemins. ** Al. d«» Ségur n'insttjte point, mais il emploie des expressions,, des tourna/e3, des réflexions dont' l'intention n'est pas équivo- que; ce tiWt souvent ^u'un mot-, mais ce moi a T^ir d'une epigramtne. Pn nous dira, par exemple, que le souverain est plus pieux que politique, lorsqu'il fait quelque acte de reli» gion. L'ecclésiastique qui a quelque zèle sera bien heureux s'il échappe au reproche de fanatisme- On fera entendre que toute peine infligée pour cause ^de^religion est ufie (^Tannie. Autrefois Jeau-'Jacqucs querellou d'Alcmbert sur ce que ]'a-< cadénikien h servent du mot de \eçte |>Qur désigner le^î dis- ciples de ÇaWin; M. cLe Ségur use du même mot pour indi- quer lés catholiques. On est étonné de voir en <|uelques endroits avec quelle légè-* ^ retlî l'auleur écrit. Dieu., dit-il , çr/éa le t-iel ei là terre en sept jours (t. JV de X Histoire ancienne , p. 7O Je ne sais pourquoi M. de Ségur a<|longe ainsi la création ; la Genèse ne parle que de six jours, et dit que Dien &e reposa le septième. L'bislorieii avoit promis^ en rapportant l'histoire des Juifs, de ne prendre iVdimre langage qu^ celui des auteurs sacrés; mais. il. oublie bientôt sa proiuesse^.et mêle $es propres i pag. j46) : J'E- vaiigilc ne dit rien de semblable, et ne parle qiie de l'eau qui étoit daris les six auges de pierre. Quelques page$ plus bas, il est dit que Jésus-Christ recommanda à ses disciples de prendre leurs épées^ et qu'il vint aussi trouver trois fois ses autres dis- ciples» Cène sont La« direz-vous « que des distractions légères et des méprises innocentes : je le veux^ on ne peut pas songer à tout. L'auteur éloit peut-être trop préoccupé des ornemens respectables 3e,rautçJ de la Victoire , si impitoyablement dé- truit'; il songeoit â l'éloge de cet empereur Julien , que l'in^ (356 ) chrétiens, le massacre d'Alexandrie, leà cradutés' cfomîtiiVs à Antioche, le martyre ^àù pt^Stre Théodore!, les violences cominises en tant d'endroits ^ ' tout cela apparemment n'est* qu'un jeu. / • ^ On retrouve le mcme esprit dans le récit des évëncniens -^êc cette époque^ Ainsi , 4!ans l'histoire de Tempirc grec , l'au- teur, parlait des disputes sur la divinité de ISo Ire-Seigneur, ^r ses deux natures, sur sa personne, ajoiite iTànies leffà» milles se divisoient pour ces énigmes y le sang coutaitpour e^ absurdités (\, XX , p. i6% Ainsi voiler les défensearf «du «fogme et le»liérétiqaes qui leconibattpîenlènYeloppés'danrieniétxie ^lâme ; saint Athanase est mjfs sur la même ligne qu'Arias, et jfes Pères de l'Eglise proscrits sont conft^daè avec les sectaires qui les persecutoient. Les prêtres, soiis Gratiéri , a^ir^o/enf de son nom pour sctifir Vtsprît de secte tt de parti*.,. ;'i/évëque ^Alexandrie, plus animé par resprit^àparti'qtte par Vesprit ^ cHfistianisme.:, Ce ton ne vous paro!t*il pas djgne de Vim^ partialité de Ydtaîre ou de la modération de Imilot? M. de §éçur n'est' pas favorable aux miracles, et il atiAe màmere hicnrecte de les proscrire tous également : />^ peûphSi€êt^thu^ ïumés par le polj-théisme à> ne pas douter des prodiges , . croyaient a\ndement à toiis les miracles- ipf^ùn i^ttibuoit «ux prédicateurs de l'Evangite../.. Dans tons les temps, Pes" prit hutnainr, toujours le mênt^, se plut à mêler le men^èil^ Zeux au vrai) on ne trouve nulle pari Vhistoîre dégagée d'o^ pactes Mile prodiges,.,. La couronne d'é/fines. fût tr&nèpm^Ht^ %n pam^ àPartf, et tous les hUtt¥timéW tempe Tl iwyijTfélU leurs récits des nombreux miracles opérés^par elle. Les jeoties' gens apprendront donc, à l'école de M. le comte, à ne pas p-op se fier sfax mirades rapportés dans l'Histoire de TËgHae : ♦îGFtre siècle est si porté à la crédulité! ' ' y^\ Tassémi>lé ces notes au hasard : peut-^tre jugerez-T'ous «nreHes peuvent élre utiles, et empêcher des lèctettrs confiai» Wêtre dupes de la réputation ou de l'esprit d'un académîciefi 'f>lnt6so]ihe. Oh peut excuser beaucoup de choses dana le grand- 'maître des cérémonies d« k cour de Buonaparte; mais je croîs Vqii i) e^ permis d'ex^er davantage du pair nommé par le «OT. J'ai rhbnne'ur d'être.-.., J. P,Pi (B.d.Cç4 ' Oleron..;.. (Samefli aS aurit lêjai^.) ' , (ï^^"t)Og.y . . ..^ . - ■;•■. .".-.' .":. r;. ... .... " Notice iiyt M, lAç&mhe^ é\^queM' AngonhnK* , . ^ Domliiî^i*e X;acoiQl)e i^quH .le,i5 juillet î749» là: Mftni-i re|eau^ diocèse de Cominges^ et eotr^ «n i ^66 chee[le3 l)o«ri tf i|i^irje§ d? TarbcA» cbes leçqueU il yenoit de^finir ^4;^ t g dq$^ H remplit différentes places dans cette congrégation, et de- vint en 1^88 recteur où princicMiI du collège de Gliknn«> k Bordeaux. lia révolution , qui éclata bientôt ^ trouva en 4uî ur% ^ards^n déclaré* Il prêli^ le serment de la constitution civile ivk clergé, et fut iipoimë curé de Saiiit-.Paul de Bordeaux.,, ou étoit^ auparavant le collège roy^l. Se^ opinîons^contiues lui inéi itèrent oionneur d'hêtre nommée là liiéine'annépi^épcité du dép^ir-^ içment de ta GiriDnde à l'assemblée législative; tnai>,smi que Tespritquî régnoît ^ans cette: assemblée lui djéplùtnsoit.qu'ijb fdt attaché au3i^ lonctions du li^inistèrei il dpnna.s^ démission; le 7 avril 1792; c'étoit l< l^n^.ôffiain cIm 4écr^ qui pi:olii]^oit tout costume ecclésiastique et rqligietti ^ ^t si iTl.JUlc^mbe ^u|. horreur de la conduite quç jrenoiept de tenir ses çonfrèreé. ^orné et Gayvernon, il faut lui savoir gré des motifs ()e $9. iretr^te. Retourné à.J^Qr^^tiX, P<| dit qu'il prq^onçiit un dian <^ur8 à roccasiQfi; 4e b loi sur le divorce , eî que » pehdâ&( lu içrrçur^.il re&4it service à.çl^uipiifiifçrsonnes., entr'^utrç^^^ M. Tarleyrpn de Ganges, riche négociant^ t protestant» ^piia flevças ajouter que rabbé Laco^nbe n'avorti-ien de copiunin fiveé rhpmnie féroce du même nom qui fut président du trt« Ëunal révolutionnaire de Bordeaux^ et ^u! 9 laissé dàna^ Midi une mémoire exécrable. -' Les constitiitionnels ayant tenu on cottdiéà Paris ^ en 179^,- M» Lacombe y parut comme* élépàté tl a presbytère de Bor- deaux, et, dànsVhiver suivant,' on Pélut pour év^q^Ô métro- politain, à la place dePieri-e Pacareau, mort je â; septembre 1797. Il (ut sajcré le. i4iévrier^i798',{et»!iBty en 180 1, uncotn çi(ê à Bordeaux avec ceux de son parti. 11 assista au- concile dit national en 1801, et donna sa démission , ainsri tropolitain. L^évêqup s'en plaignit à Fouché, et le ministre lit arrêter un avocat distingué d'Angonlême, M. Discordes, Anjoiird'bui membre de la chambre des dépotés, que l'on soupçonooit d'avoir eu part h la rédaction du Mémoire. Cet acte arbitraire effraya , et ceux qui blâmoient le plus hi con- duite de l'évêque^d Angoulême se contentèrent ae géiàir es Jecrtt. Le prélat, d'un autre côté ^ se sentant protégé, se gêna flioim^ îl protégea constamment les consiitulionnels , et at- tira des diocèses voisins les prêtres de té pai^ti , et même èés hommes diffamés. Ayant été mandé è Paris, à l'occasion dit' couronnement, il signa, le 28 décembre ^ aiuii que seiLÇoUë- guèSy tadéclai^tidn suivante? n. n- '...-/-. ?K » Très^aint Père, je n'hésite point à déclarer à votreSAiatetë tçin-t* depuis l'institution cvioniqve donnée par le cardinal lëf;at, jai cons- tamment été attaché de cœur et d'esprit au ^rand prineipe de Tunité catholique , et que tout ce que Ton m*auroit supposé , ou qui auroit pu m'étre échappé de contraire à ces principes, n'à.jamais été dans mes intentions; ayant toujours eu pour maximes de vivre et dé mou > rir catholique , et j^ar-là de professer les principes de cette* sainte reli^' gion. J'atteste que je donnerois ma vie pour l'enseigner et l'inspirera tous les catholiques; ainsi, je déclare devant Dieu que je proteste ad- hésion et soumission aux jugemens du saint Siège sur les afl'airés eccU- siastiques de France ». Telle fat la déclaration souscrite par les évêques constitu- tionnels,, et que'nous présentons comme authentique. Qn peut regretter, qu'après avoir fait cette démarche, l'évêque d'Angouléme n'y ait pas conformé sa conduite ^ çt n'ait pas (539) . ,^: tttîvH^eKeinpIe de.ptasieurs de ses collègues/ qui se rëcoocî^ lièreât alors sincèrement avec le saint Siège. Au contraire, de retour dans son diocèse, il continua de mettre dans ses discours et dans ses écrits le même défaut de mesure, et il s'attira des altercations assez vives avec son clergé. Ce fut alors qu'ufi ceclésîas tique de son diocèse,' M. l'abbé Duchazaud» lui adressa tFois Lettres , qu'il a depuis fait imprimer (voyez Vuiuis /l la petite église (i) , Périgueux, 1819), et dans lesquelles il «donnoit au prélat des conseils pleins de sagesse» et exprimés avec modération. Ces conseils ne furent pas suivis, et ie lan- gage tenu par Tévéque dans plusieurs de ses Mandemens acheva ^'aliéner les esprits. Dans un Mandement du 3i jpiillet 1809 en actions de grâces des victoires remportées en Allemagne, M. Lacombe se félicitoit que le Pape eût été dé- pouillé de sa puissance temporelle. Il rappeloit un discours qu'il avoît prononcé en 179I1 comme recteur du collège 4^ Ouienney et ilajoutoit : ft Ce^qul ne s'est point effectué et réalisé d^api'ès nos vœux en 17^1^ vient cfeTétre auj^rànd contentement des vrais fidèles delaF'rance catholiqne. Nous disons donc, quand nous voyons là souveraineté tem- porelle ôtée et soustraite des altributions de N. S. P. le Pape, c'est là ie doigt de Dieu. N oublions pas que c'est par l'assurance d'un revenu de a mîIlioat/||ue S. M. a remplacé une souveraineté temporelle qui n*^it ni évangéli^ne ni ecclésiastique ». £2e langage assurément n'étoit guère épfisjcopal » dansje Rio- ment oil le Pape venoit, non-seulem^t d'être dépouillé de ses>£tatSf mais emmené captif, ^t traîné en France; car c'é** toit le 6 juillet que Pie VIi avoit été enlevé de Rome, et i|. étoit difficile que M. Lacombe l'ignorât le 3i. La même anr née y il donna un Mandement pour rétablissement d'un sé-^ . ininaire. Le diocèse d'Angouléme étoit peut*^être le seul ok o» n'en eût pas encore formé , et l'évéque ne parvint même pas alors à réàliserson projet. II sôllîcitoit des fidèles des.se-> cours que le défaut de cpnfiance rendit rares et insuffisans,. ' £h 181 1, il fit une auti*e démarche qui afHigea tout son clergé; il publia un Mandement pour ordonner ta lecture des adresses faites à Buotiaparte par le chapitre de Paris, et par des cha^ pitres d'Italie. On se rappelle quels éloiènt le sens et l'esprit ( i) I Tol. in-13 j prix , iTr. 8b cent. , et 2 fr. âô cent, franc de port. A' Paris , chez Ad. Le Ciero ^ au bureau de ee iournal. Y a cle ces a^lrcsscs îfnpQ/hé^i& par le despoi^mèdan» tmosofiiènf ofa le Pape éioit captif, l'Ë<2;lîse $6n» ïe jou^. éMin ^^nd tiam* }>r^ (le cAidiiiâux, ôe Biéints et d'ecci€si«s(i€|ues dans les pri-» çons, ou dan^ Texil. C o$\ àu tuitreu d« cet eut de ei»06es cjoe M. iMicombe croit devoir se réjouir; dans son Mandement du 7 mars 1811, il rappeUe celui du Si juillet iHiOy^ettl i^joulç : • i( Un nouveau surcroît dVsp^rance noos a été donne, quand nous - avons vu la métropole de Paris faire une adresse (\m solticite la resfi- Iwiiou des smciens droits-dont les chapitres ont joui lông^tenips... Cet /iau de la première des églises de France a été U9 modèle éaprès le- quel, ont a"i les cliapitres d^ltalie. Dans leurs ouvra^^ prévôtés ii S. M. on voit rcxtinction de cet ultra montanîsme qui a é^é long- temps en vigueur en Italie. On y voit le juste a.ssentiu)cuf qui est dû aux maximes et lil>crtés de Téglise gallicane , dont l'empereur ti or- 4lonné Tusage par un décret solennel j> A quoi aboutiront-ils , N. T. C. F. , tous ces moyens qui vicmieat cVctre mis en usage auprès de celui qui est t^ii^percur dei^ François et roi d'Italie? il a vu la justice des motifs qui Ivii ont été présentés j il p« sait que i .-»..- . 1 • ^ réUiàUt^ l'é^ qu'elles auoient i mimstérie.ldeVEslife uni\>ers€Ue sera convaincu deVinoompêtance de son. droit abusif datis l'institution canonique des éthiques; qu'il rendra fiux mét,mpolitains ce qi^l^ur a. été enlevé en desfcurs mau\>ais par un abus de puissance. C'est ce qîie verra comme infiniment «nécessaire S. M. l'empereur et roi, et elle ne pourra qu'ajouter ce nouveau^^it de gloire à toutes 5|ui a illustré «bn régne ,.'..- ' ;» Si quelqu'un d cntr^ vous poufoit avoi^ éCé imbo desrnrineipesrdc Vulij^twatanisme , els'il pouvait se faire qu'il .çoikUQuà|-d]y tenir ea- core , lorsque toute coudamnation est devenue le juste pa^ge de ce système, combien nous le plaindrions! et, en l'y voyant obstiné, combien nous le blâmerions!.... Nous finirions par Je condamner à notre tribunal; nous irions jns^^u'à lui refuser la continuation de notre confiance et de notre amour, ^lous (i) :, stais, que^onsHnotls? .Non, pcurnU vous il ne se trouvera aucun uU^^finontâun ^.' On a peine à concevoir celte affectation à co^hàiireVuli-' tramqntanisme j lorsque le Pape élbit Captif, et l'Eglise de Home dans le déuîl. A^siu-ément c'<$toit maj'prendre son'mo- ment pour parler de fiberlés, et il y avôit quelque lâcheté h insulter un pontife prisonnier, et à exciter i^ç.despote ambi- (i) Cet endroit est avec des points dans le Mandement. Tout ce qui est ici en lettres italiques^ Test aussi dans roriginal. (M' •) lieux à ée nouveaux envàhissemens. Anssî ce Mandement fit îe plus mauvais effet. La restauration arriva. Le 23 mai iSi^) M8.%:le duc d'Augoulême passa par Anc;hulêrnf , et arlmit le clergé à lui rendre ses devoirs; tnais l'ëvçquc fui formellement excius, et sa persévérance à se présenter, quoiqu'il eûl été averti^ ne fil'qiie rendre Je fefiis plus désagréable pour lui. M. Beau- regard , ancien roililaiie, qui avoit éj)Ousé une nièce de t'évè- cjue, publia Quelques Réfltrx ions sur cette circonstance; puis Quelcfuss Vérités au Clergé d'Anffouléme , ou Réplique à ta Courte Réponse de ce Clergé h ses Réjlcxions, Ces deux écrits^ .irr-4**. de lo et de 22 pages , étoient une apologie de M. La-r 'corobe; on y joignit une Lettre de M. Peyrot, curé de Périr ^ueux, qui blâmoit aijssi la Courte Répottse du clergé d'An- ^oulême. Cette tiiortificalian n'empccha point M. LaçOrabe cle se présente!* à Périgueux , le 3 mars 181 5, lorsque M6^ le ducd'Angouléme et Madame passèrent par cette vTUe en se Tendant à Bordeaux. II éprouva un second refus.. Il y, a lieu de croire que M. Lacorabe conserva quelque rancune de .a* traitement. Le 17 mai 181 5, il publia ur>e Lettre pastors^lc^ .oii il exhortoit ses curés à remercier Dieu du retour de Buo- napartq. II s'objecte que Napoléon avoit abdiqué; naais it ajoutes * « Sans doute qi1*on n'a point observé les.' conditions imposées e% consciities. Il a quitté le lic^u de son exil tnalgré le grand bien qiî'il s© plaîsoitk y opërer- il en est «orti sans étr^ arrêté par ceux à qui' la garde en avoit été confiée. Une fois arrivé sur la terre ferme» il a été reconnu; il- a vu gro^ir ptodîgiensemcnt le noinbre de ces adhérens. Sur sa route , il a reçu l,es plus grandes marques de la eon.sidôratioa •qui lui est due. Le jour même qu'il esl arrivé à Paris, en étoit sorti de gr*nd -matin le prince qui noui a gom'çrm*s pendant l'espatè de ■près d'une année complcle. Il a abouti an ehâteau des TniJevi^sj îl y a reprk rcxercice dt< ses fooclions impériales^ il y r^gije avec cet âfit^endanl; que noUs devons à son mérite reconnu. Les merveille» étonnantes qui ont illustré son, règne ^ il va les conlmùcr. Puissions- nous jouir long temps de l'avantage qui nous a été procuré par sott retour h son poste » où il avoit été élevé par le cotîserttcment libre et' volontaire dk peuplé françois. C'est Dren qlii nou^ revoit donné >. •c'est Dieu qui nous.l'aTbit ofcé, c'est Dieu qui nous la redonné; soyons sensibles à celte -faveur signalée. .Aimons notre empereur.... C'est plus en père qu'en souverain qu'il continue de régner sur nous,, prouvons-lui que nous faisons^ noti?e gloire et nos_délices dîêtre ses^ çon'? et fidèles sujets w. On voit a,^ec quelles cilusio/i de cœur Févêque célébtoiilfi^ ( 342 ) retour Ae 6uonaparte. La mémo Ltitre pastorale commen- çoit ainsi : « Le directeur-(;^neral des caltet nous a adressé nné circulnire^ oà iront les paroles suivantes: L'état de guerre dans Uour le soutenir* On accneilloit diins ie diocèse des prêtres étrangers refetés de^ pays voisins pour leur conduite, et le couçjçil'généfahde la Charente demanda formellement leur e^ielusion en 1 820, Lé conseil se plaignit ^ussi que les 4oob fr. afieclés au séminaire d'AngouIéme ne fussent point consacrés aux jeunes gens du déparlement. Ces demandes du conseil^général ont éie renou*- .velée dans la session de 1821. De nouveaux Mémoires furent adressés au gouvernement sur Tétat du diocèse. En 1821, on érigea le siège de Périgueux, et M. Lacombe donna une.Lefe- tre pastorale à ce sujet; voj^ez nos n*». 762 et 777. Cependant .la $anlé du prélat déclinoit ; il éprouv.oit des absences d'espriCL Au dernier passade de Madame, duchesse d'Angoulême, .il ne fut point admis à se présenter devant elle. On dit qu'il a été fort sensible à ce nouvel affront. C'est fe 5 avril que fa .Princesse étoit arrivée à Angoulême; U&, elle entendit l« Biesae, qui fut célébrée par M. Graléreau, supérieur du sér* minaire. Le 7, M. La'combe mourut presque subitement. Ce prélat s'est toujours montré à Augonléme régulier ^an« ja conduite; il étoit bon et charitable ; on loue son afiabitité et depos Dans tout ce que nous avons cité de lui, nt>n» n^ave^ns été guir- jàéj Dieu merci > par aucun ressentiment personnel f nous ne connoissions point M. Lacombe, et nous ne l'avons jugé q^ub :sur sa conduite et $es écrite Nous avons cité àes faits^^et nou3 n'avons eu aucune peine à nou« tenir en garde contre tout ce qui ressent la haine et l'esprit de parti. C'est l'esprit de; parti qai a dicté les éloges outrés que l'on a donnés récemment au prélat. Le ConstkhUionnel lut a 4éçernc un pompeux article 4ans son numéro de lundi dernier ^. et s.'élëve contre ceux qui cherchent.à^Anr /a mémoire de M. Lacombe; c'est un ancien collègue c|ui a fait l'article , et il est un peu suspect par là mêffiie. On lit aussi dans le Jaitrnal de îa Charenus un ébgc assez exagéré du prélat, dont on fait un apôtre. Les libéraui Qiit,¥OJila honarer ses obs^ueS;\ut ont eu. lien le jeudi î à. (544) Le corf» Jevoit être porte par les élevées 3a $êmin»ire ; mstls M. Lii^tiet, gran'i-vîcaire de \'cvê<\vte, hs fit retirer, et de» jeunes gens , qui se trouvèrent siibiletnent safôfs d'an profond r^'spect f 0(iir Heprscopat , s'emparèrent du cereaeik On a cru ^oir \k le cachef de Tesprit de parli. Les grands -vieafres ca- ttitulaires ne présidèrent point anx j>b.«èques. Un des dvanoines^ M. Rêbort, qui cëiélnra ta messe, et le grand^vicaire de Vé^ vlqae, M. Ln^uft, prononça l'oratson fonèbre. On ne foi point étonne qu'il louât une administrât ton h kl quelle il a^^H €il part; un trouva cependant son pané^jHqtie un peu fort en certains endroits, surtout pour l'élection consfitutionaellé de M. Lacombe à Bordeauv. 1VI. Luguet, efoi a été en Espch- ^ne, auroit pu se dispenser de vanter cette élection schis- msiiqne pour un sïége non vacant. M, Ltiguet n'a point été coiftinué dans ses foncCmns -de ^and-\'icaire ; c'est la première fois peufr-étre depuis le Con- 4^M*dat que les grands-vicaires d'un évéqiie ne reçoivertt pomt' «ie pouvoirs du chapitre; d^ reste personne n'a été surpris 'de cette déiermination , qui laisse assez voir quelle est l'op}- nibn sur l'évêque et sur sou administration. Le Cba pitre a jiommé pour g rairds- vicaires trois de ses meiùi^res^ homnaes estimable^ ; ce sont MM. Letnattre, Sibitotte et Legrand. Ils but publié, le io , un Mandement que notis avoiis reçu; ils j donnent quelques louangel au prélat pour ses qualités ma* raies, sa simplicité, soti affabrfîté , se9 coursés dans son^fioj- cèse, ietc. IMals ih disent à la fin : Dmnon^^Itn plutôt été prierez q^e des éloges. HéïasI il éloYt kontmé, el qui ne cùfé^ noU pas ia fragitité humaine? Quelques personnes auroient soubai-té modifier certaines eicpressiohs du Mandement ; mais MM. les grands- vicaires ont pensé que les convenances leur prescri voient, le langage qu'ils ont tenu ; il est clair qu'>h ont évité de toucher les cordes les plus délicates, et qu'ils se ^nt Ironies à des généralités. On est bien persuadé- que leurs prin- cipes et leurs intentions sont également honorables, et qu'ils feront tout ce qui dépendra d'eux pour le bien du diçcèse. Il parott d'ailleurs que le i^ouvel évêque d'Angoulêmescra biéiH tôt «oramé. NOUVELLES ECCLESlASTiQUBS* v. RoMZ« S. S. a nommé M, Charles^Ëm manuel Muzsareiit ( M5 ) h U place d'auditeur cfe Rote, et M. Virgile PesacelelK à celle de promoteur de la foi* - i Pahis. C'est demain dimaficbe que M. de Botmld, ëvéqae ëlu du Puj, sera sacré dans Téglise de Saint-Solpice. Le prélat est eu retraite depuis diœancbe dernier, non au séminaire d'Issy, comme on l'a dit, mais a a grand séminaire de^Paris^ IM. révéque de Charges ^ qui }e sacrera, aéra assistéf de MM. les éyéquea d'Amiens et .d'Herraopolfs. ^MM./les év£* ques clus d'Orléans et de Tulles sont entrés en retraite. • ' . -—M. Fabbé de Janson a tenu dernièrement , dans pliisieurs arrondisse mens de la capitale, des réunions pour l'église du Calvaire; il a déjà obtenu, soit en souscriplio»s^ soit en dons; une somme de près de.qoyooo francs^ Il tiendra , comme nous l'avons dit, des assemblées dans tous les arrotidissemens. La neuvaine qui va a'ouvrir an Mont*Va1érien sera sans doute encore une occaaien favorable pour eictier le zèle en faveur de. son projet • — Le département de rArdècbe a foiii dernièmnent de plusieurs missions. La ville de l^argentière rient (oot réeem^i- ^ent d'en avoir une. Ce pajs, jadis arrosé du sang de tant de victimes de la cause rayak , et affligé de tant de scandales^ p éprouvé une sorte de restauration , grâces à la présence et au Eele des. missionnaires de France. Les babitans de Largeii* tiëre .et des parwses voisines ont (oua rivalisé d'empresser ment pour assister aux eatercicés; les autorités ont d^nnd l'exemple, et les riches n'ont pas eu moins d/aedrur qvie.let pauvres. A peine quelques individus ont-îls résisté à l'éfani général ; encore ont-ils été forcés de rendre, bommage auY vertus et au cenrage des miisstt)nnaires. I^es prêtres 6e^ envi- jr«ins ne pouvant sofire aui grandi nombre àes confessions,' ii A £alla appeler des collaborateurs plus, éksignés* Quoique la ville de Largentière ne compte qu'environ deuic mille âmes:, on en acomplé près d« jcinq^nille à la sainte tuble,. parce qu'il en^ est venu u» grand. nombre des pnirorsses d'aientour; on a eu 4 se féliciter de beasicoûp de conversions y entr^jfi»* «très,, de celle d'un ancien religieux, devenu père de famille^ qui a foit sa rétractation av^e^ toutes les marques d'uia suii cère repentir. Les missionnstire» craignoient de ne pouvoir planter Lacroix de la mission dan» un Heu favorable; msti» à peine turent-^ila e«primé leurs régime ts à cet égaed que toutes les dil&cultéa furent applanics. Les préparatifs com^ ( 546 ) , mencèreiit, tont lé monde vouloii travailler a U foî», et Tes missionnaires furent obligés de "classer les ouvriers paf pa*- roîsse pour éviter )a confusion. Les habitant ont montra d^ns cette eircoiistance antanl de désintéressement ^ue d'ardeur» Le temps pluvieux n'a point en»peeké )a procession pour la Slantation de la croix d'être noinbreuse eC édifiante; beaucoup^ e^gens voulurent aller pieds nus. Les missionnaires qailtë- Keoi la ville le lendemain, pour aller donner une retraite aux Vans. , — >M« Pabbé Desmazures a e« quatre conférences à Cam- brai en faveur de la Terre-Sainte; elles ont eu lieu les o, lo^ Il et 12 avril dernier. Dans fa pren^îere, l'orateur a fait un tableau rapide de Fétat de la Terre- Sai nte ,. et a payé un tri- but d'éloges à la mémoire de Fénélon. P'abondantes aumônes ont élé recueillies, et déposées entre les mains du maire de }a ville. Les conférences suivantes ont été sur les bten£ai(s de ta foi, sur la divinité de la religion et sur la Providence. Il en a paru une analyse dans- le journal" àe Canôtbrai, et nous avons reçu un compfee sendu de la première par M. I^e Glay^ M. l'abbé Desmazures est arrivé depuis peu de joues à Parb, de retour de sa mission dans le nora. •— Une fille turque a été baptisée demièreioent à Marsetfle; c^est la fille d'-un aga qui a été avrackée ]par des' François au massacre de Tripolitsa. M. le corn le de \illenenve et M*^";.1a baronne de Damas ont élé ses parrain et marraine. Un 3^i( et un Turc onj; été baplisos à Rome le s^nedirrsaint^ }e pcsV, mier a trenle-deux ans ^ et s'appelle Saba^Finei; leseeead^ de dix-buit ans, se noâi-me AsmeUé. *^ C'est le 19 mars que M. le cardinal de Bourbon, arahe^ véqiie de Tolède, est morl. On avemarqné que c'est le 1^ m^rs que S. Em. a voie proclamé la constilutio» des covtos en x8i2. Le cardinal étoit alors président de la régence; mais ce titre n'étoit guère qu'konorrfique, et le président étoit do-- miné par un parti qui poussoit les cortès^à des.mesures vio« lentes. C'est ce qui explique la conduite que tint le cardinal dans l'affaire de l'inquisition, efe dans celle du nonce du Pape. L'évéque de Pampelune est parti de Bayonne, le 18 'avini,. pour rentrer dans son diocèse pi y a été reçu avec joie., et il est à une demi-lieue de sa ville épiscopale^ t)'un^aiitre coté, M. l'abbé yitlanueva, qui avoitété nommé ministre à Rome 5 et qui n'a point été reçq | est de retour en Espagne ; il ésl àr^v^ rive, le 17 avril ,i. Carthagëne , $ur un Mliméat otrî porCôil 50ÎX8nte<:Hiîx-sepi religieux venant de Barcelone. Erautres re* ligieux ont été plus heureux; on apprend de Toulon qu'il esl arrivé aux iles d'Hiëres un bâtiment espagnol ^ avant à bord treize jïrétre^ ou religieux condamne's par les lib^aox à être déportés à Majorque.^ Le capitaine du bâtiment, m& par un sentiment de commisération ^ a conduit ces honorables^ pros- crits en France , ou ils trouveront un accueil plus favorable €t uii refuge plus assuré» « - NOUVELLES POLITIQUES* PjiKïS. S. A. R. Madame , duchesse d.^ÂngouIérae , a fait don à Ta pa- roisse de Chanmont, ci-devant Dam y iH ers (Meuse), d'aune somme de 3oo fr. pour subvenir aux. frais ^nécessaires à la réparation de l'église; — 1/L$^, le duc d'Orléans est parti avec sa famille pour habiter Neuilly. — M. le marquis de Clermont Gallerande, pair de France, Ireutç- nant-général des armées du Boi , a été frapnéy-le, ]6,d*une attaque d'apoplexie « u laquelle il a succombé, le j{), a Paris. — M. le coknte de Coetlosquet, directeur-général du personnel an ministère de la guerre , est arrivé de Perpignan à Paris le 24 de ce mois» . ' — La cour de cassation a rejeté, le ai de ce mois ^ sur les conciu-r ' sÏQua de M. Tavocat- général de Marcu^ngy, le pourvoi du sieur Çlausse , condamné , le a6 février dernier, à trois ans d'emprisonne- metit et à 1000 fr, d'amende, par le tribunal de Privas, comme ayant , proféré de grossières i«ij ares contre Ms'. le duc d)B Berri, «-«M. Michelof, éditeur dut Miroir, accusé de contravention à la loi du 9 juin 1819, a été condamné, le a3> par le tribunal de police cor- rectionnelle , à deux mois de prison et 600 fr. d^amende. M. Constant Chantpie, imprimeur, a été condamné .à un mois d'emprisonnement iet à une amende de aoo francs. . ... •— M. Merilhou a terminé, le aa, la plaidoierie qa*ilavoit con* mencée^le i5, pour le Courrier François^ La cause est continuée au 28 pour la réplique de M. Quequet, avocat-général. Le lendemain OB plaidera l'affaire, du jRi/bte. » •^^ On a découvert à Perpignan et k Lkktoux.une conspiration trà-* mée par les révolutionnaires espagnols. Un commissaire, porteur de dépêches de Mina , a été arrêté; un autre individu de Limoux , chargé de distribuer les proclamations, est en fuite. Une partie du départe- ment devoit être soulevée par les conspirateurs; mais tout a complè- tement échooé , grâces au zèle des afutorités. On n'a pu encore décou- vrir les individus du département de l'Audie auxquels éloient adres- sées kf lettres qu'on « trouvées sur le sieur Lonjon. . — La uenihrmef'ié de Bagnères « arréfé ie âommé Dauts^t (Simon), tailleur crbabits, qui colportoit uac liste de a5 centimes par souscrip- tion, dont le produit t'toit destiné à Tachât d'une fleur m or reprit sentant une pensée, qu'on devoit offVîr k M. Manuel. Le nommé Dans* «Ht a défla^é , qu'après beaucoup de teçberçhes, il n'étoit parvenu à recueillir dans tout rarrondisseioent que ê'ix gignattit-es. — Un canot, monté par douïe hommes de Téquipage du bàttifient de ^a. Majesté en ft^ition dans Je port de Marseille ^ s*est ar les vœux de tonte la population , exprimés à ploBièars reprises par les autorités de cette capitale de la vieille Castille. ' ' .— Le i**". régimeirt d'infohlerié lé:gèi*e est entré à Puycerda le 14 de ce mois, sans éprouver de résijttatfce. Les Groupes constitutionnelles s'^Stoient retirées pendant la nuit, ainsi que les habitans qui appar*- ten oient à cette cawe. Le régiment de Zamora avoit pris positron sur les hauteurs du viUage d'Appe, à une lieue et demie de Puycen-da^ Toute l'attention est portée maintenant ver» la Catalogne , où vont se passer les opérations décisives. Par le calcul des marches et des mou- vemens, rien ne peut être décidé que dans les derniers Jours de ce^ (549) mois , f)en(]aiit lesquels le corps d'armëe de Me», le duc d*Angouléme doit nécessairement rester stationnairc. " — Les généraux royalistes espagixols Santos-Ladron et Longa, qui sVtoicnt refusés à reconnoitre la junte , ont fait leur soumission. L'ou- Mi d anciennes aniœosilës et une franche réoonciliafion seront d'un avanLigr immense pour le succès des opérations. — ■ Le comte d'Amarante , ayant appris que l'armée Françoise avoil passé la Bidassoa , a fait proposer à mg^, le duc d'Angouléme d'entrer de son côté en Espagne, et de se porter éhrcc un corps de deux mille hommes d'infanterie et huit cents chevaux sur Astorga. S. A. R. a fait remercier le comlc d'Amarante; mais il n'a point accepté ses offre* de service, parce que la France n'est point en guerre avec|e Por- tugal. — Les provinces espagnoles oii notre armée n'a pas encore pénétré sont en proie à la confusion et h l'a^narchie. Chaque ville se gouverne comme elle rentend, A Madrid , Je désordre est plus grand qu ailleurs. Le comte del'Abisbal, cédant à l'opinion publique, a été forcé de mettre en lîberré tous l^s détenus pour opinions politiques, et parti- culièrement ceux du 7 juillet. On assure que Ballesteros, loin d'ctre à • la té^e de quinze mille hommes, con^me on Iç croyoit, est k peine suivi de trois mille hommes, dont la moitié est composée de milices. Le roi'd' Espagne est arrivé, le 4, à Cordoue. — Le roi et la reine de Sardaigne sont arrivés à Gènes, où ils on)t le projet de passer le printemps. — On vient de prendre en Sufese des mesures vigoureuses contre le* étrangers, de quelque pays que ce soit> qui résident dans les canton* depuis une époque quelconque.' — Le duc de Leuchfemberg, dont la santé cpmmençoit à se rctabUr» a eu une nouvelle attaque d'apqplexîe, qui fait craindre pput ses jours. ' — La reine des l'ays-Bas est par^e, le 91 avrîl,^^deï*ruzel]â peur Berlin. — Des firmans, apportés à tous les généraux ottomans qui comman- dent sur le Danube, ont ordonné une levée en niasse de tous le* Munilmans, entre quinze et cinquante ans. Le drapeau de la guerre ser^ arboré dans toutes les villes. Tous ces préparatifs sont destiné» contre la Morée. Le rendez-vous de la grande armée /qui va ms^her énThessalie, est la ville de Sophia. CIlAnrBRE DES PAIRS. Le q3 avril , la chambre prononce l'admission de M. le marquis de Mortemart, appelé à succéder k la paii-ie dont étoit revêtu feu M. le marquis de Mortemart , son père. M. le min-'stre de rintérieur pré- sente les I rois projets de loi relatif$ aux frais d'établksement des tvê- chés de Nevers, de Marseille et de Rodez. L', le président du consoî des ministres a présenté le projet de loi de tluances adopté la veHle ( 55o ) Kr U chambre iik$ dë|mtéf . Ce projet de loi, ciamioé Mr-le-chawp ht les bureaux, a été renvoyé a une commisiion sp<^cialc. CHAMBRE DES DEPUTES. Le 22 avril, MM. tic Boîsclairaux , Leclerc de Beaulieu, Leroux Duchatelet et de Granoux, présentent des amendemehs relatifs aux^ centimes addilionn'eb , au cadastre, à la spécialité dans le budget, et iCopal de Rodez, et la translation de la préfecture qui 7 est actuel- lement établie. Ce projet est adopté par 220 sufTrnges contre 4- M. de FréniHy a la parole > pour les développemens de sa propp-. aition si^r le règlement cle la chambre. L^hq^orable membre démontre, la nécessité d'un nauveau règlement par les tcandàles dont la chan^ brc a été témoin , principalement dans le coufs de cette session. Il ré- fute les objections qui lui ont été faites par quelques-uns de ses amis, et donne lecture des dispositions qu'il propose, et qui sont renfennées dans quatre articles. On y remarque que certains délits pourront être punis par Texclusion de la chambre , par la détention à temps dans une prison d'Etat, enfin par la privation du caractère de député: le refus de voter et l'absence volontaire de la chambre sans motif légi- time entraînent la perte du caractère, de député: la chambre pourra ' prononcer la suppression des discours contenant des choses répréhen- sibles. Le 23, l'ordre du jour est la délibération sur la proposition de M. de Frénilly. L'^'^joumement est rejeté à une Jbible> majorité. M. Laisné de Villcvéque monte à la tribune au milieu de marques générales d'approbation. La proposition de M de Frénilly lui parolt mettre des entraves h la liberté de la tribune, et attaquer la oelica- tesse et l'honneur d'une partie de la chambre. L'orateur conclut »<• rejet. ( 55, ) M. 4e Labonrdonnay^ regarde quelque^mlis (i«i articles comme' susceptibles d^adoplion; la session est trop avancée pour traiter de* questions de cette importance. / M. -Hyde de Neuville est d^avis guc la proposition doit être ajotn*- née. La peine de la pison efc^Fa privation du caractère de député ne lurparoissent pas admissibles. Les autres dispositions' méritent d*étre prises en considération à une autre session. L'orateur s'est livré à des considérations sur les usages du parlement anglois, et sur une des dcr* nières diatribes de M Brougham. La prise en considération est rejetée à une immense majorité. On adopte le projet de loi qui autorise la ville de Lyon à faire l'ac- quisition de nie-die Perracbe. Xes derniers procès- verbaux d'élection un Nord et de la Nièvre sont portés aux quatrième et cinquième bu- reaux. On passe a la délibération du. projet de loi tendant à autoriser la levée aes jeunes gens de la classe de iSaS. M. Laisné de Villevêque prononce un discours pour désapprouver la guerre d'Espagne. L'ora- teur voit Tavenir sous des couleurs très-sonibres ; il vote contre le pro- jet. Ce discours a été plusieurs fois interrompu par les murmures de la chambre. M. de ^esmai^ns parle en. faveur du projet de loi, et propose un amendement relatif à la durée du service des jeunes gens appelés piar le projet. M. Duvergi^er de Hauranne se plaint que les ministres n'aient fourni aux chambres aucun document sur la. nécessité de la guerre. La' clôture de la discussion est prononcée. M» Roland d*£n;eville pi'opose un changement de rédaction , qui est adopté. M. Chabron de Sotilhac retire un amendement qu'il avoit proposé. M. le général La- Ibnt, rapporteur, combat comme superflu l'amendement de M. de Seè- maisons, et oo0 fran€S^< Le conseil municipal, louché d'un si ' noble désintëressemeni ^e la part des ecclésiastit|ues , n'a pas ci*ii devoir acce))ter un «icfificc qui siproit prh sur leur absolu nécessaire; niais ïï a offert nné somme de i5p,ooo francs, en y mettant la condi-» lion qiteie*sîége seroit ilabli «n tâifeâ.- M^aÎA la cotoirnssion n^a pas cru q^ne celle elauce (àt de rigueur. L'érecUK>n\.du' «ége de Marseille a été prononcée par une buHe du éocto-> bre 1822, et le nauvel évéque a été noinmé "le i 3 janvier 1823. Ainsi le gouvèrnemeitt a fait ce qui ctoit en lui pour- bâter le rétablissement xie révécbé-deAlarseille.M^ Je comte de MarceHus en a pris occasion de rendre hommage aux bennes intentions des ministres : si le bien qu'ils ont fait., a-t-il dit^ nous donne le. droit d'exiger davantage," îl cToît' nous donner aussi la palfence dVltenâre. Le rapporteur a clpnc conclu à l'adoptiôil du pYojei deio'i avec un. iégeraimfi* dément, l^e lendeaiein, le mèrtie ùr^ieut parlant tfiTirle ^a«^ pJlre viî du'budget du ministère de rintériecir, a. appuyé Içs ebservations présentées par M]\I. de Villefranche, liCclefc ^ Beauiieu et.de Chastellux, siiir Tins'ullisancédesfb'nds ac-^ çordél séu clergé. Il n^y a que 200,000 fi^ancs^ ajEfeciés p0ur les réparations 4e idttte&'let«!^ises.>l^^e ChaH^M^^^Ht^Bst plaint de la modicité. du traitemeiiL d€% cur^^, desseryair^ js% vica^es, et a montré comftien il- y avoît d*iticonvénteJ^' il lïlisser aux paroisses le soin 3'améliorér le sôrl'des pa^ëiirs.*" M.' de Marcellus a vivement insisté sur l'un et l'antre objet} il en' a pris l'bcdasiou d'énnetlre le voeti que l'on fît dfsparoî- Ire de notre Code àes lois qui portent cncoi'c Pempreinle dé Timpiété révoluWminaire. Interrompu à ce: sujet par on mem-^ bre qui blâmoît son assertion , M. le comte de M-arCîélItls a rê-^ pété te qu'il verioit dé dire, que parnii nos^'M^ fl y en nWit que la religion réppouvoil^ et qn il seroit nécessaire de. faire Une révisiondu Code, et d'en faire disparoîlr-e tout Ce qui porie rempreinle àes temps fâcheux par lesquels ^lous avons passé ^-et toiit ce. qui ne peut se conciliai* aVéc les sentinîem et les principes du lloi très-chrétien. Enfîft l'di*atetïr -a repror liuit le voeu de M. Leclerc dé Beaulien pour que Ip-buogel du e^ei^gé f&t fîjee et ^stable , et assimilé à celui de la iiste civile. {HefHiredi âô ami i8aâ. ) ( N\ Qto. ) OEuvres complètes de saint François de Sùks, dédiéen / à Sa Samtefé (i), ; ; , Cette livi*aîsO,n e^t la y*; > et 8€ compose, comme \e$ \ ^Mtesy de deux volumes J ceux qui patoUsent en te^^ îBHomenl sOnt la i*^. paHie dut tomefl". ^ et fevolufarèf 4e VËsprit de saint François dé Sales, qui peut être ï'Cgatdé comme le dernier de l^éditiOûVLa t'*. partie du tome P*.> renferme > ôutte le commencement de k Vie du saint^ pluâieurs accessoires que nous dtïvons îu» tiquer rapidement» . ' On y trouve d'abord UH fort tjOU portrait du saint évêque, dessiné et gravé paV Dien^ là tête est très- belle, et les yeux sont pleius de cette expressiou de àouceur qui anîmoit la physionomie de François. A la gravure est joint Mtifac simile de récriture du saint | c'est aujourd'hui Taccompagnement obligé de toutes Tes éditions, (jè fàc simitê refté$eïïie une lettre de l^évè(|ùé â^ùnedànie. I^*édîtettr a orné ce volume de l*EpUré dédicàtolre qu'il â eu l*honneur d'adresser an Pape, en lui faisant hommage des OEuvres du saint; cette Epîti*é est suivie de h Lettre que M, le cardinâ! Consalvi a écrite à M. Biaise, et queuous avons insé- rée dans notre U". 864. UAs^eftissement du libraire-éditeur rend compte du plan qu'il a suivi daUs son entreprise» Il a pris pour guide l'édition de i663, comme la plus correcte et la plus complète» Cependant iî a beaucoup ajouté à cette, édition»^ Le Traité des Controverses, qui n'eu faisoil * ( I ) Prix , pour les souscripteurs , 7 fr* le rd^  Pari? ^ . cjiez Bbiise aîné) rueFeron; et dicz ^r. Le Qerje « au bureau cleca jouroal. . Tome JL^XXK^ L'Jhiti de la.Iieli§^ et du Roi. Z cil ■ ( 554 ) •as partie, mirera dans celle-cî. Les. Sermons ont été isposés dans un nouvel ordre. Le nombre des Lettres a cté fort augmenté; il n'y en avoît que cinq cent quatre- vingt-quatorze dans l'édition de 16695 celle de 1^58 , réimprimée en 1&17 par le m-éme libraire^ en offroit huit cent quarante; celle-ci en contient plus de huit cent quatre-vingts. JJ Introduction à la Vie despote, et le Traité d^ V Amour de Dieitj ne présentent rftn de particulier, et nous avons remarqué précédemment ce qu'il y avolt à dire sur les Entretiens. K V Ai*ertissement succède une Lettre dû Père de Tournemine sur les ouvrages et le style de saint Fran- çois de Sales. Cette Lettre n'est point ici un hors d'oeuvre; non-seulement elle peint fort bien le carac- tère des écrits du saint évêque, elle sert encore à ex- pliquer pourquoi on a suivi l'a^icien langage. Le Père de Tournemine,. Jésuite, littérateur plein de goût, et un Aîds rédacteurs des Mémoires de Trévoux; avoit été consulté pour une édition des Œuvres de saint Fran- çois de 8al/cs, dont on se proposoit de rajeunir le style. Il s'élève avec force contre ce projet, qu'il regarde comme une sorte de profanation. «Les Dames delà Visitation, dit- il, doivent être aussi soîgnâii!JC5 'de conserver son style que son esprit et ses reliques. Saint prançois de Sales a dans ses expressions et dans «es tournures une simplicité, une naïveté, une grâce, une^ énergie, qui disparoitroient sous la froide régu- larité d'un correcteur modei'ne. Kous aimons à re- trouver Commio es, Marot, Joinviile, dans l'origina- lité delcur vieux langage; nous préférons le Plûtarque d'Amyot à ceux qui ont prétendu le rendre plus- élé- gant. De même les gens de goût pi-éféreront les ex- pressions vîéîlHes et les locutions antiques de saint 'François de Sales à la parure rrou>elle qu'on voudroit lui donner; c'est presque, diU encore le iudîcieux- Touriièmine, comme si on vouloit mettre TEvangile ( 555 ) jet rimitaiion en keaa latin ». Cette Lettre du Jésuite est assez piquante j elle a été tîi'ée des Iflemdires de JTrévoux, 1736. . Cependant, pour faciliter la-lecture des Œuvrejs du saint aux p$;i*sonue3 peu accoutumées au vieuxJangage, x>n a nais un Vocabulaire des mots ^ui ne sont plus «n usage^ avec une courte eîcplication. Après CCS préliminaires, le I*', volume présenle^^U J^edesairit François de Sales par Marsôllîer. Ge.mor« ceau d'histoire jouit d'une juste x*éputati.on , et de^x»it être préféré, Mai'sollîer est eyaçt, et raconte, assex ^ien ; il a voit étudié le^ caractère et les écrite du saint éîvêque, et les fait Lien connoître. Quelques erreurs de date dans son ouvrage sont peu iii^portantes ; ainsi fl- place en 1601 le voyage que François fit à Paris, ji'étant encore que coadjuteur de Genève. C'est une légère erreur, ce voyage est de 16023 toutes les cir- constances qui y sont rapportées le prouvent. ,. . Le second volume de cette livraison contient VEs^ ,prit de saint François de Sales; ou sait .que cet Esprit a.voit été rédigé d'abord par Jeau-^Pierre Canxus, évê- que de B«lley, ami dusaî^t. Mais ce prélat, un peu diffus dan^ son style^ ayolt mêlé à son sujet beaucoup ,de digressions étrangères. Pierre Collot, doctéui' de Sorbonne^ et curé de Chevreuse, enti^eprit d'extraire dis ouvrages de M. Camus ce qui étoit uniquement relatif à l esprit de saint François de Sales, et il a jfait Ae choix ayec goût et sobriété. Il a réduit les six 'volumes de Tévêque de Belley en un seul, qui. offre de plus un Abrégé de la Vie de ce prélat, le règle- ment que François de Sales se prescrivit étant à Pa- doue, la Lctti*e de l'assemblée du clergé de Franc^, 'en 1 620,^4 Urbain VIII, pour demander la béatification du prélat, et la bulle de sa canonisation par Alexan- dre Vil, en i665.^ » - Lorsque labbé Collot publia YÉsprit de Ji^intJpr^nc Z a ' ( 556 ) eois de Sales j en 1727, il ne «*étoit dési'gqé que par tes initiales P. C. On^ u'aYoit.paSy ce semble ^ de rai- sons aujourd'hui pour ne pas le nommer en toutes let« très. CoUot ctoit curé de Saint-Martin de Chevreusej il adhéra, le *ï& mai 1730, aux décrets de la Faculté de théologie* sur la bulle Unigenitus , et protesta de son éloignement pour l'appel ; 6n trouvesa Lettre dans le recueil àes adhésions faîtes à cette époque. M. Goilot mourut en septembre 1 74.1 , comme le porte l'acte porté sur les registres de Chevreuse, et dont M. Brissat, curé actuel du lieu> a bien voulu nous donner communi- cation. Il y est dit que M. CoUot a été inliumé le 3o septembre 174^ ^* qu'il étoît alors âgé de 69 ans oa jenvîron. On lui donne le titre de doyen du doyenné de Châteaufort. Il existe encore dans le choeur de l'é- Îflise de Chevreuse une pieiTC qui indique le lieu de a sépivlture de M. Collot, et l'année dé son décès. On a de lui plusieurs écrits sur des matières de piété '^ {voyez V Examen critique de M. Barbier, page 206) (i) V Esprit de saint François de Salés est revêtu de l'ap. Sronation de M. Languet, éviéque de Soissons,. et es docteurs de Sorbonne, Vivant, Léger et Luillîer; cc^ approbations sont dé F«ffa6. ■' 11 ne reste plus a paroltré que deux volumes de cette édition, les Controi^erses et les Opuscules, Ainsi cette édition touche à sa fin« Le soin avec lequel elle est exécutée doit la rendre précieuse aux ecclésiastiques et Jàux personnes pieuses. L'éditeur n'a point voulu, (i ) Ce bibliographe ne cite que quatt-c ëcrils de M. Collot : Y Esprit €fe saint François de Sales, x'^t)^ inS*^. ] de la Fraie et Solide Piété, re^ cueillie des Epkres et Entretiens de saint François de Sales , 1728, in-ia; Cont^ersations sur plusieurs su/ets de morale, propres à former les jeunnes demoiselles à la piété, l'jis , in^i 3 , et Instruûlhns sur les .Dimanches et Fêtes de l'année, in- 12. Mais il y a de plus du même auteur une Explication aux premières Vérités de la Beligion p9ur en faciliter l'inteuigence des jeunes gens, 1774» iû-S». Plusieurs de ces lÎTires ont éU r^^imprlmes» ( 557 ) par dUcrétion , grossir sa colleciiou àe$ Panégyriques prononcés en l'honneur du saint é\éque de Genève f il renvoie aux recueils où se trouvent ces sortes de disw cours, et indique les Panégyriques du saint par Bos- «uet, par Boiiraaloue, par Fléchrer, La Rue, Segaud, de Neuville et par M. de Beauvais, depuis évéque de Sei^ès. - i NOUVELLES ECCLESIASTIQUES. PARts. Le sâcre de M. rëvêquc du Puy sVsl fait a Saînt-Sul^ pic€ dimanche dernier. L'ëvêque consécrateur, M. rëvéc|Qe de C/i.irtres4 ëloit assisté , comme nous l'avons dit, des évêques d^HermopoIis et d'Amiens. M. l'archevcque de Sens, M. l'ar- chevêque nommé d'Ausch, MM. les évéques de Soissons^ de Rhodes et des évéques nommés assistoient à la cérémo- nie. Le përe du nouvel évêque s'y irouvoit aussi, et parois-^, snit fort ému ; ce devoit être en effet un spectacle touchant pour un homme aussi plein de religion et de foi que M. d^ Bonald. On dit que l'illustre écrivain, au sortir de la céré- monie', s'<»t mis à genoux devant son (ils , et lui a demandé sa bénédiction. M. révêque du Puy sera assistant jeudi pr6- • chain, avec M. l'évéque deM^aùx, au sacre de MM. les évê- que d'Orléans et de Tulles, qui sera fait à Issy parîVT. far* chevêqùe de Paris. Dinianche prochain , M. 1 évêq*ie de . Bayeux sera sacré dans la cathédrale dû Mans par M. de- La Myre, évêque de celte ville, assisté de MM. fe» évéques. de Chartres et d'Evreux. On ne dit pas encore quand M. De- vie, évêque de Bclley, sera sacré ; ce prélat, qui a été aussii préconise dans le dernier consistoire, avoil quitté Paris peuL après ses informations, et n'est pas encore de retour. — La retraite de Saint-Lé'zarc a été close dimanche der- nier. Ms'^. l'archevêque est allé y célébrer là messe. Dès sons* arrivée^ifVns la maison > le prélat a pu se faire une idée de^ Tesprit qui y règne ^aujourd'hui : on é'ioil allé au-devant de- lui en procession, et les femmes se soiu mises toutes à rcuoux: pour recevoir sa bénédiction. Le matin , M« Tal^bé Gomlint^ tes avoit préparées par des prières et des exhortations dircc-^ U^ment appropriées à ia circonstance. Me\ a célébré la messfia^ ( 558 ) AVifil ta eommatiion , il a prononcé an^iscours plein d'oncr lidn ! il « témoigné comlMen il étoit touché du spectacle dont il étoit téofioin, du recueillement, du silence, de l'air de piélé^ der larmes niérae d'un grand nombre dé femmes; il les a félicitées d'avoir cherché dans la religion les plus pnis?> santés comme les plus douces consolations : elles pouv oient , •-t-il dit, "juger des à présent quelle diâerence exisloit entre, là justice divine et la justice humaine. M^V a ensuite donné la communion. D'abord se sont présentés à la sainte table les hommes chargés de maintenir 1 ordre dans la maison, et de pieux fîdëlês du dehors, puis les femmos qui faisoient leur première communion , puis toutes celles qui avoien^ profité de la retraite et qui s'étoient réconciliées avec Dieu. 11 y en a eu environ trois cents en tout. On ne sauroit bien rendre avec quelle piété, quelle émotion, quelle vive sensibilité la ^plupart approchoient de la sainte table : on edt cru être non dans une prison, mais dans une communauté fervente, et au milieu de personnes familiarisées avec les sentimens les plus touchans de la religion. Pendant ce temps, M. J'abbé Gondin l^eur suggéroit en chaire les actes et les prières qui dévoient les occuper. La communion a duré plus d'une heure. Elle a été suivie de la confirmation, que Ml. l'archevêque a donnée. à celles qui s'y étoient préparées. 11 a été dit-ensuite un^ messe d'actions de grâces. Quoiqne la céréiiiionia eut. «té- . fort longue,/ on a eu pleine à faire retirer les communiantes^ elles vonloient prolonger encore leur bonheur, et remercier ï)ieu de la faveur qu'il venoit de le>ar accoçder. .L.'impul- - sion générale donnée à tôùt^ cette maison est vraiment prodigieuse; la grâce a fait des conquêtes inattendues. Le zèle de M. l'abbé Gondin a triomphé de prévention» eni'aci* nées et de résistances qui senibloient invincibles. L'amende nonorable, qui eut lieu le dimanche ao, fut accompagnée de tant de signes de repentir qne la voix du prédicateur en fut couverte. De mauvais livres brûlés, des haines étein- tes, des actes d'humilité, de pardon des injures, de douleur d^avoir offensé Dieu, un changement total. dans ^es entre- tiens, qui ne rouloient plus que sur la religion; un vif em- pressement à assister aux exercices, des larmes et des sanglots qu'on entendoit fréquemment aux endroits les plus touchans; tel est le fruit des soins, du courage et de la charité du mis- sionnaire. M. l'abbé de Villers, et plusieurs ecclésiastiques du (359) Pas fer» l'office; M. le duc de Roban prêchera aux stations du soif*. Le jeudi 8, jour de la fête de l'Ascenaon, M. l'archevêque de Nisibe, nonce de S. S., donnera la bénédiction papale,, à Tisslie de 1 office du matin. Le vendredi, M. de Bcauregard, évéque d'Orléans', officiera; les paroisses de Saint Nicolfs des Champs, de Saint-Laurent et de Saint-Leu, y iront ce }our»là, et M. le curé de Saint-Leu prêchera le matin. î^e samedi, jour de l'octave, les paroisses des IMissions-Etrai^- gères et aeSainte^Valëre, et le séminaire des Missions-Étran* gères iront au Calvaire ;. le matin, sermon par un mission- naire, et le soir^les stations par M. le curé des Missionf. Le dimanche ii mai,. fin de la neuvaîne, ÎVf. le cardinal de CJermont-Tonnerre , archevêque de Toulouse , officiera, inf- ( 56o ) tin 'et foîr. Tous les jours, pendant la nenvtfîne, if sem céWbré, à hfiîtWnfes, dans la châpelïe inte'rteore , nne nesse pour attirer les bénédictions du cîeî sur îeè armes de M»'. >* duc d'Angoulérne. Le souverain Pontife a accordé un induis gerice piénîëre à ceux qui v^isiteroient te Calvaire peadasi Ift Heu vaine et j remptiroient Fes conditions requises. — lia fête et Poctave dé Tlnvention seront aussi eét^réc». 4 Saint*B.och< Il y aura chaque jour office et stations : celles^ ci seront faites prusi^rs fois par M. Fabbé Enfantin. Le sa* medi 3, la paroisse de Bonne^Nouvelfe visitera le calvaire^ le dimanche f M. l'évéque de Ro3e« officiera. Le lundi 5, li paroisse de Saint^Etienne ira à Saint-Roch; M. le curé de Saint-Paul et SainULouis fera les stalions du malin. Le 6, le séminaire du Saint-Esprit visitera i^église; le 7, plusieurs 6cclé5ia.s(](|ues de racadémie de Paris; le 8, four de TAsce?»- fion , M. 1 évéque du Poy officiera , et M. Pabbé Boudbt prê« chera. Le vendredi 9, les paroisses «de Saint-Leu et Samt- Ambroise. visiteront le calvaire ) et }e ic», Jour de l'octave y ]a paroisse de Saint-Germain-rAuxerrois. Il v a pour le& personnes qui font les stations une indulgence pléniere appN-^. cable aux âmes du purgatcnre. -r- Nous avions annoncé Tannée dernière Ta constmctîorï prochaine d'une église dans le faubourg Montmartre. Celte* église est devenue fort nécessjBÎre dans un quartier ^ont la population a beancroup«iugnÂenté,'et ou il h'existe qu^une cbApelle étroite; le'eervite divin ne peut s'y faire avec ht dé-^ cence conrellable, et les paroissiens ne trouvent point à s'y phcer. Une nouvelle, église est donc ardemment désirée datM. ce cj^uartier, et on s'altehdoit qu'elle seroitcorameneée plus tôt. Mais le projet essuya des dimcultées. Il fallut d'abord s^s* surer d'un (errain convenable , convenir d'un plan , réunir des fonds. Le terrain est enfin acheté, à ce qu'on assure. On a mis au concours uh projet de construction ; dix artistes onl concouru , et leurs plans ont été [ugés par une commission de cinq architectes, en présence de M, le préfet de la Seine et de M, le directeur des travaux publics. Il par^ que la pré- férence a été donnée au projet dé M. il. Lebas , comme rem^* plissant le mieux les conailions du programme, sous le triple rapport de l'art, des kesoim du culte et de l'économie. Nous sommes persuadés que tes juges du Concours sont des hommes li^s«dittiiigu«s dans leuir art; mais quand oa construit uuq% église , né serolt-fl ms convenable âe eonsnîter un peu eeine k qtit elle est destinée? Un archiiecte, qui peut-^tre ne va paa> très-fréquemment dans les églises , peut«il connoUre* parfaite»* ment les besoins du adie,. pour parler le langage d«i nionde? Sa répotalion seroît-elle compromise s'il moniroit soir plan à quelque ecclésiastique", qui sait encore mieux san^ doute ce qui convient à une paroisse , et qoe!s sont les acrangemAos les. plus fàvorabfes pour Taulel , pour le c^ceur , pour la sacris^ lie y pour tout ce qui tient enfin anx localités ? — - On sait que Ms'« Giustiniani, archevêque de Tyr, et nonce apostolique prës la cour dlSspagne, a été obligé do quitter ce royaume , et que le prélat réside roomentanémeni à Bordeaux. S. £xc. y a élé'i*eçue avec distinction; M*', l'ar- che véqne de Bordeaux entre autres Ta accueil Ke avec des égards et des soins dignes de Vvtn et de l'autre. M« d'Aviau^ 3ui a été déporté lui-même , et qui a été reçu avec honneut^ ans f'£tat de TEglise, a voulu rendre au saint Siège, dan» la personne de son représentant , les bons offices dont il a voit été l'objet. Ce vénérable prélat;, un des omemens de l'église fallicanc, par ses vertus, ses lumières et ses travaux, vient e recevoir du souverain Pontife un nouveau témoignage d« •bienveillance, S\ S. lui a adressé le bref suivant ï « T'fnéi^iUe frère , salut, et bénédk(M>n.j>P{itstcil ;- . -^ » L'arel^evêque de Typ, notre nonce aposloUgue près n^r«l!|^ cher fils eikJ\ C. Fiefdinaiid » roi catholique, lequel, lujastèisent r^r%. poussé du royaume d'Esps^e» demeure maiptei^âul k Bordeaux, a pensé auc la reconnoissance exigeoit qu^il s^emprcssàt de nous ins* truire de Vaccueil distiDg|ué ou 'il 9 reçu de ratre fraternité « et dék témoignages de bienveillance dont tous TaveTz comblé. Nou»ii*avoB& pas eu lieu dJeU être surpris; nous connolisions parfaitement et to« tre éraioente vertu, et votre attachement singulier pour le Siège apostolicfue , attachement dont vous nous avez donné déjà des preuvea si multipliées et si éclatantes^ Mais comme dans vos égards alfcc« tueux et votre sollicitude pour ce prélat, votre fraternité avoft sur^ tout en vue d^honorer notre personne dont il est le rep'^ésentant» nous nous croyons obligés k notre tour d» tous manifesler à quel point nous sont "agréables ces nouvellea marques de votire dévoûment pou» nous et pour le saint Siège» et en conséquence de vous en témoigner d'une nvanière particulière notre vive reconnoiss^ce. Et parce qu'en BOUS parlant de votre fraternité, notre trcs-digne nonce nous a a;^ sure avoir lui>méme été témoin de IVtat florissant où par votre zrle ,, ▼os soins et vos travaux se trouve la reliçipH dans toti:e diocèse; loufirer, vénér^le fvèr.e,. que nom saisissions cette occosion pouir • (36? ) .y nus fiUicIUr. eu noire Seigneur ties fruits au»i -précieux <;[u*ahoindai|# «le votre 4oge gouvernement, et pour" vou* exprimer combien* ce nou- veau motif augmente encore Test îmc elle vif Jntér'St que nous YOftw Î)orton.». Nous souhailoi|s en même temps que votre santé soit par- aite , et notis demandons k Ddeu , du plus intime de notre ccear, qa'iJ conserTe vos fnrces , et vous accorde encore de longs Jours pou^ la gloire et le salut des aines. Nous donnbn», avec Taffecf ion la plus tendre, à votre fratemifé^ et à tout le troupeau con6é ù vos soins, nctrc bénédicfîon apo.'-tolique. '-i' M Donne à Rome, à Saînte-Mari( -Majeure, 1c 5 avril ife^. Tannée i4*. de notre pontificat ». .-—M. de Lpstanges^ évéque de Périgueux, a p^lié, l.e lo avril dernier, une Lettre pastorale à roccasion de l'entrée de$ troupes françoises en Espagne. Après avoir fait reniar- qner la. justice de celt^ guerre, entreprise par les vues les plus pures, et pour combattre des principes destructeurs de toute société. Je prélat exhorte les fidèles à. offrir leurs vccux pour nos soldats et pour le pi^ince qui les commande^ les piètres en particulier prieront pour que DifU change les cœurs., et raoacne à lui ceux qui se sont égarés. Pendant tout le temps de la guerre, on dira ToraiAon Pro tempore àelli, et on- ajoutera au salut des prières analogties. *— La révolution avoit exilé en quelque sorte la religion de Tarmée ; la légitimité devoit naturellement aspirera rap- BoJer la foi parmi no^, soldais, et il y avoil de la cruauté à re- 'tvlêr les secoure du sacerdoce chrétien à des hommes exposés à tant de dangers. Plus Téta t militaire est environné de périls, plus il convient de lui ména,2);'er des consolations et des ap)iuis : on a donc applaudi au rétabli^ssement des aumôniers dans les différenf corps de IWmée. Toutefois cette mesure n'avoit point été générale; la marine n'avoit pas obtenu la même fa- veur : elle en jouira désormais: du moins on peut l'espérer. Déjà le ministre actuel a décidé qu'il seroit établi des aumô- niers sur les vaisseaux de ligne , et a demandé à M^*^. le grand- aumônier deux, ecclésiastiques, pour remplir cç service sur les deux vaisseaux qui sont actuellement en armem^t dans nos ports. S. M. leur a assigné un traitement convenable. On ne doute point que nos frégates n'obtiennent bientôt le inéme avantage; leur nombreux équipage les rend dignes, à cet égard, de la sollicitude du Roi très-chréti^u et de rintérêt d'un ministre religieux. Un marii^, distingué par s^sconnois- éaitcea et ses principes > M, Je vicomte de Galard-Terra^sbc, { 353 ) député ^u Gers, à fait dernièrement, 4 la' tribune de la chaîna- bre, r«Ioge des dispositions prises par Je ministre, et a émis . le vœu qu'il fût formé un séminaire pour fournir des aum6*> niers à notre marine. Lé disconrs de ce I)ra\'e et religieux officier est plein de vues pour le bien de la marine ; *râïs notiA ne voulons remarquer ici que son zèle pour procurer aux ma- rins les secours du ministère ecclésiastique. Il fait même ob-. server, avec raison, que ces ^secours sont encore plus néces- saires pour les vaisseaux que pour les troupes de terre « puis* que celles-ci peuvent trouver quelques ressources pour la re- ligion dans les villes où elles tiennent garnison , au lieu que' les marins sont entièrement abandonnes. M. de Galard fait aussi des réflexions fert sages sur le cboix des aumôniers. Tout son discours, qui roule sur le budget de la marine, ^t qui a été prononcé dans la séance du 12 avril dernier, sera lu avec intérêt par les amis dé là religion comme par les gens du métier. ' — Une mission a été donnée à Thouars par M. J'abbé Lambert, grand-vicaire de Poitiers, assisté de deux autres liiissionnaires. Elle 'a commencé le 2 inars, troisième di- manche de carême; d'abord les dispositions des esprits ne parbissoient pas très- favorables- on ne sa voit qne trop que la ville comploit quelques hommeis peu attachés à la religion çt h la monarchie. Cependant les missionnaires ont dissipé p^u à peu les préventions, on est veni les entendre , œi at été frappé de lecirs discours. Les*habitans des campagnes se sont joints à ceux de la ville , et la religion à repris ses droits sur des coeurs long-temps égarés. La communion générale a été fort édifiante'. M. Tévêque de Poitiers est arrivé pour U plantatiôù de la croix q^i a été fort pompeuse. M. Tabbé Lambert prononça, ce jour-lâ, deux discours qui furent suivis des acclamations religieuses d'une multitude pénétrée de componction. — 19 ous avons parlé des religieux espagnols accueillis der- nièrement à Hyères : c'est le la de ce ukois que ces religieux, qui sont dé Tordre des Cordeliers, arrivèrent sur les côtes de la Provence; ils venoient de Tarragone où ils avoient été condamné à la déportation'. Le cierge et les autorités se sont empressés de leur offrir assistance. Le lendemain dimanche., • ces honorables proscrits se sont rendus à l'églisç, oii ils ont célébré Je saint sacrifice : l'affluencé éloit très-grandev Apès (564 V vêpres « H. le cure dlljreref a prêché en leur £a venir, et loff discoaii a été suivi d'une quête pour les déportés. Cbamn s'est empressé d'y contribuer. Le 14 > les bons refîgieux sont partis pour Toulon , oii nous savons qu'ils ont trouvé lé même accueil et la même charité* NOUVELLES POLITIQUES. Vâm8, Une ordonnance du Roi, insérée au Moniteurle 27 de ce mois, détermine le mode d'administration, de perception, de recette et d*impositîon des contributions locales de chaque commune. — M. le vicomte Ta|)arié est i^ommé secrétaire-^général du mim** 1ère de la guerre. — Par ordonnance du Boi , en date du a3 de ce mois , M., le cbeva- lier de Lo^tcnde a été ncromé chef de bataillon au coips royal d'état- ina)or, grade pogr lequel il étoit proposé depuis long-temps. Cet offi- cier vient de partir pour reprendre ses fonctions d'aide de camp près du major-géneral comte GuiIIeminot. -— M. Cotelle fils, avocat à la cour royale, vient d'être nommé avocat à la cour de cassation, en remplacement de M. Reboul, démis* sionnaire. — La cour royale s'est occupée, le a8, de Tafiaire du Caurrùn. Français, On a distribué à la cour et i^u public des observations sui^ les moyens de droit présentés par le journal inculpé. Plusieurs mena^ bres du côté gauche ont assisté à cette séance. M. Quéquet . avocat-» général , a réfuté les moyens présentéspar les défenseurs du Courrier, à,d éonclu à la suspelk^ioiO^a )oumal i>endÀnt un noi». Après^œ mcours, M«. Mé^lhona demandé ^ rémiquer. La cour ne lui a pac accordé la parole , et s'est retirée dans la chambre du consciL Après une 4élibération de deux heures , elle a rendu un arrêt qui suspend le Courrier. François pendant quinze jours, attendu que la sucressioo des articles qui lui ont été déférés sont de nature à porter atteinte à la paix publique. — • Le tribunal de police correctionnelle a voit condamné à l'amende le^s éditeurs du Constitutionnel et du Courrier, pour avoir refusé d'in- sérer une réponse de M* Barthélémy à une lettre de M. Arnaud. La cour royale vient de réformer ce jugement , attendu que la réponse excédoit les bornes d*iine légitime uéfen«e. — Le sieur Saint-Hilaire, auteur d'un article inséré dans le Cour^ rierdes Spectacles, et qui nrésentoit les adlusions les phis reprébensi- bles , a été condamné par défaut , le a6 de ce mois , par le tribunal de police correctionnelle, à dix>huit mois d'emprisonnement et 2000 fr. d*amende. Le sieur Lepage , éditeur,, qui depuis plusieurs semaines est écroué à Sainte-Pélagie pour condamnations précédentes, a été condamné à six mois d'emprisonnement et 5oo fr. d'amende. -^ La séance publique et annuelle des quatre académies s'est te- nue le ^4 avrils heureux anniversaire du retour du Roi dans ses Etats. ( 565 ) La séance a étë présidée par M. Carl^lier, qui a prononcé nn ditf* cours. M. Sylvestre de Sacy a lu ensuite un rapport sur le concours de i893« relatif au prix fondé par Volney, et dont le sujet étolt de ttxutscrire les laneues asiatiaues^ en lettrée, européenne». y régulière^ ment organisées. M. Schérer, oiblioth(^caire du roi de Bavière, a asses» approché du but pour ptiériter le prix du défunt philosophe/Après un rapport de M. Fourier, sur les progrès des sciences roathématiques de- puis le commencement de 183a, Tattention de lauditoire s*est réveil- lée en entendant Téloge du célèbre sculpteur Canova , par son ami M. Qaatrcmère de Quincy. L'orateur a tracé le tableau des vertus moraJes et religieuses de Canova, et n'a pas oobiié dans Ténuméra- tion des libéralités pieuses de ce grand artiste Térection de Téglise magni6que élevée à ses frais à Possaguo, sa patrie, ,monumcat qae la mort Ta empêché d*achever, mais oui ne tardera pas à être terminé, grâce a sa généreuse prévoyance. La séance a été terminée par des considérations de M. Raoul-Rochette sur les arts de lantique Egypte , et par la lecture qu'a faite M. Raynouard des fragmens d^un poème in* tilulé : Fénélon et k duc de Bourgogne, Plusieurs passages de ce poème ont été applaudis avec enthousiasme. — S. A. R. MiDAMs s'est embarquée le 22 sur un bateau a vapeur pour se rendre à Blaye. Madaub a d'abord débarqué à Pouillac , et s'est rendue aussitôt à la chapelle. £n entrant dans TégH^e, S. A. R. 8'««t prosternée, et ce mouvement spontané a été imité par tous les spectateurs. Cette Princesse a été reçue à Blaye avec des transports cTamour difficiles à décrire. Sa voiture a été traînée par une foule de fidèles royalistes qui se disputoîent ce bonheur. S. A. Rxest revenue le soir à Bordeaux sur le même bateau à vapeur. Le lendemain, cette Princesse a posé la première pierre de la chapelle de Thôpital mili* ' taire.-M. Tarchevêque, à la tête de son clergé , est allé processionnelr . le ment recevoir Vaug|uste Princesse à la principale porte de l'établis» semént/S. Âvll. a fait iremeltre une sobame cW 3oo fr. aui: ouvric^cr qui travailteiit au nouvel h^ital. On dit <|«c S. A. R. doit quittei^l Bordeaux le i«'. mai, et parcourir d'autres villes du midi. -^ Un incendie a -éclaté, le aS, à Clermont-Ferrathl , dans Tim- mense bâtiment et Téglise de FOratoire. La~ maison étoit habitée {>ar un ^rand nombre de locataires. L'égUse, dont il ne reste que es murailles, étoit occupée par Técole d'enseignement mutuel. — Le greffier du tribunal de Chàlons-sur-Seinc vient d'étrë révoqué par ordonnance royale. II avoit assisté, dans les premiers jours dn mois de février, à un banquet où il s'étoit chanté des chansons sédi- tieuses et des propos coupables. Deux )uges dn même tribunal ont été mandés devant la cour royale de Dijon - — Lé conseil de guerre séant à Toulouse vient de condamner à neuf ans de détention le nommé François Pujol , traduit devant le conseil comme prévenu d'embauchagç. — S. A. R. mv. le duc d'Angoulême a élevé M. le maréchal de camp Valin au grade de lieutenant général. Le quarlier^gé serai du maréchal Oudinot est entré le a3 à Burgos. Le général royalisife don Carlos O'Donell est parti pour aller prendre te commandement en ( 566 ) chef (le la vieille CasliUe; il cfalUiraJâ capitainerie^rnérale ^ V«lla- «lolid.. vt s'occupera trè.^-inreA^aniiiteiit de Torganl^aiion des trUHinatix i*t dc« iluloriîcs riviles et luilitaires. Le coiûte Molitor est passé le. i6 90U< les luim de Pniiip4'lune » et l'on crcMt «j^iril iwt àrriyé le a5 à Sar- yagb-^sc , où l'on asMiire qu'il n'y n qu'une ibilde garnison. Let troupes de la foi 'se f^ont emparées du port de Laredo, vis-à-vis Santona. Un nomi>reu& détacliement franeois est en marche pnur repforrer le blo- eus de Santona. Mff'. le duc d'AngouIéme a rendu la liber^é aux. ioU dats dc$ milices f roviociales faits prisonniers à Logrono : ils ont l«tt le germent de ne plus $ertir contre le roi, ni contre- nous. ^I^e coh!(ul françoi^ qui avoit quitté Bilbao vient d'y retourner. L'ancien consul espagnol a tiayonne a remplacé le consul actuel , qui a cené ses fonc- tions, , . — M. le lieutcnant-gcnéral Donnadieu, (jiii commande une des divisions du quairièmc corps d'armée, est arrivé à Perpignan, le 19» ef.cst parti immédiatement pour le quartier- général du maréchal Moncey. — La cinquième division du quatrième corps d'armée est entrée en ^ Espagne le 18. Elle est arrivée à la Jnnqnière sans rencontrer Tenneroi. Elle a étcVciH filie avec ftansport parles habitansdes hameaux voinins. L'nrmce a franchi la (ronfière aux cris de f^iueleRor! et est arrivée le aa h Perala!!a, sous les miirs de Figucres. Le maréchal Moncey a fait rcs- i»errer le blccus. Plusieurs <ïoi»p< de canon ont été tirés sur nas avant- postes sans eftet. Le foTt de Piguéres est^défendu par environ deux mille hommes. La forteresse de Roses a été évacuée par les consfilu- Honncls dans la nuit du 3Q au 23 , et nos troupes y sont entrées aux cris de f'hele Roi! Ce point est fort important pour les arrrvages par mer, ainsi que pour notre libre circulation en Catalogne. Des nrgo- clans de Roses ont offert au maréchal Mpiicey des bt^tîmens pour faire venir par mer les viyi;e.i pécessairés à IJarméc. Les brigades des géné- raux Marîngoné et de Saîqt-Pricst doivent cerner la Çco d'Drgel. La '■ 'division Donnadieu Cfi* chargée du blocus de t'iguères, et de cou\rir ■ Li droirc de l'armée. — Le roi d'Espagne et la famille royale sont aiTÎvés à Sévilte en assez bonne sauté , le 10, et ont été reçus avec le» témoignages de la joie la plus complète. Riégo ayant voulu se montrerdaus cette ville» ny i pas obterni \p triomphe qu'il atlendoit : il a été obligé de quitter à l'instant la vîtie. La Manche est fortement agitée, et les \ royalistesse montrent à découvert. La nouvelle de l'entrée des troupes -françnises en Espagne a jeté la terreur parmi les révolutionnaires tic Madrid. — Le gouvernement françois, qui avoit fait part a toutes les cours de l'Europe de la résolution où il étoit de défendre la course et la cap- ture des bâtimens de commerce* espagnxd, vient de recevoir la réponse la plus honorable du gouvernement des Pays-Bas. S. M. a déclaré •qu'elle àll( it défendre dans les ports de son royaume et de ses colo- nies l'armement des bâtimens destinés a faire la course ,. ainsi que l'ad- «mission dans lesdits ports cie^s lettres de marque ou corsaires, ci de ^leui*s prifcs. ... C % ) - v-fc L*as«cnihl<^e ilcsi rrprésentans tics quatre ôrdre« tlu Tyrol; qui avoît élé convoquée par l*enipcreiir d*.Autriclic, a été ouverte le 7 de ec mois. — Lord Ellenborongh a demandé , le a4 » ^^^1^ *» chambre des lords, qu'if fût présente une adresse à sa majesté bri(anni(pio pj»ur dcsap' prou\er iâ conduite des ministres dans les uégocialions avec la France. Apres «ne longae discussion, ta mofion a été rejetée stla majorité de i'/|2 voix contre 4^. Dans la tharabre des communes , lord Russel a fait une motion en fa venir de la téforme park-mentaire. Ëlic a été rejctée à. la majforîté de aSo voix contre 169. Dans la séance du j^arlement, du, i'9 avril, le ministre de Tintérieur a soumis airx deux chambres une dépêche qn*il vcnoit de recevoir du vice-roî d'Irlande sur la siiuation de ce royaume, (fui contrnue à être déplorable. Les provinces méri- diona(^cs sont très-agitées. On incendie de nouveau lesinaisons et les fermes. Le cpmlé de Limerick, qui étoi» pacifié , vient d'être remis sous )a loi martiale. Dans ces circonstances « le vicc*roi demande te renôfi-^. velleraent de l'acte d'insurrection. CHAMBRE DES PAIRS. Le aS a\ril, la chambre a procédé à la réception de M. le marquis de Morteniar. M. le ministre de la guerre a présenté le projet de loi relatif à la levée des jeunes soldats de la classe de 1823. Ce. projet, examiné sor-le-'champ dans les bureaux , a été renvoyé k une commis- sion spéciale. O9 a ensuite adopté les trois projets de loi relatifs aux frais d'établissement des sièges épi^copaux de Nevers, Marseille et Rodez. CnAMBAE DEC DKPUTÉS. Le 26 aVril, M. de KcVgorîay (Froriau), vice-président,, occwpt le fauteuil, en l'absence de M. Ravcz, retenu par une indisposition. Toute la séance a été remplie par des rapports sur les pétitions. M. Mousnier- Buisson, rapporteur, propose l'ordre du jour sur une pé- tition du ffieur Blondin, qui demande un rejiiboursement de créance. M. le marquis dé Gordoue demande le renvoi au ministre de l'inté- rieur. Les conclusions de la commission sont adoptées, après un dis- cours de M. Benoîst. Les babitans de Grasse (Var), ruinés par la gelée de 1820, quia détruit presque fous»les plans d'oliviers , dcraandrnt quelle gouverne- ment vienne à leur secours. ^. de Lylc-Taidanè fait le tableau de la positioÀ malheureuse des propriétaires d'oliviers dii département du Var, et demande le renvoi de la pétitipn aux ministres de lin- térieur et des finances. Le double renvoi est prononcé. On renvoie aux miniHresde-l'i .terieur et de là justice une pétition des détenus . pour dettes, à Strasbourg, qui demandent une plus forte somme piMir leur noorriture. M. Paul de Chàléaudonble, se^cond rapporteur, propose de, ren- voyer au ministre de Tintérieujr upe pétition du sieur Lassis, doc- ( 568 ) letit en médecine à Paris , qui fit à ses frais le n»y«ge de Barc«« lonne, lors de la fic'^re jaune, et qui detnaDde une récompense aationale. M. ^af^he-Labastide s'opposé au renvoi pour deujt raisons^ |0. h cause de rincojnnëtcnee de la chatnbre sur cette demande; ao. parce que le sieur Lassis soutient que la fièvre, jaune, et méme^ la peste , ne se^ommnhîquetit que par infection , et non par con* tagioù. M. Hyde de Neuville soutient le système du pétitionnaire « demande une indemnité en sa faveur, et le rç&voi au mtnislte Je. intérieur. M. Boin prend les mêmes conclusions > qui sont adop* tées par la chambre. .,f •' ar.. L^assembléc n'étant pas assez nombreuse pour vérîfier les-pouvoin de MM. Acbard de Boi^vouloir et de VaAsé, nouvellement élus députéa» lu vctifîcatiott est ajourné/. Mémoire ^wrie Zodiaque, enfavear de la Religion chré* tienne, par M. V- de Doinas (i). Il n'est pas possible que le Zodiaque de Betid^rah résiste «ax coups qu^on lui porte de tous côtés , ou plutôt il faudra bien que ceux ^ui avoient voulu fonder sur cette pierre Pédn fiée de leurs conjectures renoncent à leurs prétentions. Leur système éprouve chaque four Ae nouveUes attaques i «n voilà une toute récente par un bonime qui a été sur ie^lieux , et i)xny a occupé «ine place importante. M. Y. daDalmas qo9« bat particulièrement M. Rémi Raige, qui a fait insérer, dans le erand ouvrage sur rEgypte , un Mémoire sur le Zodia- sne^ ^ti se trouve re$suscâee Popinion de Dupuyii. U donne tiû , sur les monbmen^de PEgypte , tt sur les explications qui en'ont paru. Attaché fermement à la religion^ M^de Dalraas repousse toutes les hypotlièses arbitraires , les inductions ha- sardées « les rapprochemens /les étymoloçies des admirateurs de Du{)uys. Cet auteur narott fort instruit et fort zélé; seu--- lement npus serions tente de croire qu'il réfute mieux le sen- timent de M. Rémi Raige qu'il n'étabh't le sien. 11 croit que le Zodiaque de Denderah a été établi il y a environ trois mille ans 5 et nous avoubiis que nous ne saurions encore sous^ crire à cette haute antiquité» toutefois il sera bon que le lec- teur examine, dans le Mémoire même de M. de Dalmas, les raisons sur lesquelles cet homme estimable "appuie son sea-» timont. - •• . - ■ ■ - - — .1 Ci)» vol. in-8». j prix , a fr. aô cent. , et a fr. 75 cent, franc da^ port. A Paris; ehéc Ad. beClerei an bureau de oe journal. . . ^ . (Samedi ^} mai tSat% y '.' C^*'- 9*ï')^^^* Thésaurus Patrilm, /loresque doctonim quicùnt ùi tnm*^ logiâ tùm in phitasophia ctameViifiti . * I* * * toi . ( i ) . Nous avons J*cndu complc dtt Thësaunis hiblicuS j dont le' II*. voluine a paru rannée dernièi*éj et nous Jtvons Napplaudi à cette entreprise, qui peut être fort Utile aux ecclésiastiques^ aux pasteurs, aux prédîca-i teurs, et qui leur offre sur toutes les matières un choix de textes" j d'exemples et de maxiine^ propres à orner leurs discours et à fortifier leurs instructions. L'édi- teur donne aujourd'hui, ses soins à une entreprise ^em- Llable 5 c'est un recueil de passages des Pères sur les différens sujets que les pasteurs ou les orateurs chré- tiens peuvent avoir à traiter. Cet ouvrage est comme la suite et le complément de l*autre# Ce n'est point encore assez d'avoir un choix de textes de la Bible pour les poin^ de dogme Ou de morale qui peuvent for-» mer l'objet des instructions des pasteurs, il est bon d'y joindre des passages des saints Pères qui ont toujours joui d'une si grande autorité dana 1 Eglise par leur doctrine j leur iêle et leur éloquence* Ces passages peu- vent fournir des plans, des idées, des p;*euves, des mouvemens quechactin adaptera ensuite aux cirçons-^ tances et aux besoins des fidçles, . Le I"* volume de ce Thésaurus PatfUm vient de pa- roître; il est composé de vingt -cinq articles, dont quelques - uns fort étendus. Celui qui a poiu* titre : Adi^entus Dominij forme k lui seul i3o pages j^ îl se >■ > ii«^» «1 , (ï) îii-8<*. prix f S fr« et lo fr. franc de port, et (> fV. poot les tck hira'Ds suivons. A Paris, chez Baucé; et chez Adr. LçCiere, au bu- roau de ce journal. Tofne XXX K VAmi de ta Relig.et du Rot. A a ( '370 ) compose cîc longs fragmens d'Orîgène, de SAÎnt Hilaîre, ïft saint Basile-, de saint Jean CItrysoslôme, de saint Eplirem; il y a même un sermon entier de ce saint Prre, que l'éditeur n a pn se résoudi*c à abréger. Ceux 3oi connoîsscntla fdrce et l'ouction des écrits du saint ôcteur en sèl'ont moins surpris. Les autres articles les plus étendus sont ceux-ci : Abnegatio^ Abstinentia , Adnionitio j Adi^ersitas y Agricidlura, Altar^, etc. On pourroît s'étonner de voir ici Vagricuhure, qui ne pa- roît j^s avoir un rapport aussri direct avec le sujet d'un sermon; mais le choix des passages de cet article n'est pas moins moral que les autres. Toutefois nous ose- rions engager l'éditeur à se restreindre un peu pour ne pas multiplier le nombre des volumes. Il n'en avoit d'abord annoncé que six; mais il esi difficile qu'en sui- vant le même plan il ne dépasse ce nombre 3 car son ï*'. volume n embrasse même pas toute la letti-e A-, et finît au mot Altare, Il est possible que la lettre A offre plus d'articles que les autres 5 cependant il semble que a m' me marche poniToit entfaîuer l'éditeur Imaucoup plus loin qu'il ne ypiudroit. . On voit d'ailleurs qu'il a senti lui-même la néces- sité d'abréger.' Ainsi, quoiqu'il Vu l annoncé qu'il dcn- neroit des passages des auteurs profanes, il a été assez sobre sur cet article, et nous ne pouvons que l'aj^rou- ver. Mous avions exprimé notre avis à cet égard, lorsque nous annonçâmes le Prospectus; il nous paroissoit que Timpoiiant pour les ecclésiastiques étoît d'avoir des pas- sages nombreux et choisis des docteurs de l'Eglise, et que la collection cbangeroit de couleur, et perdroit de son utiKtê, si on y admette it beauctmp d'écrivaii>s profanes. L'éditeur paroît avoir souscrit à ïjotre observation, et les citUions des auteurs profanes tiennent peu de place dans son I*'. volume. Il a joint aux passages quelques exemples tirés .deriiistoire, et surtout de l'histoire ec- clésiastique; ces exemples, qui sont comme l'applica- i (571) tioo fies xoKxwi» def eioppéiNi dun^ les passages précé- éevet^^ sBermA mtm cloute goûtés parles ecclésiastiques^ et pourront trouver place dans leurs instructions. Quel- quefois aussi l'éditeur indique sans les citer d'autres textes des Pères; par exemple, dans l'article Adi^entu^, une description au jugement dernier par le B^ Pierre Damîcn. . . . / , En tête du I". volume est une liste des éditions -des saint Pères qui ont servi pour rédiger ce recueil. On annonce qu'il paroitra dans le courant des livrai- sons une Notice historique sur les saints Pères, et que M. l'abbé Gaillau, des missions de France ^ a bieii voulu se charger de ce travail. L'exécution typogra- phique est fort soignée; le papier et les caractères sont semblables à ceuj^ du Thesaums hiblicus. On a soin d'indiquer avec exactitude les citations pour la commodité de ceux qui ont les auteurs mêmes. En6n l'éditeur paroît avoir ^à cœur de satisfeire les ecclé- siastiques auxquels cet ouvrage est particulièrement destiné'. NOUVELLES ECCLÉSIASTIQUES. ' Piijiis. M. Gabriel. Cortois de Pressîgny, aréhevêque dfe -Besançon, est mort à Paris le 2 au matin; le prélat éloit tombé malade depuis quelques jours. Sa maladie ne parois^ soit avoir rien de grave quand il a succombé, dans sa 78^. année. Nous reviendrons sur cette pette. — Le sacre de MM. lés évêques d'Orléans et de Tulles s'est fait jeudi dernier à Issy. ^. l'archevêque de Paris étoit assisté de MM. les évéqaes de Meaux et du Puy. La petitesse de la chaoelle de Lorette n'a permis d'admettre à la céré- monie uu^un très-petit nombre de personnes. Quatre cha^ noinef d'Orléans étoieat venus assister k la consécration de leur évlque, qui doit se rendre dans son diocèse vers lar Pen* tecdte. «^La retraite de llmp^ce de la 'Salpélrfère s'est pass^ d'une manière très*totisfaisante^. MM. les mis»onuaires^dis A a 2 ^ France onT prêché soir el matin. V.f mardi ?,g avrit, M. Vët-* chcvoque de Paris s'^sl rendu à Thospice à huit lieores et ileinie du matin, cl a clé reçu et complimenté par M. Tabbé de S<'iiîans, aumônier on cheC de rclablisacmeijl. î^e prélat 'â célébré les saints mystères, assiste de M. l'abl^é. Borderièa et de M. l'abbé de Seillans. M»', a donné la communion , et a ensuite béni la crofx de la mission, qui alîoit être plantée. La procession a commencé : la croix éloit portée par soixante oa quatre-vingts hommes , choisis parmi les congrégations for- mées à Pans par les missionnaires. La procession a partour a les cours de Thospice au milieu d'un nombreux cortège. Ar- rivé au Calvaire, le prélat a été reçu sous une tente préparée à cet effet; M. le marquis de Pastoret, et plusieurs autres ad- ministrateurs des hospices, y sont entrés aussi. La croix ayant été élevée sur son piédestal , M. Tabbé de Janson a prononcé un discours, et M» l'archevêque a donné la bénédiction pon- tificale. Le tout a été termine par les acclamations de la mul- titude rassemblée en ce lien : Fwe Jésus! vive la croix! Cette cérémonie a été très-brillante ; l'église avoît été décorée avec beaucoup de goût par l'intendance des Menus-Plaisirs, et toute la population de l'hospice a montré une allégresse et un enthousiasme di^iciles à décrire. M. l'archevêque, après s'être arrêté quelque temps chez M. Tabbé de Seillans, s'est retiré, en témoignant sa satisfaction de cette journée. — M. rabbéFeutrif;r,.nQmméparWr l'ardieyêque de Paris à la cure de la Magdcleine, a été installé dimanche dernier ,dans cette place par M. l*abbé Jalabert , archidiacre de Notre- Dame. Plusieurs jajrands-vicaires, curés et ecclésiastiques ont .assistés à cette cérémonie, qui ayoit attiré aussi un grand nom- bre de fidèles. M. l'abbé Feutrier exerçoit depuis long-temps le ministère sur cette paroisse/et rcmplissoit presque les fonrclions de curé pendant la maladie de M. Jerphanion, son prédé- cesseur* Son assiduité au tribunal sacré, son ^èlé à visiter les malades, son empressement et sa charité pour tout ce qui pouvoit être utile au prochain, l'avoient déjà fait aimer et estimer de toutes les classes. L'église n'a pu recevoir qu'une petite partie de ceux qui se sont présectés. M. Tabbé Jalabert' a prononcé un discours où il a fait , avec beaucoup d'art et de mesure , l'éloge de l'ancien et du npuveau curé. M. le curé de Saint-Louis ( de la Chaussée-d'Antin ) , ancien premier vicaire de la JVIag^eleine , a célébré la ^rand'.messe. Après FEv-angite, M. l'abbé Feulrier est monté eti ckaire,. ct'a pro* nonce un discours où il a exprimé les regrets de la pardisse sur la relraile de son estimable prédécesseur, et a retracé les oWigaliçns d'un bon pasteur* CliaQun , en Técoutaiit , lui faisoit à Jni*nieme Tappiicàlion du portrait. Celte paroisse, une des plus importantes de la capitale, se félicile d'avoir un curé actif , qui aime à la fois les fonctions du ministère et les détails de radrainistration j el.qui mérite, par ses. qua- lités, la confiance générale. L'exiguibé de l'église de l'Assom'* ption, qui sert au]^ourd'bui de paroisse, est un inconvénient qui afnigeoit dopuis long-temps les âmes pieuses; on dit que M, le curé a déjà fait des démarches pour accélérer les tra- vouTi de la Magdeleine, destinée même avant la révolution pour être la |>aroisse du quartier» et des personnes en place ont promis de favoriser une si juste demande^ qui exigeroit moîtïs de dépenses qu'on ne le croit, jbI qui rempliroit les vœux d*^une population considérable. H n'y a pas moins de vingt-cinq mille amcs sur la paroisse de la Magdeleine. — * M. le comte de Marcellus a fait imprimer un résumé 3u'îl devoit prononcer dans la séance du 2^ avril , sur le projet e loi dont il étoit rapporteur. Lc^ éclaircissemeris donnés pas le mmistre de l'intérieur, et le désir de bâter le scrutin à la fin d'une session, et dans urj moment oii plusieurs députés se disposoient à pavtir, ont engagé le rapporteur à ne pas lire son discours, qui mérite cependant d'être connu*. M. dé Mar-^ cellus ^ fiit part à Ja chambre d'une délibération du conseil municipal de Marseille, du 8; avril dernier» Lé conseil muni-« cîpal, voyant que l'évêclié de Marseille avoit été rétabli, noa par Une mesure spéciale, mais par l'effet de la dernière bulle ^ qui est commune à toutes les églises de France, crut que la ville pourroit être dispensée de réaliser un saci^Bce offert gé-n ncreusem'ent, mais que de nouvelles dépenses et ]a stagnation. du commerce rendo^ent plus pesant. Le conseil déclaitoit, au surplus, s'en rapporter entièrement, à cet égard, à la déci- sion de M. le ministre de .l'intérieur» La commission, dont M. le comte de Marcellus étort l'organe, a pensé que le vote de la ville de Marseille poùvoit être maintenu.. Les liouveaus^ sioi^es ne peuvent être dotés que par une partie du produit de Vexlinction des pensions, et l'on n'a , depuis 1821 , point aug- menté le budget du clergé. D'ailleurs, on peut alléguenirla ville de Marseille cjue son §iége est rétabli par uu privilège 3, ( 574 ) Spécial I quoique le département des Bouche8-du*Rhâiie ait éjà un autre siège » et il paroît juste que le gouvernement préfère^ pour les dépenses, les déparlemens qui n'ont pas encore d'évéque. Le rapporteur, en rendant hommage au« dispositions^ généreuses du conseil municipal de Mars^eille, émet Je vœu que ces honorables sacrifices concilient à la vilîe la bienveillance du gouvernement. Des obstacles se sont élevés au ministère de la guerre, et ont relardé la remise définitive du palais épiscopaï. La commission souhaite et espère que ces difficultés seront levées, et elle s'en repose, à cet égard , aur la munificence du Roi très-chrétien, et sur le zèle du digne ministre de la guerre. M. le comte de Marcellus tcr- inme son résumé par des réflexions pleines de chaleur et de aagesse sur le rétablissement des sièges, et sur le bien qui doi( en résulter pour la religion et la monaWhie. •—On l'a déjà remarqué; les déclamations produisent des cnmes, et la licence des écrits irrite les passions de la^raulti- tude et la pousse aux plus grands excès. Nous voyons, des feuilles libérales insulter chaque jour les prêtres : dernièbe*- nient encore une déliés rèpresentoit les religieux e&pagnob, qui sont réfugiés sur notre territoire, S'armant pour aller combattre avec l'armée de la foi, et le journaliste plaisan,toit sur Talliaiice du sabre avec le froc; Ces petits tableaux ^toat d^œagioaiioii, ne sont'pr^bres qu'à échanflisi^kè esprîta** B^i^ ' idtnt que ie^ journaliste s amuse froîdemetft à inventer des fiitt et à broder sur ce canevas , FigQoTttnce et la haine ac- caeilleot Mes plaisanteries) on les répète dans les cabarets^ en les commente, les têtes se montent, et Tidëe du crime |[eraie chez des hommes simples et crédules, mais ardens et irascibles. C'est à peu près ce qui est arrivé récemment à une des barrières de la capitale. Des gens du peuple étoient ras- aemblés , au commenceniient d'avril , dans une guinguette ; on y parloit de la guerre d'Espagne; on y crioit contre les prêtres fanatiques qui excitent aut combats: Un prêtre vient à passer; il se rendoit à une campagne voisine : sa vue redouble le zèle de nos politiques libéraux; et dé clameurs en clameurs , de provocations en provocations , un des plus hardis , excite par ses camarades, sort, attefnt le prêtre , qui sutvoit tranquille- ment son chemin et ne se doutoit de nen , et lui porte deux coups d'un instrument tranchant. Le prêtre tombe , le sang coule; des femmes qui étoient daus un champ voisiti crient; ( 375 ) i'assassiiv n'ose poursuivre et prend la fuite : on accourt, on ramasse le blessé, on lui donne des soins, ll.avoit reçu deux coups <]é chaque cô<é de la tcle. Les blessures étoient assez jgfaves, et ont exigé un trnitcmcnt suivi. L*ecclésiastique est aujourd'hut £}uéri; mais ia pl^s grande douleur a é(é d'af>- pren'.îrc /tjue son assassin s'ç&t tué. Effrayé, lui-même de ce qu'il a voit fait, et se croyant poursuivi, le malheureux a pti?- venu la vengeance de la justice humaine. Yoilà le résultat des déclamations libérales et irféligieusies que nous n'entendons 3ue trop souvent. Et afin qu'on ne puisse révoquer le fait en oute, l'ecclésiastique qui a. couru ce danger est M. Debrosse , qui étoit arrivé récemment de province à Paris, Il se rendoit, le jeudi de Pâque,, ^ Mont^Rouge, quand il é été ainsi atta- qué. Noos avons du plai^'r à annoncer qu*i,l est parfaitement foéri; mais la religion a toujours à pleurer ici sur une victime 'autant plus à plaindre, qu'à un premier crime elle en a joint un autre;, et que sa destinée offre peu de consolation* - — Le clergé de Toulouse vient dç perdre un de ses mem- >bres les plus anciens et les plus estimables. M, François- Marie-^ Auguste de Cambon , grandrv.icaire du diocèse , né «n 1.744 ) d'une famille distinguée de magistrats de la même . ville; il fut destiné à l'Eglise et enypjé au séminaire de Saint- .i>ulpice| il fit «a licence, et, ayant été re^u. docteur de Sor- i bonne, il fut nouMué presque aussitôt gpand-vîcaire de Tou- ^:dplis€;et|ai^q)ilçHtë^.d<|cjL^ àj^ pl^ce de M.:<}e Çambon, .ion onKîle ,. q#i 'it^i^t 6 'être. c|e vé iiif le siège dc'jSfréphÎK . 1 1 .entra aussi aa |#r]ii^men.t; de Toufouse, assista au synode' que M. de Brienne Uni eu .1^82, devint chancelier de Tégljito de TouJovse et de I Université , et abji>é d'Eauses en 1785. Tous Jes prélats qui se succédèrent sur le siège dé Toulouse kiî idonnerent ^e4r confiance. Il protesta contre les innovations de l'assemblée constituante ^ ce qui lui attii'a un exil bien- tôt suivi de la proscription. M. l'abbé de Cambon avoit un double litre à la haine des factieux, comilxe grànd«TÎf:aii'& du^ diocèse et comme membre -d'un corps de magistrature. Il «chappa à la proscription gé^nérale du parlement de Tou- louse , et se relira en Espagne t oîi il passa tous les temps 1f;s^ plus fâcheux. I^ Concordat de i8o.i lui ayant permis de ren- trer en France, le nouvel archevêque de Toulouse, M. Pri* .mat, ne put s'empt'cher de le faire encore grand-vicaire , et 4'abbé dejCambon eu a rempli les fondions jusqu^à sa mort. d ^ ( 576 n avoît perdu la fortune et ses bénéfices : ces pertes n*aM« rërent point ta bonté de son caractère, et il sapporta tous les événement avec une rare égalité d'aine. En i8i5, îi sfe vit encore en butte à la persécution pour un motif qui lui 6t honneur : on Texila à Montpellier. Depuis quelque temps l'abbé de Cambon ^'étoit retiré à la campagne et s'y occupoit de sa fin prochaîne. Il est mort dans la nuit du 20 avril der* nier, et M. le cardinal-archevêque a voulu honorer ses ob* sèques. Tout le clergé et les habitans de Touloâse ont pris . part à la perte d'un ecclésiastique qui , depuis 55 ans , tenoit un rang distingué dans Tadàiinistration d'un grand diocèse y et qui soutint noblement Tune et l'autre fortune. ---Apres qilaranté-cinq jours de pieux exercices, les mis- sionnaires envoyés à Blaye par M. l'archevêque de Bordeaux, ont terminé leurs travaux dans celte ville. Un grand concours de fidèles s'est empressé aux instructions; les -magistrats , les négocians, les militaires, les ouvriers, tous ont voulu pren- dre paiH a la mission; les marins, comme les cultivateurs,, ont suivi les exercices. M. l'archevêque de Bordeaux, que l'âge et la fatigue n'arrêtent jamais, est venu lui-même en*' courager soii troupeau, et a présidé à la plantation de la croix 3ui a été fort impoisanté. Le prélat a, dans cette occasion^ onné le sacrement de confirmation à près trois mille per* sonne», ~M«"". dé Maccarthy est morte a Toulouse le aa itvrit dernier, danS un âge avancé. Elle étoit m^re de M. le^bmte Robert de Maccarthy, anciçn député , et de M. l'abbé de Mac- carthy, si célèbre par ses talens et son zèle. Gelui-^ci n'a pu avoir la consolation d'assister M'^*. sa mère dans ses derniers momens : il éloit allé donner une retraite à Porcalquier, aprè& avoir prêché le Carême à Nîmes, et n'a pu être prévenn à temps du danger d'une personne si chère. M°*«. de Maccarthy est morte dans les sentimens de la piété dont elle faisoit pro-t Cession, et qu'elle a'voil su inspirer à sa nombreuse famille. ' — On. a déjà parlé (n**. 904) des troobles qui ont éclaté à Fribourg, Nous recevons à ce sujet des pièces qui méritent d'être mises au moins par extrait sous les yeux du lecteur^ Dès le 13 juin 1821, M. l'évêque de Lausanne, résidant k Fribourg, a voit exprimé au conseil d'Etat de ce dernier can« ton ses mquiétudcs sur les résultats de la méthode d'enSeigne> SPent mutue]. Cette 9nn.ee le prélat a renouvelé ses représen* -^ ( 577 ) . , taflons, dans nn M^^niioîre daté du aS février.' On aé peut st dissiinukr que les évêques et le clergé* repoussent partout cette uiéthocle ; qu'elle a£EbibUt riafluenee des curés sur ia jeunesse; que les maîtres qui la suivent affectent d'être indé-^ pendans de Tautorité ecclésiastique ,. négligent aies pratiques- relïgieuses et l'enseigneihent du catéchisme, se bornent à un mécanisme qui n'apprend rien, favorisent dans les enfans l» présomption et la jalousie par TétabHssement des moniteurs. Nos écoles, dit encore M, Tévêque, doivéal^êtjpe catkôliques^ et former des catholiques; or la méthode d'enseignement mu«> tuel aspire à convenir à toutes les sectes; on semble j pren«- dre à tâche de s'en tenir à des maximes de morale isolées des dogmes catholiques, et Ton garde sur ceux-ci un silence qui n'est pas sans intention. M. Yenni se croit donc obligé. e»^ vertu de la sollicitude pastorale d'appeler l'attention du gour yernement sur les inconvéniens^ de Id nouvelle méthode , efc sur les divisions qu'elle produit dans les esprits; voiFà pour-* «uoî, dit-il , il ne voulut point prendre part aux exercices de 1 automne précédent. C'est le 5 mars que le prélat adressa ce Mémoire au conseil d'£tat du canton. Les .partisans de l'en •» seignement mutuel, instruits de cette démarche, appelèrent? k leur secours, une sorte d'insurrection; dans la nuit du &. au 9 mars, ils parcoururent les rues en poussant de grands. cris. Ils firent trois stations devant la fudison de M., Tévê- que> devant celle de JVf. t'avoyer et près le collège dés Jé-r suites. Des propos, des insultes et des menaces, on en vin| aux voies de fai^; on jeta des pierres dans les vitres, on^tent^ de forcer les portes. Les honnêtes gens se réunirent pour ré-* primer ces excès, qi^ ont fait Sort à la cause que l'on vouioit soutenir. Le la, on arrêta quelques factieux. Les partisans de l'enseignement mutuel, ayant échoué de ce côté, imagi- nèrent d'annoncer un exercice public pour constater si les plaintes de M. l'évêque étoient fondées; c'étoit, en quelque sorte, rendre le peuple juge de l'autorité ecclésiastique. M. de Trivaz, ci-devant curé de Fribourg, aujourd'hui prévôt de la collégiale de Saint-Nicolas, refusa d'assister à l'exercice, et déclara qu'il s'en tenoit au jugement du premier pasleur. Le i8 avril, le. conseil de Fribourg, après avoir pris en con-* sidération le Mémoire do prélat, décida à la pluralité des» voix que l'enseignement niuluc-l seroil abuji> cl que l'ensei:» gnement siu^ultané seroit.introduii. Le conseil d*(îlat a dé^ ;(578) xhtê au'àrévéqiie teul il appartient àe régler t^ut ce qui est relalît à la religion et à ja morale^ le conseil d'éHucation a iié ckargé de présenter un nouveau règlement qui devra avoir J*agrénient de l'évé<}iie, et aucun ouvrage élémentaire ne sera introduit, ni aucun prix distribué sans l'appcobation du même. Ce» mesures uoivent être soumises à la ratification du grand-conseil ; mais son adhésion n'est pas douteuse. Ainsi renseignement mutuel a croulé à-Fribourg, comme il a déjà tombé en plusieurs autres endroits ; ces chutes en présagent tl'anlres, et on peut, sans être prophète, prévoir que dans peu d'années cetîe méthode, qui avoit fait tant de fracas, -sera relégu«e parmi ces météores trompeurs qui éblouissent tin moment, et se dissipent pour jamais. ' —M. le préfet apostolique de la Martinique a faitdri'nië- remeftt une visite générale de Tîle : il Ta annoncée par un Mandement dn 24 décembre 1822. M. l'abbé Carrand se fé^ licite, dans cette pièce, de pouvoir conn^tre de plus près tontes les portions de son troupeau , et d'acquérir des notions exactes sur.leors besoins, sttr \es abus qui pour roieat exister, et sur les remèdes à y apporter. Il annonce que sa visite sera accompagnée de préo^i'cations fréquentes^ d'indu lp;cnçes pif s abondantes, et de la distribution des saçrènaens de l'Ëgliié. M. le préfet a eomméncé par la ville de ^aint-Pierre , Te 12 janvier ^dernier; il. y i^oit réuni nuelqiu^ ^ç^f\»liqt^^^s énvff^ns; L'ouvertàr«rae la visites est TaitiK le dimanche ,^^es vêpres, dans les deux paroisses. Le: préici la dirigiçoît lui- même dans l'égli^ dite du Fort, et M. l'abbé Brizard dans celle du Mouillage. Il y a eu constamment, pendant huit jours; deux exercices dans chaque égliseyl'un le matin, l'autre le ioir. Les instructions rouloient sur lès grandes vérités de -la religion. Le dimanche suivant, M. le préfet apostolique a ce* lébré la messe dans Téglise du Fort; il y a^donné la corumu- tiion et la confirmation à environ cinq cents personnes de tout âge. La même cérémonie a eu« lien le lenuemaid au Mouil- lage, pour un nombre à peu près égal de -fidèles; le mardi, dans l'église des Ursulines, el le mercredi, dans la chapellp des religieuses de Saint-Dominique. Ces denx derniers jours ont été pour les religieuses et pour les personnes infirmes des deux paroisses. Le jeudi, M. l'abbé Carrand a vi>ité l'hôpital, et a adressé des paroles de consolation aux malades. Le niêrne ^ur^ il a eu la charité d^admiiiislrer le sacremcut dé confîr* (37^ ) . mation k pflusieurà infirmes cpii n'aiiroî4n(>pu se rendre k Ké- glise. La^ visite pastorale a été cfose, le vimdredi, par nue messe d'actions de grâces, suivie du.'TV Deum et de la bëtiér diction du saitil Sacrement. Ces jours cm% été marqués par un moVivcraent heureux dans l'esprit général. La popiHalioii de Saint-Pierre se compose de vingt-cinq à trente crii Ile aines : 41 y a eu un grand empressement pour se rendre aux eKcrciccs, et toutes les diasses ont rivalisé d'arde\«:-. Les nègres avoieni une instruction particulière, qui a produit de bons effets. CVst la première fois qu'on a vu, à ta Martinique, administrer le sacrementde connrmation avec autant d'appareil. M. le préfet a pris connoissance de l'état des églises^ il s'est fait rendre compte de la situation des fabriques, de leurs ressources et de leurs charges. Il a trouvé que les choses étoient aussi bien que possible, après une révolution qui a englouti tant de richesses. Mais le petit nombre de prêtres l'afflige sensiblement : la co- lonie auroit besoin d'en avoir un nambre double de celui «û'elle possède. Il n'y en avoit qoc sept à Saint- Pierre peu* oant la visite; ils ne pouvoient suffire aux confessions. M. I« préfet a conquis l'estime générale par son zèle et sa charité; non ardeur et son courage sont d'un grand exemple pour ses coopéra teurs. M. Britard, qui vient d'être nommé vîce-préfetf a fait aussi beaucoup de bien. MM. Pelleder, Hérfrrd et Jac- quier ont travaillé sans relâcha. I^ 'i»réfet est reparti, le !)5, poUr le Fort^RojaK II se«disp08oit ày idonner aussi use re* traite dans le commencement du Carême. C'est là , comme on sait, que résident les chefs de l'administration. Toutes les lettres qu'on reçoit de la colonie s'étendent sur le besoin qu'on y a de prêtres. Malheureusement , M. le supérieur du sémi- naire du Saint-Esprit n'a pu y en envoyer qu'un, qui est parti le mois dernier. Il auroit besoin d'envoyer aussi un prêtre k Corée, qui n'en a pas. Il n'y eh a qu'un au Sénégal, qui est asseiE éloigné , ei il ne peut aller à Gorée qu'à peine une fois par an. L'état de ces colonies lointaines est fait pour toucher des prêtres zélés. NOUVELLES POLITIQUES. PiLitrs. Ms'. révéqne d'Hcrmopoli? , grand - màitre de l'Univci'- »i té, a obtenu, le i". mai, une audience du. Roi, cl a eu rhoiin<:ur de lui présenter un rapport sur la situation morale de rin^tructioti tt de réaucalion. ( 36o ) -— Le.lW>i £^4fllglië ^tfe verser une colltine àé aooo firanoe pour sa «ou8cription personnelle au monumenl que Toii érige à Arbois k Ib gloire du général Pichegruit — M. lô général Sapinaud avoit présenté ,. au noia de ses ancien» Gonij^agnons d'armes de la Vendée, b demande d'une boucle de che- ycux de M?», h; duc de Bordeaux. S. A. R. M^e. la duchesse de Béni a bien voulu accueillir cette definande , et a fait remettre en outre à M. le général Sapinanft une somme d'argent pour subrenir à la ré- paration des églises ruinées et au soulagemeiit des indigens. — Les éditeurs du Courrier Francis se sont pourvus en cassation contre Tarrct de la cour royale qui a suspendu ee j,ournal pendant quinze jouns. — La cour royale s'est occupée , le «q avril , de Taffaîre du Pilote. M. Tîssot s'est déclaré propriétaire et rédacteur du journal, et a an- . itoncé cfuil alloit lui-même justifier le Pilote. Le ministère piiMic a requis que la parole ne soit accordée qu''aux é^dîteurs responsables et aiu avocatjT. La cour, après avoir délibéré sur cet incident, a ordonné que le sieur Tis-^ot seroit entendu. Ce dernier a lu un discours pour iustifior l'esprit de son journal » et a terminé en portant le défi qua ron puisse trouver une trace quelconque de sa coopération h aucun acte coupable pendant 1« cours de la révolution. Après la plaidoirie de M«. Legouix, M.Quéquet, avocat-général, a déclaré persister dans ses conclusions et dans les moyens développés la veille contre le Courrier. La cour, attendu que la succession des articles du Pilou étoit de nature à porter atteinte h la paix publique^ a. suspendu cq journal pendant quinze jours. — Le tribunal de police correctionnelle a condamné, Ifrag avrif , à- un moî« de prison ct/aoo^f?. d'amend«, M.Tbéaulon, propriétaire i^d acteur du journal littéraire VJpoUon , potir avoir iiiàéré da» sa feuille des articles politique». — Le chevalier d'y^nduaga, ambassadeur du roi d'Espagne près les Etats-Unis, vient d'arriver à Paris. Ayant eu connoissance, à la fin du mois de mars dernier, de la situation déplorable de son pays, et de ta captivité de -son roi, il dépéoba un courrier à Madrid pour annoncer qu'il ne servoit plus le gouvernement des cortès, et qu'il alLoitse réu- nir aux défenseurs de la monarchitï. — Une revue de la garde national^^bordelaise et de la troupe d« ligne eu garnison à Bordeaux , a eu lieu le 27 avril. S. A. R. Madam? a parcouru en calèche la double ligne de troupes , qui ont ensuite dé- Tdé devant cotîc Princesse. S. A*R. a daigne exprimer aux ofiirieps toute sa sati nouvelles du a8 avril portent que la ville de Jaca et la citadelle' sont en notre pouvoir. Les nouvelles du 3o annoncent que l'avant-gaTde du corpa d'armée du comte Moli- tor est entrée à Saragosse le 26. . — Le général constitutionnel portugais Rego a fait brùkr la petite ville de Trinidade, qui s'étoit soulevée contre le nouvel ortire de choses. Le comte d'Amarante et ses troupes, après avoir franchi les frontières du Portugal, se soht portées à Pcdralvas, sur le territoire es- pagnol, où le général Rego va les poursuivre avec Tarmée constitu- tionnelle portugaise, conformément à la convention conclue entre les deux gouvernemens. Le corps ^e Rego est d*environ sept mille hommes de ligne et cinq millie de milice, aVec dix pièces de canon ; mais il n'est pas réuni sur un seul point. . ■ — Sir Robert Wilson, qui est la fleur âes radicaux, est parti d'An- g^terre pour alLer partager les fatigues des frères et amis de la pénin- sule. Avant son départ il a écrit à ses commettans pour leur annbncèr sa libérale résolution. . . — Les conventions relatives à Tévacuation du Piémont par le» troupes autrichiennes ont été échangjées à Turin , le 1 1 avril ^ entre les ministres des deux puissances. — Il paroit que les ministres de quelques cours étrangères ont fait ' de nouvelles réclamations auprès des cantons stiiss^s. Le conseil secret de Berne ^ effrayé de H licence do certains journaux , et de la tolé- rance illimitée que quelques villes accordent aux réfugiés italiéîsis , a lait de sages remontrances à ce sujet. — Il est arrivé, le 3 avril, a Stockholm, tme députatîon composée de seize Lapons , qui ont fait la route à pied. Ils sont venus, au nom de leurs compatriotes , présenter au gouvernement une supplique re- lative au service divin, et à rétablissement, -a leurs frais, d'une ou deux églises. ^ ' — L'escadre algérienne est partie de Cohstantinople pour TAr- chipcl ; là flotte turque, qui ne sera composée que de petits bâti- mens de guerre , là suivra bientôt. La Porte a fait vendre au poids toutes les collections précieuses de livres qui se trouvoicnt dans les belles bibliothèques grecques de Constantinople , particulièrement ecUes des princes Morusi. " — . I^e ministre russe près la cour de Perse a été rappelé par son souverain. Ce ministre étoit très-favbrable aux Grecs. On croit que ce rappel applanira les différejads qui existent ebtre la Perse et la Turquie. . . ( 58i ) CHAMBRE DES PAtRS. Lé î*g avril. M. \c cornue our mieux nom instruire, Lui-même, il nous. a révélé Cette charte immorrelle Que la religion sans cesse offre « nos yeux i Oui, l'homme, à cette loi fidèle, " > N'àuroit besoin , pour être heureux , . . Ni de eode ni d'ordonnance. Làf.diins ton* les iïiâtjins, noufe'Héoiis tao^ ééToiiS) ' '•»*i ^ ,f > Et do la ti^^rtes pouvoirs ' :- - - Sur nous ont bien moins de puissaiM^ Qu'elle n'en a sur notre conscience. Tout peuple qui la suit , croyons-en Fénélon y Fleurira d'année en année : Tout peuple qui Tenfrcint aura la destinée Et de rabeillè et du frelon. -Je ne sui<: point étonné ^«e les libéraux n'aient pas faiè l'élôgc 6e ces Fables; ils y verroient'leur condamnation. Ils reprocheront même a l'auteur d'être un uitrà, quoique cette grosse injure soit uçi peu pas- sée de mode; mais ils ne poiettvent donner de fâcheuses impressions aux jeunes gens. Cest ce qui a engagé M» Roche à publier son Essai f cet auteur, ancien élève du séminaire .de Tou- louse, aujourd'hui maître de pension à Puylaurens, paroît avoir à cœur l'instruction de la jeunesse, maïs une instruction solide et vraiment utile. Il rend compte de ses* vues et de son plan dans un discours prélimi- naire sagement tonçu ç il considère surtout f histoire ! soùs son rapport moral, et s^est appliqué à mettre dans «on Sibfrégé :de la précision > delà clarté, et particu- lièrement à présenter les. faits relatifs à la religion sous leur véritable jour. La première partie, qui traite de Phîstoire avant Jésus^hrist, est assee courte; elle n% guère qu*une quaranliaine de pages. L'auteur a cru que les abrégée tm usage dans les études pouvoîent suffire pour This- toire sainte, rhisltoii*e ancienne et l'histoire romaine >' pt il s'est borné à indiquer les faits et à les classer sous le rapport chronologique. Mais il a donné beaucoup' plus de développemens à Thistoirc depuis Jésus-Christ j il. mêle dans cette partie l'histoire des empires et celle de l'Eglise, et joint aux faits des réflexions courtes, .(i)»tol'. in-i8j prix, 6 fr. et R fr. ft;atic de port. A Paris, cb«« Bcaivoé-Humad ; <'t ckex Adr. Le C1cre« an bureau ({o ce journal, Tome XXXF. l'Ami de ta Itelig. et du Roi. fi h ( 5Ô6 ) Qftais utiles. Ces faits sont rangi's par siècle , et l'auteur ne néglige pas de repousser )e$ ob^liom de quelques modernes qui ont chercbé à ilonner à l'histoire une couleur nbiiosophique. Son abrégé 'se termine av^nt la révolution; l'auteur a craint çans doute d'entrer. dan$ les détails de cette époque si terrible, si féconde -en évènemens de tout genre. Il a cm devoir joindre au dernier volume uneî^ o- ticc sur les écrivains célèbres des trois derniers siècles. Cette Notice renferme des jugemens très-rapides, mais qui paroissent justes. Ou pourroit s'étonner seulement que M . Hoche eût compté pai'ini les auteurs du i S*', siècle l'abbé de Rancé, mort en 170O9 Bossuet, Mascaron, Mabillon,. Baillct, Bayle , Fléchier, quoique m orlâ dans le 18*. siècle, semblent aussi devoir être rangés dans le ly*. ; c'est pendant cette époque qu'ils ont pu- blié leurs ouvrages, et passé la plus grande partie de leur carrière.  la fin du volume sont des tableaux d^<-. tîrîés à classer les personnages et les faits, dans un <)r- dvç çbronologique , et, A graver cet ordre; dans 1? mé- moire des jeunes gen^^ L'puvrage est rédigé sous la forme d'entretiens, qui pêuvtïnt servir pour des cx^fiôices publics j chaque par- tie, de rhistpire peut occuper une classé j, de sorte qu'^A arrivant à la fin des études on aui'a parcouru toute la suite. des siècles. M. Roche a dédié son Ê^sUik M» le cai*dina) de Glermont-Tonnerr^, archevêque de Tou- louse. Le manuscrit avoit été envoyé au conseil royal k membre de plpsienrs conrgrégâtions. ♦-* L'église Sàihte-Gcnç^îèye avoit été rendue Tannée der- Tïîhre à la religion; mais l'extérieur de ce monument n'offroH encore aucun signe de christianisme. £«' portail; le dè^ne, la lanterne qm le, termine, tout, cola n'j^vojt rien qui ne pûteonV^- nir il un édifice païen : le signe sacré de la foi vient endn'd'être arboré sur le haut de cette coiipole qui domine la capitale., et une croix d'une grande dimension couronne aujourd'hui ce Hiagnifiqoé vaisseau, efannonce une église consacriée au Vrai Dieu. Cette croix 'ft été bériie iivec be^iucoup dç pompe le 2 mai , veille de la fête de llnvention de la sainte croix. M. Tar- ^ cbevéque a présidé à la cérémonie , à laquelle |es mission-^ flaires ont donné .un grand appareil. Le prélat étant arrivé dans l'église, après les premières v.épres de la fête, ,on est sorti pn procession. Les associations d'hommes et de femtnes for- mées par tes missioniiaires marcboien't devant et étoient sui- vie» du clergé. Pendant que la procession se fortnoit sut W olace^ Mi l'archevêque montbit au dème; un éscaliéf avoi^ été pratiqué ponr arriver* jusqu'à la croix, .Des ihusiciens (ïé^la garde royale cxécutoient divers morceaux, et le son des ins- iramen$ se marioit, au milieu des airs, au chant des can-^ ^ ( 388 ) tiques. M. Tarchevéque ëUint arrive aa fiaut , la croit a été hénie. M. Tabbé Rauzan, qai avott ai?compagnë le prélat » étant descendu nnpeu, a fait signe de se |)rosteriier, et Msi , du baut de Tédifice, adonné la bénédiction au peu|>fe rassemblé sur la place. La proc^sion ^st ensuite rentrée dans I église, et ié, prélat étant «lescendii^ a prononcé en chaire un. petit di»r cours, ou ît a célébré.]e triomphe de la croix victorieuse ea« çore une fois du monde , et a evborté les lidëles à la faire rê^ gner aussi dans leurs cœurs. An salut, un chœur de musiciens^ eadés dans le démet > exécuté divers morceaux d'un Ues^ il effet; et tonte cette cérémonie a présenté un aspect for| imposant, et a semblé une nouvelle consécration qui purifia à jamais le Panthéon, et assure la victoire de la croix sur les . attributs du paganisme. . <-^ Les obsèques de M. rarchevéaoe de Besançon ont en lieu lundi à Samt^Rocb* M. Tarcheveque deParisy assistoit^ ainsi ^ue M. l'archevêque d'Albi, M. Tévéque. de Metz aH M. Tevéque du Fuy. M« Uarchevéque de Paris a /ait la der^ niere absoute. M. 1 évéque de Metz étoit Ikh seul évéque.dia la métropole de. Besançon. Le prélat défunt a élé enterré dans les caveaux de l'église Saint-)-Roch. On sait que M. de Prea^^ sieny «voit un coadjuteur, M. de Yillefrancon, trdieviqvm dAJana; ce prélat .succède immédiatement;, et p^r çofiaér: qtient il n'y aura pas de vacance de siège. : « ^f^l«a,retraitfi^onHelle ii^JhfimimSf -qui -â }wm à'NoIr&f Dame dans Toctave de l'Ascension, commencera vendnedjl prochain. Les exerckea se feront tous les soirs ,^ à six Waces et demie. . , . . — I^a neu vaine du Mont-Valérien s*est ouvente, çomma nous l'avions annoncé , et a été favorisée pac le temps le pliip. ^serein. M. l'évéque du Fuy devoit d'abora officier le dimanV che ; mais ce prélat en ayant été empêché , a étç remplaei^ par M. révêqtie de Luçon, nouvellement arrivé à Faris^Une grande alHuence de fidèles s^étoit portée sur la montagne» Si. ]*abbé Desnaares a fait les stations. On a dé)à commencé les constructions de la nouvelle église; et si le zèle de M. Tabbé fie Ja.nson est secondé par les libéralités des fidèles , comopie ce qu'il a recueilli jusau'ici le fait espérer, on aura biejptot^ sur le Calvaire, une église digne de la dévotion du lieu, et capable de recevoir la Goule de ceux qui viennent y priera •—Mi l'abbé Valayer, curéde Saint^Nicplas^es-Cham]^ t 889) tt cbànoitie bonprdfré âù Noti»e-Damé, sera îhstalfé/dîcriânclié prochain y dans î» cure de Saiot-Thotnas-d'AcJtiîn , à lacfaellé tiens avons vfnqn*i! avoil été nommé par M. I arçhèvêique. ' • —M. Tcvêqnc de Garcassonne vient de publier on Mande- «fient qui ordonné des prières publiques pour le succès des armes Cran^Mses. Le prélat avoît d'abord tria devoir attendre iqoe Pàutorilé sotlicilÂlce's prières, comme c'est TtisagCf mais tout en respeclaTit les motifs dii 6ifen<5e du gouvernement, il a pensé que l'indication de prières pour une si Juste cause ne pôdvott qu'être conforme aux pieuses intentions du Ro'i. Lk^ pBïx, dit-il ) est un grand bienfait^ mais pouvions-nous en jouir, quand nous avions à c6lé de nous un foyer dé ré- cite, quand les factieux du dehors encourageoient ceux da dedans, quand on tentoit d'ébranler la fidélité de nos troupesT Non-senlement les diseonrs du Roi prouvent la modération de ses vues ; mais les premiers pas qu'on a faits en Espagne iBoiitreiit ^ans quel esprit on y entre. M. l'évêque de Carcas- sonhe engage donc les fidèled à prier Dieu qu'il protège uti^ Prince auguste, qu'il bénisse «es efforts, qu'il humilie ^esfac- tienx i qu'il touche dès hommes égarés.... Le prélat finit par les v<£ux lés plus dignes d'un pasteur, et îndiqne les i>rières Îuî doivent én-e récitées danà son diocèie. On dira lei prière» es Quarantc-Henrés dans toutes les églises, et il y aura toâ& les vendredis, dans la cathédrale,' une messe pour la cotiser^ ▼artioW^dé U^n. te duc d^AngïTiÛlme et-l^eârenx succès pe nos •'-•MM. Baudouin et Gamiéir, mîssionavn1 , auv acclamations d'an penple noinbreux. lie jendemaifi, M^'. « donné la confirmation à un gran^ nombre de fidèles , parnii lesquels étoient tous le$ geodai-mes du lieu. Le petit nombre de missionnaires ne leur a pa& permis d'entendre les confes- sions de tous ctMX qui se sont présentés; mais, depuis qu'iJa sont retournés à Poitiers, la ferveur continue^ on vient prier au Calvaire, et le respectable pasteur du Heu^ M. Chessé, se félicite d'avoir procuré ces exercices à son troupeau, et d'a- voir appelé les hommes infatigables dont I» sagesse et l'onc- tion ont eu des résultats si avantageux* . —-Les missionnaires de Laval ont terminé à Baugé^ ji 1« fin d'avril ^ la mission qu'ils avoient cpmmencée dans cette ville. D'abord f les pbs forces préventions s'étoient mamfes^ tées bautement; les: uns altendoient les missionnaires avec dét fiance y les autres, parloient de leur cèle avec mépris: leuc trésence, leur chanté, leurs instructions ont bientôt fait tom* er. cette apposition; TégUse s'est trouvée trop petite, et let missionnaires ont été obligés d'établir des. exercices dans ]'«• glise du Vii^tl-Baugé , â pn quart de lieue de la ville» La Rian* vaise saison n'a point empêché ley fidèles des environs d'aasis- ter aux instructions. D'heureuses conversions se sont opéraes^ A la communion, générale des hommes, il y en eut esyÎKoii huit çifnts, parrn^ lesquels étaient les plus notables de h viiUfi Ia cfgmoMmîon i^ntfraledess-fMMna^.ftt^ plos mmbvtjaiktjÊa^ core. Il y a eu en outre beaucoup de communions partîea-^ lîères.: L^ Père Gloriot et ^s poopérateurs ont recueilli dans çet(e circonstance , de leur activité , de leuf;^ courage et de leur aèle généreux y les fruits Içs plus heureui^pour le salut dea âmes. . —r Sébastien de Laperte» ayocat de Belfort, et neveu de L'auteur dtl f^qyrageur/nwçoù^ ayoit été membre de la Gon-. vention , et avoit eu le malheur d*y figurer d'une manière si- nistre. Dans le procès du, Roi, il déclara ce Prince coupable, rejeta la ratification du peuple et le sursis , et vota la mort. Pepuis, il fut envoyé à Lyon 9 avec Couthon> Châteauneuf* Randon et Maignet, et se montra digne de ces fameux repré- siietitans, qui inarchoient enti^nrés^ de ruiiies etde terreur.. Le mariage qu!il contracta avec une aclriee n'avoit pas €QOtrâ>ué à. relever aa> réputation. On ne voiL pas qu'il ait été obligé de sortir de France en 1816 : peut*-vtre n'avoit-il pas signé (590 farttcte àWiliôn-nell II a succmobé dcmiercraént , 3atis sa patrie^ à une maiacNë doujoureuie; maiâ nous savohs que*, touché ée Dieu» il a eu recours aux consolations de ta relf- gfon, a tëiiu>îgnfé son rc^relêei aclcs publies qu*il avdil à sh reprocher, nolaïuinent de son vote dans le procès du hoî , et ft reçu avec édification les sacremens des mouràns. — Un décret de la congrégation de l'Index, du 20 janyif^r fSaS, défend et condamné les ouvrages suivans : Hisïoiye du Bas^Empfré , par le comte de Ségur, tirée de son Abrégé d'Hi^oths nniversellè pour Tnsage de la jeunesse (c'fest une . traduction italienne; l'édition de Rome est aussi condamnée y; ' Mémoires secrets et critiques dès cours ^ des gottvernemens et des'mieurs des principaux Etats de V Italie, par Joseph Go^ rani, citoyen frtftçois (c^es^n ouvrage dans le goût révolu- tionnaire; le comte Gorani est un Italien qui se f?t naturaliser en France au commence meWt dé la révolution, et qui dans eeir derniers temps vîvoit a Genève) ;• Essai historique sur la ptdf^ sance temporelle des Papes (c'est t'ôuyrage'de M. D. ^ oont l'I a été rf'rtdn compte dans nos n'*. 44^» 4^7 «l 468) ; PAnti» ., 4fwié dévoilée par se^ usages, par Boulanger, ou i)hitte> à CB qu'il parotty par le baron d'Holbach; le Christianisme dê^ vùiléy ou Exofhfien des principes et des effets de Itt rsîtgioh chrétienne, par Damifaville, ou plutôt par le métue bah>h d*Ro1bach, ainsi que le dit M.' Barbier, dans \e Dictionnaire de^ AiWfff^èifi^l^B tàème il^cret du ^o janvier conlfemn^ ertéore d'autres ouvrages : V Abrégé de ^Histoire d^Àngle-r terré , de Goldsmith , en ilaliêti , donec eorrigatùrjles Satires d'Alficri; son Traité dç la tyrannie", et sa yih écrite par lui^ mente) un ouvrage latin sur la Messe, par Jean-Baptiste Hifj^* clier, etliuit ouvrages espagnols; savoir, le Code eccl^sias^ tique primitif j oxx iès Ldia d^ VEgUse tirées dt' sources priy tnitives et légitimes) le Citateur historique, ou sur la Ligue des nobles et des prêtres contre les peuples et Us rois, par R; Isgonde ; là Politique ecclésiastique, imprim,ée à Valence*; ta Chronique religieuse , Madrid, chez Fernandez ,( nous ne savons si c'est une traduction de celle qui parut en France ft j St quelques années); hs Aphortsmes politiques, écrits dan» une des langues du nord de l'Europe par jun philosopl^e ^ ^t traduits en espagnol par J. A. Llorente (il est probable que' l'ouvrage est de Llorente même); la Religion nnturelk, tri^ diike du François de Platon- Blanchard (ne seroit-ce poitlt ^M/Pierre JBTanchanl , sur lequel on peut y^ Us'Annàks tti^ iéraires èl mQratc$, tome ïV, p»g. S46); les Sypersêitions découi^eries, et un Abrégé de théologie morale eonfeftme ausc doctrines ecclésiastiques et politique» en vigueur en Espagrie, par des membres dt^ clergé espagnole Le saiol Père a ap- prouvé ce décret, et en a ordonné la publication. Le décret est signé du 25 janvier, par M. le cardinal Ca&ttgjione , préfet de rindex , et par le Père Bardani ^secrétarre. — M, l'archevêque de Gênes ^ M. Louis l^mbroscfaiivr > Hprës avoir officié ponlificalemenl le jour de Pâoîie dans so» église, â prononcé une Jioméiie digne d'un prékt aussi ûis^ tingué par ses lumières que par son zèle et sa piété. Ce dis- cours traite de Tétat présent de l'Eglise, et des attaques de ses ennemis. Dans tous les temps l'Eglise a eu à combattre^ Jes infidèles, les hérétiques, les hommes déréglés lui ont causé 4e Justes sujets de douleur ; mais ses ennemis actuels portent Ïilus loin leur malice et leur témérité; ils en veulent à loûl 'ensemble de la religion, ils nient tous les dogmes, ils se' rien| des promesses et des menaces; ils affectent une froide indiife'^ rence pour les vérités les plus hautes «t les plus salai aires ,^ ils déclament contre les institutions les plus respectables,* il» cherchent même k séduire les âmes, et répandent des livre» impies ;et corrupteurs. Le prélat déplore leurs funestes efr forts ; il avertit ses ouailles^de se préserver des leoon# de' ce» znait|es d'errenj?, parmi le^qw^s il nf eramt pos^tti^DîÉier Bon-leulement Voltaire et Àousseau , mats des hommes moin» Ibardis en apparence, et cependant très-dangereux, Fra-^Pàolo^ Giannone , et ceux qui , dans ces derniers temps, ont marché sur leurs traces^ M. l'archevêque de Gênes montre combien nous devons de reconnoissance à la Providence, qui nous a conservé la foi, tandis que tant d'autres contrées sont tombées dans dSépaisses ténèbres; et il fait rem^u'quer, entr'autres^ tout ce que le ciel a fait pour l'Italie, qui, à tant d'avantages» joint celui de posséder le. centre de Tunitéet le siège du chef de l'Eglise, Toute cette homélie est remarquable par la vérilQ àes tableaux , par la sagesse des conseils, et par la noble ^ui^ jplicîlé d'un style propre à laisser dans les esprits de salutaires liupressions, —M. l'évêquedu Kentuckey, informé, par les missionnairèa Ju'il a envoyés en Europe, des dispositions favorables de^ dëles pour uùe église 91 éloignée d'eux^ ^ adressé^ufie. leUcc ( SgS ) éç remejrclaienrt à ses compatriotes et ii iet bieftfMtenrs. Il leur témoigne combien il est touché des marques d'^intérét et |]e bienveillance qu'ils ont données à la mission : leurs ^ons lof Out fàppellé ces temps de 'fa primitive £g;li>e oh les cKi'étiei>5 des diiiërentes contrées s'envoyot^iit réciproquement des se-^ cours. M. Fiaget ne veut pas nommer ceurn qui lui ont fait -passer des secours, dans, la crainte de désobhcër leur aio-> destie; il se contente de les assurée, en général, qu'il ne le»- oubliera point dans ses prières, et que, dans la mission, en formera des vœux pour eux. Le prélat leur fait observer, e^ linis!»ant , que les dettes qu'il a contractées pour bâtir sa ca- thédrale ne sont pas encore éteintes, que l'intérieur de cet édifiGe n'est pas achevé, et que les ressources lui manquent pour mullipiier les écoles de garçOns, ce qui cependant est l'unique moyen de leur inculquer la religion. M. l'évêquç-' exhorte donc les fidèles à lui continuer leur intérêt, et les en* gage à faire passer leurs offrandes à M. l'abbé Morel, clia<^ xioinede Bordeaux, rue Marganx, n". 8. Cet ecclésiastique k le titre de grand-vicaire du Kentackej. M, rarchèvéque de Bordeaux a joint quelques lignes à la lettre du prélat améri- cain , et engage les âmes pieuses à montrer leur charité pour cette mission naissante. Nous nous faisons un plaisir de consi-» gner ici les seniîmens et les désirs de M. Flagèt, qui a la bonté de nou» savoir quelque gré d'avoir appelé l'attention de nos lecteurs sur aoti égii^e, et qui èrott que nous Wpns pu lut être Il (île. PiFous nous Féliciterions beaucoup d'avoir pu contribuer è exciter Tin térét en faveur d'une mission dirigée par un év.éque si respectable, et qui a déjà fourni de grands exemples d'édification* ^ NOUVELLES POLITII^ÛES. Paris; Une députation de la ville de Versaitles est Tenue, le a, com- plimenter S. M. à Toçcasion de Theureux anniversaire de son entrée dans Paris en' i3i4. Le 3 au matin, la garde nationale a occupé tous les postbs intérieurs et extérieurs du château. Le corps municipale; tait célébrer une messe dans IVglise métropolitaine. S. M. a reçu les félicitations de S. A. R. Moksiaur , de M™», la duchesse de Bcrri et dés enfans de France , de Ms'. le duc , de M*»«. la thichesse et de M"«. d'Orléans. Le Roi a ensuite reçu les ministres, les maréchaux de France , les grands-officiers de sa maison, la grande députation de la chambre des pairs et celle de .la chambre des députés , Ic^corps muni- cipal de la ville de Paris , la cour de cassatioix , la cour des comptes.^ ]a< «ottr royale et les^vi^nnaux , les ménibrea de rUtiiversité et ceux des ( M ) Cf>inpagnr«9«avani!ex. Ces ttivèr» corps ont préfente nn Boi lenrs félîcî* lationt h ViW'casîon de son'^cnrense entrée dans Paris. Xes odiciers de lac«rde varicmale, de la garde royale et de la garnison ont ensuite Otv file deTant S. M. A deux heares 1 1 dei»ie , le Boi êstlnonté dans uor superbe voilure dëwïuyertc , a parcouni plusieurs quartiers de la ti\~ l>ilnlc> et a été accueilli aVec fc plus \it enthousiasme. Le sofr, tous les f^dîfices puMîcs et un très-grand nombre dé maisons pari icidièrcs âtoirnt illuminés. ' '• •^S. A. R. MovsisuR v'wttt d accorder une tonune de 600 fr. à la lahriquc de Loisy, canton de Pont^ji- Mousson (Menrthc) , pour aider 4^ réparer l'église de cette paroisse. — L*ordonnancc du Roi qui nomme M. le >icomte Taharîé secn'- tïflre-généràl du niîni«tèrc de la guerre , fait rentrer MM. de Cpttlo*- qnet et de Perceval dans f eurs fonctif^is ; savoir, le premier en là place de directeur-général tiu personnel, et le second, en ccHc d'in* tendant-général de l'admi i^tration de la guerre. — Les éditeurs du Journal du Commerce et du Courtier François ont été cifés, le 5, devant la cour royale pour leurs articles relatif» au comité secret de la chamlirc des députes du 8 février dernier. Le tribunal correctionnel les nvoit condamnés chacun en troîs mois de l^ripdn et-àooo fr. d*ameildc, ponr avoir rcmîn compte du comité se- cret, et avoir excité ù la bnine et an mépris du gouveruement du Roi, en attribuant à M! le pré.ndent du conseil des ministres nn dis- cours que Son Exe. n*a pas tenu. Après avoir cnlendu les défen^eîirs et M. do Broé, avocat-général, la cour a écarté le second chef de raeeusation , attendu qu*il n'y avoit point dlntention crîmineBe dans \eA articles itieulpés; en conséquence , la peine a été réduite à,iooo &• d'amende pour chacun desi éditeurs. — -èia cour royale avdil infir.m4,Ja déci'-'ic.n de la sixième «hamBre correctionnelle, qui s'étoi^ déclan'c iucoihjW tente' 'fïânrraflTfiirc di^ HéguXkteltr, et la cause ^voit été renvoyée devant la septième eham-^ fcre eorrectionnelle. Ce* derniers jngfs ont donné gain de cause au sieur Deotu , éditeur du jotarnal, et l'ont renvoyé de ta prévention. — Un journal, intitulé les Lunes parisiennes, vient, oit-on» d'ttre , supprimé par un arrêté du ministre de Tintéricur. — L'Académie royale des Beaux-Aris {t nommé Je 3, M. Vaudoycr à la pijice vacante dans son sein par la mort de M. Pcyre. — Un voyageur, arrivé en très-peu de jf-jurs de Sévîllc a Paris , le ^ mai , a rapporté que flrpuis le passage de la Bidassoa par Icé troupes françoises, Tautôritc des certes est méconnue, et les ville» se déclarent indépendantes. La seule firméc eonstitnrionnellc est celle de Mina, qui se trouve resserrée entre le général Molitor et le maré- chal Moncey. ' — Les nommés Jean Capel et JnetaWl, cbnvriincus d'avoir profère des cris séditieux , et de s'être portés à des voies de fait envers des ioldats de la garde royale ^ui leur fisisoient des représentations à ce sujet , ont été condamnés h six mois d'empri^nement et à a5 francs d'amende par le tribunal de police correctionnelle. — -S. A. R. Madame a quitte Rordeatix le i*'. dé ce mois, empor^ ( 595 ) . Uâ^ avec pHc-J^s bénéilictfoDs et ffi* iae|retfl de Ja ville.d«.ia inatr^l S. A. il. Mapavx fl marc^ué son si^jour à Bordeaux par- i^if fsrand nombre d^acles de bienfaisance. Cette Prince&«e a fait |>airvei»ir une «HBOie de 4<^ francs a Thospicc des Incurables de cette villç j elle a donné 200. francs poitr.les pauvres delà paroisse de Lcognan , et a fait r"roctJre une somme de 5oo fr. à M. Je maire de Feugarolles f Lot et Garonne)» pour subvenir aux frais des iM^^arafion.t à'iaire à un presbytère en mine. S. A. B. doit partir le 5 de Toulouse pour Avignon. Elle s*arrètera à Nîmes, et, en revenant, elle vMtcra Montpellier^ Narbonue, Perpignan et Carcassonne. S. A. B. sera dé retour à Toulouse le 17, et repartira le 20 pour Bordeaux, en pasfant par Anch et Agen. . • * — Piir or'Ionoaace du a3 avril, le Roi a noratnc M. Gaovry, sub- stitut de M. le procureur-général^ • aux fonctions de eonseîMor a la cour royale de Bordeaux^ et M. Bayez fils, avocat, à celle de 8ub>« «titut au parquet de la même cour. — Par une ordonnance du Boi,ie brevet d'imprimeur, à la rt^si- d(*nc« de Strasboitrg, ei>t retiré au ^ieur Heitz, qui avoit été condamné par les tribunaux pour avoir imprimé des brochure» séditieuses. . — Deux brigadiers îles chasseurs de TOrne , en garnison à Verdun , ont arrêté, le 24 avril, et conduit devant les aiitorilés, le nommé Cartier, militaire réforjoié. Il avoit tenu, daas un cabaret de la ville # de5 propos sédiliâux a< ces braves militaires, ep leur faisant voir iin aig^e dont son bras ékoît tatoué. — Le sieur Victor Dclaumosne , étudiant ea droit et dcfeuseur agrégé près le tribunal de commerce dp Caen, vient d'être condamjitv par le trîliunal correctionnel de cetfe ville, k quinze jours d'empri-* sonnement, pour inpires et profios séditieux. ...-*-J)*apt.cs^un.,^yis de M. le lie^itcoant de policc^^c Bordcoui^, les EiipagnoXs denicuranl dans cette \kl(e^ et qui ne se présenteront pasr dans un délai donné devant le commissaire de^ leur quartier, «eronf; arrêtés et conduits en Espagne de brigade en brî^ad^. — Le nremior conseil de guerre de la io«. division militaire a con- damné , le 24 avril, h. dix- huit mois de prison , le nommé Artaut, car- nonnier au a*, régiment d'artillerie à cheval, coupable d'avoir pro- féré des cris «éditiiux devant ses camaradies. — Il est arrivé à Marseille un bâtiment anglois pai^ti de Gibral-* far, et sur. lequel ont pris passage huit Espagnols, qu'on dit étire d'un haut rang., e^ qui ne sont parvenu<) à se sauver de leur patrie qu'en courant les plus grands dangers. — Deux cent quarante Espagnols , fait prisonniers à Guétaria, ont traversé Auch le a4 avril ; ils doivent être dirigés sur Avignon , Heu désigné pour le dépôt général des prisonniers de guerre> — On a publié à Lisbonne, le i5 avril, la convention conclue dtiins le mpis de mars entre l'Espagne et le Portugal, dans le but d«étaJbJir un renvoi respectif des c